Commentaires à propos de votre film du mois
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- John Anderton
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Mon film du mois se retrouve à être le diptyque de Richet MESRINE.
- Brody
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Un tout petit mois en ce qui me concerne, trop de boulot et de fatigue qui ne m'ont permis de découvrir qu'une petite dizaine de films...
Mon podium est très faclie à constituer dans ce contexte quasi-désertique, et fait la part belle au cinéma français récent.
Le vainqueur - pas tellement surprise car déjà palmé par plus officiel que moi - est Entre les murs, de Laurent Cantet, pour le talent à faire un film de fiction qui nous fait à ce point oublier la fiction (frontière d'autant plus mince que les comédiens jouent des versions fictionnalisées de leur vraie vie), pour la rigueur de la mise en scène, et l'intelligence globale dans l'exposé du propos dont la principale qualité est sans doute de prêter à discussion.
Suit Mesrine, l'instinct de mort, première partie d'un dyptique qui aurait pu même gagner si je n'avait pas trouvé la seconde partie nettement inférieure. Pas dans l'excellente prestation de Cassel, mais il m'a semblé que Richet aurait gagné à couper largement dans le scénario, pour ne conserver que l'évolution psychologique du "héros" et l'intégrer au premier film quitte à en faire une oeuvre de 3 heures.
Ambition du dyptique, manque de courage pour épurer ? Toujours est-il que cette seconde partie n'est pas inintéressante mais n'a pas le brio de la première, qui elle m'a véritablement enthousiasmé.
Le podium est complété par As tears go by, joli polar mélancolique de Wong Kar Waï qui sur un scénario de commande, pose les bases de son cinéma : temps morts, silences éloquents ont le beau rôle, sans que l'intrigue ne soit oubliée. Et déjà une belle photo.
Je ne reviendrai pas sur la déception du Septième sceau, déjà abordée dans le topic du film, et dûe plus à ma capacité à apprécier le film ce soir-là, pour plutôt mentionner un vrai moment de tristesse cinématographique : cette semaine passait à la TV 2h moins le quart avant Jésus-Christ, dont j'ai regardé la seconde moitié : outre le fait que mon souvenir d'enfance (découvert au ciné) soit plus drôle que la réalité - à part peut-être l'épouvantable prestation de Mimi Coutelier, encore pire que dans ma mémoire - j'ai été vraiment attristé de constater que la quasi-totalité du casting était décédée, malgré sa relative verdeur au moment du film que j'ai découvert à sa sortie au ciné : Yanne, Coluche, Serrault, Cowl, Préboist, Emilfork, Pousse, Auclair !!!! Sans oublier Zitrone et Mourousi. ave Cesar, morituri te rigolant.
Vivement octobre !
Mon podium est très faclie à constituer dans ce contexte quasi-désertique, et fait la part belle au cinéma français récent.
Le vainqueur - pas tellement surprise car déjà palmé par plus officiel que moi - est Entre les murs, de Laurent Cantet, pour le talent à faire un film de fiction qui nous fait à ce point oublier la fiction (frontière d'autant plus mince que les comédiens jouent des versions fictionnalisées de leur vraie vie), pour la rigueur de la mise en scène, et l'intelligence globale dans l'exposé du propos dont la principale qualité est sans doute de prêter à discussion.
Suit Mesrine, l'instinct de mort, première partie d'un dyptique qui aurait pu même gagner si je n'avait pas trouvé la seconde partie nettement inférieure. Pas dans l'excellente prestation de Cassel, mais il m'a semblé que Richet aurait gagné à couper largement dans le scénario, pour ne conserver que l'évolution psychologique du "héros" et l'intégrer au premier film quitte à en faire une oeuvre de 3 heures.
Ambition du dyptique, manque de courage pour épurer ? Toujours est-il que cette seconde partie n'est pas inintéressante mais n'a pas le brio de la première, qui elle m'a véritablement enthousiasmé.
Le podium est complété par As tears go by, joli polar mélancolique de Wong Kar Waï qui sur un scénario de commande, pose les bases de son cinéma : temps morts, silences éloquents ont le beau rôle, sans que l'intrigue ne soit oubliée. Et déjà une belle photo.
