Notez les films : Janvier 2010

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Répondre
Avatar de l’utilisateur
Eusebio Cafarelli
Passe ton Bach d'abord
Messages : 7895
Inscription : 25 juil. 03, 14:58
Localisation : J'étais en oraison lorsque j'apprends l'affreuse nouvelle...

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Eusebio Cafarelli »

The International

Excellente surprise ! Owen, Watts et Müller-Stahl (et tout le casting) sont très bons, le thriller est intelligent, plein de suspens et rappelle les films paranoïaques des années 70. La fusillade dans le Guggenheim est un grand moment. Et surtout, pour l'amateur d'architecture, l'autre grand personnage du film, c'est un festival, utilisé de façon très symbolique et adaptée au scénario (en particulier l'Autostadt Volkswagen de Wolfsburg et toutes ces façades en verre faussement transparentes, de même que la fin sur le toit du grand Bazar d'Istanbul). Les bonus du dvd sont éclairants sur ces choix architecturaux, le choix d'une couleur pour chaque métropole et la reconstruction du Guggenheim. Bref un grand (le grand ?) thriller (inspiré du scandale réel de la banque BCCI) politico-financier de la mondialisation. Hautement recommandé !
Avatar de l’utilisateur
nobody smith
Directeur photo
Messages : 5157
Inscription : 13 déc. 07, 19:24
Contact :

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par nobody smith »

MR. NOBODY de Jaco Van Dormael
Premier film de Jaco Van Dormael que je vois en entier. Je dois dire que j’étais curieux de voir plus précisément le travail du bonhomme, les quelques extraits que j’ai vu de Toto le héros et le huitième jour (on a d’ailleurs droit ici à un rigolo caméo de Pascal Duquenne) m’ayant complètement enchanté. Et même si on pourra dire que le titre du film me faisait partir avec un a priori positif, ce nouveau long-métrage m’a globalement enthousiasmé. Pourtant, le film peut paraître crispant. Non pas tant pour la complexité de sa narration qui est aussi ébouriffante qu’enivrante mais plus parce que l’œuvre offre un imaginaire très marqué par ses congénères. Les références volontaires ou non abondent et l’ambiance musicale apparaît d'ailleurs d’une facilité déconcertante. On atteint le pompon lorsqu’on se retrouve avec des échos aux précédents films avec Jared Leto (la chanson where is my mind renvoyant à fight club, un plan en plongé sur un couple dont le mouvement circulaire évoque requiem for a dream).

Mais au bout du compte, tout ceci donne surtout un spectacle exaltant sa passion pour l’outil cinématographique par cet aspect somme et le côté bricolage virtuose des trucages. Une irréprochabilité technique légèrement contrebalancée par un script qui subit quelques petits accrochages. Le principe des vies multiples manque en effet un peu de rigueur, chaque embranchement résultant moins d’un choix du personnage que d’un simple hasard. J’ai été un peu déçu par cette incursion de jeu du destin alors que le film part sur une réflexion sur les possibilités de l’existence. Cela dit il s’agit là surtout de mon interprétation du film, celui-ci étant tellement dense qu’il peut se considérer sous plusieurs angles. Je reste néanmoins fasciné par la chose et j’y replongerais avec plaisir, ne serait-ce que pour l’happy end le plus bizarre que j’ai jamais vu.

BLINDES de Nimrod Antal
Pour son troisième long-métrage, Antal livre une sorte de synthèse de ces deux précédents films. La première partie renvoie en effet à kontroll pour la description de son groupe de personnage. Les contrôleurs du métro cèdent la place à une autre basse besogne avec les convoyeurs de fonds. Sans égaler le mariage des genres de son premier long, on retrouve cette tendance à la comédie potache qui permet de saisir la convivialité du groupe. La suite tend plus vers motel avec son pitch basique (un personnage enfermé dans le fourgon avec le pactole que veulent récupérer ses confrères) à développer sur une série de rebondissement misant tout sur l’efficacité. Si Antal s’applique honnêtement à la tâche (la mise en scène est simple et carrée), il ne retrouve pas forcément le même tonus et la même énergie (les scènes d’action ne sont pas au top). Reste un petit divertissement regardable mais oubliable avec pour enfoncer le clou la musique d’un John Murphy complètement à côté de ses pompes. J’espère que le bonhomme c’est réservé pour le plus attendu predators.
"Les contes et les rêves sont les vérités fantômes qui dureront, quand les simples faits, poussière et cendre, seront oubliés" Neil Gaiman
Image
Avatar de l’utilisateur
gnome
Iiiiiiil est des nôôôôtres
Messages : 20808
Inscription : 26 déc. 04, 18:31
Localisation : sleeping in the midday sun...

