Anthony Asquith (1902-1968)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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angel with dirty face
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Re: The Browning Version (Anthony Asquith - 1951)

Message par angel with dirty face »

Cathy a écrit :Michael Redgrave porte le film sur ses épaules, de quasiment tous les plans, il campe un professeur Crcocker Harris magnifique, émouvant, absolument bouleversant lorsqu'il fait preuve de faiblesse face au jeune Taplow, seul élève à lui témoigner de la sympathie.
Cathy a écrit :Anthony Asquith réalise une oeuvre magnifique de sobriété et Michael Redgrave est absolument époustouflant en homme blessé.
Il me suffit de lire ces quelques passages et j'ai envie de revoir ce film! Très beau texte de Cathy. A voir absolument!
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Cathy
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par Cathy »

Merci Angel, j'ai vu que tu avais beaucoup aimé ce film aussi !

J'ai oublié de signaler dans mon commentaire que les élèves sont aussi montrés sous leur véritable jour à savoir impertinents mais aussi connaissant les forces et faiblesses de leur professeur. Ainsi Taplow qui apprécie Crocker Harris ne manque pas de le caricaturer avec tendresse, caricature qui par sa répercussion sera aussi prétexte à transformer la vie du professeur.
Alligator
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par Alligator »

Pygmalion (Anthony Asquith & Leslie Howard, 1938) :

http://alligatographe.blogspot.com/2010 ... alion.html

Image
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Cette version de l'oeuvre de Shaw doit énormément à la prestation d'une toute jeune actrice. Wendy Hiller joue là son premier rôle devant une caméra. Pas vraiment belle mais nantie d'une gentille frimousse et d'un tempérament pétillant, la comédienne que je retrouve avec bien plus de plaisir dans le savoureux "Je sais où je vais" de Powell et Pressburger, tient le film sur ses épaules.

Car, qu'on ne vienne pas me dire que Leslie Howard apporte quelque chose d'intéressant dans ce film. Dans mes souvenirs, j'ai bien du mal à retrouver une prestation marquante de cet acteur. Ici il est épouvantablement mauvais. Le soin qu'il prend de manière presque maladive à imprégner chaque geste d'une déplorable emphase ou pire encore à laisser sa face figée jusqu'à l'instant pénible où il l'anime sans subtilité et de façon si soudaine, ce soin est à ce point si auto-destructeur qu'il finit par être irritant. En ce qui me concerne, il y a véritablement un mystère Leslie Howard. Je ne comprends pas, j'avoue cette faiblesse, comment ce comédien médiocre a pu faire une si longue carrière cinématographique. Peut-être que son jeu était plus adapté à la scène? Fort probable. Mais que la caméra est cruelle! Les expressions deviennent grimaces, le murmure devient hurlement.

Par conséquent vous comprendrez qu'il est difficile pour moi d'accrocher au film dont la substantifique moelle réside dans l'ambiguïté de leur relation. Or, la connexion entre les deux personnages ne se fait pas, ne se lit pas sur l'écran. Malgré tous les efforts de Wendy Hiller pour faire passer son émotion dans son discours final, je n'ai pas été touché outre-mesure, ne croyant pas trop à leur histoire. Très peu d'éléments nous ont permis jusque là d'y porter foi, de ressentir cette complicité, cette idylle croissante. La mise en scène est somme toute très linéaire, j'ai envie de dire "évènementielle" et dévoile peu d'ambition sur ce point. Comme si c'était trop difficile de préparer le terrain avec finesse aux déclarations finales, comme si la narration de cette relation représentait un sommet infranchissable.
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Cathy
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par Cathy »

Personnellement c'est exactement le contraire, j'ai été charmée par le Higgins plus vrai que nature de Leslie Howard, car Pygmalion est au départ une pièce de théâtre, que par Wendy Hiller qui m'a fortement gênée en Eliza. Je dois avouer avoir eu beaucoup de mal à croire en la Lady de la fin. J'ai vraiment l'impression de voir une fleuriste déguisée, qu'une réelle transformation de celle-ci !
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Ann Harding
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par Ann Harding »

Moi aussi, je ne suis pas du tout d'accord avec Alligator lorsqu'il parle du jeu de Leslie Howard. A mon avis, Howard est excellent en Higgins. Tu n'aimes peut-être pas cet acteur; mais, tu ne peux pas le taxer de médiocrité. Au contraire, j'ai trouvé son Higgins extrêmement fouillé et intéressant. Mais bon les goûts et les couleurs.... :fiou:
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Watkinssien
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par Watkinssien »

J'ai particulièrement adoré The Browning Version (1951) !

