Always (Steven Spielberg - 1989)
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Always (Steven Spielberg - 1989)
J'ai patiemment cherché mais je n'ai pas déniché de topic sur le film.
Par contre, j'ai lu partout que c'était de la guimauve indigeste, ce que je trouve un peu injuste à l'heure actuelle, 20 ans après sa sortie.
Petit topic de réevaluation donc, avec avis perso récent.
(et après si vous voulez dire plein de méchancetés sur le film, no problemo. )
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Pompier volant, Pete (Richard Dreyfuss) est un as des airs, un incorrigible casse-cou. Chacune de ses missions est un cauchemar pour Dorinda, sa compagne. Cela devait arriver : un jour il ne revient pas. Ou plutôt si, il revient, mais personne ne le voit. Le fantôme guide alors à travers le deuil ceux qui sont restés.
Complètement devenu inaperçu depuis sa sortie, similaire à celle d'une production à la même histoire (le piteux "Ghost" à mon sens), Always gagne à être réévalué 20 ans plus tard et n'est certes pas cette histoire pleine de bons sentiments qu'on se plaît à dire un peu partout, parfois juste sur la foi des images et des on-dits qu'on peut entendre. Alors certes, cette histoire (qui est d'ailleurs un remake d'un film adoré du tandem Dreyfuss/Spielberg, voir plus bas) contient bien sûr quelques passages plus doux et gentillets au milieux d'autres à la poésie étrange mais il ne faudrait pas non plus oublier les moments émouvants baignés de sincérité et d'autres qui détonnent plus (la mort de Pete qui arrive brutalement m'a fait bizarre. Le décalage produit avec le fait de le revoir "vivant" peu de temps après accentue singulièrement la douce étrangeté du film).
Au milieu de la forêt se tient le petit coin de paradis d'Audrey Hepburn, ange venu du ciel pour guider Pete. Je ne sais pas ce que tu as fumé ami Steven mais je veux bien en prendre un peu.
C'est beau tout ce blé, on se croirait chez Terrence Malick.
Ce film est l'occasion pour le cinéaste de retrouver son ami et alter-égo Richard Dreyfuss (après Les dents de la mer et Rencontres du 3e type) qui fut aussi aux côtés d'Harrison Ford (4 films ensemble) et Tom Hanks (3 films ensemble), l'un de ses acteurs fétiches. C'est aussi l'occasion de belles séquences de vol à la clef mais aussi la dernière fois qu'on peut apercevoir Audrey Hepburn à l'écran dans le rôle de "Hap", sorte de messager divin qui vient aider et conseiller Pete dans sa dernière mission : former un nouvel as du vol de ses conseils secrets susurrés à l'oreille comme libérer sa femme de son emprise amoureuse par délà la mort. La comédienne disparaîtra peu de temps après en janvier 1993 d'un cancer dans sa résidence en Suisse.
Une dernière danse à la lueur d'une bougie et du soleil finissant.
"Oh my god, it's full of stars !"
Always (le pauvre Steven pouvait-il se douter que ce mot serait ensuite associé plus vulgairement aux lingettes hygièniques ? La société de consommation ne respecte décidemment rien ) est donc un film teinté de douce poésie, de moments comiques et décalés (un chauffeur de bus fait un malaise cardiaque et apparaît pour un temps près de Pete avant qu'il ne soit réanimé. Moment étrange, à la fois comique et emprunt de noblesse par l'attitude du vieil homme qui vient se poster près de son sauveur pour l'encourager) et de beaucoup de charme où les petits riens sont élevés en éloge (beau moment quand Holly Hunter (Dorinda) récite sa liste de course dans son sommeil et que seul Pete le fantôme peut l'entendre), un peu comme dans un film d'Audrey Hepburn finalement. Et on se dit que pour son dernier film, c'est sans doute le plus beau cadeau que Spielberg pouvait lui faire. Et qu'importe si Always n'est sans doute pas un chef d'oeuvre ou un brillant mélo à la Sirk, celà reste une belle petite oeuvre faite de petits riens (on voit même un clin d'oeil à Star Trek ! si, si) dans une carrière quasi-exemplaire.
Un plan qu'il est bien.
Là aussi.