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par gnome »

- Femmes de Yakuzas (Hideo Gosha) 7.5/10

- Robocop (Verhoeven) 8.5/10
Révision d'un film découvert en son temps au ciné (je devais avoir 15 ans)... Si les brushings de certains acteurs ont pris un sérieux coup de vieux, la réalisation, le traitement de l'histoire et tout le reste tient encore joliment la route... Verhoeven injecte pas mal d'humanité dans son super flic et c'est tant mieux. La réplique finale est superbe...

- Un long dimanche de fiançailles (Jeunet) 8/10
Plein de très bonnes idées et de très bonnes intention. On retrouve bien la patte poétique de Jeunet. On pense inévitablement à Amélie lorsque Mathilde se fixe des ultimatums. La photographie est superbe, mais l'ensemble manque un peu d'émotion. Hormis quelques très belles scènes, j'ai trouvé l'ensemble un peu trop froid à mon goût, du moins en comparaison avec ce qu'on aurait pu attendre du sujet. Puis Audey Tautou est craquante, mais un peu limitée dans son jeu, je trouve...

- Dog Soldiers (Marshall) 8/10
Je voulais me faire une révision de Lifeforce de ce bon vieux Tobe Hooper et en rebobinnant la VHS sur laquelle j'ai le film, je remarque que j'ai enregistré autre chose derrière. Pourquoi pas? Je commence donc le film et là une petite surprise que je n'attendais pas et celle là, c'est une bonne surprise... La première demi-heure est bien angoissante avec une tension palpable. Même si le titre annonce la couleur, on ne sait pas trop bien ce qui va se passer, qui est bon, qui est mauvais... Puis c'est l'attaque et on vire presque dans le burlesque par moment avec d'inattendues notes d'humour...
Spoiler (cliquez pour afficher)
La palme au sergent éventré qui pleuniche : "toutes mes tripes sont à l'air!!!" et surtout à la séquence de recollage à la super-glue (inventée pendant la guerre du Viet-Nam pour recoller les morceaux... :lol: ). Toujours le même sergent qui jette un bois à un des loups-garous en lui criant "Va chercher"... :lol: Et j'en passe d'autres...

Au final, même si le film n'est pas parfait, il fait vraiment passer un bon moment avec quand même quelques séquences gores bien brutales et un siège à la Nuit des Morts-Vivants bien mené...
Image
Avatar de l’utilisateur
Demi-Lune
Bronco Boulet
Messages : 14958
Inscription : 20 août 09, 16:50
Localisation : Retraité de DvdClassik.

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Demi-Lune »

Le Syndicat du Crime (John Woo, 1986)
Le film qui me réconcilie avec son auteur, qui à force de blockbsuters hollywoodiens indigents et involontairement drôles, m'était apparu comme un cinéaste à éviter ; mais l'écart qualitatif entre un Broken Arrow ou un Mission Impossible 2, et ce très beau film noir aux accents de tragédie grecque qu'est Le Syndicat du crime, m'encourage du coup à me pencher derechef sur sa filmo HK ! Malgré une musique 80's pas toujours convaincante, et malgré sa courte durée (à peine 1h30), John Woo signe une belle réussite qui, au-delà de la maîtrise technique déployée lors des fusillades, impressionne surtout par l'ingéniosité d'un scénario implacable, dramatique, et souvent imprévisible, et par l'émotion que celui-ci transmet par le biais de magnifiques acteurs (seule Emily Chu n'est pas très crédible). On pense voir un énième film de gangster, mais au bout d'une demi-heure, les situations que l'on tenait pour acquises sont complètement bouleversées et c'est finalement à un drame humain que l'on a affaire, culminant avec un finale incroyable qui laisse le spectateur pantois et considérablement ému.
5/6
Aucun_goût
Stagiaire
Messages : 72
Inscription : 19 sept. 09, 00:29

