07x01 :
Après une précédente saison franchement décevante, sa conclusion était venue apporter un peu de piment à une formule qui affichait des limites dangereuses dans sa répétition fertile. On ne demande pas de remodeler tout le show, mais simplement d'essayer d'insuffler un peu plus de conviction dans les cas exposés. Les enquêtes de la saison 06 étaient passables voire sans intérêts, et le fil rouge souffrait d'un flagrant manque de rigueur pour convaincre.
On n'attendait donc pas grand chose de cette rentrée, si ce n'est retrouver une routine agréable comme les vieux souvenirs. La "nouvelle configuration" est traitée en douceur, voire reléguée en arrière plan pour mieux traiter l'enquête du jour. Et c'est cette dernière qui occupe l'attention. L'histoire d'un père cherchant sa fille disparue depuis trois ans, thème récurrent mais toujours efficace dans sa capacité à émouvoir sans nécessairement être lacrymal. Une sorte de douleur universelle. Et le résultat est à la hauteur, sans être renversant. Bien sûr, il y a toujours mieux à faire, mais le cahier des charges de la série est suffisamment stricte pour ne s'autoriser qu'un traitement classique. Un écueil évident, mais acceptable quand les règles sont bien exploitées, ce qui est le cas ici présent.
Without a trace - Saison 07
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Without a trace - Saison 07
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
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Re: Without a trace - Saison 07
Quelqu'un est au courant de la reprise de la série sur France 2 ?
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Re: Without a trace - Saison 07
07x02 :
Une orchestration narrative différence pour cet épisode. A de rares occasions, la série s'offre une structure différente, pour sortir de ce cahier des charges exprimé plus haut. Dans une précédente saison, on avait eu droit à une inversion des points de vue, où tout l'épisode se déroulait du côté de la famille des victimes. On a pu assisté également à des épisodes flirtant avec l'onirisme autour de Jack et son père. Dans celui-ci, c'est un traitement sur les deux tableaux, à savoir une classique représentation du déroulement de l'enquête, mais avec des incursions du côté de la victime. Supprimant ainsi la notion de suspense, l'épisode se met en danger, mais l'effet est payant. On s'extirpe de la routine, du classicisme, de cette construction empruntée au Killers de Siodmack.
Une orchestration narrative différence pour cet épisode. A de rares occasions, la série s'offre une structure différente, pour sortir de ce cahier des charges exprimé plus haut. Dans une précédente saison, on avait eu droit à une inversion des points de vue, où tout l'épisode se déroulait du côté de la famille des victimes. On a pu assisté également à des épisodes flirtant avec l'onirisme autour de Jack et son père. Dans celui-ci, c'est un traitement sur les deux tableaux, à savoir une classique représentation du déroulement de l'enquête, mais avec des incursions du côté de la victime. Supprimant ainsi la notion de suspense, l'épisode se met en danger, mais l'effet est payant. On s'extirpe de la routine, du classicisme, de cette construction empruntée au Killers de Siodmack.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
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Re: Without a trace - Saison 07
07x03 :
Un épisode qui intérroge la notion de culpabilité et nature du crime. Le traitement est simple mais juste. On pourrait toujours espérer meilleur. La série y était parvenu à quelques occasions par le passé. Mais il faudra se contenter d'un résultat un peu plus haut que la moyenne. Evidemment, avec un tel thème, on sait pertinemment que Jack Malone y jouera un rôle. Devant l'absence du nouveau responsable de la brigade, c'est vers lui que Vivianne se retourne, elle qui n'a pourtant jamais caché ses doutes concernant son leadership et la gestion particulière des enquêtes. La reconstitution partielle de la vie de la victime participe à la thématique de l'épisode, et sa résoltion impose une idée personnelle (pour un personnage) sur la question.
Un épisode qui intérroge la notion de culpabilité et nature du crime. Le traitement est simple mais juste. On pourrait toujours espérer meilleur. La série y était parvenu à quelques occasions par le passé. Mais il faudra se contenter d'un résultat un peu plus haut que la moyenne. Evidemment, avec un tel thème, on sait pertinemment que Jack Malone y jouera un rôle. Devant l'absence du nouveau responsable de la brigade, c'est vers lui que Vivianne se retourne, elle qui n'a pourtant jamais caché ses doutes concernant son leadership et la gestion particulière des enquêtes. La reconstitution partielle de la vie de la victime participe à la thématique de l'épisode, et sa résoltion impose une idée personnelle (pour un personnage) sur la question.
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
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