"Ces hommages répétés au cinéma des pères trouvent un aboutissement naturel en 1989 dans "Always", que Spielberg tourne immédiatement après le troisième "Indiana Jones". C'est un remake de "A guy named Joe" de Victor Fleming (1943) avec Spencer Tracy, qui incarnait la figure paternelle idéale de l'enfance du petit Steven. Le rôle de l'aviateur mort qui revient chez les vivants pour former à son insu un jeune pilote et guider vers l'amour sa compagne endeuillée (Holly Hunter) est ici tenu par Richard Dreyfuss (...), dans une ambiance résolument rétro (vieux coucous de la Seconde Guerre mondiale, standards des années 50), alors que l'action est contemporaine. Film curieux, un peu sucré, toujours sur le fil, ce mélo inversé (le héros "meurt" au début) tient pourtant par quelques notes d'une chanson des Platters, et surtout par une magie étrange que le cinéaste théorise à sa manière : c'est que, exactement comme Richard Dreyfuss qui se tient dans le cockpit derrière son remplaçant et lui insuffle ses enseignements, les fantômes des "old timers" d'Hollywood, Capra, Fleming, Sturges et les autres, sont là, derrière l'épaule de Spielberg, pour lui souffler à l'oreille un peu de leurs secrets immémoriaux."
Steven Spielberg par Clélia Cohen. -- éditions Cahiers du cinéma/Le Monde.
Roy Neary exécutant une cascade sur fond bleu.
Bref, sans être un grand film, Always touche une petite part de sympathie.
Et puis y'a Audrey et ça c'est bien.
(ne tenez pas compte de ma remarque finale absolument non objective)
4/6
Par contre, j'ai lu partout que c'était de la guimauve indigeste, ce que je trouve un peu injuste à l'heure actuelle, 20 ans après sa sortie.
Petit topic de réevaluation donc, avec avis perso récent.
(et après si vous voulez dire plein de méchancetés sur le film, no problemo. )
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Pompier volant, Pete (Richard Dreyfuss) est un as des airs, un incorrigible casse-cou. Chacune de ses missions est un cauchemar pour Dorinda, sa compagne. Cela devait arriver : un jour il ne revient pas. Ou plutôt si, il revient, mais personne ne le voit. Le fantôme guide alors à travers le deuil ceux qui sont restés.
Complètement devenu inaperçu depuis sa sortie, similaire à celle d'une production à la même histoire (le piteux "Ghost" à mon sens), Always gagne à être réévalué 20 ans plus tard et n'est certes pas cette histoire pleine de bons sentiments qu'on se plaît à dire un peu partout, parfois juste sur la foi des images et des on-dits qu'on peut entendre. Alors certes, cette histoire (qui est d'ailleurs un remake d'un film adoré du tandem Dreyfuss/Spielberg, voir plus bas) contient bien sûr quelques passages plus doux et gentillets au milieux d'autres à la poésie étrange mais il ne faudrait pas non plus oublier les moments émouvants baignés de sincérité et d'autres qui détonnent plus (la mort de Pete qui arrive brutalement m'a fait bizarre. Le décalage produit avec le fait de le revoir "vivant" peu de temps après accentue singulièrement la douce étrangeté du film).
Au milieu de la forêt se tient le petit coin de paradis d'Audrey Hepburn, ange venu du ciel pour guider Pete. Je ne sais pas ce que tu as fumé ami Steven mais je veux bien en prendre un peu.
C'est beau tout ce blé, on se croirait chez Terrence Malick.
Ce film est l'occasion pour le cinéaste de retrouver son ami et alter-égo Richard Dreyfuss (après Les dents de la mer et Rencontres du 3e type) qui fut aussi aux côtés d'Harrison Ford (4 films ensemble) et Tom Hanks (3 films ensemble), l'un de ses acteurs fétiches. C'est aussi l'occasion de belles séquences de vol à la clef mais aussi la dernière fois qu'on peut apercevoir Audrey Hepburn à l'écran dans le rôle de "Hap", sorte de messager divin qui vient aider et conseiller Pete dans sa dernière mission : former un nouvel as du vol de ses conseils secrets susurrés à l'oreille comme libérer sa femme de son emprise amoureuse par délà la mort. La comédienne disparaîtra peu de temps après en janvier 1993 d'un cancer dans sa résidence en Suisse.
Une dernière danse à la lueur d'une bougie et du soleil finissant.
"Oh my god, it's full of stars !"
Always (le pauvre Steven pouvait-il se douter que ce mot serait ensuite associé plus vulgairement aux lingettes hygièniques ? La société de consommation ne respecte décidemment rien ) est donc un film teinté de douce poésie, de moments comiques et décalés (un chauffeur de bus fait un malaise cardiaque et apparaît pour un temps près de Pete avant qu'il ne soit réanimé. Moment étrange, à la fois comique et emprunt de noblesse par l'attitude du vieil homme qui vient se poster près de son sauveur pour l'encourager) et de beaucoup de charme où les petits riens sont élevés en éloge (beau moment quand Holly Hunter (Dorinda) récite sa liste de course dans son sommeil et que seul Pete le fantôme peut l'entendre), un peu comme dans un film d'Audrey Hepburn finalement. Et on se dit que pour son dernier film, c'est sans doute le plus beau cadeau que Spielberg pouvait lui faire. Et qu'importe si Always n'est sans doute pas un chef d'oeuvre ou un brillant mélo à la Sirk, celà reste une belle petite oeuvre faite de petits riens (on voit même un clin d'oeil à Star Trek ! si, si) dans une carrière quasi-exemplaire.