C'est d'ailleurs ce film brillant qui m'a donné envie de poursuivre le cinéma d'Asquith !
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Alligator
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par Alligator »

Ann Harding a écrit :Tu n'aimes peut-être pas cet acteur; mais, tu ne peux pas le taxer de médiocrité. Mais bon les goûts et les couleurs.... :fiou:
Ben si, je peux puisque je le trouve médiocre. C'est toujours pareil : cela ne signifie pas qu'il est médiocre pour tout le monde, mais qu'il l'est juste pour moi. Le propre d'un avis perso. Je ne vois pas pourquoi je ne dirais pas ce que je ressens. Quand je le vois faire ses simagrées, prendre des temps, sourciller et autres facéties, se prendre la tête dans les mains en quasi-souriant à ses propres grimaces, je décroche. Si vous trouvez cela cohérent avec le personnage, tant mieux pour vous, vous êtes des veinards.
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Cathy
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par Cathy »

Alligator a écrit :
Ann Harding a écrit :Tu n'aimes peut-être pas cet acteur; mais, tu ne peux pas le taxer de médiocrité. Mais bon les goûts et les couleurs.... :fiou:
Ben si, je peux puisque je le trouve médiocre. C'est toujours pareil : cela ne signifie pas qu'il est médiocre pour tout le monde, mais qu'il l'est juste pour moi. Le propre d'un avis perso. Je ne vois pas pourquoi je ne dirais pas ce que je ressens. Quand je le vois faire ses simagrées, prendre des temps, sourciller et autres facéties, se prendre la tête dans les mains en quasi-souriant à ses propres grimaces, je décroche. Si vous trouvez cela cohérent avec le personnage, tant mieux pour vous, vous êtes des veinards.
Dis que tu n'aimes pas cet acteur, mais ne dis pas qu'il est médiocre. Dis je le trouve médiocre acteur, tu affirmes que tu ne comprends pas comment ce médiocre acteur a du succès, s'il était aussi médiocre que cela, il n'en aurait pas eu. Nombre d'acteurs, surtout à cette époque, ont vu leur carrière arrêter pour cause de médiocrité.
Je pense qu'il y a une truculence de Leslie Howard dans Higgins qui t'a échappé ! Mais justement quand on voit Leslie Howard et Rex Harrison, on voit justement tout ce qu'a apporté Howard au rôle d'Higgins, notamment une humanité qui manque totalement à Harrison. Et ces simagrées sont cohérentes avec le personnage, tu devrais lire la pièce de Shaw, car Higgins c'est cela, un personnage exaspérant, plein de tic, de grimaces. Bref je l'ai trouvé excellent en Higgins !
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par Alligator »

Boudu, si ça c'est pas un dialogue de sourds! :D
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cinephage
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par cinephage »

Alligator a écrit :Boudu, si ça c'est pas un dialogue de sourds! :D
:mrgreen:
Je pense qu'il a le mérite de mettre à plat une distinction dans notre appréciation d'un acteur : sa "sympathie" (quote affective, il y a des acteurs qu'on aime bien, tout simplement), et son talent (sa capacité à incarner un personnage, une situation, de façon crédible et émouvante). Je pense que pour ces deux appréciations, on reste très arbitraire dans son jugement.

Du coup, si Alli dit qu'il trouve Leslie Howard médiocre, il ne fait pas part d'une perte d'affection, il ne dit pas qu'il ne l'aime pas. Mais que son interprétation ne le convainc pas du tout de son talent. Un talent qu'en conséquence il juge médiocre.
Il est aussi arbitraire dans cette opinion que le sont Cathy et Ann quand elles affirment le trouver excellent...

Cela dit, sur cette opinion, mon cher Alli, tu nages un peu à contre-courant (moi, il faudra que je voie enfin ce film).

