La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Une merveille flamboyante, intelligente !
Kazan fait irradier la jeunesse éblouissante de ces deux excellents interprètes, tout en parsemant de poésie brute, d'intensité dramatique les soubresauts d'une Histoire sclérosée dans l'échec et le manque d'avenir social.
Il faut voir absolument cette oeuvre bouleversante qui nous fait ressentir toute l'oppression et toute la frustration du fait de s'être trompé de voie.
Kazan fait irradier la jeunesse éblouissante de ces deux excellents interprètes, tout en parsemant de poésie brute, d'intensité dramatique les soubresauts d'une Histoire sclérosée dans l'échec et le manque d'avenir social.
Il faut voir absolument cette oeuvre bouleversante qui nous fait ressentir toute l'oppression et toute la frustration du fait de s'être trompé de voie.
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Je ne suis en rien objectif, puisque La fièvre dans le sang fait définitivement de mes films préférés, mais je ne saurais souscrire à ce que tu signales sur l'interprétation.Boubakar a écrit : Par contre, au niveau de l'interprétation, j'y ai quelques réserves ; on dirait que l'on voit le jeu de Natalie Wood et Warren Beatty s'améliorer au fur et à mesure du film, car au début, c'est assez consternant (comme quand Bud fait semblant d'ordonner à Deanie qu'elle fasse ce qu'il veut), le pire étant du côté de la jeune femme, qui en fait parfois des tonnes (le pire étant la crise qu'elle pique dans la baignoire, en discutant avec sa mère, celle-ci lui demandant si elle est encore vierge, et sa fille se mettant à hurler que non, sortant nue et courant de partout dans la maison qu'elle est encore prude), ça fait très "actor's studio".
Certes, on est dans l'actor's studio, et le jeu des comédiens s'y rapporte totalement. En ce sens, c'est un des films qui illustrent le plus fidèlement "la méthode", bien que pour moi il ne saurait être question qu'ils jouent mal. Mais surtout, à mon sens, si tu trouves que leur interprétation s'améliore, c'est tout au plus que tu t'y es habitué au fil du film, et que tu as mis de coté l'effet saisissant (et qui peut provoquer le rejet) que peut avoir le jeu très emphatique de l'actor's studio (mais la séquence de la baignoire n'est à mon sens pas plus mal jouée que la crise de mal-être d'un Dean au commissariat (la fureur de vivre), ou que ses états d'ame dans à l'est d'Eden). Car je crois qu'il y a peu de films dans lesquels l'interprétation soit aussi surveillée par le metteur en scène, et elle me parait d'une réelle homogénéité du début à la fin du film.
Alors, certes, il y a un parti pris de jeu radical, qui peut surprendre ou désappointer au début (il/elle en fait trop, je n'adhère pas), mais à mon sens il est parfaitement cohérent tout au long du film (pas d'amélioration, tout au plus une acclimatation à ce type de jeu), et parfaitement en accord avec le ton d'ensemble du récit. Et je crois que c'est ce jeu à la sensibilité exacerbée qui est le principal facteur d'émotion du film, et qui lui donne son lyrisme enlevé.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Yes ! Indeed !cinephage a écrit :Boubakar a écrit : ...Alors, certes, il y a un parti pris de jeu radical, qui peut surprendre ou désappointer au début (il/elle en fait trop, je n'adhère pas), mais à mon sens il est parfaitement cohérent tout au long du film (pas d'amélioration, tout au plus une acclimatation à ce type de jeu), et parfaitement en accord avec le ton d'ensemble du récit. Et je crois que c'est ce jeu à la sensibilité exacerbé qui est le principal facteur d'émotion du film, et qui lui donne son lyrisme enlevé.
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Re: La fièvre dans le sang (Elia Kazan, 1961)
Le film est Love with a proper stranger. Excellent en effet, il faudrait bien que je le regarde au complet, les deux fois que je suis tomber par hasard sur ce film a TCM, il y avait deja 30 min de passer.Droudrou a écrit : Et puisque j'évoque Nathalie Wood, il y a un excellent film dont elle partage la vedette avec Steve McQueen et puis il va y avoir ce magnifique West Side Story qui date de cette même époque et sur un sujet très contemporain, lui aussi !