Je ne reviendrai pas sur la déception du Septième sceau, déjà abordée dans le topic du film, et dûe plus à ma capacité à apprécier le film ce soir-là, pour plutôt mentionner un vrai moment de tristesse cinématographique : cette semaine passait à la TV 2h moins le quart avant Jésus-Christ, dont j'ai regardé la seconde moitié : outre le fait que mon souvenir d'enfance (découvert au ciné) soit plus drôle que la réalité - à part peut-être l'épouvantable prestation de Mimi Coutelier, encore pire que dans ma mémoire - j'ai été vraiment attristé de constater que la quasi-totalité du casting était décédée, malgré sa relative verdeur au moment du film que j'ai découvert à sa sortie au ciné : Yanne, Coluche, Serrault, Cowl, Préboist, Emilfork, Pousse, Auclair !!!! Sans oublier Zitrone et Mourousi. ave Cesar, morituri te rigolant.
Vivement octobre !
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- Laspalès
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Film du mois: "The Quiet" de Jamie Babbit
- cinephage
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Pour la seconde fois cette année, un film vu en salle emporte mon coup de cœur du mois (l’année dernière, à la même période, il y en avait eu 5 à la même date). District 9 est un film qui a su emballer le fan de SF qui sommeille en moi : fable politique pas trop appuyée, sense of wonder à gogo, et un récit très prenant… Une excellente surprise pour moi, qui n’attendais rien de particulier de ce film.
Il coiffe donc d’un cheveu un excellent film indien, Dor, (Nagesh Kukunoor, 2006), qui, avec un style d’une élégance admirable, déroule une intrigue atypique et passionnante, qui ne verse jamais dans l’anecdotique (les héroïnes en sont des femmes restées au pays, dont les maris travaillent en Arabie Saoudite et leur envoient de l’argent). Beauté de l’image, réussite de l’interprétation, un savant équilibre de profondeur (mine de rien, le statut de la femme dans une Inde pluriculturelle est ici interrogé) et d’humour, ont donné à ce film une force émotionnelle inattendue. Je vais d’ici peu me procurer d’autres films de ce réalisateur qui mérite qu’on s’intéresse à lui.
Suivent trois films très marquants, dont Un prophète (Jacques Audiard, 2009) vu en salle, qui conjugue film policier, reflexion sociale et fable philosophique, et confirme surtout la place de Jacques Audiard au premier rang des réalisateurs français en activité. Vu hélas en dvd, le virevoltant Le bon, la brute et le cinglé (Kim Jae-Woon, 2008) aligne les morceaux d’anthologie, l’humour potache et la plus brillante des formes, un découpage et des mouvements de caméra tantôt ingénieux, tantôt ludiques, ainsi qu’une indéniable intelligence dans la narration. On en regretterait l’aspect superficiel de l’intrigue, si on ne se régalait pas autant. Enfin, un troisième grand film se distingue, il s’agit de la Mélodie du bonheur (Robert Wise, 1965), touchante comédie musicale que je craignais un peu de découvrir, mais qui se révèle loin des bons sentiments que certains lui reprochent (la fin est tout de même d’une réelle noirceur). Par ailleurs, musicalement comme visuellement une incroyable beauté se dégage de ce film dont le succès m'apparait comme tout à fait légitime.
Pour le reste, on peut évoquer une très bonne surprise avec Pour elle (Fred Cavayé, 2008), caper movie à la française avec un Vincent Lindon remarquable de justesse (louons ses derniers choix de rôles, qui lui ont récemment permis de donner à sa carrière un tour des plus intéressant). Septembre m’a aussi donné le plaisir de retrouver Kathryn Bigelow derrière la caméra, The Hurt Locker étant un film passionnant riche en séquences intenses.
En dvd, j’ai pu découvrir quelques classiques hollywoodiens qui m’ont séduit, comme l’impasse tragique (Henry Hathaway, 1946), film noir à l’intrigue lapidaire et tranchante, His Majesty O'Keefe (Byron Haskin, 1953), excellent film d’aventures exotiques, les Maraudeurs attaquent, fameux film de guerre de Sam Fuller, ou encore Springfield Rifle, astucieux western joliment mis en scène par Andre de Toth. Un très bon mois en somme…
Quelques déceptions, toutefois : les communiants, de Bergman, s’avère un film indigeste aux aspirations métaphysiques pesantes, Le grand Sam, malgré un joli casting, ne dépasse jamais la potacherie facile (à l’exception de deux bagarres gratuites, qui sont l’intérêt majeur du film). Enfin, déception relative, mais sans doute en raison d’attentes trop fortes, Le grand couteau peine à échapper à un certain aspect théâtral qui en élime la force.