Au passage, je relève l'intervention suivante :
Cathy a écrit : Dis que tu n'aimes pas cet acteur, mais ne dis pas qu'il est médiocre. Dis je le trouve médiocre acteur, tu affirmes que tu ne comprends pas comment ce médiocre acteur a du succès, s'il était aussi médiocre que cela, il n'en aurait pas eu. Nombre d'acteurs, surtout à cette époque, ont vu leur carrière arrêter pour cause de médiocrité.
Là, je suis moins d'accord : certains acteurs éclatent parce qu'ils sont beaux, chantent ou dansent bien, couchent avec le producteur, collent à un look dans l'air du temps, ou bénéficient d'un agent talentueux, ou ont été associés à des projets de valeur, qu'ils n'ont pu ternir par la seule médiocrité de leur jeu... Le talent ne me parait pas un facteur explicatif suffisant pour justifier le succès, loin s'en faut, d'ailleurs (de nombreux comédiens très doués n'auront jamais le succès qu'ils méritent pour des raisons autres que leur talent).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Cathy
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par Cathy »

Enfin Leslie Howard n'a pas la réputation d'être un acteur médioce, il a la réputation d^être un acteur théatral. J'ai l'impression que les véritables acteurs médiocres qui ont fait à la fois du muet et du parlant, ont été virés à cette époque-là !
Je suis bien d'accord que certains acteurs médiocres arrivent à faire des films, mais bon je n'ai jamais vraiment de critiques de médiocrité à l'encontre de Howard, par contre sans doute théâtrailité. Je pense que Leslie Howard dans Pygmalion a une forme de jeu qui peut paraître curieuse, mais qui est la conception d'Higgins telle que je le pense l'imaginait Shaw. Après tout Rex Harrison en fait aussi des tonnes en Higgins dans My Fair Lady !
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AtCloseRange
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par AtCloseRange »

cinephage a écrit :Au passage, je relève l'intervention suivante :
Cathy a écrit : Dis que tu n'aimes pas cet acteur, mais ne dis pas qu'il est médiocre. Dis je le trouve médiocre acteur, tu affirmes que tu ne comprends pas comment ce médiocre acteur a du succès, s'il était aussi médiocre que cela, il n'en aurait pas eu. Nombre d'acteurs, surtout à cette époque, ont vu leur carrière arrêter pour cause de médiocrité.
Là, je suis moins d'accord : certains acteurs éclatent parce qu'ils sont beaux, chantent ou dansent bien, couchent avec le producteur, collent à un look dans l'air du temps, ou bénéficient d'un agent talentueux, ou ont été associés à des projets de valeur, qu'ils n'ont pu ternir par la seule médiocrité de leur jeu... Le talent ne me parait pas un facteur explicatif suffisant pour justifier le succès, loin s'en faut, d'ailleurs (de nombreux comédiens très doués n'auront jamais le succès qu'ils méritent pour des raisons autres que leur talent).
Tu m'enlèves les mots du clavier!

Jean Reno, si tu nous lis...
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Ann Harding
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par Ann Harding »

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The Way to the Stars (Le chemin des étoiles, 1941) avec Michael Redgrave, John Mills, Douglass Montgomery, Rosamund John, Jean Simmons et Trevor Howard

1941, le pilote Peter Penrose (J. Mills) arrive à la base aérienne où il est posté. Il fait la connaissance de son officier supérieur, le lieutenant Archdale (M. Redgrave)...

