Perso, j'ai beaucoup plus de mal avec la violence très graphique du premier...mynameisfedo a écrit :voilà, c'est exactement le sentiment que j'en avais eu.Art Core a écrit :C'est plus cette ambiance de totale délquescence urbaine qui gangrène tout Robocop 2 qui le rend si "malsain". Il y a une violence sous-jacente permanente qui donne au film ce côté dur et limite apocalyptique. Le premier avait ce côté là également mais moins développé et accentué je trouve. Le film de Kirschner va vraiment loin et ne fait pas dans la dentelle, c'est veritablement hard-boiled. C'est ce qui fait sa force également.
au final, on n'aime ou pas ce genre de violence, mais perso, je n'accroche pas du tout car ça à tendance à m'énerver et me mettre mal à l'aise.
Robocop 2 (Irvin Kerschner - 1990)
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Verhoeven avouera d'ailleurs que la violence du director's cut (donc totalement montrée) est tellement en surnombre et surdimensionnée qu'elle donne un coté cartoon au film.Julien Léonard a écrit :Perso, j'ai beaucoup plus de mal avec la violence très graphique du premier...
Pas d'accord sur ce coup là, avec Paulo !
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Je ne trouve pas que ça donne un effet cartoon... Le cartoon, le burlesque, on l'obtient dans des films comme "Commando", "Rambo 2 & 3"... Je trouve "Robocop" beaucoup plus viscéral et il ne répond, pour ma part, pas du tout à ce que j'appelle le cartoon en général...Kevin95 a écrit :Verhoeven avouera d'ailleurs que la violence du director's cut (donc totalement montrée) est tellement en surnombre et surdimensionnée qu'elle donne un coté cartoon au film.Julien Léonard a écrit :Perso, j'ai beaucoup plus de mal avec la violence très graphique du premier...
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Même si je peux comprendre qu'on apprécie pas ce genre de violence (n'est-ce d'ailleurs pas son but?), c'est perso celle à laquelle j'adhère.mynameisfedo a écrit :au final, on n'aime ou pas ce genre de violence, mais perso, je n'accroche pas du tout car ça à tendance à m'énerver et me mettre mal à l'aise.
Et c'est en général celle-ci qu'on qualifie de complaisante.
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Re: Robocop 2 (Irvin Kerschner,1990)
Ça devait faire des années que je n’avais pas revu cet sequel. Gamin, je me la passais au moins autant en boucle que le film de Paul Verhoeven, allant même jusqu’à la considérer supérieur à cet opus originel. Si entre-temps j’ai revu ce jugement de valeur, je dois pourtant avouer que je suis enchanté par la redécouverte de cette suite finalement encore meilleure aux souvenirs que j’en gardais. Le film récupère tous les éléments qui faisaient le sel du premier robocop et tisse une histoire fort intéressante dans ses démêlés (je ne me souvenais pas de ce fil rouge autour de la privatisation de la ville). Le problème est que, bien que le prolongement thématique soit pertinent, la critique n’a jamais la hargne et la virulence de Verhoeven. D’ailleurs le film a beau faire spectacle d’un environnement urbain baignant continuellement dans la violence, on ne retrouve pas pour autant les mêmes débordements trash et crades. Le tout reste un palpitant comic book live terriblement efficace (c’est le Kerschner de empire strikes-back aux commandes et pas celui de jamais plus jamais) avec un casting charismatique (je me souvenais pas que Cain était joué par Tom Noonan) et un sacré festival d’effets spéciaux. Outre le titanesque combat final qui semble avoir marqué tout le monde, je retiens également la reproduction du robocop coupé en deux qui reste étonnamment crédible malgré ses 20 ans d’age. Vraiment une très bonne suite.
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Re: Robocop 2 (Irvin Kerschner,1990)
nobody smith a écrit :la reproduction du robocop coupé en deux qui reste étonnamment crédible malgré ses 20 ans d’age.