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Aucun_goût »

Les Promesses de l'Ombre de Cronenberg
Image

Ca paraissait alléchant ; finalement non.
Limite bâclé. Mortensen est moins impressionnant que promis. Cassel, (un) peu (in)supportable. Je cherche encore Naomi Watts, mais où est-elle ?
J'aurais dû lui préférer Osterman Week-end, j'aurais dû.
"J'ai rien compris mais je suis d'accord."
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18487
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Profondo Rosso »

Blindés de Nimrod Antal
Une première partie assez sympathique grâce au casting chargé en forte personnalité (Dillon, Fishburne même Reno est correct car il ne cause pas trop) où on découvre le quotidien de ses convoyeurs de fond. Gros problème à partir du moment où l'on passe au huis clos dans le hangar Antal se montre incapable de retranscrire la moindre tension et le film ronronne complètement hormis quelques brefs éclats. Autre soucis Colombus Short est totalement dépourvu de charisme alors qu'on est censé croire qu'il est capable de tenir tête au reste au autres fortes tête qui le menace. Au final un espèce de thriller pépère aussitôt oublié où surnage Matt dillon impeccable comme souvent et ça fait plaisir de revoir Fred Ward. 2,5/6

Mr. Nobody de Jaco Van Dormael
Malgré quelques petite maladresse narratives (les passages dans le futurs ne sont pas des plus réussis) un vertigineux récit fantastique et romanesque croisant "The Fountain", "2001" et "un jour sans fin". Contraint à un choix cornélien dès son plus jeune âge, le héros fascinant décide de s'y dérober et c'est désormais tout les destins, vies et possibilités offertes par l'existence qu'il se propose de vivre. On abandonne assez vite la volonté de trouver une explication logique (surtout que celle donnée à la fin est discutable et peut être une nouvelle fausse piste) pour se laisser porter par le tourbillons narratifs et émotionnelle allant du plus poignant au plus pathétique, et où les moments les plus extravagants (le voyage sur Mars) ne sont pas forcément les plus factices. Gros coup de coeur pour le passage avec l'histoire d'amour entre Nemo et sa soeur adoptive Anna (Juno Temple aussi brillante que dans "Cracks") qui se prolonge idéalement à l'âge adulte entre Leto et Kruger mais c'est toutes les vies alternatives du héros qui sont remarquablement traitées avec des enchaînements constamment surprenants avec une facture visuelle toujours juste et impressionnante de Van Dormael (le futur même si pas original a de la gueule on est pas dans "Peut être"). Et l'interprétation est magnifique, les acteurs jouant les héros jeunes sont excellents et pour les reste Sarah Polley en maniaco dépressif est scotchante. 5,5/6
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18487
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Profondo Rosso »

La terre de la folie de Luc Moullet

Image

Un documentaire hors norme de Luc Moullet, ce dernier se penchant sur une tendance à la folie et aux actes meurtriers particulièrement développés dans la région des Alpes du Sud dont est originaire sa famille. Moullet revisite le long passif de la région qu'il a délitmité en pentagone à travers des faits divers d'hier et aujourd'hui. Pendant deux heures s'enchaînent donc les histoires criminelles (par les habitants de la régions, membres de la famille Moullet ayant vécus les évènements ou pas) les plus atroces et inexplicable auquel Moullet tente vaguement de donner une explication physiologique rattaché à une spécificité physique locale (le goitre) ou le passage du nuage de Tchernobyl. Le tour de force de Moullet c'est d'avoir réussi à insuffler la loufoquerie et le côté décalé typique de son style et on s'étonne à rire durant quelques passages atroces. Un vrai ovni au croisement de Groland, Twin Peaks et l'émission Faites entrer l'accusé étonnant ! 5/6
Avatar de l’utilisateur
Boubakar
Mécène hobbit
Messages : 52249
Inscription : 31 juil. 03, 11:50
Contact :