Un plan qu'il est bien.
Là aussi.
"Ces hommages répétés au cinéma des pères trouvent un aboutissement naturel en 1989 dans "Always", que Spielberg tourne immédiatement après le troisième "Indiana Jones". C'est un remake de "A guy named Joe" de Victor Fleming (1943) avec Spencer Tracy, qui incarnait la figure paternelle idéale de l'enfance du petit Steven. Le rôle de l'aviateur mort qui revient chez les vivants pour former à son insu un jeune pilote et guider vers l'amour sa compagne endeuillée (Holly Hunter) est ici tenu par Richard Dreyfuss (...), dans une ambiance résolument rétro (vieux coucous de la Seconde Guerre mondiale, standards des années 50), alors que l'action est contemporaine. Film curieux, un peu sucré, toujours sur le fil, ce mélo inversé (le héros "meurt" au début) tient pourtant par quelques notes d'une chanson des Platters, et surtout par une magie étrange que le cinéaste théorise à sa manière : c'est que, exactement comme Richard Dreyfuss qui se tient dans le cockpit derrière son remplaçant et lui insuffle ses enseignements, les fantômes des "old timers" d'Hollywood, Capra, Fleming, Sturges et les autres, sont là, derrière l'épaule de Spielberg, pour lui souffler à l'oreille un peu de leurs secrets immémoriaux."
Steven Spielberg par Clélia Cohen. -- éditions Cahiers du cinéma/Le Monde.
Roy Neary exécutant une cascade sur fond bleu.
Bref, sans être un grand film, Always touche une petite part de sympathie.
Et puis y'a Audrey et ça c'est bien.
(ne tenez pas compte de ma remarque finale absolument non objective)
4/6
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Ça rappelle aussi La Couleur pourpre, son précédent film qui lui aussi n'était pas avare en bon sentiments bien dégoulinants.Anorya a écrit :C'est beau tout ce blé, on se croirait chez Terrence Malick.
En tout cas tu t'es bien donné du mal pour un film qui n'en méritait peut-être pas autant.
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Pas vu la couleur pourpre, je suis assez méfiant à la base.julien a écrit :Ça rappelle aussi La Couleur pourpre, son précédent film qui lui aussi n'était pas avare en bon sentiments bien dégoulinants.Anorya a écrit :C'est beau tout ce blé, on se croirait chez Terrence Malick.
En tout cas tu t'es bien donné du mal pour un film qui n'en méritait peut-être pas autant.
Tiens Always, c'est son prix peu élevé qui m'a décidé de m'y interesser un peu plus.
Blague à part, je trouve que Always mérite un revisionnage loin de tout ce qu'on peut lui attacher comme casserolles. Franchement y'a pire (j'ai cité "ghost" d'ailleurs... ) et le film de Spielby est somme toute, assez sommaire, il n'en fait pas tant que ça, c'est un hommage rétro de bout en bout (la musique, les vieux coucous, Hepburn dont on sait que ses plus beaux rôles sont derrière elle). J'aurais même tendance à penser que c'est un film uniquement fait pour la Hepburn comme un dernier (sympathique) hommage. Et puis bon, j'adore la Audrey faut dire...
- Demi-Lune
- Bronco Boulet
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Pour ma part j'ai toujours trouvé les critiques sur cet opus spielbergien un peu injustes. S'il ne se hisse pas en haut du panier de la filmo de Steven, Always (j'ai presque envie de l'appeler par son titre francophone complet : Pour Toujours pour éviter toute confusion avec les Vania et les Tena ), premier remake de sa carrière, est un film d'une touchante sincérité et d'une délicate pudeur, là où son concurrent à la même époque, Ghost, n'hésite pas à faire vibrer la corde sensible du spectateur sans faire toujours dans la dentelle. Il est remarquable, pour un réalisateur si souvent taxé (à tort) de sentimentalisme naïf et balourd, de constater à quel point Always contredit cette réputation. La confondante simplicité de la scène où le fantôme de Dreyfuss danse avec Holly Hunter en est, à ce titre, un bon exemple... mais d'autres, probablement, trouveront cette scène trop "guimauve". Le calme de la réalisation contribue à donner une impression de temps suspendu tout le long de l'histoire - difficile d'ailleurs de la situer historiquement, par moment on croierait les années 40/50 -, comme si l'on traversait des nuages (écho à la profession de Dreyfuss ?). L'ouverture et la fin avec la forêt en feu, seuls moments d'action du film, démontrent, si besoin était encore, tout l'art du découpage et du cadrage de Spielberg.
