Top Cinema Asiatique (2010)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Jack Carter
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Top Cinema Asiatique (2010)

Message par Jack Carter »

tant qu'à faire, et si peut permettre à certains de combler des lacunes . :lol:

ceux qui connaissent mal ce cinema ou qui n'ont pas vu assez de films pour etablir un top 100 peuvent se contenter d'un top 50 ou d'un top 20 :wink:

work in progress (95 titres)


Barberousse (Kurosawa)
Forteresse cachée (la) (Akira Kurosawa)
Ran (Kurosawa)
Entre le ciel et l'enfer (Kurosawa)
Vivre (Kurosawa)
Les 7 samourais (Kurosawa)
Chien enragé (Kurosawa)
Complainte du sentier (La) (S.Ray)
Invaincu (L') (S.Ray)
Le Monde d'Apu (S. Ray)
Charulata (S.Ray)
La Deesse (S.Ray)
Des jours et des nuits dans la foret (S.Ray)
Harpe de Birmanie (la) (Ichikawa)
Intendant Sansho (l') (Mizoguchi)
Vie d'Oharu, femme galante (la) (Kenji Mizoguchi)
Les Amants crucifiés (Kenji Mizoguchi)
La Rue de la honte (Kenji Mizoguchi)
La Condition de l'homme
Hara Kiri (Masaki Kobayashi)
Rebellion (Masaki Kobayashi)
A Touch of zen (King Hu)
Raining in the mountain (King Hu)
Au travers des oliviers (Abbas Kiarostami)
Le Vent nous emportera (Abbas Kiasrostami)
Le Passager (Abbas Kiarostami)
Le Cercle (Jafar Panahi)
Bonjour (Yasujiro Ozu)
Voyage à Tokyo (Ozu)
Chungking express (Wong Kar-Wai)
Les Anges dechus (Wong Kar-Wai)
Detroit de la faim (le) (Tomu Uchida)
Femme de Seizaku (la) (Yasuzo Masumura)
L'Ange rouge (Yasuzo Masumura)
Femme des sables (la) (Hiroshi Teshigahara)
Goyokin (Hideo Gosha)
Plaisirs de la chair (les) (Nagisa Oshima)
L'Empire de la passion (Oshima)
Election (To)
Election 2 (To)
P.T.U (To)
The Mission (To)
Exilé (To)
The Killer (Woo)
A toute epreuve (Woo)
Le Syndicat du crime (Woo)
Une Balle dans la tete (Woo)
Time and Tide (Tsui Hark)
The Lovers (Tsui Hark)
The Host (Bong)
Memories of murder (Bong)
Le Grondement de la montagne (Naruse)
Nuages d'été (Naruse)
Goyokin (Gosha)
Le Sang du damné (Gosha)
La Barriere de chair (Seijun Suzuki)
La Jeunesse de la bete (Seijun Suzuki)
Pompoko (Isao Takahata)
Le Tombeau des lucioles (Isao Takahata)
Hana-bi (Kitano)
Kids return (Kitano)
Sonatine (Kitano)
Le Voyage de Chihiro (Miyazaki)
Mon voisin Totoro (Miyazaki)
Nausicaa (Miyazaki)
Le Chateau dans le ciel (Miyazaki)
Millenium actress (Satochi Kon)
Full alert (Ringo Lam)
Les Demons à ma porte (Jiang Wen)
L'Enfer des armes (Tsui Hark)
The Blade (Tsui Hark)
Millenium mambo (HHH)
Les Fleurs de Shanghai (HHH)
Changement au village (Lester James Peries)
The President's last bang (Im Sang-Soo)
Oasis (Lee Chang-Dong)
L'Ile (Kim Ki-Duk)
La Servante (Kim Ki-Young)
Mind game (Yuasa Masaaki)
Dark water (Hideo Nakata)
Ju dou (Zhang Yimou)
Le Couvent de la bete sacrée (Norifumi Suzuki)
Onibaba (Kaneto Shindo)
Un amour eternel (Keisuke Kinoshita)
One night in Mongkok (Derek Yee)
Le Sabre du mal (Kihachi Okamoto)
Le Cimetiere de la morale (Kinji Fukasaku)
Mother India (Mehboob Kahn)
Dil se (Mani Ratnam)
L'Anguille (Imamura)
Kanzo Sensei (Imamura)
Made in Hong Kong (Fruit Chan)
Gun men (Kirk Wong)
La 36eme chambre de Shaolin (Liu Chia-Liang)
Elle s'appelait Scorpion (Ito Shunya)
Dernière modification par Jack Carter le 16 janv. 10, 12:50, modifié 17 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Top 100 Cinema Asiatique (2010)

Message par Jeremy Fox »

Top 50 en cours. Top 10 en rouge

Au travers des oliviers (Abbas Kiarostami)

Barberousse (Akira Kurosawa)
Bonjour (Yasujiro Ozu)

Charulata (Satyajit Ray)
Château ambulant (Le) (Hayao Miyazaki)
Château dans le ciel (Le) (Hayao Miyazaki)
Château de Cagliostro (Le) (Hayo Miyazaki)
Chungking Express (Wong Kar-Wai)
Complainte du sentier (La) (Satyajit Ray)
Contes de terremer (Les) (Goro Miyazaki)

Déesse (La) (Satyajit Ray)

Empereur et l'assassin (L') (Chen Kaige)
Empire des sens (L') (Nagisha Oshima)
Epouses et concubines (Zhang Yimou)
Et la vie continue (Abbas Kiarostami)
Eté précoce (Yasujiro Ozu)

Fleurs d'équinoxe (Yasujiro Ozu)

Goût de la cerise (Le) (Abbas Kiarostami)
Goût du riz au thé vert (Le) (Yasujiro Ozu)
Goût du saké (Le) (Yasujiro Ozu)

Hana-Bi (Takeshi Kitano)
Herbes flottantes (Yasujiro Ozu)

Ile (L') (Kim Ki-Duk)
In the mood for Love (Wong Kar-Wai)
Invaincu (L') (Satyajit Ray)

Kiki la petite sorcière (Hayao Miyazaki)

Millenium Actress (Satoshi Kon)
Mon voisin Totoro (Hayo Miyazaki)
Monde d'Apu (Le) (Satyajit Ray)

Nausicaa (Hayao Miyazaki)
Nuages d'été (Mikio Naruse)

Omoide Poroporo (Isao Takahata)
Paprika (Satoshi Kon)
Pompoko (Isao Takahata)
Ponyo sur la falaise (Hayao Miyazaki)
Porco Rosso (Hayao Miyazaki)
Princesse mononoke (Hayao Miyazaki)
Printemps précoce (Yasujiro Ozu)
Printemps tardif (Yasujiro Ozu)

Qiu Ju femme chinoise (Zhang Yimou)
Ran (Akira Kurosawa)
Rhapsodie en août (Akira Kurosawa)

Steamboy (Katsuhiro Otomo)

Tombeau des lucioles (Le) (Isao Takahata)
Tonnerre lointain (Satyajit Ray)

Violent Cop (Takeshi Kitano)
Vivre (Akira Kurosawa)
Vivre (Zhang Yimou)
Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu)

Zatoichi : Takeshi Kitano
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Jack Carter
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Re: Top 100 Cinema Asiatique (2010)

Message par Jack Carter »

Jeremy Fox a écrit :Ma place mais je pense m'arrêter à une cinquantaine de films sur ce coup

Ozu
Kurosawa
Naruse
Ray
Miyazaki
tu peux aussi rajouter du Kiarostami, c'es l'Asie aussi :lol:
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Re: Top 100 Cinema Asiatique (2010)

Message par Strum »

J'en suis également, mais je ferais moins que 100 si je n'y arrive pas sans inclure des films trouvés moyens. En tout cas, merci Fata pour ces initiatives ! :wink:
makaveli
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Re: Top 100 Cinema Asiatique (2010)

Message par makaveli »

un top 20 ca suffit :lol: :?
a part kurosawa ,woo et les films d'arts martiaux j'y connais pas grands choses
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Jack Carter
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Re: Top 100 Cinema Asiatique (2010)