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Boubakar »

Pas si simple (Nancy Meyers, 2009)

Dans le genre de la comédie romantique, le film ne réinvente pas la roue, mais nous offre un show Alec Baldwin comme on en a rarement vu : plus que Meryl Streep, il est formidable en père divorcé voulant reconquérir son (ex)femme, jouant de sa (grosse) bedaine, et il sait pas mal se moquer de lui-même (la partie à l'hôtel à New-York est réussie de ce point-là). Mery Streep n'est pas en reste, apparemment ravie de jouer la salope, et ça fait toujours plaisir de la voir autant énergique. La présence assez drôle de John Krasinski me rappeler à quel point je dois voir la suite de The office. Reste cet aspect triangle amoureux avec le personnage de Steve Martin qui est assez maladroite, et au fond inutile dans le déroulement de l'histoire. Dommage aussi que ça soit si long, mais c'est un peu le péché mignon de Nancy Meyers (j'ai aussi le souvenir d'une durée sidérante pour The holiday), ça plombe un peu le film à un moment donné.
Et, fait rare pour une comédie, il y a une très belle photo lorgnant (c'est très bref) vers du Mallick dans la représentation de la nature (le DP était celui de La ligne rouge, ceci expliquant peut-être cela).

Bliss (Drew Barrymore, 2009)

Pour ses premiers pas dans la réalisation, Drew Barrymore a fait un film à son image ; très énergique. Elle-même a le rôle le plus ingrat du film, se faisant tabasser à la moindre occasion, laissant à Ellen Page le soin d'un beau personnage, pas si éloigné de Juno dans son côté un peu froide devant les situations. D'ailleurs, on pourrait presque parler de film féministe, tant les hommes sont peu présents dans l'histoire (il y en a quatre en tout), laissant le champ libre à des actrices qu'on n'avait plus vues depuis longtemps, Marcia Gay Hayden et surtout le grand retour de Juliette Lewis, qui n'a rien perdue de son charme (bien que son rôle soit surtout physique).
L'histoire, vue et revue de la fille ingrate qui se redécouvre grâce à une passion, a un atout de choix qui est son décor ; l'histoire se passe dans une ville paumée, et semble avoir été figée dans les années 80 (avec une B.O. excellente très eighties) si l'on ne s'aperçoit pas de la présence des téléphones portables et d'Internet (même les ordinateurs ont l'air complètement dépassés), ça change du côté nickel et lisse des décors qu'on peut voir dans les comédies (comme le film de Nancy Meyers, justement). Et ne serait-ce que pour une scène, que j'ai trouvé sublime (celle à la piscine), ça vaut le coup d'y aller ! :)
Avatar de l’utilisateur
Jack Carter
Certains l'aiment (So)chaud
Messages : 30177
Inscription : 31 déc. 04, 14:17

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Jack Carter »

La BO, "indé", est plutot nineties :fiou: (Radiohead, Breeders, entre autres.......), c'est quand meme dommage qu'elle soit quasiment omnipresente sur la longueur du metrage, ça soule un peu...
Image
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
Anorya
Laughing Ring
Messages : 11846
Inscription : 24 juin 06, 02:21
Localisation : LV426

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Anorya »

Pulse (Sonzero - 2005)
Image
"Coucou... qui c'est ?"
Travaillant sur la notion de genre et remake à ma fac pour un dossier à rendre (cf, ma vie au boulot :lol: ), je me suis donc penché sur le remake américain d'un de mes films cultes, "Kaïro" (chro à venir bientôt).
Mais voilà.... Outch.
Là ça fait mal.