La partition du grand John Williams est à l'image du film : sobre, discrète, toute en retenue (quelques notes aériennes sur un piano) ; et visuellement, c'est encore un travail d'orfèvre, même si Mickael Salomon aura une filmographie moins glorieuse en tant que réalisateur. Je reprocherai néanmoins certaines touches d'humour, qui rendent le film encore plus mystérieux, car surfant sur plusieurs genres à la fois, tombant parfois un peu à plat (le perso de Goodman). Mais l'immense plaisir de voir Audrey Hepburn, angélique, très digne, chez Spielberg atténue ces défauts : une ultime performance très classe.
Il serait intéressant de connaître les profondes motivations qui ont conduit Spielberg à tourner ce remake (à quand une ressortie dvd digne de ce nom ? ) car si le regard humaniste (on sent une grande tendresse de la part de Steven pour les persos de Dreyfuss et Hunter en particulier) et les relations de couple sont des thématiques récurrentes dans son oeuvre, les thèmes de la mort, de la résurrection ou de la relation mentor/protégé sont assez inhabituelles chez lui.
Allez, un p'tit 4/6
La partition du grand John Williams est à l'image du film : sobre, discrète, toute en retenue (quelques notes aériennes sur un piano) ; et visuellement, c'est encore un travail d'orfèvre, même si Mickael Salomon aura une filmographie moins glorieuse en tant que réalisateur. Je reprocherai néanmoins certaines touches d'humour, qui rendent le film encore plus mystérieux, car surfant sur plusieurs genres à la fois, tombant parfois un peu à plat (le perso de Goodman). Mais l'immense plaisir de voir Audrey Hepburn, angélique, très digne, chez Spielberg atténue ces défauts : une ultime performance très classe.
Il serait intéressant de connaître les profondes motivations qui ont conduit Spielberg à tourner ce remake (à quand une ressortie dvd digne de ce nom ? ) car si le regard humaniste (on sent une grande tendresse de la part de Steven pour les persos de Dreyfuss et Hunter en particulier) et les relations de couple sont des thématiques récurrentes dans son oeuvre, les thèmes de la mort, de la résurrection ou de la relation mentor/protégé sont assez inhabituelles chez lui.
Allez, un p'tit 4/6
Dernière modification par Demi-Lune le 16 févr. 10, 17:19, modifié 1 fois.
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- Electro
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
J'aime beaucoup le film que j'ai vu il y a très longtemps. Les scènes de canadair frolant des forêts enflammées sont très impressionnantes dans mon souvenir.
Les critiques techniques du dvd sont tellement négatives que ça m'a découragé d'acheter le film. J'espère un jour une belle édition en blu-ray pour Always ( et 1941 aussi !).
Les critiques techniques du dvd sont tellement négatives que ça m'a découragé d'acheter le film. J'espère un jour une belle édition en blu-ray pour Always ( et 1941 aussi !).
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Sur le zone 2, je n'ai pourtant pas noté de gros problèmes techniques à la différence du dvd zone 1 de 1941, effectivement horrible à tous points de vue (image, son, sous-titres)...
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- Electro
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Je connais que cette édition pour la france:
http://www.dvdrama.com/rw_fiche-1335-.php
et celle-ci pour la Belgique:
http://www.dvdbelgorama.net/always--pour-toujours.php
http://www.dvdrama.com/rw_fiche-1335-.php
et celle-ci pour la Belgique:
http://www.dvdbelgorama.net/always--pour-toujours.php
- Demi-Lune
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Les deux semblent identiques - et tout aussi désastreuses l'une que l'autre. Sur les captures d'écran postées par Anorya, on voit bien le grain super prononcé et le format 4/3.
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- Laughing Ring
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Ah ça... Perso, le grain et l'aspect 4/3 ne me posent pas vraiment de problèmes. C'est vrai que ça aurait pu être mieux mais bon y'a pire (1941 ou sorcerer en zone 1 où là on a les points blancs en plus du grain, le poil sur la pellicule (si), les trous... ), surtout venant de Universal. En même temps au prix où j'ai eu le film...
Par contre tout à fait d'accord avec le site de Belgorama, les menus et bonus, c'est "tu peux toujours te brosser Marcel".
