La série des "Dirty Harry" (1971-1988)
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Magnum Force de Ted Post (1973)
Ted Post n'est pas Siegel et malgré une réalisation efficace et percutante on perd un peu du côté western urbain du premier ainsi qu'au niveau de l'iconisation de Harry (qui de toute façon se prête moins au ton de cet épisode) mais sinon une suite tout à fait à la hauteur du 1er. Un très bon scénario qui fait office de réponse au accusation de fascisme du 1er volet en montrant un Harry opposé à une milice interne de la police qui franchi la limite qu'il ne dépassera jamais en faisant justice elle même sur les criminels impunis. Redéfinition de la morale toute personnelle de Harry, le film approfondi également son caractère à travers quelques discrètes séquence décrivant son quotidien terne et montrant ainsi à quel point il n'existe que pour son job. Une galerie de méchants appréciable avec les trognes bien connues de Robert Urich, Tim Matheson et un David Soul glacial en motards meurtriers. 5/6
Ted Post n'est pas Siegel et malgré une réalisation efficace et percutante on perd un peu du côté western urbain du premier ainsi qu'au niveau de l'iconisation de Harry (qui de toute façon se prête moins au ton de cet épisode) mais sinon une suite tout à fait à la hauteur du 1er. Un très bon scénario qui fait office de réponse au accusation de fascisme du 1er volet en montrant un Harry opposé à une milice interne de la police qui franchi la limite qu'il ne dépassera jamais en faisant justice elle même sur les criminels impunis. Redéfinition de la morale toute personnelle de Harry, le film approfondi également son caractère à travers quelques discrètes séquence décrivant son quotidien terne et montrant ainsi à quel point il n'existe que pour son job. Une galerie de méchants appréciable avec les trognes bien connues de Robert Urich, Tim Matheson et un David Soul glacial en motards meurtriers. 5/6
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Re: Harry Callahan
L'inspecteur ne renonce jamais de James Fargo (1976)
Un épisode assez moyen, la noirceur et le punch des deux premiers films est un peu noyé dans un policier assez routinier. Les méchants de service, un groupe terroriste d'extreme gauche manquent terriblement d'envergure comparé à Scorpio ou au motards meurtriers des précédents et le film se déroule sur un rythme assez pépère. Parmis les quelques bons points un ton encore plus virulent envers la buraucratie et les autorités avec un maire et un chef de la police cherchant plus à soigner leurs carrière qu'à stopper efficacement les truands. Le personnage de Tyne Daly (revue peu après dans la sympathique série Cagney et Lacey) est assez sympathique mais assez caricatural dans la manière de la montrer empotée face au professionnalisme de Harry (comme le final où elle est en jupe et botte à talons alors qu'il vont tout de même s'attaquer à des barbouzes) mais sa mort amène un peu de profondeur et est assez touchante. Sinon hormis la belle course poursuite sur les toits et le final où Harry pulvérise du méchant au bazooka, la réal de Fargo n'est pas bien transcendante, on se croirait devant une série policière 70's lambda. Beau score de Jerry Fielding qui fait plus qu'assurer l'interim de Schiffrin et étonne dans ce style plus percutant loin de ses scores plus lancinant de western. Sinon c'est moi ou l'acteur qui joue Ed Mustafa est le même que celui qui subit la tirade sur le Magnum 44 dans le premier ? 3/6
Un épisode assez moyen, la noirceur et le punch des deux premiers films est un peu noyé dans un policier assez routinier. Les méchants de service, un groupe terroriste d'extreme gauche manquent terriblement d'envergure comparé à Scorpio ou au motards meurtriers des précédents et le film se déroule sur un rythme assez pépère. Parmis les quelques bons points un ton encore plus virulent envers la buraucratie et les autorités avec un maire et un chef de la police cherchant plus à soigner leurs carrière qu'à stopper efficacement les truands. Le personnage de Tyne Daly (revue peu après dans la sympathique série Cagney et Lacey) est assez sympathique mais assez caricatural dans la manière de la montrer empotée face au professionnalisme de Harry (comme le final où elle est en jupe et botte à talons alors qu'il vont tout de même s'attaquer à des barbouzes) mais sa mort amène un peu de profondeur et est assez touchante. Sinon hormis la belle course poursuite sur les toits et le final où Harry pulvérise du méchant au bazooka, la réal de Fargo n'est pas bien transcendante, on se croirait devant une série policière 70's lambda. Beau score de Jerry Fielding qui fait plus qu'assurer l'interim de Schiffrin et étonne dans ce style plus percutant loin de ses scores plus lancinant de western. Sinon c'est moi ou l'acteur qui joue Ed Mustafa est le même que celui qui subit la tirade sur le Magnum 44 dans le premier ? 3/6
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Re: Harry Callahan
Oui, c'est Albert Popwell, qui apparaît dans les 4 premiers Callahan, à chaque fois dans un rôle différent:Profondo Rosso a écrit :Sinon c'est moi ou l'acteur qui joue Ed Mustafa est le même que celui qui subit la tirade sur le Magnum 44 dans le premier ? 3/6
-le braqueur braqué par le Magnum 44 de Dirty Harry
-le maquereau violent de Magnum Force
-Ed Mustafa dans The Enforcer
-Horrace, l'ami flic de Harry dans Sudden Impact
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Re: Harry Callahan
J'aime bien la saga de l'inspecteur Harry.