Concrètement je ne suis pas contre l'idée du remake. Le pays diffère, la sensibilité aussi. Le film de Kiyoshi Kurosawa étant clairement un film d'auteur fantastique issu du revival moderne du Kwaïdan (ou Kaidan, nos chers films de fantômes japonais) déclenché par "Ring" (Hideo Nakata) en 1998, on savait néanmoins pertinnement que c'était avant tout un film de Kiyoshi Kurosawa. Comme le réalisateur l'indiquait lui-même dans une interview donnée aux cahiers du cinéma à l'occasion de la sortie de "Charisma" en 1999 (numéro 540 des cahiers, novembre 99), il part d'un genre bien défini et parfois imposé d'office par la production ou le scénario puis s'en dégage lentement grâce au décor, au vécu (K.K a fait des études de sociologie avant de faire du cinéma et réfléchir/enseigner sur le cinéma) et à ses propres questionnements.

Dans cette optique, on peut comprendre que la tentative de remake serait donc de ramener l'ovni de maître Kiyoshi dans les carcans d'un genre bien défini (l'horreur) pour un public occidental bien défini (les jeunes) avec un encrage plus contemporain et moins intemporel que ne l'était le superbe film du japonais (ici on a des posters de "Sin city" ou "Chicago" dans les chambres des jeunes, donc des références filmiques actuelles). Sans compter que carcan horrifique, il faut une mention, un signal bien reconnaissable qui valide pleinement ce remake dans le genre, ce sera le scénario de l'opportuniste Wes Craven et un caméo sympathique mais totalement inutile de Brad Dourif.

Maintenant que j'ai plus ou moins expliqué en quoi pouvait-on faire un remake d'un immense film qui n'en avait certainement pas besoin, passons au... truc....Là, le machin... "pulse"...
Image
"Bouuuuh je suis un méchant fantôme très moche qui t'écoute respirer à travers les wécés."
Soyons clairs et net, Pulse est une purge infâme.

De la subtilité du film original qui permettait questionnements et malaise grandissant du spectateur, le remake américain choisit d'utiliser les gros sabots en surlignant un peu tout : détails du plus inutile au méga plus inutile (un chat à moitié mort dans le placard, des cafards sur la table, les gros plans sur les mégots pour signifier à plusieurs reprises que le gars c'était un hacker et que ben, il était super tellement doué qu'il sortait jamais de chez lui, fumait comme un pompier, se lavait pas et laissait pousser des cafards et des larves partout. :mrgreen: J'ai pas d'explication pour le chat par contre...), mimiques forcées, comédiens aux 4/5e d'une nullité affligeante et ne faisant que traduire en clichés la justesse de leurs personnages (c'est simple, on a le paumé, le beau gosse qui sait tout et qui va s'en sortir parce qu'il est beau et qu'il sait tout !!!! --Ian Somerhalden, mon petit Ian... Pourquoi as tu disparu de LOST où tu jouais Boone pour ce "film" ? Reviens Ian, on t'aime encore, on te pardonne. :oops: :mrgreen: --, la métisse gentille, le rasta trop stone --d'ailleurs c'est son prénom ou surnom... :shock: et la bimbo trop mignonne qu'on sait pas pourquoi elle est là. Kristen, tu es très jolie mais voilà... dans ce film où je te vois jouer pour la première fois --non je ne regarde pas Veronica Mars--, je suis désolé mais c'est minable. Pardon Kristen, je sais que tu as des fans sur ce forum mais si on regarde le film c'est surtout pour ... t'espérer voir nue... Pardon... :oops: ). En fait c'est bien simple, Wes Craven et l'ensemble de tous ceux qui ont participé au film sont en train de faire un lavage de cerveau au spectateur.