Ce mois-ci, hasard de la programmation, mon attention aura été attirée sur le rôle essentiel que jouent les extérieur dans les films : immenses montagnes autrichiennes dans La mélodie du bonheur, refuge de l'héroïne, seule au début, mais avec sa famille par la suite, cadre sauvage propre à l’élévation spirituelle pour le chemin de pénitence de Trois enterrements (Tommy Lee Jones, 2006), la beauté des paysages de Dor qui suggère, entre autres, l’arrachement lorsqu’il faut quitter son pays, ou encore les vastes plaines arides et westerniennes (easterniennes, en vérité) du bon, la brute et le cinglé que parcourent chevaux, motos et trains en long et en large le temps d’immenses séquences de course échevelée. Bref, le cadre naturel était à l’honneur sur mon écran ce mois-ci. De même, les extérieurs naturels parisiens de Juve contre Fantomas (Feuillade, 1912) évoquent un Paris ancien et fascinant, ou le village « virtuel » des Enfants de Timbelbach place d’emblée le film comme fantaisiste et enchanteur. Inversement, je crois que c’est cette quasi-absence de grands plans d’ensemble (sans doute très couteux à réaliser) qui pèse sur l’efficacité de l’armée du crime (Robert Guédiguian, 2009), film au souffle trop court pour convenablement servir son sujet ambitieux (malgré plein de qualités, notamment au niveau de l’interprétation). L'occasion de se rappeler l'importance des extérieurs, naturels ou non, des mattes et des repérages...
J’évoquerais enfin le grandiose Rod Steiger qui dévore l’écran à chacune de ses rares apparitions dans le grand Couteau, les créatures méchantes de Numéro 9, magnifiquement rendues, et une révision plus que concluante de Punch-Drunk Love, décidemment très réussi, et dont la musique n’en finit pas de me fasciner.
Il coiffe donc d’un cheveu un excellent film indien, Dor, (Nagesh Kukunoor, 2006), qui, avec un style d’une élégance admirable, déroule une intrigue atypique et passionnante, qui ne verse jamais dans l’anecdotique (les héroïnes en sont des femmes restées au pays, dont les maris travaillent en Arabie Saoudite et leur envoient de l’argent). Beauté de l’image, réussite de l’interprétation, un savant équilibre de profondeur (mine de rien, le statut de la femme dans une Inde pluriculturelle est ici interrogé) et d’humour, ont donné à ce film une force émotionnelle inattendue. Je vais d’ici peu me procurer d’autres films de ce réalisateur qui mérite qu’on s’intéresse à lui.
Suivent trois films très marquants, dont Un prophète (Jacques Audiard, 2009) vu en salle, qui conjugue film policier, reflexion sociale et fable philosophique, et confirme surtout la place de Jacques Audiard au premier rang des réalisateurs français en activité. Vu hélas en dvd, le virevoltant Le bon, la brute et le cinglé (Kim Jae-Woon, 2008) aligne les morceaux d’anthologie, l’humour potache et la plus brillante des formes, un découpage et des mouvements de caméra tantôt ingénieux, tantôt ludiques, ainsi qu’une indéniable intelligence dans la narration. On en regretterait l’aspect superficiel de l’intrigue, si on ne se régalait pas autant. Enfin, un troisième grand film se distingue, il s’agit de la Mélodie du bonheur (Robert Wise, 1965), touchante comédie musicale que je craignais un peu de découvrir, mais qui se révèle loin des bons sentiments que certains lui reprochent (la fin est tout de même d’une réelle noirceur). Par ailleurs, musicalement comme visuellement une incroyable beauté se dégage de ce film dont le succès m'apparait comme tout à fait légitime.
Pour le reste, on peut évoquer une très bonne surprise avec Pour elle (Fred Cavayé, 2008), caper movie à la française avec un Vincent Lindon remarquable de justesse (louons ses derniers choix de rôles, qui lui ont récemment permis de donner à sa carrière un tour des plus intéressant). Septembre m’a aussi donné le plaisir de retrouver Kathryn Bigelow derrière la caméra, The Hurt Locker étant un film passionnant riche en séquences intenses.
En dvd, j’ai pu découvrir quelques classiques hollywoodiens qui m’ont séduit, comme l’impasse tragique (Henry Hathaway, 1946), film noir à l’intrigue lapidaire et tranchante, His Majesty O'Keefe (Byron Haskin, 1953), excellent film d’aventures exotiques, les Maraudeurs attaquent, fameux film de guerre de Sam Fuller, ou encore Springfield Rifle, astucieux western joliment mis en scène par Andre de Toth. Un très bon mois en somme…
Quelques déceptions, toutefois : les communiants, de Bergman, s’avère un film indigeste aux aspirations métaphysiques pesantes, Le grand Sam, malgré un joli casting, ne dépasse jamais la potacherie facile (à l’exception de deux bagarres gratuites, qui sont l’intérêt majeur du film). Enfin, déception relative, mais sans doute en raison d’attentes trop fortes, Le grand couteau peine à échapper à un certain aspect théâtral qui en élime la force.
