Ce film est-il disponible seul, en z2, et si oui, ou ? ( j'aime beaucoup en plus des 2 autres le personnage de Bogart en total contre emploi !!!Jeremy Fox a écrit :Julien Léonard a écrit : Par contre, une chose me vient immédiatement à l'esprit : effectivement, il me faut impérativement acquérir Virginia city.
Michael Curtiz (1886-1962)
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
Le film est visiblement disponible au sein d'un coffret zone 1 regroupant quatre westerns avec Flynn, tous sous-titrés en français. Les trois autres films du coffret ont été édité en France : Montana et La révolte des dieux rouges, dans la collection des inédits Fnac, et San Antonio chez Warner même, tous avec les mêmes spécificités contenues dans les zones 1. Mais Virginia city n'a pas eu cet honneur, et ce n'est visiblement pas prévu. On peut également le commander à l'unité sur la market place d'Amazon.com (aux USA).villag a écrit :Ce film est-il disponible seul, en z2, et si oui, ou ? ( j'aime beaucoup en plus des 2 autres le personnage de Bogart en total contre emploi !!!Jeremy Fox a écrit :
A part cela, il n'est pas possible de le trouver en zone 2, je pense.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
Les chevaliers du ciel (Captains of the clouds) - Réalisé par Michael Curtiz / 1942 :
Un très bon film sur l'engagement des pilotes américains dans la guerre, en vue d'aller combattre pour la défense de l'Angleterre. La première heure du film présente un défilé d'aventures et d'histoires secondaires tissées autour du fil conducteur. Pendant un bon moment, on ne voit pas bien où Curtiz veut en venir, même si c'est très agréable et que l'on se réjouit d'un technicolor aussi beau et d'un casting aussi soigné. Puis, l'aspect "soutien de guerre" apparait presque d'un seul coup, de façon abrupte, et plonge les protagonistes dans une ambition bigger than life, parce qu'il le faut, parce que cette aventure là (celle de la guerre pour la victoire des forces du bien -en gros-) est inévitable et dépasse le simple cadre de la petite vie qu'ils menaient. Pilotes confirmés, répliques bien senties, rebondissements intimistes (le "faux" mariage) et mortels (les accidents d'avion, la mort de l'un des héros avant même d'aller au feu), sans oublier une mise en scène pétaradante et techniquement hyper aboutie, bref, du Curtiz à l'état pur, au sein d'une Warner qui ne cesse de lui faire tourner des films à l'efficacité redoutable. James Cagney est dans l'un de ses grands jours : il n'est pas aussi extraordinaire que dans certains de ses plus grands rôles (L'ennemi public, Les anges aux figures sales, Les fantastiques années 20, L'enfer est à lui, La glorieuse parade...), mais il explose l'écran, illumine la moindre de ses scènes. Du Cagney comme on l'aime, vif, à l'aise, au jeu sans cesse mis à l'épreuve. Alan Hale, en pleine période de gloire en tant que second couteau à la Warner, reste excellent, comme d'habitude. Dennis Morgan est sobre et juste. Reginald Gardiner est so british, dans un jeu décontracté mais sûr. Depuis The man who came to diner et sa prestation de 10 minutes à peine (mais qui m'avait marqué), je découvre un visage de plus en plus agréable à retrouver de films en films. Enfin, Brenda Marshall tient un rôle de femme finalement peu commun et peu aimable... Surprenant et plutôt intelligent. Sa courte carrière, sous l'égide Warner (L'aigle des mers, son plus grand succès), fut assez transparente, mais au moins honnête.
Pas un grand Curtiz, non, mais un excellent film de soutien de guerre, au montage percutant, et qui rattrape des effets visuels parfois vieillots par un rythme toujours relancé et des images de vols magnifiques. Une jolie surprise.