Et que je te fais une esthétique clippesque que les zones de l'entre-monde aperçues en rêve sont dignes d'un clip d'Evanescence (avec cheveux dans le vent et décor onirique oui, oui) et que la réalité est noyées sous les filtres bleus-verts-gris tout moches pour signifier que les fantômes sont partout, que le monde se déshumanise, ça oui ma bonne dame (en opposition à de rares couleurs chaudes liées aux rares sentiments amoureux et donc humains), reprise de toutes les séquences de "Kaïro" en mélangeant complètement l'ordre de leurs apparitions quand ce n'est pas le cadre ou la vue qui change (exemple dans Kaïro, Michi arrive à l'appartement de Taguchi au début du film et une contreplongée nous révèle les escaliers et l'immeuble. Ici, c'est l'effet parallèle : plongée sur Kristen Bell qui arrive dans la cour de l'immeuble et lève les yeux vers celui-ci pour bien nous montrer que oui, l'immeuble fait peur (à l'image du film quoi. Mais dans le mauvais sens du terme) ou que la séquence est complètement refaite n'importe comment (les gens se barricadent de scotch rouge à l'intérieur des chambres. Certes, mais pour sortir, aller manger, faire leurs besoins, ils font comment alors ? N'importe quoi. :| ) sans oublier certaines incohérences fondamentales (les flics prennent le corps et l'ordinateur mais ne remarquent même pas une pièce capitonnée de scotch rouge, hoho :shock: :mrgreen: ).

Surtout, une volonté d'expliciter le pourquoi du comment du défilement de fantômes matérialisés dans la réalité là où le film de Kurosawa n'indiquait rien que des hypothèses abstraites propres à alimenter encore plus peur et questionnement chez le spectateur. Du coup Pulse s'effondre définitivement dans sa médiocrité et son besoin de prendre le spectateur pour un imbécile. Impossible même de s'identifier aux jeunes cités plus haut tant ils ne sont que des schéma, des clichés ridicules auquel on a surtout envie de foutre des baffes.

En fait Pulse ne vise qu'à être une insulte envers le spectateur. Libre à lui d'adhérer pleinement ou pas à ce faux miroir horrifique que pour ma part je ne considère pas comme un film.

1/6.
Image
Avatar de l’utilisateur
Evènementiel mon Chablis !
Messages : 11574
Inscription : 23 janv. 04, 22:36
Localisation : Dans un fût de chêne

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par »

En même temps, il fallait oser confier à Wes Craven le scénario du remake d'un film comme Kairo...
C'est un peu comme si on demandait à Max Pecas d'écrire celui de Mort à Venise. :mrgreen:

:arrow:
Anorya
Laughing Ring
Messages : 11846
Inscription : 24 juin 06, 02:21
Localisation : LV426

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par Anorya »

Ah mais qui sait si ça ne ferait pas un bon film ? :mrgreen:
Bon, certes trèèèèèèès différent de Visconti mais bon... :fiou:
Image
Avatar de l’utilisateur
cinephage
C'est du harfang
Messages : 23872
Inscription : 13 oct. 05, 17:50

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par cinephage »

Mµ a écrit :En même temps, il fallait oser confier à Wes Craven le scénario du remake d'un film comme Kairo...
C'est un peu comme si on demandait à Max Pecas d'écrire celui de Mort à Venise. :mrgreen:

:arrow:
C'est un faux procès, il a été écarté du projet, qui a été complètement remanié...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Avatar de l’utilisateur
gnome
Iiiiiiil est des nôôôôtres
Messages : 20808
Inscription : 26 déc. 04, 18:31
Localisation : sleeping in the midday sun...

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par gnome »

cinephage a écrit :
Mµ a écrit :En même temps, il fallait oser confier à Wes Craven le scénario du remake d'un film comme Kairo...
C'est un peu comme si on demandait à Max Pecas d'écrire celui de Mort à Venise. :mrgreen:

:arrow:
C'est un faux procès, il a été écarté du projet, qui a été complètement remanié...
Qui, Max Pécas? :lol:
Image
Avatar de l’utilisateur
Evènementiel mon Chablis !
Messages : 11574
Inscription : 23 janv. 04, 22:36
Localisation : Dans un fût de chêne

Re: Notez les films : Janvier 2010

Message par »

Du coup, sait-on qui écrira le remake de Mort à Venise ?
Répondre