Un des trucages qui m'a le plus impressionné durant mon adolescence. De façon générale, je trouve les effets spéciaux plus convaincants dans ce second volet que dans le film de Verhoeven. Et rétrospectivement, je me dis que ce même second volet n'a, au final, pas à rougir face au Robocop de Paulo. Je trouve même que son histoire est bien plus fouillée et soignée, voire audacieuse (le gamin criminel). Un film que je me ferais un plaisir de revoir.
Jamais plus jamais est un bon James Bond superbement photographié. Et côté James Bond Girls, c'est la fête.nobody smith a écrit :c’est le Kerschner de empire strikes-back aux commandes et pas celui de jamais plus jamais)
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Re: Robocop 2 (Irvin Kerschner,1990)
Mouais mais niveau action, c'est aussi mou que du Derrick.Demi-Lune a écrit :Jamais plus jamais est un bon James Bond superbement photographié. Et côté James Bond Girls, c'est la fête.nobody smith a écrit :c’est le Kerschner de empire strikes-back aux commandes et pas celui de jamais plus jamais)
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Re: Robocop 2 (Irvin Kerschner,1990)
Oui mais chez Derrick, il n'y a pas de scène de jeu virtuel avec des décharges électriques.
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Re: Robocop 2 (Irvin Kerschner,1990)
Totalement jouissif car il y a une petite pointe d'humour non négligeable, puis il est assez violent autant visuellement que moralement (une société où la criminalité est au plus haut, un ado dirigeant un gang, une drogue faisant des ravages, une entreprise qui possède toute la ville,...), certes il n' égale pas le Robocop de Paul Verhoeven, mais il reste génial, une suite très réussie au demeurant.
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Re: Robocop 2 (Irvin Kerschner,1990)
Selon les Cahiers du Cinéma portant sur la critique du premier opus signée Paul Verhoeven en 87, la réalisation ressemblerait à un téléfilm.
On peut lire manifestement de drôles de choses rétrospectivement qui n'ont plus de sens ou n'ont guère eu de sens même dans le contexte de l'époque. Pour Robocop 2, avec Mad Movies 66 et des critiques dithyrambiques en poche je me suis précipité au cinéma le plus proche, je me souviens avoir été encore plus mal à l'aise devant la suite de kerschner qui me semblait si violente, si nihiliste que j'en eu presque été choqué, surtout qu'à l'époque il y a avait une remise en question des studios et les débuts de la morale galopante contre les effusions de sang et les morts horriblement sadiques. De ce côté là ils ont dû être servi, je me demande comment aujourd'hui un spectacle qui se veut relativement grand public comme Robocop 2 pourrait être proposé sans provoquer un début de scandale tant la société a régressé en l'espace de 20 années.
On peut lire manifestement de drôles de choses rétrospectivement qui n'ont plus de sens ou n'ont guère eu de sens même dans le contexte de l'époque. Pour Robocop 2, avec Mad Movies 66 et des critiques dithyrambiques en poche je me suis précipité au cinéma le plus proche, je me souviens avoir été encore plus mal à l'aise devant la suite de kerschner qui me semblait si violente, si nihiliste que j'en eu presque été choqué, surtout qu'à l'époque il y a avait une remise en question des studios et les débuts de la morale galopante contre les effusions de sang et les morts horriblement sadiques. De ce côté là ils ont dû être servi, je me demande comment aujourd'hui un spectacle qui se veut relativement grand public comme Robocop 2 pourrait être proposé sans provoquer un début de scandale tant la société a régressé en l'espace de 20 années.