Ce mois-ci, hasard de la programmation, mon attention aura été attirée sur le rôle essentiel que jouent les extérieur dans les films : immenses montagnes autrichiennes dans La mélodie du bonheur, refuge de l'héroïne, seule au début, mais avec sa famille par la suite, cadre sauvage propre à l’élévation spirituelle pour le chemin de pénitence de Trois enterrements (Tommy Lee Jones, 2006), la beauté des paysages de Dor qui suggère, entre autres, l’arrachement lorsqu’il faut quitter son pays, ou encore les vastes plaines arides et westerniennes (easterniennes, en vérité) du bon, la brute et le cinglé que parcourent chevaux, motos et trains en long et en large le temps d’immenses séquences de course échevelée. Bref, le cadre naturel était à l’honneur sur mon écran ce mois-ci. De même, les extérieurs naturels parisiens de Juve contre Fantomas (Feuillade, 1912) évoquent un Paris ancien et fascinant, ou le village « virtuel » des Enfants de Timbelbach place d’emblée le film comme fantaisiste et enchanteur. Inversement, je crois que c’est cette quasi-absence de grands plans d’ensemble (sans doute très couteux à réaliser) qui pèse sur l’efficacité de l’armée du crime (Robert Guédiguian, 2009), film au souffle trop court pour convenablement servir son sujet ambitieux (malgré plein de qualités, notamment au niveau de l’interprétation). L'occasion de se rappeler l'importance des extérieurs, naturels ou non, des mattes et des repérages...
J’évoquerais enfin le grandiose Rod Steiger qui dévore l’écran à chacune de ses rares apparitions dans le grand Couteau, les créatures méchantes de Numéro 9, magnifiquement rendues, et une révision plus que concluante de Punch-Drunk Love, décidemment très réussi, et dont la musique n’en finit pas de me fasciner.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Après deux mois mollassons, Septembre aura été chargé en découvertes impressionnantes.
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
C'est la bombe Un prophète (assurément un des meilleurs films des années 2000 et le meilleur de 2009) qui gagne le prix ce mois-ci.
Top 5 Découvertes :
1. Un prophète (Jacques Audiard)
2. On connaît la chanson (Alain Resnais)
3. Stardust Memories (Woody Allen)
4. Happiness (Todd Solondz)
5. Le Bonheur a encore frappé (Jean-Luc Trotignon)
Top 5 Découvertes :
1. Un prophète (Jacques Audiard)
2. On connaît la chanson (Alain Resnais)
3. Stardust Memories (Woody Allen)
4. Happiness (Todd Solondz)
5. Le Bonheur a encore frappé (Jean-Luc Trotignon)
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Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Mon film du mois:
Les visiteurs de Kazan
Suivent:
2- Ratatouille
3- Autopsie d'un meurtre
4- Cléopâtre
5- Le grand sommeil
Films vus (et revus):
FILMS DES MOIS PRECEDENTS (à partir d'Octobre 2005)
Les visiteurs de Kazan
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2- Ratatouille
3- Autopsie d'un meurtre
4- Cléopâtre
5- Le grand sommeil
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FILMS DES MOIS PRECEDENTS (à partir d'Octobre 2005)
- cinephage
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
gnome a écrit :J'ai pas vu de films en septembre...
Là où je me dis que je suis quand même un peu déréglé, c'est que je me dis qu'une telle chose ne pourrait pas m'arriver (même si je n'avais pas de dvd sous ma main)...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Il fut une époque où ça n'aurait pas pu m'arriver non plus...cinephage a écrit :gnome a écrit :J'ai pas vu de films en septembre...
Là où je me dis que je suis quand même un peu déréglé, c'est que je me dis qu'une telle chose ne pourrait pas m'arriver (même si je n'avais pas de dvd sous ma main)...