Merci à Boubakar pour avoir créé le fil avec ce grand film de Kazan.
Quant a Nathalie Wood, elle est toujours magnifique.
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Pour l'avoir revu en partie ce matin, je trouve toujours ce défaut de jeu aussi flagrant ; démarrant dans l'exubérance, il devient de plus en plus posé pour devenir au fond excellent, mais la première (grosse) demi-heure est un peu plombé par le jeu outrancier du duo vedette.cinephage a écrit :Alors, certes, il y a un parti pris de jeu radical, qui peut surprendre ou désappointer au début (il/elle en fait trop, je n'adhère pas), mais à mon sens il est parfaitement cohérent tout au long du film (pas d'amélioration, tout au plus une acclimatation à ce type de jeu), et parfaitement en accord avec le ton d'ensemble du récit.
Ça n'est que je vois, non la Vérité.
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Wouaip ! Si je prends le jeu de Faye Dunaway et Waren Beatty dans le tout début de Bonnie and Clyde, je n'y demeurerais pas longtemps et autant quand on prend la famille de Clyde qui vient les rejoindre... Et si je prends en plus les aspects du doublage, je n'aurais jamais regardé cet excellent film. (attention les fautes d'orthographe dans les noms propres...) - Il existe certainement d'autres films où on assiste à un jeu un peu outrancier des protagonistes. Je pense également à James Dean dans Géant... On pourrait peut-être même créer un sujet consacré aux têtes à claques du cinéma...
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Ce qui caractérise Bud et Deanie est une attente démesurée face à la vie, il y a trop d'ampleur, trop de désir dans le regard qu'ils portent l'un vers l'autre. Splendor in the Grass prend alors la forme d'un drame intime. Certes, le cadre historique, l'environnement social gardent une dimension importante mais c'est la fragilité inouie des protagonistes qui provoque les évènements décisifs et magnifie un récit déjà admirable.
L'entourage familial est évoqué par Kazan avec sévérité et dignité, gardant jusqu'au bout une complexité évidente. La mère de Deanie, dans des gestes d'une tendresse étouffante, le père de Bud, dans une illusion pathétique, représentent l'aveuglement, là-encore un excès, un contrôle sur lesquels ils ne peuvent céder.
Bud et Deanie contemplent des personnages qui se perdent (Ginny, Barbara Loden dans un rôle cruel et amer) et eux-mêmes, dans leur dévouement, se brûlent peu à peu. Le don de soi, poussé vers une immense intensité, détruit une recherche de stabilité qui les rattrape malgré leur fougue.
La mise en scène de Kazan est délicate, discrète, entièrement dévouée à ses personnages. Ce caractère excessif, déchiré entre violence et tendresse, se traduit par une exubérance vigoureuse, une sincérité poussé par un paroxysme. Le jeu de l'Actor's Studio est un point d'ancrage nécessaire, convaincant parce qu'il vibre du tourment de Bud et Deanie et n'est pas une représentation théâtralisée. Le cri sauvage de Deanie, "I'm not spoiled" prend ici une dimension tragique indispensable, signe annonciateur d'une coupure vertigineuse.
La dernière partie, qui voit la séparation forcée des deux jeunes gens, peut alors prendre une tonalité plus retenue. C'est l'apprentissage d'une sérénité, d'un renoncement à un idéal, pour pouvoir vivre sans avoir en permanence la gorge serrée. Ce parcours est alors bouleversant jusqu'aux retrouvailles...elles sont d'une simplicité et d'une intensité émotionnelle incroyables. Le film s'achève sur ce sommet d'expression, où le moindre regard, le moindre geste, apparaît décisif. Les regrets s'effaçent derrière leur épanouissement respectif. Bud et Deanie ont remporté leur victoire...et ils peuvent enfin assumer leurs souvenirs.
Si Natalie Wood est au-delà des superlatifs, tant son jeu s'appuie sur une vulnérabilité incandescente, Warren Beatty, dans l'incertitude, la réserve, la conquête d'une indépendance, fait preuve d'une grande intensité.
Définitivement mon Kazan préféré.
