Jacques Demy (1931-1990)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Boubakar
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par Boubakar »

Le bel indifférent (1957)

Premier (?) court-métrage de Demy, il s'agit d'un huit-clos où une femme reproche le silence de son mari.
Dès le départ, il ne nous cache pas ses origines théâtrales, avec un seul studio comme décor.
Toutefois, le texte étant de Cocteau, il est parfois beau, mais assez empesé, d'autant plus que seule Jeanne Allard parle, le mari restant désespérément muet.

La naissance du jour (1980)

Unique téléfilm de Demy, ce dernier le considéra comme un travail "alimentaire", à la suite de l'échec de ses derniers films.
Et, je ne sais pas ce que les fans de Demy en pensent, mais on peut considérer ça comme son plus mauvais travail. Le film souffre trop d'un budget visiblement étriqué, et d'un pathos assez lourdingue. Seule Danielle Delorme s'en sort un peu, mais ça reste une purge. :?
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Watkinssien
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par Watkinssien »

Boubakar a écrit :Le bel indifférent (1957)

Premier (?) court-métrage de Demy
Non, c'est son sixième ! :wink:
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Mother, I miss you :(
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Boubakar
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par Boubakar »

Une chambre en ville (1982)

On peut dire qu'une bonne partie de ses films l'a, en quelque sorte, préparé à faire ce film, tant on y retrouve plusieurs des thèmes chers à Demy.
Sauf qu'ici, c'est magnifique, une sorte de fusion entre le théâtre (le jeu volontairement outré des acteurs, des décors fortement colorés, une construction en 3 actes...) et l'opéra (grandiloquence et montée en puissance de la musique, figurants regroupés comme un orchestre...), où l'on ressent une réelle volonté de faire un grand film, sans que ça paraisse prétentieux.
Bien qu'aucun acteur ne chante lui-même (à deux personnes près, dont Danielle Darrieux, sublime), on ressent une réelle émotion dans la montée en drame du récit, et le fait que toutes les paroles soient chantées n'est pas du tout un handicap, au contraire, on s'y fait très vite.
Vite est d'ailleurs un adjectif qui sied aussi au film, tant les évènements autour de François et Edith s'enchaînent à toute allure, au point de flirter avec l'invraisemblance.

Tous les acteurs sont formidables, y compris Ricard Berry, qui sait se faire montre d'une vraie force dans son jeu,
Spoiler (cliquez pour afficher)
quand il quitte Violette
, il est bouleversant. Et, malgré cet aspect parfois théâtral dans la mise en scène, c'est terriblement filmé, et Demy n'oublie pas le conflit social qui rôde autour du film pour lui donner un tournant tragique.

En bref, je trouve ça sublime, d'une ambition rare dans le cinéma français, et ça marche ! :)
Jean Itard
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par Jean Itard »

Un drame très sombre, sans concession, où les protagonistes principaux sont dépeints sous un jour peu enviable.

Tu fais bien de citer cette scène concernant Richard Berry, effectivement très réussie, qui se termine ironiquement (et avec pas mal de cruauté) par une prémonition :
Spoiler (cliquez pour afficher)
"attention mon gars, ça va pleuvoir.
D'une manière générale, les scènes tragiques sont bien plus réussies, je trouve, que les moments amoureux, en particulier au niveau musical. Ce qui traduit évidemment la volonté de l'auteur... Et rend le film relativement inconfortable.
Est-ce pour cette raison que Claude Bouniq Mercier, dans le Tulard, parle (bien injustement) d'une musique qui brise l'émotion ?

Quoi qu'il en soit, un des meilleurs films de Demy, qui forme une trilogie, à mon idée, avec Les demoiselles de Rochefort et Les parapluies de Cherbourg, chacun se complétant et explorant une facette différente de l'amour. Excellent film !