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
SEPTEMBRE :
1- JUDE / M. WINTEBOTTOM
2- STRAIGHT TO HELLE / A. COX
3- DEATH AND THE COMPASS / A. COX
4- THE FOOT FIST WAY / J. HILL
5- L HOMME A LA FERRARI / D. RISI
1- JUDE / M. WINTEBOTTOM
2- STRAIGHT TO HELLE / A. COX
3- DEATH AND THE COMPASS / A. COX
4- THE FOOT FIST WAY / J. HILL
5- L HOMME A LA FERRARI / D. RISI
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Film du mois:
ou
Typhoon Club de Shinji Somai
J'hésite
ou
Typhoon Club de Shinji Somai
J'hésite
- Demi-Lune
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Pas de bouleversement de dernière minute : Lunes de fiel de Roman Polanski remporte le titre ce mois-ci, suivi de très près par La Jeune Fille et la Mort du même réalisateur. Frissons et Rage de David Cronenberg, ainsi que Cinquième colonne d'Alfred Hitchcock, complètent le tiercé.
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Quatre films que je distingue principalement pour septembre.
Palme d'Or attribuée à Australia, la fresque de Buz Lhurmann, ou le cinéma d'aventures à l'ancienne, ample, et plein de sentiments comme je les aime.
Grand Prix pour New York. Un film très prenant, qui ne laisse pas une minute de répit au spectateur une fois sa mécanique enclenchée. Le meilleur film hindi de l'année aussi et peut-être même surtout.
Prix Spécial pour Dernières nuits avec les exams. Un beau portrait intergénérationnel démontrant la vitalité du cinéma italien dans la chronique sociale.
Prix de la Mise en Scène pour 36 quai des orfèvre, avec le très beau travail d'artisan (sens du cadre, de la dramaturgie, jeu d'acteurs contenu et sobre) d'Olivier Marchal. Je l'ai même trouvé bien meilleur que Heat (influence avouée, mais je préfère nettement le Marchal même s'il se revendique du cinéaste américain) J'ai moins aimé Gangsters en revanche.
Prix d'Interprétation Masculine pour Neil Nitin Mukesh dans New York
Prix d'Interprétation Féminine pour Carolina Crescentini pour Dernières nuits avant les exams
Au rayon déceptions/flops :
Prédictions : j'y croyais sans doute trop, et grosse douche froide.
Terreur dans la Savane : 1 heures 15 qui en paraissent deux fois plus. Série B bien paresseuse.
Vinyan : Trop long, pénible à mon sens, très arty dans le mauvais sens du terme.
Agyaat : le pire film hindi de l'année et peut-être même de ces cinq dernières années. Grotesque et bâclé.
Top 5 :
1- Australia
2 - New York
3 - 36 Quai des orfèvres
4 - Dernières nuits avant les exams
5 - Belle toujours
Palme d'Or attribuée à Australia, la fresque de Buz Lhurmann, ou le cinéma d'aventures à l'ancienne, ample, et plein de sentiments comme je les aime.
Grand Prix pour New York. Un film très prenant, qui ne laisse pas une minute de répit au spectateur une fois sa mécanique enclenchée. Le meilleur film hindi de l'année aussi et peut-être même surtout.
Prix Spécial pour Dernières nuits avec les exams. Un beau portrait intergénérationnel démontrant la vitalité du cinéma italien dans la chronique sociale.
Prix de la Mise en Scène pour 36 quai des orfèvre, avec le très beau travail d'artisan (sens du cadre, de la dramaturgie, jeu d'acteurs contenu et sobre) d'Olivier Marchal. Je l'ai même trouvé bien meilleur que Heat (influence avouée, mais je préfère nettement le Marchal même s'il se revendique du cinéaste américain) J'ai moins aimé Gangsters en revanche.
Prix d'Interprétation Masculine pour Neil Nitin Mukesh dans New York
Prix d'Interprétation Féminine pour Carolina Crescentini pour Dernières nuits avant les exams
Au rayon déceptions/flops :
Prédictions : j'y croyais sans doute trop, et grosse douche froide.
Terreur dans la Savane : 1 heures 15 qui en paraissent deux fois plus. Série B bien paresseuse.
Vinyan : Trop long, pénible à mon sens, très arty dans le mauvais sens du terme.
Agyaat : le pire film hindi de l'année et peut-être même de ces cinq dernières années. Grotesque et bâclé.
Top 5 :
1- Australia
2 - New York
3 - 36 Quai des orfèvres
4 - Dernières nuits avant les exams
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Dernière modification par Jordan White le 2 oct. 09, 19:57, modifié 1 fois.
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Miss Nobody a écrit :Mon film du mois:
Les visiteurs de Kazan
Je ferais la MAJ dimanche, mais je remercie les nouveaux arrivants (ainsi que les "revenants", mais aussi les habitués) sur le topic, ça donne toujours un panel plus large des goûts des forumeurs de mois en mois !
- k-chan
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Je n'ai pas vu le Audiard, mais le Shinji Somai est superbe.Helward a écrit :Film du mois:
ou
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