Robert Mulligan (1925-2008)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Régisseur
- Messages : 3143
- Inscription : 1 févr. 04, 11:25
Re: Robert Mulligan
Baby the rain must fall deveint en vf Le sillage de la violence. Pas vu malheureusement. J'ai le dvd zone 1 , mais bon y a pas de sous titres français alors, heu... Par contre, il faut voir le magnifique Love with a proper stranger, soit Une certaine rencontre en vf, l'autre film que Mulligan a tourné avec Steve McQueen. Un très très grand film , peut être l'un des deux ou trois meilleurs tournés par la star.
-
- Doublure lumière
- Messages : 626
- Inscription : 7 janv. 07, 20:48
Re: Robert Mulligan
Merci Grimmy
De toutes façons, je l'ai commandé tout en sachant qu'il n'y a pas de stf. Je crois, sauf erreur, que c'est st anglais, espagnols et japonais.
Dommage que tu n'aies pas pu le visionner.
En revanche je ne crois pas qu'il y ait de dvd pour Love with a Proper Stranger, à moins que j'aie mal cherché..
De toutes façons, je l'ai commandé tout en sachant qu'il n'y a pas de stf. Je crois, sauf erreur, que c'est st anglais, espagnols et japonais.
Dommage que tu n'aies pas pu le visionner.
En revanche je ne crois pas qu'il y ait de dvd pour Love with a Proper Stranger, à moins que j'aie mal cherché..
-
- Doublure lumière
- Messages : 411
- Inscription : 19 févr. 08, 16:57
- Localisation : Rouvray
Re: Robert Mulligan
Si mes souvenirs sont exacts, Une certaine rencontre était interprété par Steve McQueen et Nathalie Wood... Ca m'avait beaucoup plus de même qu'Un Ete 42 et il me semble qu'il existe encore un autre film de Mulligan qui est de la même veine. Par contre, je ne cache pas n'avoir pas été convaincu par Du Silence et des Ombres en particulier, et en plus, l'interprétation de Gregory Peck...
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
-
- Bête de zen
- Messages : 38662
- Inscription : 12 avr. 03, 21:58
Re: Robert Mulligan
c'est ce dvd que tu as : http://www.dvdempire.com/Exec/v4_item.a ... #topoftabsGrimmy a écrit :Baby the rain must fall deveint en vf Le sillage de la violence.
parce qu'au verso, il est marqué "french"
-
- Doublure lumière
- Messages : 626
- Inscription : 7 janv. 07, 20:48
Re: Robert Mulligan
Plusieurs sites font état de l'erreur sur le packaging. C'est sûr, il n'y a pas de stf!Fatalitas a écrit :c'est ce dvd que tu as : http://www.dvdempire.com/Exec/v4_item.a ... #topoftabsGrimmy a écrit :Baby the rain must fall deveint en vf Le sillage de la violence.
parce qu'au verso, il est marqué "french"
-
- Bête de zen
- Messages : 38662
- Inscription : 12 avr. 03, 21:58
Re: Robert Mulligan
Bravo SonyDucdame a écrit :Plusieurs sites font état de l'erreur sur le packaging. C'est sûr, il n'y a pas de stf!Fatalitas a écrit :
c'est ce dvd que tu as : http://www.dvdempire.com/Exec/v4_item.a ... #topoftabs
parce qu'au verso, il est marqué "french"
j'ai failli l'acheter u jour et je me suis retenu, j'ai bien fait
-
- Bête de zen
- Messages : 38662
- Inscription : 12 avr. 03, 21:58
-
- Régisseur
- Messages : 3143
- Inscription : 1 févr. 04, 11:25
Re: Robert Mulligan
Oui oui, la jaquette du dvd de Baby the rain must fallindique bien des sous-titres français. Mais en vrai, y'en n'a pas.
Il y a des sous-titres anglais, espagnols et japonais comme il a été dit plus haut. Un jour, j'essayerai de le regarder quand même.
