Il me semble que le titre belge était le même que le titre français soit Sept hommes restent à tuer, sans en être sûr à 100%. Je suis tombé un jour sur une affiche d'exploitation belge du film de Boetticher et le titre me semblait être celui-là...et j'ai longtemps cru que Sept hommes restent à tuer était le titre belge et Sept hommes à abattre, le titre français... jusqu'à ce qu je tombe sur l'affiche présenté ci-dessus...Chip a écrit :"7 hommes à abattre" est peut-être le titre belge du film ? A la fin des années 50 et début des années 60 beaucoup de cinéphiles allaient "traquer "les séries B en Belgique,car beaucoup n'étaient pas visibles chez nous.
7 Hommes à Abattre (Budd Boetticher - 1956)
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Re: 7 Hommes à Abattre (Budd Boetticher - 1956)
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Re: 7 Hommes à Abattre (Budd Boetticher - 1956)
Il y a aussi un autre élément qui renforce ma "spéculation" c'est l'existence d'un autre western avec Randolph Scott avec un titre similaire, Dix hommes à abattre, sorti trois ans plus tôt...d'où l'idée de la confusion, alimentée par le fait que le film de Boetticher ait disparu de la circulation pendant quatre décennies.
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Re: 7 Hommes à Abattre (Budd Boetticher - 1956)
Il faut dire que dans les titres français, on ne se cassait pas toujours en deux pour être original et faire attention... Alors souvent, on se retrouve en face d'une charge héroïque qui n'existe pas, un Port de la drogue où il n'y en a pas (pour d'autres raisons, certes)... sans compter els ressemblances et autres constructions de titres à partir d'autres titres : La charge de la rivière rouge, fallait le faire...O'Malley a écrit :Il y a aussi un autre élément qui renforce ma "spéculation" c'est l'existence d'un autre western avec Randolph Scott avec un titre similaire, Dix hommes à abattre, sorti trois ans plus tôt...d'où l'idée de la confusion, alimentée par le fait que le film de Boetticher ait disparu de la circulation pendant quatre décennies.
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Re: Notez les films naphtas - Septembre 2009
Sept hommes à abattre de Budd Boetticher (1956)
Le sheriff Ben Stride (Randolph Scott) a récemment perdu son épouse, tuée lors d’un hold-up. Il cherche les sept hommes responsables pour les tuer. Le film débute par une nuit d’orage dans le désert : après avoir demandé l’abri dans une grotte à deux hommes qui partagent avec lui leur café, Ben Stride les tue aussitôt. Le lendemain, il aide des pionniers, John et Annie Greer (Gail Russell), à désembourber leur chariot puis accepte, après qu’ils ont longtemps insisté, de les accompagner afin de les protéger d’Indiens Chiricahuas. Dans un relais de diligence abandonné, ils croisent Bill Masters (Lee Marvin), qui se joint à eux, dans le but affiché d’aider Ben Stride mais surtout de récupérer le butin du hold-up.
Splendide western de Boetticher. Un récit de vengeance mené tambour battant (le tout dure 1h15 à peine !) par Boetticher bien aidé par un scénario brillant de Burt Kennedy. Ainsi, les éléments se dévoilent progressivement et avec une limpidité exemplaire, développant les personnages brillamment ces derniers n'ayant plus de secrets pour nous lorsque les éléments se mettent réellement en place et que les révélations se font jour. La détermination et la soif de vengeance de Randolph Scott est captée dès l'ouverture saisissante, la faiblesse de caractère du brave type John Greer également de manièère symbolique lorsqu'il se montre incapable d'extirper son charriot embourbé et les sentiments naissant entre scott et Gail Russel se font tout en retenue bien qu'on en devine l'issue (ah cette scène ou il se retient de l'embrasser au moment de la quitter magnifique !). Randolph Scott est excellent, monolithe terriblement humain au final et rongé par la culpabilité, tout l'opposé d'un Lee Marvin campant un méchant mémorable; Masters. Une vraie crapule prête à tout auquel le scénario offre tout de même un visage presque attachant (la séduction éhontée de Gail Russel, la loyauté lors du duel final), Lee Marvin apportant une décontraction et une nonchalance assez jubilatoire au personnage tel
Le sheriff Ben Stride (Randolph Scott) a récemment perdu son épouse, tuée lors d’un hold-up. Il cherche les sept hommes responsables pour les tuer. Le film débute par une nuit d’orage dans le désert : après avoir demandé l’abri dans une grotte à deux hommes qui partagent avec lui leur café, Ben Stride les tue aussitôt. Le lendemain, il aide des pionniers, John et Annie Greer (Gail Russell), à désembourber leur chariot puis accepte, après qu’ils ont longtemps insisté, de les accompagner afin de les protéger d’Indiens Chiricahuas. Dans un relais de diligence abandonné, ils croisent Bill Masters (Lee Marvin), qui se joint à eux, dans le but affiché d’aider Ben Stride mais surtout de récupérer le butin du hold-up.
Splendide western de Boetticher. Un récit de vengeance mené tambour battant (le tout dure 1h15 à peine !) par Boetticher bien aidé par un scénario brillant de Burt Kennedy. Ainsi, les éléments se dévoilent progressivement et avec une limpidité exemplaire, développant les personnages brillamment ces derniers n'ayant plus de secrets pour nous lorsque les éléments se mettent réellement en place et que les révélations se font jour. La détermination et la soif de vengeance de Randolph Scott est captée dès l'ouverture saisissante, la faiblesse de caractère du brave type John Greer également de manièère symbolique lorsqu'il se montre incapable d'extirper son charriot embourbé et les sentiments naissant entre scott et Gail Russel se font tout en retenue bien qu'on en devine l'issue (ah cette scène ou il se retient de l'embrasser au moment de la quitter magnifique !). Randolph Scott est excellent, monolithe terriblement humain au final et rongé par la culpabilité, tout l'opposé d'un Lee Marvin campant un méchant mémorable; Masters. Une vraie crapule prête à tout auquel le scénario offre tout de même un visage presque attachant (la séduction éhontée de Gail Russel, la loyauté lors du duel final), Lee Marvin apportant une décontraction et une nonchalance assez jubilatoire au personnage tel
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