Tiens, tu m'as donné envie de le revoir. J'y vais de ce pas. :wink:

PS : dire que le film était prévu pour Depardieu et Deneuve... :shock:
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Boubakar
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Re: Les films de Jacques Demy

Message par Boubakar »

odelay a écrit :Parking (85)

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Ah oui, c'est quelque chose, ce film ! :shock: :lol:
Je me demande comment Demy[ a pu passer d'un film aussi magnifique que Une chambre en ville à cette stupide variation du mythe d'Orphée, où presque rien ne fonctionne, et surtout pas Francis Huster.
En plus de garder ses affaires et son bandana pendant tout le film (il n' a pas de garde-robe ?), il est ridicule de bout en bout, et d'une inexpressivité impressionnante (lors de la mort d'Eurydice, il a 'air de tenir un steack haché dans ses mains, tellement il a l'air de s'en foutre).
Le film explore plusieurs pistes, dont la bisexualité d'Orphée, mais on n'en saura guère plus, pour aborder en toile de fond l'histoire que Cocteau avait si merveilleusement adaptée des décennies auparavant (d'ailleurs, Jean Marais joue ici le rôle de Hadès, il est pas mal du tout).
Mais là, c'est un ratage complet, avec une idée de l'Au-delà comme il est impossible de se faire (en gros, ça se passe dans un parking souterrain, où un vigile nous filtrera avant de savoir si on ira au Paradis ou en Enfer :lol: , et puis, les couleurs de cette séquence sont horribles, du bleu et du rouge).

Et, bien que les musiques soient signées Michel Legrand, c'est vraiment de la variété de seconde zone, une bouillie auditive dont il est difficile de rester indemne.
Bien qu'il ait été quelque peu forcé à faire ce film et avec ce casting dans ces conditions, je ne comprends pas comment Demy a pu faire un film aussi médiocre, le navet de sa carrière.
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Re: Jacques Demy

Message par Boubakar »

odelay a écrit :Trois places pour 26 (88)
Spoiler (cliquez pour afficher)
Et bien il reste une première grosse demi-heure qui fait très peur (vraiment!) et un reste de film qui apprivoise le spectateur et finit par le conquérir même si le mauvais souvenir du début reste bien ancré dans l'esprit.
Alors quel est le problème de cette première partie? Sans hésitation : La musique et dans une moindre mesure les chorégraphies. Et ça s'est très ambêtant car de la musique il y a bcp au début de ce film. En fait quand je dis "la musique", j'exagère un peu, car ce sont plutôt les arrangements qui sont vraiment immondes : Je ne sais pas si Legrand est responsable ou si c'est qq'un d'autre, mais apparemment ils ont trouvé une boite à rythme dernier modèle 1988 (mais complètement dépassée en 1989) et ils ont appuyé sur tous les boutons en mettant le volume à fond. Du coup, on n'entend presque plus les voix, ni même les mélodies sous les tchack tchack chtoout shlock shlock... Quel gachis! car il se pourrait que sous ces bruits d'un autre âge il y ait de bonnes chansons qui se cachent. Mais là, impossible de le savoir.

Mais à un bon tiers du film, on change de direction : d'abord finies les chansons qu'on se met à chanter comme ça "à la comédie musicale", on passe à des numéros musicaux scèniques, finies aussi les boîtes à rythmes débiles, il s'agit là de mettre en musique la vie de Montand sur scène et donc ça devient mille fois plus regardable.
En effet, le sujet du film est le retour de Montand à Marseille pour une représentation d'une comédie musicale retraçant sa vie. Et on s'aperçoit que c'est vraiment ça qui va intéresser Demy. C'est en tout cas ça qu'il va réussir le plus. Si on enlève un tableau très Village People un brin embarrassant, on se retrouve avec des très beaux (et bons) numéros musicaux où la scène s'ouvre à l'infini comme dans "Tous en scène" ou "Singin in the rain" avec très belles idées de mises en scène et surtout un excellente utilisation du scope.
Pour ce qui est des chorégraphies, là où elles étaient complètement démodées dans la première partie (notamment durant "l'interview"), elles deviennent classieuses par la suite. "Evidemment", va-t-on me dire quand on devient "classique" on prend moins de risque. Oui, peut être, mais cette volonté de faire jeune à tout prix quand ce n'est pas du tout sa culture, ça ne peut que mener dans le mur (on l'avait vu avec Parking).

Pour ce qui est de l'histoire, on retrouve un grand nombre de thème chers à Demy, mais celui qui surprend le plus c'est la relation entre Montand et M. May et surtout la façon dont elle est traité qui laisse quand même extrêmement songeur. Ce n'est pas du tout ce qui se passe (après tout, tout peut arriver dans un film), mais plutôt la façon qu'ils ont de réagir à ça. C'est vraiment bizarre...

Sinon M. May se débrouille pas trop mal (même si son chant n'est pas terrible, d'ailleurs à cette époque elle enregistrait qq chansons avec Prince -qu'on voit en poster dans sa chambre- qui ne sortiront jamais) et arrive à suivre les professionels dans les numéros de danse, même si elle ne lève pas aussi bien la jambes qu'eux. Mais le plaisir de comédiens vient surtout de Françoise Fabian. Ses scènes avec Montand font parties des grands moments du film.
Je suis assez d'accord avec ce que tu dis, la première demi-heure (rien que l'intro, à la gare de Marseille... :? ) est épouvantable, très mal chorégraphiée, mais tout le rest est acceptable, quand on s'attaque pour de bon au personnage de Montand, dont plusieurs éléments de sa vie, y compris sentimentale, seront clairement évoqués. Et c'est là qu'on regrette de voir que celui-ci n'ait pas fait plus de comédies musicales, car à près de 70 ans, il conservait encore une certaine fraîcheur.
Et on voit bien que c'est un film de Demy grâce à un thème auquel il avait déjà fait référence dans un de ses anciens films, mais le plus surprenant reste dans la réaction suite à la découverte de ce secret...
Pour une fin de carrière, ça reste un très beau melting-pot de la carrière de Demy ; on y retrouve de la légèreté, de la gravité, de la comédie musicale....

Et, après avoir vu le contenu du (très bon) coffret Arte, je ferais un petit classement de tous ses films, mais je peux dire qu'en général, j'aurais passé un excellent moment, bien qu'on y trouve un canard boiteux dans sa filmo.
Jean Itard
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par Jean Itard »

Peut-être ai-je trop d'indulgence vis à vis de ce réalisateur ? Toujours est-il que j'ai trouvé Trois places pour le 26 pas si mal. :oops: Surtout en comparaison de sa réputation catastrophique.

Bon, c'est vrai qu'en comparaison d'autres Demy...

Il y a hélas ces boîtes à rythmes assez ignobles qui noient les belles mélodies de Michel Legrand de manière assez incompréhensible.

Enfin,
Spoiler (cliquez pour afficher)
ce thème étonnant de l'inceste, déjà présent dans Peau d'Ane ! :shock:
Dernière modification par Jean Itard le 27 mai 09, 18:17, modifié 1 fois.
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Boubakar
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par Boubakar »

Après quelques jours de "recul", voilà mon classement des films de Demy :


1 - Les Demoiselles de Rochefort
2 - Une chambre en ville
3 - Les Parapluies de Cherbourg
4 - Lola

5 - Peau d'Âne
7 - Le Joueur de flûte
6 - L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune
8 - Lady Oscar
9 - Trois places pour le 26
10 - Model Shop
11 - La Baie des Anges

12 - Parking

, seul ce dernier film est vraiment mauvais, mais, globalement, l'œuvre de Demy est quand même d'une grande cohérence qualitative. :)
Lionel
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par Lionel »

Boubakar a écrit :Après quelques jours de "recul", voilà mon classement des films de Demy :

Mais enfin, pourquoi cette manie de vouloir faire des classements ? On peut très bien aimer autant Les Demoiselles que La Baie des Anges ou Le joueur de flûte, pour des raisons différentes, trouver Une chambre en ville magnifique mais un peu au dessous, et bien sûr, cela ne s'applique pas qu'à Demy.

Pourquoi cette manie puérile et vaine ?
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Jeremy Fox
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par Jeremy Fox »

Lionel a écrit :
Pourquoi cette manie puérile et vaine ?
Tu peux trouver ça puéril et vain ; il faut aussi faire l'effort de comprendre ceux qui aiment les listes et les classements (dont je fais partie). As tu lu le roman de Nick Hornby transposé à l'écran par Stephen Frears pour High Fidelity ? C'est certainement une manie mais qui ne fait de mal à personne et qui peut parfois aider à faire des choix dans les priorités d'achat ou de visionnage pour ceux qui se sont révélés avoir des goûts proches des tiens. Si en revanche l'exercice t'ennuie (ce qui est ton droit) à toi de sauter par dessus ces posts :wink:
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par homerwell »