Quant à Une certaine rencontre (avec la superbe Natalie Wood), pas de dvd. Il est passé sur le cable-satelite il n'y a très longtemps et un forumeur me l'a enregistré. C'était une vf, mais qu'importe, cet enregistrement m'a permis de découvrir un très grand film.
Sinon, moi non plus, je suis pas super fan de Du silence et des ombres (et pas été très impressionné par L'autre non plus d'ailleurs...)
Il y a des sous-titres anglais, espagnols et japonais comme il a été dit plus haut. Un jour, j'essayerai de le regarder quand même.
Quant à Une certaine rencontre (avec la superbe Natalie Wood), pas de dvd. Il est passé sur le cable-satelite il n'y a très longtemps et un forumeur me l'a enregistré. C'était une vf, mais qu'importe, cet enregistrement m'a permis de découvrir un très grand film.
Sinon, moi non plus, je suis pas super fan de Du silence et des ombres (et pas été très impressionné par L'autre non plus d'ailleurs...)
- manuma
- Décorateur
- Messages : 3695
- Inscription : 31 déc. 07, 21:01
Re: Robert Mulligan
De Mulligan j'avais particulièrement apprécié The Stalking moon, western relativement surprenant dans son ambiance à la lisière du fantastique. Il faudrait que je revois L'autre qui m'avait un peu déçu à l'époque de sa découverte. Je garde en revanche un bon souvenir du très théatral Same time, next year.
Pas vilains mais beaucoup plus anecdotique pour moi sont ses 2 derniers films, Clara's heart et The Man in the moon, 2 mélo sur l'adolescence dans la veine d'Un Eté 42, de même que The Great impostor avec Tony Curtis, l'un de ses premiers films, un sorte d'ancêtre en plus léger dans l'approche du Catch me if you can de Spielberg. Plusieurs crans en dessous de ces titres je place Bloodbrothers drame familial situé dans l'univers des blue collars new-yorkais, que j'avais trouvé d'une incroyable lourdeur.
Pas vilains mais beaucoup plus anecdotique pour moi sont ses 2 derniers films, Clara's heart et The Man in the moon, 2 mélo sur l'adolescence dans la veine d'Un Eté 42, de même que The Great impostor avec Tony Curtis, l'un de ses premiers films, un sorte d'ancêtre en plus léger dans l'approche du Catch me if you can de Spielberg. Plusieurs crans en dessous de ces titres je place Bloodbrothers drame familial situé dans l'univers des blue collars new-yorkais, que j'avais trouvé d'une incroyable lourdeur.
-
- Doublure lumière
- Messages : 411
- Inscription : 19 févr. 08, 16:57
- Localisation : Rouvray
Re: Robert Mulligan
J'ai beaucoup aimé The great Impostor l'histoire de Ferdinand Waldo Demara. Le film était intéressant mais ne nous donnait qu'une part de la réalité du vrai Demara. Avec cette histoire d'imposteur, méconnue du public, on est très loin de cette autre histoire d'imposteur qui nous a été contée par Steven Spielberg. Film sorti à la même époque que Le prisonnier d'Alcatraz avec Burt Lancaster, Tony Curtiss y était excellent.
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
-
- Bête de zen
- Messages : 38662
- Inscription : 12 avr. 03, 21:58
Re: Robert Mulligan
Daisy Clover en zone 2 le 3 decembre (Warner)
-
- Déçu
- Messages : 24397
- Inscription : 12 oct. 04, 00:42
- Localisation : dans les archives de Classik
ESCALIER INTERDIT (UP THE DOWN STAIRCASE) - 1967 - produit par Alan J. Pakula
Gros coup de coeur!