Le premier de Don Siegel est d'une efficacité et d'un punch indéniables.
Mais mon préféré demeure Sudden Impact dans lequel Eastwood arrive à donner, grâce à sa mise en scène, une dimension fantastique assez passionnante.
Le premier de Don Siegel est d'une efficacité et d'un punch indéniables.
Mais mon préféré demeure Sudden Impact dans lequel Eastwood arrive à donner, grâce à sa mise en scène, une dimension fantastique assez passionnante.
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Re: Harry Callahan
Le Retour de L'Inspecteur Harry de Clint Eastwood (1983)
Un des tout meilleurs de la série après un 3e volet passable. Un début pétaradant (sans doute pour s'excuser du rythme gériatrique du précédent) où Harry enchaîne les morceaux de bravoures, distribuant les bourre pifs, jouant du magnum et balançant des punchlines bien senties. Puis petit à petit on sort du schéma du Harry typique en déplaçant l'action de San Francisco, en adoptant un ton plus sombre et violent et surtout en créant un dilemme moral bien plus complexe que dans les autres films avec le personnage tragique de Sondra Locke, alter ego vengeur de Harry (il faudra d'ailleurs un jour se pencher sur la tendance de Eastwood à caser une scène de viol dans tout ces films avec Sondra Locke). Dès le découpage magistral du premier crime, on sent que ce n'est plus le laborieux Fargo aux commandes, et Eastwood de trousser un thriller sacrément violent (les exécutions de Sondra Locke son des plus douloureuse) et tendu, et l'arrivée finale de Harry flingue à la main dans la pénombre arrive à être au moins aussi galvanisante que le final du premier avec son apparition façon western pour sauver les enfants de Scorpio. Sans doute le meilleur avec les deux premiers films. Maintenant faut se taper le dernier volet tout pourri . 5/6
Un des tout meilleurs de la série après un 3e volet passable. Un début pétaradant (sans doute pour s'excuser du rythme gériatrique du précédent) où Harry enchaîne les morceaux de bravoures, distribuant les bourre pifs, jouant du magnum et balançant des punchlines bien senties. Puis petit à petit on sort du schéma du Harry typique en déplaçant l'action de San Francisco, en adoptant un ton plus sombre et violent et surtout en créant un dilemme moral bien plus complexe que dans les autres films avec le personnage tragique de Sondra Locke, alter ego vengeur de Harry (il faudra d'ailleurs un jour se pencher sur la tendance de Eastwood à caser une scène de viol dans tout ces films avec Sondra Locke). Dès le découpage magistral du premier crime, on sent que ce n'est plus le laborieux Fargo aux commandes, et Eastwood de trousser un thriller sacrément violent (les exécutions de Sondra Locke son des plus douloureuse) et tendu, et l'arrivée finale de Harry flingue à la main dans la pénombre arrive à être au moins aussi galvanisante que le final du premier avec son apparition façon western pour sauver les enfants de Scorpio. Sans doute le meilleur avec les deux premiers films. Maintenant faut se taper le dernier volet tout pourri . 5/6
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Re: Harry Callahan
Comment ça tout pourri ?!?!?! Il est très sympa, oui !Profondo Rosso a écrit :Maintenant faut se taper le dernier volet tout pourri . 5/6
"Welcome to the jungle..." ahhh Clint qui flingue avec un harpon !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Harry Callahan
Effectivement, j'avais moi aussi gardé le souvenir d'un 5è volet plutôt "tout pourri", mais après l'avoir revu cet été, j'ai finalement passé un bon moment, meilleur moment que le 3è volet en tout cas !