Même ma zone 2 de "the thing" qui est une des premières versions universal et a des menus similaires tous moches à au moins pléthores de bonus (avec le petit mot signé John Carpenter dans le boîtier qui fait bien plaisir )
Après comme je le redis, y'a pire. Il suffit de voir le dvd zone 2 en discount de "Duel dans le pacifique" de Boorman : j'ai tenu 5 minutes (là on a le filmage de VHS, c'est horriblement déguelasse). Pas pu voir le film, revendu le lendemain. Là c'est clairement une honte.
par contre...
Personnellement "Hap" (Hepburn) n'a rien d'une bonne fée et elle met bien en garde au début de sa mission Pete qu'il devra laisser tous sentiments personnels de côté au risque de souffrir. Le personnage de "Hap" est lui-même ambigü car elle se définit plus comme un "messager" qu'un ange ou une quelconque féerie. Il y a donc un décalage et il faut noter qu'elle se situe sur un autre niveau que Pete (ma première capture avec le coin isolé d'herbe où elle fait son apparition peut le montrer), elle est un relais et un ancrage entre ce qui attend Pete à la fin de sa mission (le paradis probablement) tout comme une apparition qui renseigne Pete et le préviens.
Mais elle n'est ni un ange gardien ni même une bonne fée, faut arrêter de surinterprêter de la guimauve à une douce sucrerie.
Bon, je chipote un peu...
Par contre tout à fait d'accord avec le site de Belgorama, les menus et bonus, c'est "tu peux toujours te brosser Marcel".
Même ma zone 2 de "the thing" qui est une des premières versions universal et a des menus similaires tous moches à au moins pléthores de bonus (avec le petit mot signé John Carpenter dans le boîtier qui fait bien plaisir )
Après comme je le redis, y'a pire. Il suffit de voir le dvd zone 2 en discount de "Duel dans le pacifique" de Boorman : j'ai tenu 5 minutes (là on a le filmage de VHS, c'est horriblement déguelasse). Pas pu voir le film, revendu le lendemain. Là c'est clairement une honte.
par contre...
Ils n'ont pas vus Amistad.belgorama a écrit :Le plus mauvais Spielberg et de loin !
Ils se sont aussi trompés de film apparemment (et bonjour les fautes).Belgorama a écrit :Quelque mois plus tard, il se reveille dans une foret carbonisee ou l'attend une femme tout de blanc vetue. Cette bonne fee le renvoie sur terre...
Personnellement "Hap" (Hepburn) n'a rien d'une bonne fée et elle met bien en garde au début de sa mission Pete qu'il devra laisser tous sentiments personnels de côté au risque de souffrir. Le personnage de "Hap" est lui-même ambigü car elle se définit plus comme un "messager" qu'un ange ou une quelconque féerie. Il y a donc un décalage et il faut noter qu'elle se situe sur un autre niveau que Pete (ma première capture avec le coin isolé d'herbe où elle fait son apparition peut le montrer), elle est un relais et un ancrage entre ce qui attend Pete à la fin de sa mission (le paradis probablement) tout comme une apparition qui renseigne Pete et le préviens.
Mais elle n'est ni un ange gardien ni même une bonne fée, faut arrêter de surinterprêter de la guimauve à une douce sucrerie.
Bon, je chipote un peu...
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Que vois-je ? (annoncé pour mars)
Grandeur et décadence d'un film de Spielberg (jamais édité correctement).
Si ça continue, il finira par tomber entre les mains de Bach Films.
Grandeur et décadence d'un film de Spielberg (jamais édité correctement).
Si ça continue, il finira par tomber entre les mains de Bach Films.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Le film est passé hier sur la chaîne pour mômes Gulli. Et en plus il était au format 2.35 respecté. Donc prenez en de la graine (F)rance 2.
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Alors en plus d'être en 4/3, le dvd pourri d'Universal serait aussi recadré (il est au format 1.85) ?bronski a écrit :Et en plus il était au format 2.35 respecté.
- Watkinssien
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Je considère toujours Always comme une réussite de Spielberg, qui se fonde comme souvent dans une forte nostalgie cinéphilique. En remakant un film de Victor Fleming, Spielberg transcende l'original par la recherche constante de l'exacerbation : ainsi le cinéaste épouse les formes d'un vrai mélodrame, coloré, bigarré qu'il conjugue avec les méandres du merveilleux, cadres enchanteurs et poétiques.
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Elles sont pourries, ces éditions ?Commissaire Juve a écrit :
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Re: Always (Steven Spielberg - 1989)
Disons qu'elles n'offrent pas vraiment un gage de qualité récurrente.
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