L'entourage familial est évoqué par Kazan avec sévérité et dignité, gardant jusqu'au bout une complexité évidente. La mère de Deanie, dans des gestes d'une tendresse étouffante, le père de Bud, dans une illusion pathétique, représentent l'aveuglement, là-encore un excès, un contrôle sur lesquels ils ne peuvent céder.
Bud et Deanie contemplent des personnages qui se perdent (Ginny, Barbara Loden dans un rôle cruel et amer) et eux-mêmes, dans leur dévouement, se brûlent peu à peu. Le don de soi, poussé vers une immense intensité, détruit une recherche de stabilité qui les rattrape malgré leur fougue.
La mise en scène de Kazan est délicate, discrète, entièrement dévouée à ses personnages. Ce caractère excessif, déchiré entre violence et tendresse, se traduit par une exubérance vigoureuse, une sincérité poussé par un paroxysme. Le jeu de l'Actor's Studio est un point d'ancrage nécessaire, convaincant parce qu'il vibre du tourment de Bud et Deanie et n'est pas une représentation théâtralisée. Le cri sauvage de Deanie, "I'm not spoiled" prend ici une dimension tragique indispensable, signe annonciateur d'une coupure vertigineuse.
La dernière partie, qui voit la séparation forcée des deux jeunes gens, peut alors prendre une tonalité plus retenue. C'est l'apprentissage d'une sérénité, d'un renoncement à un idéal, pour pouvoir vivre sans avoir en permanence la gorge serrée. Ce parcours est alors bouleversant jusqu'aux retrouvailles...elles sont d'une simplicité et d'une intensité émotionnelle incroyables. Le film s'achève sur ce sommet d'expression, où le moindre regard, le moindre geste, apparaît décisif. Les regrets s'effaçent derrière leur épanouissement respectif. Bud et Deanie ont remporté leur victoire...et ils peuvent enfin assumer leurs souvenirs.
Si Natalie Wood est au-delà des superlatifs, tant son jeu s'appuie sur une vulnérabilité incandescente, Warren Beatty, dans l'incertitude, la réserve, la conquête d'une indépendance, fait preuve d'une grande intensité.
Définitivement mon Kazan préféré.
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Très bon film. Je me demandais si ce film était une adaptation de Tennessee Williams ? Sinon je préfère tout de même A l'est d'Eden.
Le cinéma, ce nouveau petit salarié de nos rêves on peut l'acheter lui, se le procurer pour une heure ou deux, comme un prostitué.
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Rien à voir non.kerala a écrit : Je me demandais si ce film était une adaptation de Tennessee Williams ?
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Ok merci. Je ne sais pas pourquoi je croyais ça.Jeremy Fox a écrit :Rien à voir non.kerala a écrit : Je me demandais si ce film était une adaptation de Tennessee Williams ?
Le cinéma, ce nouveau petit salarié de nos rêves on peut l'acheter lui, se le procurer pour une heure ou deux, comme un prostitué.
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Je continue ma découverte du cinéma de Kazan avec ce Splendeur in the grass, que j'ai trouvé fabuleux ! Rien de moins, vraiment.
Très beau drame sur l'échec: l'échec des parents à s'adapter à la génération suivante, oprimant par amour et ambition; l'échec des enfants face à la pression de leurs parents, perdants pieds et repères; l'échec constant du système menant à sa première tragédie de masse; et enfin, l'échec face à la passion, trop forte à en devenir destructrice. C'est puissant, sans être trop démonstratif , habité, passioné, riche, romantique (le désir démeusuré de pureté des personnages), sans compromis et jusqu'auboutiste. Très honnêtement, je comprends les mots de Tavernier et Coursodon, même si, comme ils le disent, le Cinéma ne se résume pas qu'à ce film. Toujours est il que tout est là, ni trop, ni pas assez. J'ai été captivé et concerné par tout ce qu'il s'y est passé, de la première minute la dernière, trouvant l'histoire à la fois belle et tragique, sans fleurs bleues ni appâts sentimentaux. J'ai trouvé l'interprétation remarquable (comme dans tous les films de Kazan que j'ai vu, est il un particulièrement bon directeur d'acteur et faisait il juste les bons choix ?), intense (trop ?) mais "juste", ou du moins, comme le dit Cinéphage un peu plus haut "je crois que c'est ce jeu à la sensibilité exacerbé qui est le principal facteur d'émotion du film, et qui lui donne son lyrisme enlevé.". Ici j'adhère complètement, c'est cohérent avec les personnages. Et Nathalie Wood...raahhhhhhh
En bref, un film qui prend place dans mon top 20 ever et la première place de mon top Kazan (encore incomplet, mais j'y travaille).
