Humphrey Bogart (1899-1957)
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Re: Notez les films naphtas - Septembre 2009
Passage to Marseille (1944)
Film sur des aviateurs francais, ayant fui la France apres la capitulation de celle-ci face aux Nazi et qui ayant rejoint l'Angleterre, participe maintenant aux multiples bombardements sur la ville de Berlin. Mais plus particulierement ceux un groupe précis, constitué d'anciens prisonniers, s'étant échappé de Devil's Island. On suit l'histoire de l'un d'eux, journaliste francais sur de multiples flash-back, incroyable a un moment, on est dans 4 flash-back embriqué l'un dans l'autre, sans que cela ne gene la vision du film que j'ai vraiment bien aimé.
Note : 8 / 10
Film sur des aviateurs francais, ayant fui la France apres la capitulation de celle-ci face aux Nazi et qui ayant rejoint l'Angleterre, participe maintenant aux multiples bombardements sur la ville de Berlin. Mais plus particulierement ceux un groupe précis, constitué d'anciens prisonniers, s'étant échappé de Devil's Island. On suit l'histoire de l'un d'eux, journaliste francais sur de multiples flash-back, incroyable a un moment, on est dans 4 flash-back embriqué l'un dans l'autre, sans que cela ne gene la vision du film que j'ai vraiment bien aimé.
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Re: Humphrey Bogart (1899-1957)
Bizarrement (pour le moment), mon Bogart préféré est The Petrified Forest, même s'il y tient pas forcément le rôle principal, son charisme dedans m'a beaucoup plus impressionné que dans d'autres films comme Casablanca ou To Have and Have Not.
Je suis bien entendu loin d'avoir fini sa filmographie, mais il m'a déjà beaucoup surpris.
Je suis bien entendu loin d'avoir fini sa filmographie, mais il m'a déjà beaucoup surpris.
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Re: Humphrey Bogart (1899-1957)
Bogey nous a quittés il y a 55 ans, on lui rend hommage.
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Re: Humphrey Bogart (1899-1957)
Bel Hommage. Cette fois je regrette de ne pas avoir TCM, j'aurais volontiers découvert Les Ruelles du Malheur que je ne connais pas (même si son autre collaboration avec Ray, Le Violent, n'est pas mon Bogart préféré, en dépit de la grande interprétation de L'acteur).Dave Bowman a écrit :Bogey nous a quittés il y a 55 ans, on lui rend hommage.
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Re: Humphrey Bogart (1899-1957)
Excellente initiative Avez-vous l'intention d'en faire d'autres de ce type là ?Dave Bowman a écrit :Bogey nous a quittés il y a 55 ans, on lui rend hommage.
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Re: Humphrey Bogart (1899-1957)
Les Ruelles du Malheur est un Ray mineur mais sociologiquement intéressant. Et il contient la première réplique rock'n'roll de l'histoire du cinoche... 6 ans avant l'heure officielle.Rick Blaine a écrit :Bel Hommage. Cette fois je regrette de ne pas avoir TCM, j'aurais volontiers découvert Les Ruelles du Malheur que je ne connais pas (même si son autre collaboration avec Ray, Le Violent, n'est pas mon Bogart préféré, en dépit de la grande interprétation de L'acteur).Dave Bowman a écrit :Bogey nous a quittés il y a 55 ans, on lui rend hommage.
Quant au Violent, c'est un des films de Ray que je préfère et je plussoie sur l'interprétation grandiose de Bogey (peut-être sa plus grande avec Le grand sommeil). Et puis n'oublions pas la présence de l'irrésistible Gloria Grahame.
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Re: Humphrey Bogart (1899-1957)
Ce petit événement m'a donné envie de jeter un œil à un des Bogart que je n'avais pas vu. Un bon en plus!!
Conflict (La Mort n'était pas au Rendez-Vous, Curtis Bernhardt - 1945)
Le couple que forment Richard Mason (Humphrey Bogart) et Katherine (Rose Hobart), qui semble parfait à leurs proche mais bat de l'aile, Richard étant tombé amoureux de sa jeune belle-sœur (Alexis Smith) fête ses cinq ans de mariage. Sur le chemin du retour, Richard, perdu dans ses pensés, a un accident de voiture dont les deux femmes sortent indemne mais dans le quel il se casse une jambe. Alors qu'il doit se rendre en convalescence, il laisse sa femme partir la première sur le prétexte d'un rendez vous de travail. En route, Katherine rencontre... son mari, qui la tue!