Message par Jack Carter »

makaveli a écrit :un top 20 ca suffit :lol: :?
a part kurosawa ,woo et les films d'arts martiaux j'y connais pas grands choses
comme tu le sens :wink:
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hellrick
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Re: Top Cinema Asiatique (2010)

Message par hellrick »

Encore beaucoup de films de genre je le crains :fiou:

TOP 20 en rouge

La 36ème Chambre de Shaolin
2009 – Lost Memories
7 Grands maîtres de Shaolin

A toute épreuve
Akira

Baby Cart - L’Enfant massacre
Battle Royale
Beyond Hypothermia
Black (Sanjay Leela Bhansali)
Born Invincible
Le Bras armé de Wang Yu contre la Guillotine Volante
Le Bras de la Vengeance
Broken Oath

Le Chinois se déchaine
Les 5 mercenaires du kung fu
Clan of the Amazons
Combats de Maîtres (Drunken Master 2)
Le Combat des Maîtres
Le Complot des Clans
City On Fire
Crippled Avengers

Daydream
Dark Water
Deux Sœurs
Les Disciples de la 36ème Chambre
Dragons Forever
Drive
Duel To The Death

Ebola Syndrome
Les Exécuteurs de Shaolin

La Famille indienne
Fearless le maître d’arme
Fist of Legend
Five Superfighters
Frères de sang (Chang Cheh)
Full Alert
Full Time Killer
La Fureur de Vaincre
La Fureur du Dragon

Ghost In the Shell
GMK : Godzilla, Mothra, King Ghidorah…Giant Monsters all out attack !
La Guerre des Clans

Guinea Pig 2 : Flowers of Flesh and blood (juste pour le citer :fiou: )

Heaven and Hell
The Hell Windstaff
Histoires de fantômes chinois
The Hot The Cool and the Vicious
Les 8 diagrammes de Wulang
La Hyène intrépide

Il était une fois en Chine + Il était une fois en Chine 2
Intimate Confessions of a Chinese Courtesane
Infernal Affairs

Iron Monkey

Le Jeu de la mort 2
Joint Security Area
Le Justicier de Shanghai

The Killer

The Lady Assassin
Legend of a Fighter
Love Battlefield
THE LOVERS (oubli honteux!!!!)

Mad Monkey Kung Fu
Le Maître chinois (Drunken Master)
Le Marin des mers de Chine
The Master
Memento Mori
Memories of Murder
The Mystery of Chess Boxing

Naked Weapon
New Police Story
Ninja Final Duel

Ong Bak
Operation Condor
Organised Crime and Triad Bureau

Police Story
Police Story 2

La Rage du Tigre
Retour à la 36ème Chambre de Shaolin
Running out of time

Secrets Services of the Imperial Court
Secret Rivals
Le Sens du devoir IV
Sex and Zen
Shadow Boxer
Shaolin Soccer
Shaolin Vs Lama
Shaolin Contre Ninja (Heroes of the East)
Shaolin Martial Arts
SPL
Story of Ricky
Super Ninjas (Five Elements Ninja)
Le Syndicat du crime (Trilogie)

Tai Chi Master
Tetsuo 2 : Body Hammer
Tigre & Dragon
Le Tigre de Jade

Une Balle dans la tête
Un Seul bras les tua tous

Vengeance ! (Chang Cheh)
La Vengeance de l’aigle de Shaolin
Versus
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Re: Top Cinema Asiatique (2010)

Message par makaveli »

kurosawa:
les 7 samouraïs
rashomon
ran
barberousse
le château de l'araignée
la forteresse cachée
entre le ciel et l'enfer
le garde du corps
chien enrage

woo:
à toute épreuve
the killer

ang lee :
tigre et dragon

hark:
il était une fois en chine

wei lo :
la fureur de vaincre
big boss

bruce lee :
la fureur du dragon

gordon chan:
fist of legend

zhang yimou:
hero


j'en suis même pas a 20 et c'est plus un top kurosawa :mrgreen:
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Re: Top Cinema Asiatique (2010)

Message par hellrick »

makaveli a écrit :
wei lo :
la fureur de vaincre
big boss

j'en suis même pas a 20 et c'est plus un top kurosawa :mrgreen:
En plus t'as mis Big Boss qui même si il est important historiquement est quand même assez mauvais honnêtement :fiou:
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Re: Top Cinema Asiatique (2010)

Message par makaveli »

oui mais des qu'il y a bruce lee dans un film d'arts martiaux j'aime :wink:
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Re: Top Cinema Asiatique (2010)

Message par cinephage »

Petite question, concernant les films russe/Soviétiques... Tu les classes plutôt comme asiatiques (Dersou Ouzala, Urga) ou Européens (Andrei Roublev, Soleil Trompeur) ???
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Top Cinema Asiatique (2010)

Message par Jack Carter »

les films russes, j'aurai tendance à les mettre dans le top europeen :wink:
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Re: Top Cinema Asiatique (2010)

Message par Strum »

Jack Carter a écrit :les films russes, j'aurai tendance à les mettre dans le top europeen :wink:
Oui, les russes sont des européens.
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Vic Vega
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Re: Top Cinema Asiatique (2010)

Message par Vic Vega »

A Brighter Summerday (Edward Yang)
A Scene at the sea (Kitano Takeshi)
A Touch of Zen (King Hu)
A Toute Epreuve (John Woo)
Akira (Otomo Katsuhiro)

Barberousse (Kurosawa Akira)
Blade (The) (Tsui Hark)
Burst City (Ishii Sogo)

Cérémonie (La) (Oshima Nagisa)
Chanteuse de Pansori (La) (Im Kwon-taek)
Chungking Express (Wong Kar-wai)
Cimetière de la morale (Le) (Fukasaku Kinji)
Cité des douleurs (La) (Hou Hsiao-hsien)
Combat sans code d'honneur (Fukasaku Kinji)
Condition de l'homme (La) (trilogie) (Kobayashi Masaki)
Crépuscule à Tokyo (Ozu Yasujiro)

Dark Water (Nakata Hideo)
Démons à ma porte (Les) (Jiang Wen)
Détroit de la faim (Le) (Uchida Tomu)
Dodeskaden (Kurosawa Akira)

Election 2 (Johnnie To)
Elle s'appelait Scorpion (Ito Shunya)
Empire des sens (L') (Oshima Nagisa)
Exilé (Johnnie To)

Femme de Seisaku (La) (Masumura Yasuzo)
Femme des Sables (La) (Teshigahara Hiroshi)
Feux dans la plaine (Ichikawa Kon)
Full Alert (Ringo Lam)
Furyo (Oshima Nagisa)

Garçons de Fengkuei (Les) (Hou Hsiao-hsien)
Ghost in the shell (Oshii Mamoru)
Goût de la cerise (Le) (Abbas Kiarostami)
Green Snake (Tsui Hark)
Guerre des clans (La) (Chu Yuan)

Hana Bi (Kitano Takeshi)
Happy Together (Wong Kar-wai)
Hara Kiri (Kobayashi Masaki)
Harpe de Birmanie (La) (Ichikawa Kon)
Histoire d'une prostituée (Suzuki Seijun)
Host (The) (Bong Joon-ho)

Idiot (L') (Kurosawa Akira)
Il était une fois en Chine (Tsui Hark)
Ile Nue (L') (Shindo Kaneto)
Intendant Sansho (L') (Mizoguchi Kenji)

Kagemusha (Kurosawa Akira)
Kaïro (Kurosawa Kiyoshi)
Kamikaze Taxi (Harada Masato)
Kids Return (Kitano Takeshi)
Killer (The) (John Woo)
Kwaidan (Kobayashi Masaki)

Lady Snowblood Blizzard from the Netherworld (Fujita Toshiya)
Longest Nite (The) (Patrick Yau)
Loups (Les) (Gosha Hideo)
Love Letter (Iwai Shunji)
Lovers (The) (Tsui Hark)

Mahjong (Edward Yang)
Memories of Murder (Bong Joon-ho)
Millenium Actress (Kon Satoshi)
Millenium Mambo (Hou Hsiao-hsien)
Mind Game (Yuasa Masaaki)
Misstion (The) (Johnnie To)
Mother (Suwa Nobuhiro)