Impossible de ne pas penser, au début, à GRAINE DE VIOLENCE de Richard Brooks. On est dans une thématique très proche (le prof qui débarque dans un lycée difficile). Le spectateur du Brooks peut, en plus, se faire son propre bilan, car l'action se déroule 12 ans plus tard. Il y a bien sûr de nombreux points qui ne varient pas forcément (certains élèves à problème, etc.) mais très vite le scénario s'imprègne fortement d'une réflexion à plusieurs niveaux, tant sur l'appareil éducatif américain que sur le métier de professeur et son rapport avec les élèves. Et finalement, on retrouve ainsi de nombreux parrallèles avec la Palme d'Or de Cantet.
Le premier c'est que le film est raconté du point de vue de l'héroine (la prof). On ne quitte jamais l'enceinte de l'école (tout au plus une rue adjacente). On la suit aussi dans une réunion de profs ou une réunion avec les parents d'élèves. En fait, on découvre avec elle son lieu de travail. Le début du film est assez intéressant, d'ailleurs, puisque parallèlement à son premier cours (forcément bâclé à cause de la turbulence des élèves), le film montre en même temps un constat alarmant du travail de l'Etat sur l'éducation: peu de ménage, livres qui arrivent très en retard, pas de matériel - craies, chaises, etc. - salles endomagées (vitres cassées). C'est la prof qui, le 2e jour apporte une balayette et des craies qu'elle a achetés elle-même! Cette première partie montre aussi le fonctionnement du lycée, ses règles administratives incohérentes (classements abérrants des dossiers de l'éducatrice, ou des cours interchangés de façon incompréhensive), sa presque vie d'usine (les profs qui pointent). L'impression qui ressort n'est pas très positive: manque de moyens, règles inappropriées (l'infirmière qui n'a pas le droit de toucher les élèves), autorité contraignante (le surveillant général qui ne jure que par le répressif). Là aussi l'argument des sanctions est sujet à réflexion. 40 ans plus tard, le constat n'a pas beaucoup varié.
Il y a également une jolie description du travail de professeur, celui d'intéresser les élèves, de les faire participer. Et, plus approfondi, le rapport avec eux, de maitre à élève et de personne à personne. Le casting joue beaucoup là-dessus, grâce à Sandy Dennis au physique frêle et angélique qui, malgré tout, parvient à se faire respecter mais qui subit aussi des tensions (physiques ou sexuelles). On n'oublie pas d'intégrer dans le récit des notions raciales, sociales sur l'environnement de ces élèves (l'un s'est marié, un autre travaille la nuit, etc.).
Globalement, d'ailleurs, j'ai failli oublier d'en parler, le film garde fortement un aspect réaliste et documentaire. A part peut-être quelques scènes de classe tournées en studio (en partie, pour ne pas que ça se sente trop), la majorité du film est tourné dans un vrai lycée. Mulligan choisit une caméra très mobile, parfois à l'épaule, souvent sur dolly. Avec des partis-pris narratifs parfois pertinents: au début, quand la prof arrive dans son lycée, les élèves sont représentés comme une masse grouillante, hurlante, un flot de jeunesse indomptable. Le film, par la suite, d'ailleurs, évitera de montrer en grande partie l'apprivoisement des élèves par la jeune prof (passage attendu, qui ici n'est pas le plus important).
Bref j'ai beaucoup aimé.
Il est actuellement projeté au Grand Action.
Gros coup de coeur!
Impossible de ne pas penser, au début, à GRAINE DE VIOLENCE de Richard Brooks. On est dans une thématique très proche (le prof qui débarque dans un lycée difficile). Le spectateur du Brooks peut, en plus, se faire son propre bilan, car l'action se déroule 12 ans plus tard. Il y a bien sûr de nombreux points qui ne varient pas forcément (certains élèves à problème, etc.) mais très vite le scénario s'imprègne fortement d'une réflexion à plusieurs niveaux, tant sur l'appareil éducatif américain que sur le métier de professeur et son rapport avec les élèves. Et finalement, on retrouve ainsi de nombreux parrallèles avec la Palme d'Or de Cantet.