Boubakar a écrit :Après quelques jours de "recul", voilà mon classement des films de Demy :
J'ai ce coffret à visionner, mais je ne sais pas trop par quel bout l'attaquer. Le problème n'est pas moi, en tant que passionné, je ne m'arrêterai pas à une première déception mais mon entourage dont j'aimerai faire profiter des meilleurs opus et me réserver les autres pour des séances en solitaire. Merci Boubakar :)
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par imho »

homerwell a écrit :
Boubakar a écrit :Après quelques jours de "recul", voilà mon classement des films de Demy :
J'ai ce coffret à visionner, mais je ne sais pas trop par quel bout l'attaquer. Le problème n'est pas moi, en tant que passionné, je ne m'arrêterai pas à une première déception mais mon entourage dont j'aimerai faire profiter des meilleurs opus et me réserver les autres pour des séances en solitaire. Merci Boubakar :)
Moi je l'ai attaqué de manière chronologique :)
Image surtout, restons courtois...
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par bruce randylan »

The pied piper ( 1972 )

Jacques Demy réalisant une adaptation du joueur de flûte de hamelin en Anglais avec Donovan dans le rôle du flutiste, il y a avait de quoi s'attends à un ovni kitsch...
Et bien que Nenni, c'est loin d'être une simple curiosité, au contre... Avec un budget confortable qui lui permet une reconstitution très crédible et une réalisation qui peut se permettre de long plan-séquence virtuose qui sont autant de référence à la peinture flamande. Rien que l'aspect visuel mérite qu'on s'y penche.

L'histoire est un peu plus problématique, Donovan n'ayant qu'une fenêtre très réduite durant le tournage, Demy développe une sous-intrigue qui deviendra au final la principal qui attaque l'obscurantisme médiéval et religieux. C'est bien écrit, un peu inégal dans l'interprétation mais ça fonctionne mais on sent que celà a été rajouté par dessus le conte du joueur de flute. Ca donne une structure un peu bancal qui plutôt que se compléter, fait que les différentes parties se tirent dans les pâtes. Demy essaye bien de coller ça avec plaçant la culture et l'art comme les remparts contre le fanatisme et l'aveuglement mais la sauce ne prend finalement pas... d'où une certaine froideur et une absence d'émotion un peu gênante.

Reste donc l'aspect technique et virtuose, les chansons de Donavan ( tout de même bien sympathique ) et certain thèmes personnels de Demy.
A (re)découvrir :)


Puisque je suis là, un mot sur les court-métrages qui sont tous excellents et passionnants. Ceux qui m'ont le plus surpris sont ces documentaires très maitrisé et très bien écrit, doté en plus d'une excellente photographie. On sent vraiment un amour sincère de Demy pour les personnes et les sujets qu'il filme.
Le bel indifféren est un bel exercice de style au jeu d'acteur très nouvel vague ( donc assez faux et parfois agaçant au début ) mais sa mélancolie et son style visuel flamboyant remporte la mise haut la main.
Son segment sur les 7 péchés capitaux est très frais, amusant et parfaitement maitrisé ( en plus en 16/9, ce qui donne tout de suite une sacrée gueule à son scope :D ).
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
Jean Itard
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par Jean Itard »

Quelques mots sur l'un des courts métrages de Demy, Le sabotier du Val de Loire, dont semble-t-il personne n'avait encore parlé sur le forum.
C'est un très beau documentaire dont les cadrages magnifiques évoquent, je trouve, la peinture et la photographie.
Il témoigne avec respect du savoir faire de l'artisan, depuis le découpage du tronc d'arbre jusqu'à l'obtention du sabot. Demy fut semble-t-il recueilli pendant la guerre chez un tel sabotier.
Ce court est aussi l'évocation, subtile, du temps qui passe.
Les derniers plans sont ceux d'un train qui passe, puis d'une rivière, on peut penser à Ozu et Renoir...
villag
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Re: Jacques Demy (1931-1990)

Message par villag »

bruce randylan a écrit :The pied piper ( 1972 )

Jacques Demy réalisant une adaptation du joueur de flûte de hamelin en Anglais avec Donovan dans le rôle du flutiste, il y a avait de quoi s'attends à un ovni kitsch...
Et bien que Nenni, c'est loin d'être une simple curiosité, au contre... Avec un budget confortable qui lui permet une reconstitution très crédible et une réalisation qui peut se permettre de long plan-séquence virtuose qui sont autant de référence à la peinture flamande. Rien que l'aspect visuel mérite qu'on s'y penche.


A (re)découvrir :)


).
C'est d'ailleurs le seul Demy que je supporte !.....
F d F ( Fan de Ford )
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