Ninja Scroll (Kawajiri Yoshiaki)
Nos Années Sauvages (Wong Kar-wai)
Nuages Flottants (Naruse Mikio)

Oasis (Lee Chang-dong)
Odd One Dies (The) (Patrick Yau)

Platform (Jia Zhang Ke)
Princesse Mononoké (Miyazaki Hayao)
Printemps dans une petite ville (Fei Mu)
Profond Désir des Dieux (Le) (Imamura Shohei)
PTU (Johnnie To)

Rage du tigre (La) (Chang Cheh)
Raining in the mountain (King Hu)
Ran (Kurosawa Akira)
Rashomon (Kurosawa Akira)
Road to the racetrack (The) (Jang Sun-woo)

Sabre du mal (Le) (Okamoto Kihachi)
Salon de Musique (Le) (Satyajit Ray)
Shanghaï Blues (Tsui Hark)
Shara (Kawase Naomi)
Sonatine (Kitano Takeshi)
Song of the exile (Ann Hui)
Sugata Sanshiro (Uchikawa Seiichiro)
Swordsman 2 (Ching Siu-tung)
Syndicat du Crime (Le) (John Woo)

Tatouage (Masumura Yasuzo)
Terre Jaune (Chen Kaige)
Three Times (Hou Hsiao-hsien)
Time and Tide (Tsui Hark)
Tuer (Misumi Kenji)

Un Eté chez grand-père (Hou Hsiao-hsien)
Une Balle dans la tête (John Woo)
Une Page Folle (Kinugasa Teinosuke)

Vent nous emmportera (Le) (Abbas Kiarostami)
Vie d'O Haru Femme Galante (La) (Mizoguchi Kenji)
Vierge mise à nu par ses prétendants (La) (Hong Sang-soo)
Vivre (Kurosawa Akira)
Vivre (Zhang Yimou)
Yi Yi (Edward Yang)
Dernière modification par Vic Vega le 22 janv. 10, 11:49, modifié 1 fois.
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Re: Top Cinema Asiatique (2010)

Message par Best »

Là, je me sens tout de suite dans mon élément :D

En rouge, le Top 20

7 Samouraïs, Les (Akira Kurosawa)
36ème chambre de Shaolin, La (Liu Chia- Liang)
Akira (Katsuhiro Otomo)
Autumn moon (Clara Law)
Avalon (Mamoru Oshii)
Barberousse (Akira Kurosawa)
Beyond hypothermia (Patrick Leung)
Big deal, The (Wong Chun-Yeung)
Blues harp (Miike Takashi)
Charulata (Satyajit Ray)
Château ambulant, Le (Hayao Miyazaki)
Château dans le ciel, Le (Hayao Miyazaki)
Chien enragé (Akira Kurosawa)
Chungking Express (Wong Kar Wai)
Combat sans code d'honneur (Kinji Fukasaku)
Complainte du sentier, La (Satyajit Ray)
Condition de l’homme, La (Masaki Kobayashi)
Contes de la lune vague après la pluie, Les (Kenji Mizoguchi)
Cowboy Bebop : Knockin On Heaven’s Door (Shinichirô Watanabe)
Dragonn Inn (King Hu)
Dragons forever (Sammo Hung)
Drunken master 2 (Jackie Chan)
Eagle shooting heroes, The (Jeff Lau) - 1993
Entre le ciel et l’enfer (Akira Kurosawa)
Fist of legend (Gordon Chan)
Ghost in the shell (Mamoru Oshii)
Goyokin : L'or du Shogun (Hideo Gosha)
Guerre des gangs à Okinawa (Kinji Fukasaku)
Hana-bi (Takeshi Kitano)
Harpe de Birmanie, La (Kon Ichikawa)
Il était une fois en chine 1 et 2 (Tsui Hark)
In the heat of the sun (Jiang Wen)
In the line of duty 4 (Yuen Woo Ping)
Iron Monkey (Yuen Woo-Ping)
Kamikaze taxi (Masato Harada)
Kenshin le vagabond : Tsuioku Hen - Le chapitre du souvenir (Furuhashi Kazuhiro)
Kids return (Takeshi Kitano)
Kiki la petite sorcière (Hayao Miyazaki)
Kill, la forteresse des samouraïs (Kihachi Okamoto)
Killer, The (John Woo)
Kitchen (Yim Ho)
Knockabout (Sammo Hung)
Loups, Les (Hideo Gosha)
Love letter (Shunji Iwai)
Lovers, The (Tsui Hark)
Lover's tear (Jacob Cheung)
Made in Hong Kong (Fruit Chan)
Marin des mers de chine, Le (Jackie Chan)
Millenium Actress (Satoshi Kon)
Millennium Mambo (Hou Hsiao Hsien)
Mind Game (Masaaki Yuasa)
Miracles (Jackie Chan)
Mirage (Tsiu siu Ming)
M/other (Nobuhiro Suwa)
My heart is that eternal rose (Patrick Tam)
Nausicaa (Hayao Miyazaki)
Night Life Hero (Yuen Chun-Man)
Nuan (Huo Jianqi)
Okasan (Mikio Naruse)
Omohide poro poro (Isao Takahata)
Pedicab driver (Sammo Hung)
Porco Rosso (Hayao Miyazaki)
Postmen in the mountains (Huo Jianqi)
Poussière dans le vent (Hou Hsiao Hsien)
Princesse Mononoké (Hayao Miyazaki)
Printemps tardif (Yasujiro Ozu)
Prodigal son (Sammo Hung)
Puni par le ciel (Hideo Gosha)
Ran (Akira Kurosawa)
Rébellion (Masaki Kobayashi)
Rock'n roll cop (Kirk Wong)
Roi singe, Le (Jeff Lau)
Romance of book & sword / Princess Fragrance (Ann Hui)
Sentimental swordsman, The / Return of the sentimental swordsman (Chu Yuan)
Sang du damné, Le (Hideo Gosha)
Sazen tange and the pot worth a million ryo (Sadao Yamanaka)
School on fire (Ringo Lam)
Shanghai Blues (Tsui Hark)
Shaolin Intruders (Tang Chia)
Si tu tends l’oreille (Yoshifumi Kondo)
Song of the exil (Ann Hui)
Soul of the sword (Hua Shan)
Spring Subway (Zhang Yi Bai)
Sugata Sanshiro (Seichiro Uchikawa)
Sunflower (Zhang Yang)
Swallowtail Butterfly (Shunji Iwai)
Sword of the stranger (Masahîro Ando)
Syndicat du crime, Le (John Woo)
Tampopo (Itami Juzo)
Taste of tea, The (Ishii Katsuhito)
Tiger cage 1 et 2 (Yuen Woo-Ping)
University of laughs (Hosi Mamoru)
Vampire hunter D Bloodlust (Kawajiri Yoshiaki)
Vie d’un tatoué, La (Seijun Suzuki)
Vivre ! (Zhang Yimou)
Voyage de Chihiro, Le (Hayao Miyazaki)
Warriors two (Sammo Hung)
Wild wild rose (Wong Tin-Lam)
Zatoichi : Le masseur aveugle (Kenji Misumi)
Zatoichi : Route sanglante (Kenji Misumi)

--------------------

TOP 100 HONG KONG / CHINE / TAIWAN

8 diagrammes de Wu Lang, Les (Liu Chia-Liang)

Gordon Liu dégage une force peu commune et prouve qu’il n’est jamais aussi charismatique que sous la direction du génial Liu Chia Liang, lequel n’a pas son pareil pour allier philosophie des arts martiaux et combats millimétrés. Le tout nous est présenté sur fond d’une histoire simple mais efficace, dont le charme se dévoile sous une forme tragique. En effet, la rage patente que l’on ressent dès les premières minutes est présente tout au long du film, et portée à son paroxysme dans un final devenu culte.