Un très bon film sur l'engagement des pilotes américains dans la guerre, en vue d'aller combattre pour la défense de l'Angleterre. La première heure du film présente un défilé d'aventures et d'histoires secondaires tissées autour du fil conducteur. Pendant un bon moment, on ne voit pas bien où Curtiz veut en venir, même si c'est très agréable et que l'on se réjouit d'un technicolor aussi beau et d'un casting aussi soigné. Puis, l'aspect "soutien de guerre" apparait presque d'un seul coup, de façon abrupte, et plonge les protagonistes dans une ambition bigger than life, parce qu'il le faut, parce que cette aventure là (celle de la guerre pour la victoire des forces du bien -en gros-) est inévitable et dépasse le simple cadre de la petite vie qu'ils menaient. Pilotes confirmés, répliques bien senties, rebondissements intimistes (le "faux" mariage) et mortels (les accidents d'avion, la mort de l'un des héros avant même d'aller au feu), sans oublier une mise en scène pétaradante et techniquement hyper aboutie, bref, du Curtiz à l'état pur, au sein d'une Warner qui ne cesse de lui faire tourner des films à l'efficacité redoutable. James Cagney est dans l'un de ses grands jours : il n'est pas aussi extraordinaire que dans certains de ses plus grands rôles (L'ennemi public, Les anges aux figures sales, Les fantastiques années 20, L'enfer est à lui, La glorieuse parade...), mais il explose l'écran, illumine la moindre de ses scènes. Du Cagney comme on l'aime, vif, à l'aise, au jeu sans cesse mis à l'épreuve. Alan Hale, en pleine période de gloire en tant que second couteau à la Warner, reste excellent, comme d'habitude. Dennis Morgan est sobre et juste. Reginald Gardiner est so british, dans un jeu décontracté mais sûr. Depuis The man who came to diner et sa prestation de 10 minutes à peine (mais qui m'avait marqué), je découvre un visage de plus en plus agréable à retrouver de films en films. Enfin, Brenda Marshall tient un rôle de femme finalement peu commun et peu aimable... Surprenant et plutôt intelligent. Sa courte carrière, sous l'égide Warner (L'aigle des mers, son plus grand succès), fut assez transparente, mais au moins honnête.
Pas un grand Curtiz, non, mais un excellent film de soutien de guerre, au montage percutant, et qui rattrape des effets visuels parfois vieillots par un rythme toujours relancé et des images de vols magnifiques. Une jolie surprise.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
Pareil. Et j'en retiens surtout une somptueuse photographie que le DVD rend à merveilleJulien Léonard a écrit :Les chevaliers du ciel (Captains of the clouds) - Réalisé par Michael Curtiz / 1942 :
Pas un grand Curtiz, non, mais un excellent film de soutien de guerre, au montage percutant, et qui rattrape des effets visuels parfois vieillots par un rythme toujours relancé et des images de vols magnifiques. Une jolie surprise.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
Julien Léonard a écrit :villag a écrit :
C'est ce que je viens de faire, et je confirme par là même qu'il est bien all zone.......
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
La glorieuse parade (Yankee doodle dandy) - Réalisé par Michael Curtiz / 1942 :
Une grande comédie musicale, formidablement mise en valeur par le talent hors pair de Michael Curtiz, doublée d'un très bel hommage à tous ceux qui ont combattu pour leur pays, mais sans forcément aller au front. La vie romancée de George M. Cohan, un artiste touche à tout qui a tout donné à sa passion de la scène. La réalisation du metteur en scène hongrois est littéralement somptueuse, lui permettant d'atteindre une fois encore l'un des sommets de sa carrière (clairs obscurs, visages creusés par l'éclairage, caméra au taquet de l'action, montage découpé à la seconde, photographie très soignée), en forme de feu d'artifice. Distribution parfaite, à commencer par un James Cagney impérial, dans l'un de ses plus beaux rôles : il s'agite, virevolte, danse, chante, fait ce qu'il veut avec un talent d'une maitrise confinant à l'irréel, joue comme si sa vie en dépendait... Un acteur tout entier dévoué à son art, ici enfin récompensé par un Oscar, plus que mérité. Les airs sont entrainants, le rythme carrément dévastateur, on ne s'ennuie jamais. Comme souvent chez Curtiz, le divertissement rejoint la réflexion et rend son travail final passionnant. Difficile de ne pas être ému devant un tel spectacle, patriotique (mais dans le bon sens du terme), célébrant la grandeur d'un pays à l'époque voué à devenir sauveur d'une situation dramatique en Europe. Pas prétentieux, non, mais juste festif. Un grand film, un classique, un écrin sublime pour un Cagney en état de grâce, un acteur décidément unique, peut-être l'un des plus complets de toute l'histoire du cinéma hollywoodien.