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Re: Robocop 2 (Irvin Kerschner,1990)
Je n'ai jamais eu l'impression que Robocop 2 visait à être plus "grand public"... il a quand même écopé d'une interdiction aux moins de 12 ans chez nous. Et comme tu le dis, sa violence est particulièrement sèche, je me souviens avoir plusieurs fois été vraiment choqué en le découvrant (j'avais 13 ou 14 ans, par là). Certaines scènes sont limite et il se dégage de ce film un profond malaise nihiliste que n'aurait peut-être pas renié un Peckinpah. Ce n'est pas parce qu'il y a quelques touches d'humour (notamment Robocop repeint par les gamins, si mes souvenirs sont bons) que cela fait de ce deuxième volet un film accessible à tout âge. Loin de là.CrankyMemory a écrit :je me demande comment aujourd'hui un spectacle qui se veut relativement grand public comme Robocop 2 pourrait être proposé sans provoquer un début de scandale tant la société a régressé en l'espace de 20 années.
En outre, Watchmen, sorti l'année dernière, me semble être une sorte d'héritier de ces films d'anticipation hard-boiled... donc il existe encore quelques poches de résistance
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Re: Robocop 2 (Irvin Kerschner,1990)
Salut Demi-lune, oui ben tu sais j'ai vu Robocop en salle à 13 ans et bien qu'ayant eu du mal parfois avec la violence cru du film je n'ai pas ressenti un mal être, et bien je t'avouerai que plus tard alors âgé de 15 ans en 90, et après la projo de Robocop 2 j'en suis sorti avec un profond malaise et un certain "vrai" mal être, pourtant j'adore toujours autant le film et de multiples visions m'ont accommodé à sa violence. Film par ailleurs qui a toujours une belle virtuosité (certes inférieur à celui de Polo) mais qui tient largement la route... vivement un director's cut.
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Re: Robocop 2 (Irvin Kerschner,1990)
J'avoue préférer Robocop 2, comme je l'avais dit une fois sur ce forum. Un film de SF absolument délirant. Mais tout cela demeure très violent. Le premier film m'avait quand même beaucoup plus choqué... Les goûts et les couleurs...
Mais bon, allez, à quand un topic sur Robocop 3 ? Parce que franchement, là on oublie le chef-d'œuvre de la série.
Mais bon, allez, à quand un topic sur Robocop 3 ? Parce que franchement, là on oublie le chef-d'œuvre de la série.
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Re: Robocop 2 (Irvin Kerschner,1990)
Non non c'est très bien comme ça, préfère l'oublier celui là...
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Re: Robocop 2 (Irvin Kerschner,1990)
Ben franchement non le 3 mériterait bien une réhabilitation. Je viens de me faire les Robocop 2 et 3 en deux soirées, et j'ai trouvé le 3 plus cohérent et moins "WTF". Quand même le Dr. Faxx dans le 2, ce personnage sort de nulle part, on ne connait pas ses motivations, pas le moindre élément de son passé, rien, au moins dans le 3, on a une vraie histoire qui va quelque part, c'est pas décousu, et malgré le côté gnan-gnan, on garde la critique anti-corporation (et je ferai remarquer que Frank Miller est aussi crédité au scénario du 3), les jurons (y compris dans la bouche des enfants) et les morts (même chez les gentils). Y a rien dans le 3 qui atteint le malaise de la scène où Cain fait découper le flic ripou dans le 2, ni rien d'aussi visionnaire que la pub pour la crème anti-UVs (où James Cameron est allé pêcher son design pour les gus d'"Avatar"). Mais au moins quand le film est fini, on a la satisfaction simple de voir le héros vainqueur et l'ennemi vaincu. Dans le 2, rien de tout ça, on essaie même de faire pleurer le spectateur sur la mort d'un méchant ; ça marche au second degré, mais rien n'est jamais meilleur qu'un plaisir réel au premier degré. Et sur ce point, le troisième épisode, malgré son ton contestable (que personnellement je ne conteste pas parce qu'il est clairement défini dès les premières minutes), marche mieux que le 2. Même si, cela va sans dire... - vu que je viens d'écrire "cela va sans dire", je n'écris pas la pensée que je voulais écrire, puisque sinon ce serait contradictoire. Voilà.