36ème chambre de Shaolin, La (Liu Chia- Liang)

Mon 1er Shaw Brothers, et un énorme coup de cœur. Le film respire quelque chose qui me le rend attachant à plus d’un titre, et une aura légendaire y plane encore aujourd’hui. Comme à l’habitude, les chorégraphies sont remarquables, aussi bien lors des entraînements que durant les combats, et donnent une dimension supplémentaire à l’histoire.

A brighter summer day (Edward Yang)

Une chronique sociale qui a la folie des grandeurs et en même temps ce côté intimiste et proche de ses personnages qui, associé à son approche historique, le place au rang de chez d’œuvre.

A touch of zen (King Hu)

Toute la grâce de King Hu, son univers et la beauté de son cinéma sont concentrés dans ce petit bijou de poésie. A ne pas manquer !

A toute épreuve (John Woo)

Des personnages charismatiques et intéressants à suivre, des gunfights sublimes à n’en plus finir, une réalisation au Top et un final d’anthologie. Que du bonheur !

Anges déchus, Les (Wong Kar-Wai)

Une photographie magnifique au service d’un réalisateur de génie qui sait mieux que quiconque saisir les émotions et nous les transmettre en plein cœur. Et cette folie douce qui plane sans arrêt sur ces anges déchus au caractère hors norme.

Autumn moon (Clara Law)

Avec Autumn Moon, Clara Law berce nos cœurs et tourmente nos sens avec un immense talent. Envoûtant.

Balle dans la tête, Une (JohnWoo)

Une pléiade d’acteurs remarquables au service d’un scénario en béton. Voilà qui en général n’augure que du bon, surtout quand la réalisation est à la hauteur. Le film regorge de moments d’anthologie et autres passages touchés par des émotions toujours plus intenses. L’amitié, la folie, la colère, le rire, ...

Beyond hypothermia (Patrick Leung)

Grosse côte de sympathie pour ce film au charme indéniable. Lau Ching Wan y est parfait dans son rôle d’ex membre d’un gang qui tombe sous le charme d’une tueuse à gage tourmentée. Se laisse suivre avec un grand plaisir.

Big deal, The (Wong Chun-Yeung)

Un film complètement ouf d'une efficacité redoutable sur le neurone unique laissé en éveil pour l'occasion. Amateurs de comédie déjantée et de fights bien balèzes, précipitez-vous, The big deal, c'est que du bonheur !

Big heat, The (Johnnie To)

Johnnie To a du talent, c’est une certitude. Alors quand il le place au service d’un polar nerveux et violent d’une forte densité, et qu’il nous plonge dans une atmosphère d’une grande noirceur, que dire si ce n’est que le résultat est impressionnant. D’autant plus qu’il le fait sans occulter ses personnages, qu’il arrive à rendre proche de nous, ce qui donne pour résultat que l’on se sent d’autant plus concerné par leur avenir immédiat.

Blade, The (Tsui Hark)

Virevoltant et explosif, The blade est un film atypique doté d’une réalisation totalement barrée et d’une rare maîtrise formelle. Sa frénésie le porte d’un bout à l’autre et emporte tout sur son passage.

Boat People (Ann Hui)

Survivre quoi qu'il en coûte dans les méandres d'une nation au bord du précipice, et développer tant bien que mal ses aspirations en un avenir meilleur. Parmi elles, fuir la répression, enchaîné à la misère, dans l'espoir de trouver un semblant de liberté. Quel avenir pour ces hommes et ces femmes ? C'est la question que pose Ann Hui dans cette chronique cruelle et sans concessions.

Cerf-volant bleu, Le (Tian Zhuangzhuang)

Un film d’une haute importance historique qui nous apprend beaucoup sur une période trouble de l’histoire de la chine, aidé en cela par une histoire auquel chaque personnage participe avec beaucoup d’humanité.

Chungking Express (Wong Kar Wai)

Nostalgie quand tu nous tiens. Une beauté intemporelle, teintée de mélancolie et qui nous transporte littéralement. Pas besoin de long discours, le gage de réussite tient de son authenticité.

Comrades, Almost a Love Story (Peter Chan)

Une belle romance qui fait de cette tranche de vie un moment très agréable à vivre, et surtout à partager. Maggie Cheung est épatante !

Crazy safari (Billy Chan)

Les dieux sont tombés sur la tête, Liam Chin Ying aussi. Une comédie totalement barrée qui possède ce charme lié à son environnement, le dépaysement étant totale, et à son humour grand-guignolesque. A mourir de rire !

Démons à ma porte, Les (Jiang Wen)

Une belle histoire, des personnages atypiques, et un humour noir des grands jours font de ce film un grand moment de cinéma, surtout que la mise en scène est un petit régal et que le contexte historique est des plus intéressant.

Dragonn Inn (King Hu)

L'histoire est aussi simple qu'intense et bien menée, la faute à une mise en scène remarquable et une intérprétation tout aussi forte. Les personnages ont une classe inégalable et si les scènes d'actions n'ont rien d'extraordinaire, cela ne gâche en aucun cas le plaisir, car l'interêt est tout autre. Il faut chercher du côté de l'athmosphère prenante à souhait et de la destinée de ceux qui donnent vie au récit. Toujours marqué par la poésie et saupoudré de violence, un film au charme certain et mon King Hu préféré.

Dragons forever (Sammo Hung)

Jackie Chan, Sammo Hung et Yuen Biao. Les 3 frères réunis pour le meilleurs avec cette Kung Fu Comedy urbaine qui nous régale par son humour léger mais efficace et nous en met plein la vue grâce à de nombreuses scènes d’action mirobolantes. Et les cascades, dantesques ! Mais avec tous les acteurs concernés (Dick Wei, Billy Chow, Yuen Wah, Benny Urquidiez, ...) il ne pouvait en être autrement.Un must !

Drunken master 2 (Jackie Chan)

Ce film se regarde avec un plaisir de tous les instants jusqu’à un final de folie se terminant en apothéose par le célèbre combat entre Jackie Chan et son garde du corps Ken Lo. Un des plus beaux final qu’il m’ait été donné de voir ! Alors certes le scénario est des plus basique, une simple histoire de trafique d’œuvres d’art, mais l’essentiel n’est pas là. Drunken Master II fait parti de ces films qui vous font adorer le cinéma. Un grand BRAVO !

Duel to the death (Tony Ching Siu-Tung)

Des ninjas en pagaille dans cette petite bombe ultra-speedée signée Tony Ching Siu-Tung. Les nombreux combats sont variés et tout à fait lisibles, aidées en cela par des chorégraphies réalisées de main de maître, alors que leur dynamisme exacerbé aurait pu avoir un tout autre résultat avec un réalisateur d’une autre facture. Ca part dans tous les sens, mais avec un vrai savoir faire qui rend l’ensemble très digeste.

Eagle shooting heroes, The (Jeff Lau) - 1993

Si votre plus grand souhait est de passer un bon moment de détente, sans prises de tête aucune, alors The eagle shooting heroes est fait pour vous. Oubliées les réflexions ou les messages profonds, tout ici a pour but de vous donner le sourire. Et ça marche ! Jeff Lau n'a pas son pareil pour nous offrir des comédies non sensiques idéales pour dérider notre faciès et faire s'activer les zygomatiques. En bref, un rythme de fou, des dialogues crétins à souhait, des situations à mourir de rire et un comique visuel tordant, le tout porté par par un casting 5 étoiles (Tony Leung Ka Fai et Tony Leung Chiu Wai, Leslie Cheung, Brigitte Lin, Maggie Cheung). Personne ne se prend au sérieux et tout le monde s'en donne à cœur joie, ce qui apporte une bonne humeur permanente. Les combats speedés et cablés sont bien évidement de la partie tout en bénéficiant d'un bon travail pour les chorégraphies. J'ai rarement autant rigolé devant une comédie HK, alors ne manquez surtout pas cet ovni, c'est du très haut niveau !