Le premier c'est que le film est raconté du point de vue de l'héroine (la prof). On ne quitte jamais l'enceinte de l'école (tout au plus une rue adjacente). On la suit aussi dans une réunion de profs ou une réunion avec les parents d'élèves. En fait, on découvre avec elle son lieu de travail. Le début du film est assez intéressant, d'ailleurs, puisque parallèlement à son premier cours (forcément bâclé à cause de la turbulence des élèves), le film montre en même temps un constat alarmant du travail de l'Etat sur l'éducation: peu de ménage, livres qui arrivent très en retard, pas de matériel - craies, chaises, etc. - salles endomagées (vitres cassées). C'est la prof qui, le 2e jour apporte une balayette et des craies qu'elle a achetés elle-même! Cette première partie montre aussi le fonctionnement du lycée, ses règles administratives incohérentes (classements abérrants des dossiers de l'éducatrice, ou des cours interchangés de façon incompréhensive), sa presque vie d'usine (les profs qui pointent). L'impression qui ressort n'est pas très positive: manque de moyens, règles inappropriées (l'infirmière qui n'a pas le droit de toucher les élèves), autorité contraignante (le surveillant général qui ne jure que par le répressif). Là aussi l'argument des sanctions est sujet à réflexion. 40 ans plus tard, le constat n'a pas beaucoup varié.
Il y a également une jolie description du travail de professeur, celui d'intéresser les élèves, de les faire participer. Et, plus approfondi, le rapport avec eux, de maitre à élève et de personne à personne. Le casting joue beaucoup là-dessus, grâce à Sandy Dennis au physique frêle et angélique qui, malgré tout, parvient à se faire respecter mais qui subit aussi des tensions (physiques ou sexuelles). On n'oublie pas d'intégrer dans le récit des notions raciales, sociales sur l'environnement de ces élèves (l'un s'est marié, un autre travaille la nuit, etc.).
Globalement, d'ailleurs, j'ai failli oublier d'en parler, le film garde fortement un aspect réaliste et documentaire. A part peut-être quelques scènes de classe tournées en studio (en partie, pour ne pas que ça se sente trop), la majorité du film est tourné dans un vrai lycée. Mulligan choisit une caméra très mobile, parfois à l'épaule, souvent sur dolly. Avec des partis-pris narratifs parfois pertinents: au début, quand la prof arrive dans son lycée, les élèves sont représentés comme une masse grouillante, hurlante, un flot de jeunesse indomptable. Le film, par la suite, d'ailleurs, évitera de montrer en grande partie l'apprivoisement des élèves par la jeune prof (passage attendu, qui ici n'est pas le plus important).
Bref j'ai beaucoup aimé.
Il est actuellement projeté au Grand Action.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
- Alphonse Tram
- Réalisateur
- Messages : 6941
- Inscription : 7 juil. 03, 08:50
Comme vous pouvez le constater, c'est un film Paramount, donc heu... comment dire... pour le dvd, c'est pas gagné.
De Mulligan, j'ai trouvé moyen Du silence et des ombres et L'autre : les sujets ne m'ont pas touché (même si je leur reconnais des qualités). Je leur ai préféré largement un été 42 et l'homme sauvage.
j'aimerais pouvoir compléter sa filmo, qui n'est pas très étoffée.
Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99655
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
- cinephage
- C'est du harfang
- Messages : 23921
- Inscription : 13 oct. 05, 17:50
Re: Re:
On le trouve à un prix très incitatif chez Mediadis (4,99 €). A ce prix là, ça vaut le coup d'essayer, non ??Jeremy Fox a écrit :En DVD, tu as le très beau Un été en Louisiane dans le même style que Un été 42Alphonse Tram a écrit : j'aimerais pouvoir compléter sa filmo, qui n'est pas très étoffée.
(et je ne dis pas ça parce que je viens de le commander...)
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell