Volte/Face (John Woo - 1997)
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- harry callahan
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J'ame bien les prestations de Cage et Travolta, certaines scènes restent efficaces, d'autres me gonflent bien comme ce que j'ai vu de sa filmo US et même pr moments dans sa filmo HK.
Sympa mais pas impérissable.
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[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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J'aime bien l'idée de "progression" du cinéma de John Woo, qui me parait plus intéressante que "Période USA=caca", mais j'aurais par contre tendance à dire que le cinéma de John Woo à "toujours" été théorique, voir sa géniale relecture du cinéma de Chang Cheh, qui n'est pas qu'un hommage , "The Last Hurrah for Chivalry" et je le sens paradoxalement plus maitrisé, moins viscéral que celui d'un pourtant plus expérimentateur malade de l'image, son ex-copain Tsui Hark...Justement, c'est de ce point de vue là que me décoit Volte Face, dont je finis par penser la même chose que je ne sais plus qui, qui n'y voyait qu'une exhibition sur commande, à la carte, des "effets" Wooiens, comme s'il filmait pour enfin comprendre pourquoi Hollywood l'avait engagé... contrairement à Windtalkers qui constitue son premier chefd'oeuvre Hollywoodien... Ceci dit, j'ai changé d'avis sur ce film sans le revoir, il faudrait vraiment que je retente, mais j'hésite à investir sur Cdiscount, peur d'être déçu...En tout cas je ne joindrais pas ma voix au "John retourne à la maison", au vu de Windtalkers, et si les fins décideurs hollywoodiens lui en laisse la chance, on risque de se manger de sacrés films.Solal a écrit :Et puis le thème du double n'a plus le même sens dans V/F avec l'histoire de la greffe qui ne renvoie plus seulement à des préceptes moraux, mais également à un questionnement sur le cinéma ou plutôt sur l'acclimatation de son cinéma. Il y a un basculement même si la progression est continue : de référentiel (l'exacerbation d'un genre, l'héritage de Peckinpah, Melville ou autres), son cinéma devient théorique. Comme tu le dis Windtalkers manifeste de manière significative un rapport plus réfléchi à la violence.
Quand même, j'ai une tendresse énorme pour ce réalisateur à qui,alors même qu'il sortait lentement du premier enclos de mes vaches les plus sacrées, je dois tout de même Peckinpah et Melville, qui en bouffent, de la place, dans mon enclot, si vous me suivez...
Et, pour les fans ou ceux qui le déteste, il faut absolument que vous voyez "The King Of Comedy", de Stephen Chow, qui comporte une merveilleuse scène de parodie avec Karen Mok en Imper qui détruit une église, et Stephen Show au fond en figurant qui ne veut pas mourir pendant que l'assistant réalisateur balance devant la caméra des pelletés de colombes parceque "ça rajoute de l'abstraction". Non seulement c'est à pleurer de rire, mais en prime, la scène se paie le luxe d'être efficace, bellement chorégraphiée et superbement exécutée...
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Je n'ai pas vu The Last Hurrah... - en quoi est-il théorique ? Je n'associe pas forcément la maîtrise au caractère théorique - j'entends par là une forte conceptualisation (un côte plus abstrait) et une mise en abîme, un retour du film sur lui-même (le film parle de cinéma).Ronan a écrit : j'aurais par contre tendance à dire que le cinéma de John Woo à "toujours" été théorique, voir sa géniale relecture du cinéma de Chang Cheh, qui n'est pas qu'un hommage , "The Last Hurrah for Chivalry" et je le sens paradoxalement plus maitrisé, moins viscéral que celui d'un pourtant plus expérimentateur malade de l'image, son ex-copain Tsui Hark...
Et Tsui Hark a beau être partisan d'un cinéma total, il m'a tout l'air d'avoir toujours été très théorique. Avec The Blade, par exemple, c'est explicite : les situations deviennent des dispositifs, les lieux sont de plus en plus abstraits (des zones aux contours indéterminés, faits d'éléments bruts : la boue, le bois, le fer ... - ce n'est plus un décor dans le sens classique du terme). Et le tout est parcouru de décharge émotionnelles fortes car son cinéma, pour reprendre ton expression que je trouve assez juste, est plus viscéral que jamais.
I would prefer not to
tout pareil,à la seconde vison j'ai memea rrété le film au bout de 45 minutesMartin Quatermass a écrit :Moi c'est pareil, à tel point que je n'ai plus du tout envie de le revoir.John Constantine a écrit :J'avais bien aimé à sa sortie, puis la 2eme fois... et à force... je me suis lassé.
PS:Jeremy es-tu bien sur d'avoir vu beaucoup de film de sa période Pré-hollywoodienne,j'ai comme un doute.
- Jeremy Fox
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J'en ai vu 4 ou 5, ses plus connus oui, ils étaient tous passés sur canal il y a 7 ou 8 ans. Pourquoi un doute ?NUTELLA a écrit :tout pareil,à la seconde vison j'ai memea rrété le film au bout de 45 minutesMartin Quatermass a écrit : Moi c'est pareil, à tel point que je n'ai plus du tout envie de le revoir.
PS:Jeremy es-tu bien sur d'avoir vu beaucoup de film de sa période Pré-hollywoodienne,j'ai comme un doute.
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- Laspalès
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le meilleur john Woo américain (même si je ne déteste pas BROKEN ARROW et que WINDTALKERS est assez réussi)...gunfights virtuoses et-surtout?- excellentes performances de l'ensemble du casting:
Travolta,Cage mais également joan Allen,gina Gershon...
mon film préféré de Woo reste cependant l'indétrônable THE KILLER,parfait mélange de l'émotion et de l'action.