Une grande comédie musicale, formidablement mise en valeur par le talent hors pair de Michael Curtiz, doublée d'un très bel hommage à tous ceux qui ont combattu pour leur pays, mais sans forcément aller au front. La vie romancée de George M. Cohan, un artiste touche à tout qui a tout donné à sa passion de la scène. La réalisation du metteur en scène hongrois est littéralement somptueuse, lui permettant d'atteindre une fois encore l'un des sommets de sa carrière (clairs obscurs, visages creusés par l'éclairage, caméra au taquet de l'action, montage découpé à la seconde, photographie très soignée), en forme de feu d'artifice. Distribution parfaite, à commencer par un James Cagney impérial, dans l'un de ses plus beaux rôles : il s'agite, virevolte, danse, chante, fait ce qu'il veut avec un talent d'une maitrise confinant à l'irréel, joue comme si sa vie en dépendait... Un acteur tout entier dévoué à son art, ici enfin récompensé par un Oscar, plus que mérité. Les airs sont entrainants, le rythme carrément dévastateur, on ne s'ennuie jamais. Comme souvent chez Curtiz, le divertissement rejoint la réflexion et rend son travail final passionnant. Difficile de ne pas être ému devant un tel spectacle, patriotique (mais dans le bon sens du terme), célébrant la grandeur d'un pays à l'époque voué à devenir sauveur d'une situation dramatique en Europe. Pas prétentieux, non, mais juste festif. Un grand film, un classique, un écrin sublime pour un Cagney en état de grâce, un acteur décidément unique, peut-être l'un des plus complets de toute l'histoire du cinéma hollywoodien.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
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Dernière modification par beb le 31 mars 23, 13:23, modifié 1 fois.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
Film assez pénible en ce qui me concerne. Je l'ai déjà complètement oublié. C'était sans doute le feel good movie que les américains avaient besoin de voir pendant la guerre. Moi qui adore Cagney, dire qu'il a fallu ce film pour qu'il gagne un Oscar...Julien Léonard a écrit :La glorieuse parade (Yankee doodle dandy) - Réalisé par Michael Curtiz / 1942 :
Une grande comédie musicale, formidablement mise en valeur par le talent hors pair de Michael Curtiz, doublée d'un très bel hommage à tous ceux qui ont combattu pour leur pays, mais sans forcément aller au front. La vie romancée de George M. Cohan, un artiste touche à tout qui a tout donné à sa passion de la scène. La réalisation du metteur en scène hongrois est littéralement somptueuse, lui permettant d'atteindre une fois encore l'un des sommets de sa carrière (clairs obscurs, visages creusés par l'éclairage, caméra au taquet de l'action, montage découpé à la seconde, photographie très soignée), en forme de feu d'artifice. Distribution parfaite, à commencer par un James Cagney impérial, dans l'un de ses plus beaux rôles : il s'agite, virevolte, danse, chante, fait ce qu'il veut avec un talent d'une maitrise confinant à l'irréel, joue comme si sa vie en dépendait... Un acteur tout entier dévoué à son art, ici enfin récompensé par un Oscar, plus que mérité. Les airs sont entrainants, le rythme carrément dévastateur, on ne s'ennuie jamais. Comme souvent chez Curtiz, le divertissement rejoint la réflexion et rend son travail final passionnant. Difficile de ne pas être ému devant un tel spectacle, patriotique (mais dans le bon sens du terme), célébrant la grandeur d'un pays à l'époque voué à devenir sauveur d'une situation dramatique en Europe. Pas prétentieux, non, mais juste festif. Un grand film, un classique, un écrin sublime pour un Cagney en état de grâce, un acteur décidément unique, peut-être l'un des plus complets de toute l'histoire du cinéma hollywoodien.