Eight taels of gold (Mabel Cheung)

Parmi la filmographie de Sammo Hung, en grande partie dédiée à l’action au vu de ses impressionnants talents martiaux, on retrouve un bijou classé dans une toute autre catégorie, celle des drames. L’interprétation de Sammo Hung et Sylvia Chang est d’une grande justesse, à la fois humaine et sensible, et les acteurs qui les entourent se montrent tous à la hauteur. Le travail esthétique est une grande réussite. La photo est magnifique et chaque plan est d’une rare beauté. Le scénario n’est pas non plus avare en qualités. On retrouve pèle-mêle un amour impossible, la dure réalité du quotidien inhérente à la situation politique du pays, une approche intelligente de la crise d’identité, et d’autres sujets abordés de manière plus succincte mais tout aussi juste. Le tout est emprunt d’une poignante nostalgie et fini de nous embarquer au plus profond de nous même. Que dire de la musique si ce n’est qu’elle berce les oreilles et apporte un plus indiscutable pour finir de nous plonger dans cette histoire aussi triste que joyeuse. Un subtil mélange de Wong Kar Wai et de Ann Hui.

Election 1 et 2

Tout pour signer une belle réussite. Un bon scénario qui donne un crédit indéniable à cette chronique mafieuse où évoluent bon nombre de « gueules » du ciné HK. Entre charisme et ambiguïté, ils rendent ce récit aux multiples rivalités d’autant plus passionnant. Ils participent ainsi à maintenir cette atmosphère si particulière et propice à un stress de tous les instants. D’un point de vue technique, la réalisation offre de beaux moments et la photographie léchée ajoute sa pierre à l’édifice esthétique. Les musiques sont elles aussi très belles. Superbe !

Expect the unexpected (Patrick Yau)

Un polar bien troussé avec un scénario dont l’ont attend avec impatience l’évènement « inattendu ». Et autant dire que l’on est pas déçu ! En plus de cela, les personnages sont tous à la hauteur. Ils sont suffisamment creusés et avec des liens mis en avant de façon à nous les rendre intéressants. Un polar comme je les aimes.

Fist of legend (Gordon Chan)

L’histoire, tout le monde la connaît. Un remake où le charisme de Jet Li paraît au grand jour et des combats phénoménaux. On retrouve toutes sortes de combinaisons, du un contre un d'anthologie au un contre dix, en passant par la bataille rangée d’une lisibilité rare. Un de mes plus gros coup de cœur.

Full alert (Ringo Lam)

Un polar désespéré et mélancolique qui alterne accès de violence et passage plus posés sur lesquels planent toujours une menace qui nous prend aux tripes. Une opposition entre flics et gangsters qui aura marqué l’histoire du polar, chacun ayant à sa tête un personnage au charisme imposant.

Fureur de vaincre, La (Lo Wei)

Bruce Lee dans ses oeuvres. Et on adore ça !

Gang Master (Tsui Siu Ming)

Que les amateurs de la Shaw Brothers et de Tsui siu Ming se rassurent d’office, Gang master vaut clairement le détour. Il nous propose une intrigue bien ficelée digne des meilleurs Chu Yuan, avec tout ce que cela implique. L’histoire part pourtant sur un grand classique, avec la mort du vieux maître, lequel choisi son fils comme successeur pour mener à bien le futur du clan. Une tâche d’autant plus compliquée en ces temps instables où l’opposition contre les mongols fait rage. Mais voilà, certains êtres malveillants saisiront l’opportunité de mener à bien leurs sombres desseins, lançant le départ des hostilités. Eh oui, comme à l’habitude, les fausses accusations et autres trahisons ne pouvaient être absentes des débats.
Pour ne pas faire durer le suspens plus longtemps sur un des sujets prépondérants, les combats sont de très bonne facture. Techniques, fluides et dynamiques, ils sont mis en valeur par une réalisation et un montage au diapason. La caméra se déplace habilement, les plans alternent avec efficacité, du tout bon pour apprécier au mieux les magnifiques chorégraphies. La variété et la quantité sont eux-aussi de mise, et puis, petite parenthèse, quel plaisir de voir se multiplier les kicks bien ajustés ! Vous l’aurez compris, l’action m’a en tout point enthousiasmée.
Cette application se ressent dans tous les compartiments du film, performance d’acteur comprise, et en fait une très belle réussite de notre chère studio. A ne pas manquer.

Getting Home (Zhang Yang)

Coup de cœur pour ce film attachant au possible, d’une simplicité rare, et qui nous touche par la tendresse et l’émotion qui émane de la grande majorité de ses scènes. L’acteur principal est remarquable de justesse. Superbe !

Green Snake (Tsui Hark)

La poésie qui habite cette petite perle de Tsui Hark est à l’image de sa beauté, fascinante, limite hypnotique, et tellement plaisante. On en prend plein les mirettes et en plus, l’histoire est magnifique ! Du grand Tsui Hark !

Happy Together (Wong Kar Wai)

Quand l’homosexualité est traitée avec autant de justesse et de passion, on ne peut qu’applaudir. Wong Kar Wai n’a pas son pareil pour raconter les tumultes de l’amour.

Histoires de fantômes chinois (Tony Ching Siu-Tung)

C’est beau, on est pris dans l’atmosphère sans avoir le temps de s’en apercevoir, et on se laisse embarquer dans cette histoire où fantômes et esprits côtoient un grand Leslie Cheung.

Hong kong godfather – 1985 (Johnny Wang)

Une chronique mafieuse d’une noirceur abyssale, ultra violence et sans espoir de rédemption pour ses personnages, embarqués dans une quête vengeresse impitoyable. Le tout servi par un casting d’habitué, idéal pour donner une véritable dimension à la trame dramatique déroulée sous nos yeux. L’ambiance crépusculaire hors norme se retrouve jusque dans des scènes d’actions pétrifiantes car très spectaculaires et en même temps tout à fait lisibles. Coups de machettes à foison oblige, les affrontement sont particulièrement sanglants. Le final, point culminant du film, est hallucinant par sa fureur et le bain de sang qui en résulte.

LA référence ultime du film de triades, qui se paye le luxe d’enterrer le pourtant très bon The club du maître Kirk Wong, dans lequel l'approche nihiliste est plus habillement distillée, mais où j’aurais été moins sensible comparé au jusqu'au-boutisme visuel de ce Hong Kong godfather.

Il était une fois en chine 1 et 2 (Tsui Hark)

Le scénario est excellent et la réalisation au top, ce qui constitue déjà un très bon point. Ensuite, la galerie de personnages plein de charmes et de charisme sur lesquels l’histoire prend le soin de s’attarder nous fait nous passionner définitivement pour le destin de chacun. L’aspect dramatique est omniprésent mais Tsui Hark n’en oublie pas pour autant l’humour et donne beaucoup de piment à toutes les situations. Une bien belle oeuvre !

In the heat of the sun (Jiang Wen)

Entre chronique sociale adolescente et tranche de vie, on suit le parcours d’un jeune garçon et de sa bande d’amis, le sourire aux lèvres et le cœur porté par l’enthousiasme et la nostalgie qui se dégage de l’ensemble.

In the line of duty 4 (Yuen Woo Ping)

Des fights à la pelle, des chorégraphies au millimètre, dynamiques et montées avec un grand sens du rythme. Chacun s’en donne à cœur joie, le tout dans la bonne humeur, alors qu’importe la faiblesse du scénario, on prend son pied, et c’est bien là l’essentiel !

Intimate confessions of a chinese courtisen (Chu Yuan)

Un drame d’une grande finesse pour Chu Yuan, passé maître dans l’art de rendre ses histoires ensorcelantes et de donner à ses histoires d’amour une dimension trouble et passionnée. Du grand art !

Iron Monkey (Yuen Woo-Ping)

Un rythme effréné auxquels participent les combats, sublimes et d’une grande variété. A main nus ou avec des armes en tout genre, on en prend plein la vue. Et quel bonheur de voir évoluer Donnie Yen et Yu Rong Guang !

Justicier de Shanghaï, Le (Chang Cheh)

Du 100% Chang Cheh, avec tout ce que cela implique en morceaux de bravoure et en litres de sang déversés. En plus de cela, j’adore l’histoire avec cette quête permanente de reconnaissance et de respect. Du tout bon !

Killer, The (John Woo)

Chef d’œuvre ultime.