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- King of (lolli)pop
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The Killer pousse à son point culminant tous les défauts de son cinéma ( ralentis parfois inutiles, dialogues et situations parfois involontairement comiques), mais là il rajoute en plus la romance et les sentiments.mannhunter a écrit :le meilleur john Woo américain (même si je ne déteste pas BROKEN ARROW et que WINDTALKERS est assez réussi)...gunfights virtuoses et-surtout?- excellentes performances de l'ensemble du casting:
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mon film préféré de Woo reste cependant l'indétrônable THE KILLER,parfait mélange de l'émotion et de l'action.
Je ne l'ai vu qu'une fois mais ça m'a suffit. Il est je pense détrôné à tous les niveaux par Une balle dans la tête qui pourtant assume une grande part de dramaturgie.
- Vic Vega
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Les défauts dont tu parles, c'est un peu comme la déconstruction narrative pour Tarantino, ça fait partie de son style naif, excessif, fleur bleue. Je n'ai pas vu de ralentis inutiles dans the Killer, le film est pour moi maitrisé de bout en bout niveau mise en scène comme montage, c'est pour moi le film où les deux aspects de son cinéma sont présents et maitrisés: la virtuosité formelle et la dramatisation exacerbée. A Toute Epreuve est virtuose niveau forme mais froid, Une Balle dans la tete est poignant, plus réaliste, très intense mais certaines scènes sont montées de façon épileptique, les batailles sont mal filmées et les acteurs en roue libre. Meme si c'est cet exçès et cette perte de controle qui font le charme du film. Et qui en font mon deuxième Woo favori derrière the Killer.Jordan White a écrit :The Killer pousse à son point culminant tous les défauts de son cinéma ( ralentis parfois inutiles, dialogues et situations parfois involontairement comiques), mais là il rajoute en plus la romance et les sentiments.Jmannhunter a écrit :le meilleur john Woo américain (même si je ne déteste pas BROKEN ARROW et que WINDTALKERS est assez réussi)...gunfights virtuoses et-surtout?- excellentes performances de l'ensemble du casting:
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mon film préféré de Woo reste cependant l'indétrônable THE KILLER,parfait mélange de l'émotion et de l'action.
e ne l'ai vu qu'une fois mais ça m'a suffit. Il est je pense détrôné à tous les niveaux par Une balle dans la tête qui pourtant assume une grande part de dramaturgie.
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- Laspalès
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t'as répondu à ma place!Vic Vega a écrit :Défauts? Les défauts dont tu parles, c'est un peu comme la déconstruction narrative pour Tarantino, ça fait partie de son style naif, excessif, fleur bleue. Je n'ai pas vu de ralentis inutiles dans the Killer, le film est pour moi maitrisé de bout en bout niveau mise en scène comme montage, c'est pour moi le film où les deux aspects de son cinéma sont présents et maitrisés: la virtuosité formelle et la dramatisation exacerbée. A Toute Epreuve est virtuose niveau forme mais froid, Une Balle dans la tete est poignant, plus réaliste, très intense mais certaines scènes sont montées de façon épileptique, les batailles sont mal filmées et les acteurs en roue libre. Meme si c'est cet exçès et cette perte de controle qui font le charme du film. Et qui en font mon deuxième Woo favori derrière the Killer.Jordan White a écrit : The Killer pousse à son point culminant tous les défauts de son cinéma ( ralentis parfois inutiles, dialogues et situations parfois involontairement comiques), mais là il rajoute en plus la romance et les sentiments.J
e ne l'ai vu qu'une fois mais ça m'a suffit. Il est je pense détrôné à tous les niveaux par Une balle dans la tête qui pourtant assume une grande part de dramaturgie.
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J'avais conconcté un petit topic sur le film avant le changement du serveur du site et je vois que la controverse demeure: je vole au secours de ce film qui est est un pied magistral comme il en existe peu d'autres. La surenchère consciente d'elle même, ça peut être génial aussi: et quand Nicolas cage est éjecté de la navette et se rétablit sur ses pieds, j'exulte
Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.
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- Et la tendresse... bordel ?
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- Localisation : En train de se faire un grec avec Tuesday... Pauvre Nikos !
Tiens, pour une fois, je partage l'avis de l'énergumène cité ci-dessus...harry callahan a écrit : Sympa mais pas impérissable.
Momo
L'alcool, c'est mal.styx a écrit :Je comprends pas grand chose à vos salades, mais vous avez l'air bien sur de vous, donc zetes plus à même hein de parler, de sacrés rigolos que vous faites en fait, merde ça rime lourd là, je vais éditer. mdr
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- Francis Lalanne
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Effectivement parfois les traducteurs soit parce qu'ils ne connaissent pas assez la culture soit pour rendre un travail accessible aux occidentaux change certaines choses. Par exemple un nom de héro chinois sera souvent transformé en Superman. Ce procédé est d'ailleurs utilisé pour les films us, quand un personnage fait une blague sur Jay Leno, dans les sous titres on pourra lire Pascal Sevran par exemple.Vic Vega a écrit :Et reprise dans le DVD HKvidéo? Peut-être mais en tout cas les Woo hk ont quand même dans l'ensemble leurs moments comiques.Niron a écrit :Je croyais que "Mickey" et "Dumbo" étaient le résultat d'une traduction très approximative faite par les anglo-saxons
Dans the killer l'explication que donne Chow yun fat a sally yeh est que lui et danny lee sont de vieux amis qui jouaient ensemble au football dans leurs enfances. Les surnoms qu'ils se donnent en réalité sont "tête de crevette" pour chow yun fat et "avorton" pour Danny Lee.
Quand a Chow Yun Fat son nom est bien Ah Jong qui est l'equivalent du John occidental et non pas Jeff de toute façon ça s'entend clairement.
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- murder on the dance floor
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