Je garde ! (s'il est encore besoin de le préciser.)
Très beau drame sur l'échec: l'échec des parents à s'adapter à la génération suivante, oprimant par amour et ambition; l'échec des enfants face à la pression de leurs parents, perdants pieds et repères; l'échec constant du système menant à sa première tragédie de masse; et enfin, l'échec face à la passion, trop forte à en devenir destructrice. C'est puissant, sans être trop démonstratif , habité, passioné, riche, romantique (le désir démeusuré de pureté des personnages), sans compromis et jusqu'auboutiste. Très honnêtement, je comprends les mots de Tavernier et Coursodon, même si, comme ils le disent, le Cinéma ne se résume pas qu'à ce film. Toujours est il que tout est là, ni trop, ni pas assez. J'ai été captivé et concerné par tout ce qu'il s'y est passé, de la première minute la dernière, trouvant l'histoire à la fois belle et tragique, sans fleurs bleues ni appâts sentimentaux. J'ai trouvé l'interprétation remarquable (comme dans tous les films de Kazan que j'ai vu, est il un particulièrement bon directeur d'acteur et faisait il juste les bons choix ?), intense (trop ?) mais "juste", ou du moins, comme le dit Cinéphage un peu plus haut "je crois que c'est ce jeu à la sensibilité exacerbé qui est le principal facteur d'émotion du film, et qui lui donne son lyrisme enlevé.". Ici j'adhère complètement, c'est cohérent avec les personnages. Et Nathalie Wood...raahhhhhhh
En bref, un film qui prend place dans mon top 20 ever et la première place de mon top Kazan (encore incomplet, mais j'y travaille).
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
J'adore ce film, et ne peux que me réjouir qu'il t'aie autant plu.
Il te (et à moi aussi d'ailleurs) reste encore de nombreuses pépites à découvrir dans la filmographie de Kazan, mais pour moi la fièvre dans le sang reste un de ses sommets indépassables, et un de mes films préférés.
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Un Kazan qui m'avait énormément impressionnée et que j'aime toujours beaucoup, un très beau film sans aucun doute.
Mais l'ayant revu il y a qq mois sans l'avoir vu en plusieurs années, j'y avais été bien moins sensible.
Le film m'avait un peu agacé, l'histoire, le couple d'amoureux... c'est peut-être l'âge.
Mais l'ayant revu il y a qq mois sans l'avoir vu en plusieurs années, j'y avais été bien moins sensible.
Le film m'avait un peu agacé, l'histoire, le couple d'amoureux... c'est peut-être l'âge.
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Il est tout à fait envisageable que mon top Kazan change avec le temps, certains films (d'une manière générale) sont forts en temps que performance mais supportent mal les visions ultérieures. Ca pourrait être mon cas, mais je me vois bien l'aimer tel quel pour longtemps.
Je voulais revenir sur un points quand même, un reproche purement formel: la tentative de suicide de Dean semble se passer au petit matin, alors qu'on voit Bud l'attendre de nuit. Je me suis un peu interrogé sur la chronologie du coup...
Je voulais revenir sur un points quand même, un reproche purement formel: la tentative de suicide de Dean semble se passer au petit matin, alors qu'on voit Bud l'attendre de nuit. Je me suis un peu interrogé sur la chronologie du coup...
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Re: La Fièvre dans le sang (Elia Kazan - 1961)
Elia Kazan étant l'un de mes cinéastes préférés,j'aurai logiquement dû adorer ce film...mais encore une fois Warren Beatty m'a gâché le visionnage.Je trouve cet acteur incroyablement mauvais,mono expressif.Il m'était déjà arrivé la même chose avec Bonnie and Clyde.