King of comedy (Stephen Chow)

Sûrement un des films les plus aboutis de Stephen Chow. L’humour est bel et bien là, toujours aussi efficace mais la différence se fait dans le traitement de ses personnages et cette façon qu’il a de nous attendrir en créant chez eux des relations sincères et authentiques. Et pour ne rien gâcher, le scénario est peut être ce qu’il nous a offert de mieux. A ne pas manquer !

Kitchen (Yim Ho)

Une pépite où chaque éclat apporte son lot de sensations. On passe du rire aux larmes avec une facilité déconcertante et la légèreté teintée d'insouciance vient se mêler à la dureté des thèmes abordés. C'est beau à en pleurer, aussi bien visuellement qu'en ce qui concerne l'histoire et le destin de personnages attachants et atypiques. Ils évoluent le plus naturellement du monde, sans essayer de jouer les faux semblants ni chercher à masquer leurs défauts. Ainsi, leurs qualités se révèlent avec d’autant plus de sincérité, et l’acceptation de l’autre tel qu’il est donne une impulsion à la fois au récit et aux relations des protagonistes. La justesse de Yim Ho dans son regard sur les épreuves de la vie et son approche pour les surmonter apporte quand à elle un vrai plus, et permet à Kitchen de se différencier de beaucoup d’autres films du même style. Certaines scènes touchent au génie, par exemple celle où la force des sentiments se mêle à l’imaginaire et nous propulse dans une danse durant laquelle les âmes des deux héros semblent ne faire qu’un. Quand en plus la réalisation est effectuée avec beaucoup de sensibilité et de grâce, comme dans la séquence pré-citée où son apport est indiscutable, on ne peut qu'applaudir. En effet, elle permet de s’immerger plus profondément, pour que l’on se sente nous aussi couvés dans ce nid d’émotions. Comme vous avez pu le deviner, Kitchen tient une place toute particulière dans mon panthéon personnel. Chaudement recommandé.

Knockabout (Sammo Hung)

Waouh ! Quels combats mes aïeux ! Une multitude de fights impressionnantes où le talent de Yuen Biao et Sammo Hung s’étalent sous nos yeux dans des affrontement de haut vol. C’est puissant, précis, découpé à la perfection. En plus de ça l’humour est pas trop lourd et même souvent drôle, ce qui n’est pas habituel dans ce type de production. Miam, j’en redemande !

Long arm of the law * (Johnny Mak Tong-Hung) et Long arm of the law 3 ** (Michael Mak Dong-Git)

* Un polar clé du cinéma HK, qui voit la pression monter petit à petit et être tout proche de céder, sans pourtant jamais éclater ... jusqu’à un final CULTE !

** Grosse côte de sympathie pour ce film où Andy Lau sur-joue pas mal sans que cela ne pose le moindre problème. De l’action en masse avec quelques coups à mains nus bien distribués, les machettes de sortie, et des fusillades monstrueuses. Le tout assez violent et où tous les codes du genre se mélangent allégrement.

Lovers, The (Tsui Hark)

Une des plus belles histoires d’amour jamais portée à l’écran. Une poésie de tous les instants pour une oeuvre aussi triste qu’enthousiaste. Un grand bravo aux deux acteurs principaux, Charlie Young et Nicky Wu !

Lover's tear (Jacob Cheung)

Un film noir, violent et dramatique qui nous offre une magnifique histoire d’amour dont les envolées lyriques apportent le petit quelque chose qui lui donne toute sa dimension et en font un grand film, tout simplement.

Made in Hong Kong (Fruit Chan)

Un des films qui m’aura le plus retourné et pris aux tripes. Tant de beauté et d’émotion au service d’un drame à la fois cruel et attachant, ça ne peut pas laisser indifférent. Une grosse claque !

Maître chinois, Le (Yuen Woo-Ping)

Le super kicker Hwang Jang Lee apporte toute sa classe et incarne à merveille un méchant des plus réussis. La partie comédie est pas mal du tout, les acrobaties et les combats, impressionnants de fluidité et de technicité, sont fabuleux. Les entraînements de Jackie en mettent plein les mirettes et le final ... quel final ! Le tout dans une bonne humeur communicative. J’adore !

Marin des mers de chine, Le (Jackie Chan)

Une fois de plus, notre trio favoris est au sommet de son art dans ce must de la Kung Fu Comedy. Celle ci se déroule dans un cadre dépaysant à souhait qui apporte une petite touche fort agréable et rafraîchissante. Les innombrables combats qui parsèment le film sont à chaque fois une occasion de s’extasier devant la perfection du rendu final. Quel punch mes amis ! Sus aux pirates !

Martial club (Liu Chia-Liang)

Le Sifu dans ce qu’il sait faire de meilleur. Toutes les thématiques qui caractérisent son oeuvre sont présentes et rendent encore plus réjouissante la vision de ce Martial Club. Les combats sont eux aussi dans le plus pure style de Lau Kar Leung, c’est à dire excellents. Gordon Liu est charismatique, et il n’est pas le seul, Wang Lung-Wei étant lui aussi impressionnant de par son calme et son intelligence dans l’approche des arts martiaux.

Metade Fumaca (Riley Yip Kam-Hung)

Eric Tsang et Nicholas Tsé nous offrent une performance fort séduisante, tout en retenue et fortement imprégnée de nostalgie. Un duo atypique qui sait se rendre attachant au détour de nombreuses scènes émouvantes à souhait.

Millennium Mambo (Hou Hsiao Hsien)

Shu Qi est d’une beauté renversante, je dirais même par moments qu’elle a été touchée par la grâce. Hou Hsiao Hsien a parfaitement saisi les troubles et les douleurs de l’âme humaine, de même que ces petits bonheurs simples desquels la souffrance ne semble jamais loin. Superbe !

Miracle fighters (Yuen Woo Ping)

Que ce film est drôle ! L’univers teinté de Ghost Kung Fu comedy sied à merveille à cette histoire basée en grande partie sur le jeu d’opposition plein d’humour des deux maîtres et de leur compagnon d’infortune. Les chorégraphies sont quand à elles inventives et surprenantes, en total accord avec le côté légèrement décalé du film

Miracles (Jackie Chan)

Enorme coup de cœur et côte de sympathie à son somment pour une des plus belles réussites de Jackie Chan acteur et réalisateur. L’ambiance générale du film, immersive et en tout point enthousiasmante est un vrai bonheur. Tout le monde apporte sa touche dans ce petit bijou où il n’y a pas de vrai méchant, juste des personnages qui s’en donnent à cœur joie, notamment dans la partie humoristique euphorisante. Sans oublier les quelques touches dramatiques et bien entendu les remarquables scènes de combats dans la plus pure veine de Jackie, entre acrobaties et coups millimétrés distribués à foison.

Mirage (Tsiu siu Ming)

Mirage, oh Mirage, dits moi qui est le plus impressionnant, le plus fou, le plus euphorisant ! Voilà le genre de séquelles que peuvent laisser la vision de cette pépite du film d’action dirigé par Tsui Siu Ming (Bury me high). Les scènes d’action mélangent allégrement, et avec une réussite totale, cascades, fusillades, combats à main nu, au sabre, j’en passe et des meilleures. Si vous avez un jour l’occasion de voir ce film, dans quelles conditions que ce soit, ne loupez pas cette opportunité de vous en prendre plein la vue !

Mission, The (Johnnie To)

Le johnnie To nouveau est arrivé, et la réussite le poursuit. Les gunfights posés où la maîtrise de l’espace réinvente le genre, un style nonchalant et des personnages un peu paumés mais auxquels ont s’attache aisément. Entre scènes d’action et passages plus intimistes « entre amis », un film comme je les aimes.

Mr Vampire 3 (Ricky Lau)

Pour moi LA meilleure Gjost Kung Fu Comedy. Richard Ng n’a jamais été aussi drôle que dans ce film inventif et barré qui laisse place à l’imagination débridée de Ricky Lau. Beaucoup d’humour donc, mais aussi de l’action impressionnante et un sens du rythme qui fait la différence. L’occasion de lancer un genre pas très fourni au final mais peu avare en réussites.