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Re: Harry Callahan
Dans le 5ème (que je trouve cependant meilleur que le 3ème), j'apprécie bcp la séquence de poursuites en voiture!
Sinon, la série Harry Callaham reste pour moi une trilogie:
- L'inspecteur Harry,
- Magnum Force,
- Sudden Impact.
Les deux autres sont plutôt des satellites...
Sinon, la série Harry Callaham reste pour moi une trilogie:
- L'inspecteur Harry,
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Re: Harry Callahan
Bon revu et je maintiens le tout pourri, encore pire que dans mes souvenirs bien du mal à aller jusqu'au bout. Même s'il est un peu ennuyeux le 3e reste au moins d'honnête facture et dans la continuité de la série...Kevin95 a écrit :Comment ça tout pourri ?!?!?! Il est très sympa, oui !Profondo Rosso a écrit :Maintenant faut se taper le dernier volet tout pourri . 5/6
"Welcome to the jungle..." ahhh Clint qui flingue avec un harpon !
L'Inspecteur Harry est la dernière cible de Buddy Van Horn
Un ultime volet absolument honteux de bout en bout. Callahan transformé en pantin insipide qui tue les méchants de sang froid en délivrant de la punchline minable, rythme gériatrique avec Buddy Van Horn (déjà responsable d'un Pink Cadillac de sinistre mémoire) qui emballe le tout comme un mauvais épisode de Rick Hunter avec comme point culminant une poursuite à deux à l'heure entre Harry et une voiture téléguidée mellow.gif . Le méchant le plus pitoyable de la série, une réflexion foireuse sur les médias et un Lalo Schiffrin qui se met au diapason de l'ensemble avec un score pas folichon et bien marqué 80's. A ranger aux côté des Alien 4, Blade 3, Indy 4 et L'Arme Fatale 4, Rocky 5 au rayon des suites qui n'existent pas. 1/6 parce que quand même il y l'apparition des Guns N'Roses.
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Re: Harry Callahan
Sauf que l'Arme Fatale 4 est un bon film, qui surpasse en tous points le 3.Profondo Rosso a écrit :A ranger aux côté des Alien 4, Blade 3, Indy 4 et L'Arme Fatale 4, Rocky 5 au rayon des suites qui n'existent pas.
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Re: Harry Callahan
Bien qu'assez faiblard aussi je préfère tout de même le 3. Le 4 à part Jet Li je n'y trouve pratiquement aucun intérêt. La filmo de Donner de ces 15 dernières années est vraiment triste à voir...Nimrod a écrit :Sauf que l'Arme Fatale 4 est un bon film, qui surpasse en tous points le 3.Profondo Rosso a écrit :A ranger aux côté des Alien 4, Blade 3, Indy 4 et L'Arme Fatale 4, Rocky 5 au rayon des suites qui n'existent pas.
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DIRTY HARRY (1971)
Revu ce soir le premier (et excellent) opus réalisé par Don Siegel. Pas grand chose à ajouter au premier post du topic: au milieu de la violence de la ville (sexe, crimes, etc.) l'enquête sur Scorpio parait presque habituelle pour ces policiers pris entre respect de la loi et maintient de l'ordre à tout pris. Harry Callahan ne croit plus en son métier (d'où son geste final), ne pouvant à la fois rêgler définitivement les problèmes et respecter les codes civilisés.
Il y a la mise en scène réaliste et prenante de Don Siegel, mais il y a aussi le charme incomparable des polars de cette époque qui ajoute beaucoup au plaisir que j'ai eu ce soir. Redécouvert, en plus, en Blu-Ray: transfert de grande qualité, quelques petits points blancs persistent par-ci, par-là, mais rien à dire... Satisfait.
J'en profite pour signaler un topic Dirty Harry : une série fasciste ?