L'entrée en matière du film est assez étonnante, elle nous montre un Bogart dans la routine du mariage, fait rarissime dans sa filmographie il me semble. Mais en quelque minute on comprend que ce mariage ne fonctionne pas et Bogart, pris au piège de ses passions, va perdre le contrôle. Conflict est un film noir étonnant, placé sous le signe de la psychanalyse, incarnée par le Dr Hamilton (Sydney Greenstreet, royal comme à son habitude) dans lequel ce ne sont pas réellement une femme fatale ou le destin qui entraine le héros, mais son inconscient. D'ailleurs, si on doit faire un petit reproche au film, ces références sont un peu trop explicite en début de film alors que l'on avait bien compris le message (mais peut-être était-ce plus nécessaire en 1945). Conflict est oppressant, angoissant par son style expressionniste extrêmement travaillé, mais surtout grâce à un Bogart inquiétant, comme rarement il l'aura été à cette époque de sa carrière - on retrouvera cette facette dans Le Violent, ou Ouragan sur le Caine. De chaque plan, il porte le film sur ses épaules offrant comme c'est sa marque de fabrique une grande complexité au personnage de Mason, sans jamais perdre l'empathie du public, mais en nous faisant peur - on note par exemple le jeu des mains de l'acteur qui marquera Ouragan sur le Caine et qui est également très travaillé ici.
Bernhardt maintient la tension tout au long d'un film rythmé. Certes, on en subodore le dénouement ( le déroulé exact du final m'a toutefois surpris), mais on suit avec passion et inquiétude l'évolution du personnage de Bogart qui nous offre une grande performance.
Au final, Conflict est un film noir atypique et un excellent Bogart.
Le DVD Tresors Warner est bon, par contre attention au résumé au dos de la jaquette!! (que par chance je n'avais pas lu - il n'est pas nécessaire de connaitre le thème d'un film avec Bogart pour avoir envie de le voir... ) Non seulement celui-ci déflore une partie du suspens, ça encore ce n'est pas bien grave, mais il le fait en racontant l'histoire de manière erronée... Sur ce coup mauvais point pour Warner.
Conflict (La Mort n'était pas au Rendez-Vous, Curtis Bernhardt - 1945)
Le couple que forment Richard Mason (Humphrey Bogart) et Katherine (Rose Hobart), qui semble parfait à leurs proche mais bat de l'aile, Richard étant tombé amoureux de sa jeune belle-sœur (Alexis Smith) fête ses cinq ans de mariage. Sur le chemin du retour, Richard, perdu dans ses pensés, a un accident de voiture dont les deux femmes sortent indemne mais dans le quel il se casse une jambe. Alors qu'il doit se rendre en convalescence, il laisse sa femme partir la première sur le prétexte d'un rendez vous de travail. En route, Katherine rencontre... son mari, qui la tue!
L'entrée en matière du film est assez étonnante, elle nous montre un Bogart dans la routine du mariage, fait rarissime dans sa filmographie il me semble. Mais en quelque minute on comprend que ce mariage ne fonctionne pas et Bogart, pris au piège de ses passions, va perdre le contrôle. Conflict est un film noir étonnant, placé sous le signe de la psychanalyse, incarnée par le Dr Hamilton (Sydney Greenstreet, royal comme à son habitude) dans lequel ce ne sont pas réellement une femme fatale ou le destin qui entraine le héros, mais son inconscient. D'ailleurs, si on doit faire un petit reproche au film, ces références sont un peu trop explicite en début de film alors que l'on avait bien compris le message (mais peut-être était-ce plus nécessaire en 1945). Conflict est oppressant, angoissant par son style expressionniste extrêmement travaillé, mais surtout grâce à un Bogart inquiétant, comme rarement il l'aura été à cette époque de sa carrière - on retrouvera cette facette dans Le Violent, ou Ouragan sur le Caine. De chaque plan, il porte le film sur ses épaules offrant comme c'est sa marque de fabrique une grande complexité au personnage de Mason, sans jamais perdre l'empathie du public, mais en nous faisant peur - on note par exemple le jeu des mains de l'acteur qui marquera Ouragan sur le Caine et qui est également très travaillé ici.
