Intolérable Perfection : naissance des Classiques
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- Mogul
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J'ai beaucoup aimé Ten sans necessairement avoir une folle envie de le revoir. Malgré la forme rigide le film me parait extrement riche, à l'écoute de ce qui l'entoure. J'ai rarement eu cette impression de Hors champs immense...On ne sais pas très bien ou se trouve la limite entre le réel et la fiction et cela se ressent dans le jeu des acteurs (qui n'était pas vraiment dirigé dans l'instant d'après Kiarostami)
Le film se retrouve dans un genre assez inédit....mais je ne sais pas vraiment quelles porte il a ouverte
Le film se retrouve dans un genre assez inédit....mais je ne sais pas vraiment quelles porte il a ouverte
- Billy Budd
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T'as pas lu mes posts toi : Sergius a démarré sur le champagne mais en fait on parle de classiques instantannésVazymollo a écrit :Kiarostami, c'est pas vraiment champagne comme cinéma... comment a-t-on pu en arriver là en partant d'Intolérable Cruauté de Charlie's Angels ?
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Ce qu a entraîné une précision immédiate de Sergius. Document à l'appui :Nikita a écrit :T'as pas lu mes posts toi : Sergius a démarré sur le champagne mais en fait on parle de classiques instantannésVazymollo a écrit :Kiarostami, c'est pas vraiment champagne comme cinéma... comment a-t-on pu en arriver là en partant d'Intolérable Cruauté de Charlie's Angels ?
Solal, suppléant de l'archiviste Cosmo VitelliSergius Karamzin a écrit :il n'y a pas de lien entre champagne et classique. On peut être champagne et/ou classique. L'un ne va pas forcément avec l'autre.
Ma phrase originale était, je la replace ici "Mais plus encore que ce caractère champagnesque du film, il m'est apparu pendant la vision du film des frères Coen [...] que les deux frères nous ont pondu là un "classique""
Donc je disais non seulement il y a le bonheur du film champagne, mais j'ai bien eu l'impression d'assister à la naissance d'un classique, ce qui permettait d'embrayer sur mon débat "les nouveaux classiques".

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- Charly Oleg
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J'ai lu tes posts mais j'aurais souhaité tout de même plus de champagne.Nikita a écrit :T'as pas lu mes posts toi : Sergius a démarré sur le champagne mais en fait on parle de classiques instantannésVazymollo a écrit :Kiarostami, c'est pas vraiment champagne comme cinéma... comment a-t-on pu en arriver là en partant d'Intolérable Cruauté de Charlie's Angels ?
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Il ne tenait qu'à toi de m'en offrir pendant l'entracteVazymollo a écrit :J'ai lu tes posts mais j'aurais souhaité tout de même plus de champagne.Nikita a écrit :
T'as pas lu mes posts toi : Sergius a démarré sur le champagne mais en fait on parle de classiques instantannés
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Sergius Karamzin a écrit :Ten: pas assez cinématographique





































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Heureux de t'avoir fait rire. Il est vrai que cette phrase ne veut pas dire grand chose. Un plan fixe est-il plus cinématographique qu'un film monté ? Un film en huis-clos est-il moins cinématographique qu'un film qui se passe dans de nombreux lieux. J'avoue que ma phrase ne tient pas vraiment debout. Il n'empêche qu'à mes yeux le parti pris de la caméra embarquée est moins cinématographique, sans doute plus documentaire (mais n'est-ce pas du cinéma aussi ?).
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Sergius Karamzin a écrit :Il n'empêche qu'à mes yeux le parti pris de la caméra embarquée est moins cinématographique.


























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Joli.Bill Harford a écrit :Ouf semble complètement bourré.
Normal, on est dans le topic champagne.


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C'est là la principale proposition de Ten comme nouvel horizon du cinéma. Kiarostami parle de "disparition de la mise en scène", ce que tu n'es pas loin d'éprouver. La caméra embarquée renvoie à un cinéma du passage ou du trajet : une immersion dans le monde où les différentes lieux commutent et une abolition de la distance avec ce qui est représenté. Mais, à l'opposé, il y a comme un retour en force de l'isolement, de la dissociation : la voiture, sorte de bulle individuelle où l'on n'accepte l'autre comme passager, que pour une courte étape - une plongée dans une subjectivité.Sergius Karamzin a écrit : Il n'empêche qu'à mes yeux le parti pris de la caméra embarquée est moins cinématographique, sans doute plus documentaire (mais n'est-ce pas du cinéma aussi ?).

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