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... ry#p183705
et la chronique du film par Franck Suzanne
http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd_dirtyharry.htm
Revu ce soir le premier (et excellent) opus réalisé par Don Siegel. Pas grand chose à ajouter au premier post du topic: au milieu de la violence de la ville (sexe, crimes, etc.) l'enquête sur Scorpio parait presque habituelle pour ces policiers pris entre respect de la loi et maintient de l'ordre à tout pris. Harry Callahan ne croit plus en son métier (d'où son geste final), ne pouvant à la fois rêgler définitivement les problèmes et respecter les codes civilisés.
Il y a la mise en scène réaliste et prenante de Don Siegel, mais il y a aussi le charme incomparable des polars de cette époque qui ajoute beaucoup au plaisir que j'ai eu ce soir. Redécouvert, en plus, en Blu-Ray: transfert de grande qualité, quelques petits points blancs persistent par-ci, par-là, mais rien à dire... Satisfait.
J'en profite pour signaler un topic Dirty Harry : une série fasciste ?
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"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Harry Callahan
Tout Pourri ? Oui.Profondo Rosso a écrit :Bon revu et je maintiens le tout pourri, encore pire que dans mes souvenirs bien du mal à aller jusqu'au bout. Même s'il est un peu ennuyeux le 3e reste au moins d'honnête facture et dans la continuité de la série...Kevin95 a écrit : Comment ça tout pourri ?!?!?! Il est très sympa, oui !
"Welcome to the jungle..." ahhh Clint qui flingue avec un harpon !
L'Inspecteur Harry est la dernière cible de Buddy Van Horn
Un ultime volet absolument honteux de bout en bout. Callahan transformé en pantin insipide qui tue les méchants de sang froid en délivrant de la punchline minable, rythme gériatrique avec Buddy Van Horn (déjà responsable d'un Pink Cadillac de sinistre mémoire) qui emballe le tout comme un mauvais épisode de Rick Hunter avec comme point culminant une poursuite à deux à l'heure entre Harry et une voiture téléguidée mellow.gif . Le méchant le plus pitoyable de la série, une réflexion foireuse sur les médias et un Lalo Schiffrin qui se met au diapason de l'ensemble avec un score pas folichon et bien marqué 80's. A ranger aux côté des Alien 4, Blade 3, Indy 4 et L'Arme Fatale 4, Rocky 5 au rayon des suites qui n'existent pas. 1/6 parce que quand même il y l'apparition des Guns N'Roses.
Un téléfilm un brin friqué avec une musique honteuse de Shiffrin qui s'élève à peine plus haut qu'un Hollywood Night. Quand on sait ça et que surtout on ne s'attend pas un film du niveau des autres, on peut très vaguement apprécier. Mais il faut quand même énormément de recul.
En tout cas, je vous dis pas comme ça a vieilli. Mais bon... c'était la condition pour pouvoir faire Bird, alors...
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MAGNUM FORCE de Ted Post
Comme l'a souligné Profondo, page précédente, le film semble répondre aux polémiques provoquées par le premier volet. On arrondit un peu les angles, on dévoile un peu plus du personnage personnage principal qui apparaissait plus obscur et moralement moins défini. Ici, il se confronte à une organisation de "vigilantes" policiers qui représentent l'image fascisante que DIRTY HARRY avait provoqué chez certains à l'époque (des détails directs sont ainsi ajoutés comme des exécutions, des tueurs en uniforme, etc.). Le personnage d'Eastwood se gardera bien de les suivre, de les comprendre ou de les encourager. Pour bien montrer au public de quel côté il se trouve, pour mieux cerner son profil psychologique, il restera du bon côté (de la loi et de la morale) en insistant davantage sur le poids du système et son influence sur son travail.
Beau master en Blu-Ray mais, après une rapide comparaison avec l'ancienne édition dvd, force est de constater que les différences , si elles sont quand même là, ne sont pas si grandes.
Pas mieux. Il y a toujours un certain plaisir à suivre le film, c'est bien mené, le scénario réserve quelques surprises, il y a quelques bonnes séquences d'action (notamment les 20 dernières minutes) mais je ne peux m'empêcher de voir une différence par rapport au premier opus, comme un changement de ton. Le film de Siegel était plus sec, moins explicatif, peut-être aussi avait-il un aspect plus documentaire alors qu'ici j'ai plus l'impression de voir un spectacle avec plus de moyens mais construit différemment, et moins percutant. MAGNUM FORCE est sorti deux ans après DIRTY HARRY et visuellement j'ai l'impression que l'écart est plus grand et que le film a beaucoup moins de charme.Colqhoun (le 17 mars 2008) a écrit :Magnum Force || Ted Post
Bien, mais pas autant que le premier.