Heureusement le DVD Z1 est riche avec notamment un intéressant portrait de Cagney.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
ouais, c'est méchamment lourdingue Yankee doodle dandy
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
Faut dire aussi que musicalement, je trouve le film très très pénible et ça me rend donc difficile de juger le "reste" du film.Julien Léonard a écrit :
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
Il en faut pour tous les goûts, mais je ne trouve aucunement Yankee Doodle Dandy lourdingue et Cagney cabotine avec virtuosité dans ce film, qu'il faudrait d'ailleurs que je revoie !Julien Léonard a écrit :
Pourtant la chanson titre notamment reste dans la tête, sans qu'on ait revu le film depuis des années ! I'm a yankee doodle dandy ! Musique typique de cette époque !
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
Bien aimé aussi mais j'ai eu beaucoup de mal avec la musique George M. Cohan ce qui fait qu'il y eut quand même une légère déception au bout du compte ; ne pas apprécier la musique d'une comédie musicale laisse un goût amer même si le film est bon.Cathy a écrit :Il en faut pour tous les goûts, mais je ne trouve aucunement Yankee Doodle Dandy lourdingue et Cagney cabotine avec virtuosité dans ce film, qu'il faudrait d'ailleurs que je revoie !Julien Léonard a écrit :
Pourtant la chanson titre notamment reste dans la tête, sans qu'on ait revu le film depuis des années ! I'm a yankee doodle dandy ! Musique typique de cette époque !
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
Après avoir lu vos critiques et commentaires, je me suis décidé à regarder La glorieuse parade que j'avais en dvd depuis quelques temps.
Je ne m'attendais pas à grand chose, mais j'ai plutôt bien aimé, c'est parvenu à rester suffisamment distrayant pour que je ne m'ennuie pas. La mise en scène de Curtiz est effectivement alerte, rapide (le début le montre bien), c'est parfois drôle, James Cagney est parfaitement à l'aise comme d'habitude. L'histoire est banale, mais je ne l'ai jamais trouvée vraiment agaçante, sans compter qu'il y a deux, trois ellipses (mariage, décès) qui nous évitent un trop-plein de sentimentalité. Question musique, je n'ai pas aimé, mais c'est supportable, avec quelques numéros plutôt sympathiques.
Pas une grande comédie musicale, mais pas un film indigne non plus.
Je ne m'attendais pas à grand chose, mais j'ai plutôt bien aimé, c'est parvenu à rester suffisamment distrayant pour que je ne m'ennuie pas. La mise en scène de Curtiz est effectivement alerte, rapide (le début le montre bien), c'est parfois drôle, James Cagney est parfaitement à l'aise comme d'habitude. L'histoire est banale, mais je ne l'ai jamais trouvée vraiment agaçante, sans compter qu'il y a deux, trois ellipses (mariage, décès) qui nous évitent un trop-plein de sentimentalité. Question musique, je n'ai pas aimé, mais c'est supportable, avec quelques numéros plutôt sympathiques.
Pas une grande comédie musicale, mais pas un film indigne non plus.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)
Je n'avais pas vraiment apprécié cette comédie musicale très lourde, et bien trop patriotique.
Il existe un topic consacré au film, ici: http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... use+parade
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