My heart is that eternal rose (Patrick Tam)

Patrick Tam livre un film à la réalisation magnifique, tout comme cette photographie qui embellit une histoire où l’amitié et la vengeance tiennent une place prépondérante. On vibre pour les personnages, impliqués que l’on est par les évènements qui rythment le récit. L’action est à la hauteur de l’interprétation, c’est à dire excellente. Un petit chef d’œuvre.

My young auntie (Liu Chia-Liang)

Liu Chia Liang n'a pas son pareil pour chorégraphier et filmer les combats Old School en y associant un humour certes pas très subtil mais terriblement efficace et ainsi nous faire passer un très bon moment. Un plaisir de tous les instants pour une vraie réussite !

Night Life Hero (Yuen Chun-Man)

Autant être direct, ce film est tout simplement une des meilleures Kung Fu comedy qu'il m'ai été donné de voir. Au niveau plaisir, il se place directement aux côté de films tels que Pedicab driver, dragons forever, Project A … Il dispose d’un humour ravageur qui m’a constamment plié en deux, l’ambiance est légère et enlevée, alors que les scènes d’action sont tout bonnement MONUMENTALES. Elles sont superbement chorégraphiées, filmées à la perfection, rythmées, puissantes et magnifiées par un montage impeccable. Pour ma part, le pied intégrale et le bonheur absolu !

Nos années sauvages (Wong Kar Wai)

Un des films qui m’a fait découvrir Wong Kar Wai et son univers si dense et emprunt de nostalgie, de tristesse et d’espoirs. L’interprétation est remarquable et la photographie toujours aussi belle. Le tout au service, comme toujours, d’une simple et divine histoire.

Nuan (Huo Jianqi)

Que dire si ce n’est que les paysages, déjà sublimes, sont magnifiés par une réalisation et un sens du cadre étonnant. Comment ne pas être touché par cette histoire d’une simplicité et d’une beauté sans faille. Que faire si ce n’est souligner l’admirable performance des acteurs. Il suffit de se laisser aller, emporté par un tourbillon de sentiments tous plus humains les uns que les autres.

Odd one dies, The (Patrick Yau)

Entre comédie et polar, cet étonnant mélange des genres apporte une touche nouvelle au goût très savoureux. Entre éclats de violence et humour nonchalant, un film qui fait plaisir à voir. Takeshi Kaneshiro incarne à merveille ce petit gangster lunatique et est beaucoup dans le succès final.

Pedicab driver (Sammo Hung)

Pedicab Driver est sans aucun doute l'un des tous meilleurs films de Samo Hung. L'action est absolument incroyable. Les chorégraphies sont remarquables et notamment lors des combats opposants Samo à Liu Chia Liang et Samo à Billy Chow qui sont parmi les plus beaux que le cinéma Hong Kong nous ait offert, ce qui n'est pas rien ! A souligner également la présence de Dick Wei, Lam Ching Ying et Corey Yuen et la belle performance de Max Mok. UN MUST !

Pekin opera blues (Tsui Hark)

Une histoire où la comédie laisse place au drame dans un simple claquement de doigts, où les multiples rebondissements font monter l’intensité et se mêlent au charme désuet des personnages et de leur environnement. Pour donner naissance à un chef d’œuvre.

Phantom lover (Ronny Yu)

Une de mes performances préférées de Leslie Cheung, émouvant au possible dans ce rôle au service d’une histoire d’amour lyrique et passionnante. Le tout visuellement soigné et d’une authentique beauté plastique. Magnifique !

Police story (Jackie Chan)

Kung Fu Comedy urbaine avec un humour potache qui remplit son rôle, des têtes connues que l’on prend plaisir à voir évoluer, et de l’action où les affrontements sont de petites merveilles. Sans oublier un final devenu culte.

Postmen in the mountains (Huo Jianqi)

Je suis encore tout retourné par tant de sensibilité, de simplicité et d'émotions. Un pur chef d'œuvre. Apaisant, reposant, et tellement humain, ce film brille par sa réalisation sans faille, sa mise en scène impeccable, mais surtout par la beauté de ses images. Visuellement, c'est une parfaite réussite. Un de mes films cultes.

Poussière dans le vent (Hou Hsiao Hsien)

Le quotidien trouve ici un écho tout particulier et ceux qui le font vivre lui donnent un sens un sens, de même qu’une saveur singulière au gré des rencontres et de ces petits riens qui font la vie. Des détails qui peuvent influer de manière inattendue sur l’avenir. Le temps qui passe, encore et toujours, bercé par des rebondissements en tout genre. Authentique et filmé avec tant d’amour, on ne peut qu’être apaisé.

Prodigal son (Sammo Hung)

Le Wing Chun à son apogée dans ce qui constitue une des plus belles réalisations de Sammo Hung. Tout le monde apporte quelque chose à cette histoire bien ficelée, et Yuen Biao, ainsi que Lam Chin Ying, crèvent l’écran. Prodigal Son est un mélange typique de Sammo, qui passe du drame féroce à la comédie potache en un rien de temps. Superbe combat final Yuen Biao Vs Frankie Chan

Raining in the mountains (King Hu)

Décors magnifiques auxquels beaucoup de soin a été apporté, une histoire passionnante, et que dire sur cette mise en scène d’une grande élégance ! Les thèmes récurrents sont idéalement exploités et s’ajoutent à l’intelligence du propos, de même qu’à cette inévitable poésie. Un rythme calme pour une histoire trépidante en son fort intérieur.

Rivière sans balise, La (Wu Tianming)

Esthétique, bien réalisé, ce très beau film allie qualité du fond et de la forme, pour livrer au final une oeuvre importante du cinéma chinois. Pour toutes ces raisons et plus encore, un film à découvrir.

Rock'n roll cop (Kirk Wong)

Un grand polar désespéré filmé de main de maître et interprété avec force par des acteurs que l’on sent impliqués, et par conséquent un film à découvrir sans hésiter.

Roi singe, Le (Jeff Lau)

Un bijou de comédie non sensique comme Stephen Chow sait si bien faire. Une aventure hors norme au service d’un humour déjanté d’une efficacité jamais démentie. On se marre constamment et on en redemande tant cette comédie respire la sincérité et le bien-être. Extra !

Romance of book & sword / Princess Fragrance (Ann Hui)

On se passionne pour ce récit politico-historique où se joue la destinée d’un pays, avec pour trame de fond la traque perpétuelle des rebelles, qui se battent pour un avenir meilleur. Une histoire entre complots, trahisons, honneur et amitiés. Ajouté au scénario passionnant et à la profondeur psychologique d’ensemble, la mise en scène au cordeau, les plans de toute beauté ainsi que la réalisation de qualité font de ce diptyque un chef d’œuvre.

Sabre infernal, Le (Chu Yuan)

Comme toujours chez Chu Yuan, la forme est magnifique. Cet écrin donne du relief à une histoire bien travaillée dans laquelle se démènent des êtres tourmentés et charismatiques.

Sentimental swordsman, The / Return of the sentimental swordsman (Chu Yuan)

Ti Lung livre une des performances que je lui préfère. Difficile de différencier ces deux films qui compilent tout ce qui me fait aimer le cinéma de Chu Yuan. Le coup de cœur en plus.

Seul bras les tua tous, Un (Chang Cheh)

David Chiang en impose dans ce Chang Cheh qui reste mon préféré de la célèbre trilogie du sabreur manchot. Le plus maîtrisé et celui qui m’impressionne le plus. Enoooorme !

School on fire (Ringo Lam)

Une descente aux enfers qui montre les ravages du milieux mafieux sur les collégiens. Une influence néfaste que Ringo Lam représente dans cette oeuvre crue et violente qui ne passe pas par quatre chemins pour transmettre son message.

Shanghai Blues (Tsui Hark)

Une comédie enjouée à laquelle vient se greffer une romance, elle même teintée de tristesse et qui se voit donner une dimension dramatique fort bien mise en exergue. J’aime voir tout ce beau monde se démener dans ce contexte mouvementé. Un régal !