Comme l'a souligné Profondo, page précédente, le film semble répondre aux polémiques provoquées par le premier volet. On arrondit un peu les angles, on dévoile un peu plus du personnage personnage principal qui apparaissait plus obscur et moralement moins défini. Ici, il se confronte à une organisation de "vigilantes" policiers qui représentent l'image fascisante que DIRTY HARRY avait provoqué chez certains à l'époque (des détails directs sont ainsi ajoutés comme des exécutions, des tueurs en uniforme, etc.). Le personnage d'Eastwood se gardera bien de les suivre, de les comprendre ou de les encourager. Pour bien montrer au public de quel côté il se trouve, pour mieux cerner son profil psychologique, il restera du bon côté (de la loi et de la morale) en insistant davantage sur le poids du système et son influence sur son travail.
Beau master en Blu-Ray mais, après une rapide comparaison avec l'ancienne édition dvd, force est de constater que les différences , si elles sont quand même là, ne sont pas si grandes.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: La série des "Dirty Harry" (1971-1988)
L'INSPECTEUR NE RENONCE JAMAIS de James Fargo (1976)
Je rejoins complètement l'avis de Profondo posté plus haut. J'ai probablement un plus apprecié que lui, peut-être parce qu'Harry y semble plus humain (la relation avec sa partenaire). Mais globalement, on sent que le filon s'épuise et que les scénaristes n'ont pas été super originaux.
Cette fois-ci Dirty Harry s'attaque à un groupe terroriste qui sévit (enfin, si l'on peut dire, tellement leurs coups sont peu spectaculaires) à San Francisco. Ils font écho aux groupes comme la bande à Baader, sévissant alors en Europe. Je suis d'accord pour dire qu'ils sont peu charismatiques, peu travaillés, seulement utilisés comme pions dans un scénario très classique? On peut remarquer un jeu outrancier du chef blondinet quand il nous fait son regard "fou" (et risible), peut-être pour compenser ce manque de personnalité, justement. Reste que ces méchants sont carrément sous-employés et trop peu développés. Ainsi le final, à Alcatraz, ne fait trembler personne et la mort de ce méchant blondinet, donc, qui monte dans sa tourelle d'où il ne pourra échapper à personne, est comme par hasard, une cible parfaite pour le bazooka de Callahan. Spectaculaire ponctuellement, mais planplan pour le reste.
Heuresement, les politiques et la hierarchie policière en prennent pour leur grade avec quelques répliques sévèrement burnées, histoire de prolonger un peu la légende.
Très beau master BR, par contre. Beau piqué, belles couleurs, quelques petits points blancs réguliers mais peu impactants.
Je rejoins complètement l'avis de Profondo posté plus haut. J'ai probablement un plus apprecié que lui, peut-être parce qu'Harry y semble plus humain (la relation avec sa partenaire). Mais globalement, on sent que le filon s'épuise et que les scénaristes n'ont pas été super originaux.
Cette fois-ci Dirty Harry s'attaque à un groupe terroriste qui sévit (enfin, si l'on peut dire, tellement leurs coups sont peu spectaculaires) à San Francisco. Ils font écho aux groupes comme la bande à Baader, sévissant alors en Europe. Je suis d'accord pour dire qu'ils sont peu charismatiques, peu travaillés, seulement utilisés comme pions dans un scénario très classique? On peut remarquer un jeu outrancier du chef blondinet quand il nous fait son regard "fou" (et risible), peut-être pour compenser ce manque de personnalité, justement. Reste que ces méchants sont carrément sous-employés et trop peu développés. Ainsi le final, à Alcatraz, ne fait trembler personne et la mort de ce méchant blondinet, donc, qui monte dans sa tourelle d'où il ne pourra échapper à personne, est comme par hasard, une cible parfaite pour le bazooka de Callahan. Spectaculaire ponctuellement, mais planplan pour le reste.
Heuresement, les politiques et la hierarchie policière en prennent pour leur grade avec quelques répliques sévèrement burnées, histoire de prolonger un peu la légende.
Très beau master BR, par contre. Beau piqué, belles couleurs, quelques petits points blancs réguliers mais peu impactants.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)