Bernhardt maintient la tension tout au long d'un film rythmé. Certes, on en subodore le dénouement ( le déroulé exact du final m'a toutefois surpris), mais on suit avec passion et inquiétude l'évolution du personnage de Bogart qui nous offre une grande performance.
Au final, Conflict est un film noir atypique et un excellent Bogart.
Le DVD Tresors Warner est bon, par contre attention au résumé au dos de la jaquette!! (que par chance je n'avais pas lu - il n'est pas nécessaire de connaitre le thème d'un film avec Bogart pour avoir envie de le voir... ) Non seulement celui-ci déflore une partie du suspens, ça encore ce n'est pas bien grave, mais il le fait en racontant l'histoire de manière erronée... Sur ce coup mauvais point pour Warner.
- Ann Harding
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Re: Humphrey Bogart (1899-1957)
Love Affair (1932, Thornton Freeland) avec Dorothy Mackaill et Humphrey Bogart
Carol Owen (D. Mackaill), une riche héritière, tombe amoureuse d'un jeune ingénieur aéronautique, Jim Leonard (H. Bogart)...
Voilà un film totalement atypique dans la carrière de Bogart. Il n'est alors qu'un jeune acteur de Broadway qui essaie de percer dans le cinéma. Embauché par la Columbia, il est ici un 'jeune premier' face à Dorothy Mackaill qui a déjà son nom en grosses lettres. Il est ici un jeune homme romantique sans aucune des particularités qui feront son mythe. Pas la moindre trace de cynisme. Il est aussi évidemment bien moins intéressant qu'il ne le deviendra comme acteur. Néanmoins le film n'est pas sans attraits, malgré une mise en scène assez inexistante. Le film commence avec Dorothy Mackaill qui prend un baptème de l'air dans l'avion de Bogart. Il effectue looping sur looping pour tester sa resistance. Celle-ci se venge peu après en l'emmenant en voiture. Elle conduit comme une folle à travers les rues, grillant tous les feux rouges. Bogart admet avoir été totalement terrorisé. L'alchimie entre les deux acteurs fonctionnent bien. Mackaill est une héritière gâtée et sans complexe. Lui, il est un type honnête qui essaie de construire un moteur d'avion. L'intrigue secondaire est un peu mois intéressante avec la petite soeur de Bogart qui est poussée au chantage par un producteur véreux. Ce petit film de 68 min se laisse regarder avec plaisir, sans être inoubliable. Il est dispo dans le coffret Humphrey Bogart - The Columbia Pictures Collection TCM Vault. Belle copie, mais aucun ST.
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Re: Humphrey Bogart (1899-1957)
Dans l'émission d'Elvis Mitchell, Under the influence, Tarantino parle de son admiration pour Bogart et s'amuse du fait que son nom soit devenu depuis des lustres un verbe argotique courant, utilisé sans doute aujourd'hui par des personnes qui n'ont aucune idée de son origine...
(lire à partir de 1')
La définition du verbe to bogart dans l'Urban Dictionary.The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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Re: Humphrey Bogart (1899-1957)
Bogey aurait eu 115 ans aujourd'hui...
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Re: Humphrey Bogart (1899-1957)
Alors que tant d'autres sont tombés dans l'oubli, Humphrey Bogart lui reste présent...
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Re: Humphrey Bogart (1899-1957)
Un « film tract » pas désagréable mais convenu et trop didactique (racontant l’itinéraire complet d’un petit voyou) en dépit d’une fin élégante et plutôt inhabituelle. Bogart et John Derek très convaincants. Allene Roberts aux allures de Cathy O’Donell est malheureusement sous-exploitée. Je ne vois pas à quelle réplique Federico faisait allusion.Federico a écrit : ↑17 janv. 12, 21:24Les Ruelles du Malheur est un Ray mineur mais sociologiquement intéressant. Et il contient la première réplique rock'n'roll de l'histoire du cinoche... 6 ans avant l'heure officielle.Rick Blaine a écrit : Bel Hommage. Cette fois je regrette de ne pas avoir TCM, j'aurais volontiers découvert Les Ruelles du Malheur que je ne connais pas (même si son autre collaboration avec Ray, Le Violent, n'est pas mon Bogart préféré, en dépit de la grande interprétation de L'acteur).
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