Shaolin Intruders (Tang Chia)

Violent et cruel par moment mais non dénué d’humour, l’équilibre semble s’opérer très facilement. Et pour apporter la touche finale que tout le monde attend, sachez que le film se finit sur un très beau final qui me fait dire que ce Shaolin Intruders est un vrai grand film de la période Shaw Brothers. Et je ne peux m'empêcher de glisser quelques mots sur Shaolin prince : Ti Lung, encore lui, avec Tang Chia aux manettes. Toujours aussi beau et bien réalisé, doté d’une foule de combats aux chorégraphies enlevées dont le dynamisme n’a d’égale que la précision des enchaînements. Un must !

Shaolin Soccer (Stephen Chow)

Un hybride de Olive et Tom passé à la moulinette Stephen Chow, ça donne pêle-mêle de grands moments de tendresse, une réelle empathie envers ces loosers attachants, une sincère émotion. Mais surtout beaucoup d’humour à l’impact immédiat sur nos zygomatiques et des scènes de foot hallucinantes !

Shaolin Vs Ninja (Liu Chia-Liang)

Kung Fu Comedy made in Liu Chia Liang par excellence. Respect des valeurs liées aux arts martiaux, à la culture propre à chaque pays, mais aussi à ses pratiquants. Une partie comédie légère et agréable qui fait mouche en de nombreuses occasions, une approche ludique des arts martiaux et des combats à la variété impressionnante, chorégraphiés avec la maestria habituelle du Sifu. Du bonheur en barre !

Song of the exil (Ann Hui)

Maggie Cheung n'a jamais été aussi belle et sensible que dans cette tranche de vie marquée par une profonde nostalgie. Mélancolique et envoûtant, Song of the exil est autant une quête de soi qu'une découverte des autres, aussi bien dans le présent que dans le passé méconnu de chacun. Le tout étant magnifié par une interprétation de haute volée. Pour ne rien gâcher, le récit est très bien mené, les flash back intelligement integrés, la réalisation à la hauteur, bref, un chef d'oeuvre !

Sorgho rouge, Le (Zhang Yimou)

Beauté de tous les instants pour la rétine, histoire à la thématique douloureuse et peu approfondie en apparence mais très intéressante à suivre, tout cela avec sur le devant de la scène la magnifique Gong Li. Sa réussite réside aussi dans les personnages qui transmettent leurs émotions sans avoir à s’épancher en paroles. Tout se fait le plus naturellement du monde. On appelle ça le talent.

Soul of the sword (Hua Shan)

Dans Soul of the sword, ce sont les personnages qui constituent l’âme du film. Parmi eux, Ku Feng, Norman Chu, Lin Chen-chi et Ti Lung tiennent le haut de l’affiche avec une belle présence. Les affrontements impressionnent par leur fluidité et leur précision. Percutants et suffisamment variés, entre armes blanches et coups portés à mains nues, ils donnent à l’action du film un véritable crédit et équilibrent l’ensemble de manière impeccable. L’aspect technique est lui aussi une franche réussite. Porté par un rythme soutenu et d’un lyrisme tranchant, Soul of the sword est une oeuvre d’une force sans faille à découvrir sans plus tarder !

Spring in a small town (Fei Mu)

Un drame dur et poignant mais aussi porté par un optimisme jamais démenti, ce qui le rend d'autant plus attachant. Les protagonistes sont d'une justesse étonnante et sont pour beaucoup dans la sincérité et l'efficacité des scènes qui se déroulent sous nos yeux embués. Coeurs meurtris, temps qui passe, souvenirs et moment présent, tout se mélange dans un habile scénario aux recettes mille fois copiées depuis, mais jamais égalées.

Spring Subway (Zhang Yi Bai)

Un film que je vous encourage à découvrir sans plus tarder, pour que vous puissiez vous aussi partager l'espace d'un instant privilégié la souffrance et la joie de ces quelques êtres si peu connus et pourtant tellement proches. Sublime !

Sunflower (Zhang Yang)

Une chronique familiale axée sur la relation père-fils émouvante et sensible, très bien réalisée et superbement mise en scène. A ne pas manquer !

Suzhou River (Lou Ye)

Filmé caméra à l'épaule dans un style accrocheur, inventif et plein de liberté, Suzhou river est un nouvel exemple d'une réalisation s'inspirant fortement de Wong Kar Wai, qui nous envoûte au détour d'un plan, d'un regard lancinant ou d'un mouvement de caméra. Il bénéficie également d'une belle photo en totale adéquation avec l'atmosphère enivrante du film.

Sword, The (Patrick Tam)

Un des films les plus bluffant visuellement que j’ai eu l’occasion de voir. Le soin apporté à cet égare, marque de fabrique de Patrick Tam, ne peut qu’être saluée. Ensuite, les personnages fouillés et ambigus font le reste, profitant d’un scénario basique mais qui a fait ses preuves.

Swordsman 2 (Tony Ching Siu-Tung)

Rébellion, chasse à l’homme et complots sont quelques unes des clés de ce scénario suffisamment solide pour qu’on le suive avec attention. Côté action, c’est la folie furieuse ! Combats aériens et sous acide. Ca explose, voltige, éclate, tranche, dans un florilège d’étincelles et de fureur. Extra !

Syndicat du crime, Le (John Woo)

Un des plus grands classiques du genre. Leslie Cheung habite son personnage et lui transmet toute sa complexité, de même que cette force latente qui ne demande qu’à s’exprimer. Ti Lung est impeccable. Bonne histoire, intensité omniprésente et ... gunfights de dingue à foison !

Tai-Chi Master (Yuen Woo Ping)

La démesure dans les combats, toujours plus survoltés, du un contre un au un contre cent. Une amitié qui se dérobe et une autre qui se crée dans cette affrontement entre le bien et le mal. Autre point qui m’a bien plu, cette tristesse animée de violence qui vient faire le contrepoids avec un humour correct mais pas transcendant. Humour, drame et action au Top sont à mettre au crédit de ce Tai-Chi Master.

Tiger cage 1 * et 2 ** (Yuen Woo-Ping)

* Polar noir matinée de violence sèche, Tiger cage se veut d’une élégante sobriété, et profite d’être mené avec une intensité jamais démentie, pour finir d’emporter l’adhésion grâce à l’atmosphère sombre soumise à nos sens. Efficace !

** Donnie Yen s’en donne à cœur joie. Il incarne un mec sympathique comme tout avec son traditionnel look de fashion victime, distribue des kicks à n’en plus finir dans de remarquables combats de style urbains comme Yuen Woo Ping sait si bien les faire. On ne s’ennuie pas une seule seconde. Le tout dans une bonne humeur communicative où viennent se greffer quelques éclats de violences bienvenus. Un must !

Un temps pour vivre et un temps pour mourir (Hou Hsiao Hsien)

Comment rendre le simple quotidien plaisant à suivre ? Demandez à Hou Hsiao Hsien. Une tranche de vie lumineuse, faite de petits rien, qui avance tel l’eau dans un ruisseau, semant joies et pleurs sur son passage, encore et toujours.

Vivre ! (Zhang Yimou)

Une grande fresque humaniste et attachante, doublée d’un scénario intelligent, de personnages approfondie qui nous paraissent de suite comme très attendrissants, et que l’on retrouve dans des situations poignantes amenées par l’histoire. La réalisation est elle aussi à la hauteur et la beauté est omniprésente sous nos yeux. Du grand et beau cinéma.

Warriors two (Sammo Hung)

Autre grande réussite du films d’arts martiaux faisant honneur au Wing Chun. Tout le monde est à l’unisson pour livre une belle performance d’acteur qui donne encore plus de relief à l’histoire et à ses fabuleux combats. Impressionnant !

Wild wild rose (Wong Tin-Lam)

Un drame dure et poignant mais aussi magnifiquement interprété. L’histoire et très belle et la destinée des quelques personnages qui donnent vie à cette histoire d’amour ne laisse pas indifférent. On est immergé tout du long dans une atmosphère d’où se dégage un étrange sentiment ... Envoûtant.

Yi yi (Edward Yang)

La vie est belle, dure, alternant les joies et les peines comme autant d’expériences sans cesse renouvelées. Un film bouleversant.
Dernière modification par Best le 14 janv. 10, 19:32, modifié 2 fois.
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