Ce film d'Asquith montre la vie d'une base aérienne durant la bataille d'Angleterre. Les pilotes partent le matin en mission et beaucoup ne reviennent pas. Dès le premier jour de Penrose, le commandant (joué par un débutant nommé Trevor Howard) disparaît et est remplacé par Archdale. Contrairement aux autres films sur la guerre, celui-ci ne nous montre jamais aucune bataille. Le scénario de Rattigan s'attache à la vie quotidienne de ces hommes et de leur famille. Il montre les relations entre ces hommes dont les jours sont comptés, leur amitié, leur désespoir parfois ainsi que les moments de bonheur. La plupart des arrivants -à l'instar de John Mills- sont des 'bleus' qui n'ont que 15h de vol. En peu de temps, il s'aguérissent alors que leurs rangs s'amenuisent. Dans une seconde partie, la base est affectée aux américains ce qui apporte un certain humour en croisant les regards des soldats de deux nationalités. Mais, on ne sombre pas dans les clichés, rapidement, les deux groupes apprennent à s'apprécier. Dans le rôle d'un pilote américain, on reconnait Douglass Montgomery qui est apparu dans Waterloo Bridge (1931, J. Whale), Little Man, What Now? (1934, F. Borzage) et Little Women (1933, G. Cukor). Ayant muri par rapport à ses films des années 30, il donne à son personnage une humanité chaleureuse. Face à lui, John Mills est comme toujours formidable. Il hésite à se marier sachant qu'il peut mourir d'un jour à l'autre et joue tout cela avec sa retenue et son intelligence habituelle. La distribution est très riche avec également quelques bons moments de rigolade avec Stanley Holloway et une chanson chantée par une jeune fille débutante de 16 ans nommée Jean Simmons. Ayant adoré The Browning Version, Pygmalion et A Cottage on Dartmoor, je retrouve la patte d'Asquith dans ce film délicat et subtil. Ce n'est pas une réussite absolue comme The Browning Version, mais le film contient lui aussi de grands moments d'émotion lorsque, par exemple, John Mills doit aller voir la veuve de Michael Redgrave pour lui annoncer sa mort. La scène est interprétée tout en retenu par Mills et Rosamund John, on pourrait presque la trouvée froide si on ne lisait le non-dit sur le visage des deux acteurs. Asquith était décidément un très grand réalisateur. Bonne nouvelle: le DVD publié en GB par Network comporte des ST anglais pour les malentendants.
Nestor Almendros
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par Nestor Almendros »

IL IMPORTE D'ÊTRE CONSTANT (1952) - TCM

Sympathique fantaisie sucrée d'après Oscar Wilde, une comédie légère bercée par les bons mots ou les piques réussies, qui trouve sa singularité dans un ton à la limite de la caricature. L'introduction et la conclusion identifient clairement la théatralité assumée de cette adaptation (j'ai moi-même pensé aux classiques français - Molière, le commissaire a raison - ou au théâtre de boulevard, plus populaire, à cause de la structure et de l'intrigue à base de quiproquos). Par des gestes maladroits ou des regards ludiques, ce surjeu trouve un certain paroxysme dans les personnages de Miss Prism (toute en émotion maladroite) ou de Lady Bracknell, ultra-guindée au phrasé rigidifié par des manières distinguées. Asquith n'hésite pas à renforcer le trait du texte en montrant ainsi une bourgeoisie engoncée dans ses privilèges et sa caste, se refusant toute liberté de comportement au nom du rang à tenir, faisant passer les intérêts financiers avant l'épanouissement personnel. Outre la marâtre parfaitement saisie (excellente Edith Evans) on peut également observer les convenances amoureuses d'une époque stricte où les choses du coeur étaient maladivement précautionneuses. La cour engagée par Michael Redgrave se heurte ainsi à un bloc de traditions bien solides. Paris et les français en prennent aussi pour leur grade, finissant de parfaire le tableau d'une morale britannique très (trop) à cheval sur ses principes.

Etais-je dans un mauvais jour ou trop désintéressé par ce ton sucré? Le moment ne fut pas désagréable mais m'a paru presque trop voué au service d'une imagerie, d'un ton particulier, parfois presque agaçant. Même si je ne l'avais pas suradoré à l'époque, je garde peut-être un meilleur souvenir du remake d'Oliver Parker en 2002, plus classique...
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
joe-ernst
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Re: Anthony Asquith (1902-1968)

Message par joe-ernst »

Nestor Almendros a écrit :IL IMPORTE D'ÊTRE CONSTANT (1952) - TCM

Même si je ne l'avais pas suradoré à l'époque, je garde peut-être un meilleur souvenir du remake d'Oliver Parker en 2002, plus classique...
J'avais trouvé l'adaptation par Parker de ma pièce préférée d'Oscar Wilde d'une totale platitude, alors que celle d'Asquith m'avait réjoui au plus haut point... :|
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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