Film du mois :
All About Eve de Joseph L. Mankiewicz
Films (re)découverts :
Eve de Joseph L. Mankiewicz : 9/10 - Scénario très riche et passionnant qui fait la part belle au verbe et aux acteurs. Je découvre Bette Davis et je suis sous le charme.
Le Grand Sommeil de Howard Hawks : 9/10 - Howard Hawks est fabuleux.
La vie moderne de Raymond Depardon : 8,5/10 - Un scope magnifique pour le portrait touchant d'un autre monde. Le tout en toute simplicité. C'est beau à en pleurer.
Bright Star de Jane Campion : 8,5/10 - Très beau, très poétique et très émouvant. Deux acteurs très prometteurs.
Presque célèbre (Untitled version) de Cameron Crowe : 8,5/10 - Très belle et grande immersion dans un monde et une époque qui me sont assez étrangers. J'ai véritablement été conquis et le film murit très bien dans ma tête.
La rose pourpre du Caire de Woody Allen : 8/10 - L'un de ces films ultimes sur le cinéma. C'est terriblement bien écrit mais j'aurais aimé être ému autant qu'enthousiasmé par le procédé.
Cria Cuervos de Carlos Saura : 8/10 - Une vision de l'enfance et de son rapport à la mort particulièrement frappante et touchante. Ana Torrent y est remarquable de vérité.
Scarface de Howard Hawks : 8/10 - Le modèle du film de gangster à la mise en scène parfaite. Je lui préfère malgré tout l'exubérance du De Palma et l'interprétation magistrale de Pacino. J'ai curieusement eu un peu de mal avec l'interprétation de Paul Muni.
La dolce vita de Federico Fellini : 8/10 - Typiquement le genre de film où le plaisir est après-coup. On aime à y repenser ou à revoir certains moments. Sur le coup, on retient davantage sa longueur malgré un Mastroianni qui en impose et qui devient films après films l'un de mes acteurs préférés.
Le voleur de byciclette de Vottorio de Sica : 8/10 - C'est un peu le drame social par excellence. Il ne m'a seulement pas tiré les larmes des yeux et je le regrette.
Hier, aujourd'hui et demain de Vittorio De Sica : 7,5/10 - 3 sketches drôles et légers (mais pas que) menés par les excellents Marcello Mastroianni et Sophia Loren (quelle beauté !). Une préférence pour le premier segment ("Adelina") et le strip-tease mémorable qui clôt le film.
Empire du soleil de Steven Spielberg : 7,5/10 - Beau film ressassant les thèmes de prédilection de Spielberg dans la Chine de la Seconde Guerre mondiale. Premier grand rôle pour Christian Bale convaincant. La fin fait son effet.
L'argent de Robert Bresson : 7,5/10 - Une leçon de mise en scène.
Un tramway nommé désir de Elia Kazan : 7/10 - Un peu trop théâtral à mon goût ; au niveau des dialogues mais surtout au niveau de la rigidité de l'action et de l'austérité des décors.
Zelig de Woody Allen : 7/10 - Brillant exercice de style, parfois très drôle mais que j'ai regardé avec une certaine distance qui m'a empêché de vraiment l'apprécier.
Mother de Joon-Ho Bong : 7/10 - Maîtrise indéniable de la mise en scène et du traitement de l'histoire, mais c'est justement cette histoire là qui ne m'a guère passionné.
Mr Nobody de Jaco van Dormael : 7/10 - Particulier. Beaucoup de choses intéressantes font que l'on suit les 2h15 de film sans ennui et agréablement mais guère plus.
Agora de Alejandro Amenabar : 6,5/10 - Très plaisant. C'est très romanesque, très hollywood (dans la forme dois-je préciser) mais ca tape bien sur les intégrismes religieux, leur bêtise et leurs conséquences, et j'aime ça.
L'étranger de Luchino Visconti : 6,5/10 - Hmm, pas grand chose à dire. L'adaptation semble très fidèle mais pas grand chose ne s'en dégage.
Mother India de Mehboob Khan : 6/10 - Magnifique, poétique et très émouvant par moment, mais entrecoupés de passages, de scènes ou de plans qui me laissent perplexe.
Gainsbourg : vie héroïque de Joann Sfar : 6/10 - Juste sympathique.
In the air de Jason Reitman : 6/10 - Très convenu au point d'en être parfois agaçant mais quelques moments amusent et nous sauvent de l'ennui.
Invictus de Clint Eastwood : 5,5/10 - Moins pire que son précédent mais les 20 dernières minutes sont particulièrement pénibles. Heureusement que l'on parle de Nelson Mandela dont l'histoire et le personnage émeuvent presque automatiquement. Le père Eastwood doit se resaisir .
A serious man des frères Coen : 5,5/10 - Ennuyeux...
Le soliste de Joe Wright : 5/10 - Plat et guère enthousiasmant, l'émotion n'est pas au rendez-vous. Reste les acteurs...
Le million de René Clair : 4/10 - Aïe, une comédie absolument pas drôle que malheureusement rien ne vient sauver.
Films revus :
Casino de Martin Scorsese : 10/10 - Masterpiece.
Films des mois précédents :
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