SPOILERS AUSSITuck pendleton a écrit :Découvert aujourd'hui sur Cinépolar.
SPOILERS
Une très bonne surprise que ce Woman in the window qui en plus de posséder une interessante réflexion sur le genre du film noir, auquel le Femme Fatale de De palma doit sans doute beaucoup, est d'une facture quasiment parfaite. Les diverses sensations qu'il procure et l'atmosphère paranoiaque dans lequel nous sommes délicieusement plongé par l'intermédiaire du personnage de G.Robinson font défiler les 1h40 sans aucune baisse de rythme ni ennui. Lang, sur le terrain d'Hitchcock, se permet tout un tas de remarques assez amusantes sur les rapports Homme / Femme comme lorsque dans un hall d'hotel, une conversation entre Bennett et Robinson est interrompu par une mère apprenant les bonnes manières à son très jeune fils. Le personnage de Robinson prend au retournement finale une caractéristique supplémentaire et intéresante qui se laissait toutefois deviné pendant le film. Celle d'un homme trop vieux pour flirter mais ayant toujours une attirance irrésistible pour la gente fémine. Il tuera au final les trois personnages masculins principaux qu'il aura crée, comme une sorte de conclusion à la petite discussion introductive au film " Ce n'est plus de notre âge". La pseudo mort de Robinson est d'ailleurs filmé assez joliment, lorsque dans son fauteuil, après avoir pris une dose importante de somnifère, une lumière vient éclaicir violemment son visage tandis que la bande son s'éteint peu à peu.
L'autre scène phare du film renvoie bien sûr au titre "Woman in the window" quand Waley aperçoit le visage de la femme se superposant au tableau dans le reflet de la vitre. Les scènes de séductions qui suivent ont je trouve quelque chose de vraiment hypnotique notamment grâce à la beauté et l'interprétation de Benett . La violence et l'arrivée très brusque de la scène du meurtre surprend d'autant plus.
Vraiment très bon
J'étais tellement furieux du twist final, que je pense être passé complètement à côté des enjeux du film, trop fixé que j'étais sur la thématique de la culpabilité si présente chez Lang... merci de me remettre dans la bonne voie Tuck !
Sinon c'est effectivement un des plus beaux films de Lang. La maîtrise dont il fait preuve est proprement incroyable et Edward G. Robinson est prodigieux. Magnifique !