Les Révoltés de l'an 2000 (Narciso Ibáñez Serrador - 1976)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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cinephage
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Les Révoltés de l'an 2000 (Narciso Ibáñez Serrador - 1976)

Message par cinephage »

¿Quién puede matar a un niño?, de Narciso Ibáñez Serrador (1976)

Je rejoins les rangs des admirateurs de ce film, certes éprouvant, mais que ses qualités formelles distinguent, de même son thème rageur et préoccupant.

La photographie est superbe, le cadre très bien exploité (si les légers décadrages qui bouleversent la situation des protagonistes est chose courante dans le film de genre, certains de ceux de ce film sont remarquablement bien vus).

Bref, le film a la chance de réunir un sujet bien trouvé, mais qui, loin de n'être qu'un gadget, comme souvent dans les films qui font peur, trouve un traitement judicieux et inspiré, qui sait lui donner une forme prenante et intense. Et je pense que certaines des images du films vont me hanter un petit bout de temps...
9/10
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Roy Neary
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Les Révoltés de l'an 2000 (Narciso Ibañez Serrador, 1976)

Message par Roy Neary »

Aujourd'hui, voici la chronique d'un film culte, ¿Quién puede matar a un niño?, qui bénéficie en plus d'un comparatif deux zones (le zone 2 est l'édition Wild Side récemment sortie).
Aux manettes, l'indispensable ed qui passe avec une belle aisance des Marx Brothers à l'horreur psychologique et métaphorique.

:arrow: Les Révoltés de l'an 2000
Dernière modification par Roy Neary le 25 juin 08, 16:46, modifié 1 fois.
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ed
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Re: Les Révoltés de l'an 2000

Message par ed »

Je croyais que le film avait d'avantage d'amateurs :lol:
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Boubakar
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Re: Les Révoltés de l'an 2000

Message par Boubakar »

ed a écrit :Je croyais que le film avait d'avantage d'amateurs :lol:
Ah si, j'en suis, mais difficile d'être plus en ton sens que ce tu as dit !! :lol:
Perso, c'est surtout le fait que ça se passe en plein jour (à contrario des films d'horreurs classiques, bien que ce film-là n'en fasse pas vraiment partie), ainsi que la particularité due au fait que les protagonistes ne comprennent pas toujours ce qui est dit dans le film (à cause du langage).

Même si le film manque un peu de "patate", il est vraiment très bien dans son genre, car one sait jamais ce qui va se passer, jusqu'à son (dur) final.
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Re: Les Révoltés de l'an 2000

Message par bruce randylan »

Je l'attendais avec hâte mais en fait je vais encore attendre jusqu'à l'édition pockett à 12.99 ( comme les Gosha ) :oops:
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cinephage
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Re: Les Révoltés de l'an 2000

Message par cinephage »

J'ai pour ma part été scotché par ce film, dont je n'attendais, je dois dire, pas grand chose... La photographie m'a particulièrement plu, et le récit est mené de main de maître. On est souvent pris, d'autant qu'après son visionnage, le film inspire quelques reflexions auxquelles un parent spectateur aura du mal à échapper...
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Re: Les Révoltés de l'an 2000

Message par julien »

Boubakar a écrit :Même si le film manque un peu de "patate"
Ca ne m'a pourtant pas semblé être un défaut. Les plans sont étirés afin de mieux distiller l'angoisse et le supense qu'il y a tout au long du film, un peu comme dans Les Oiseaux dont la comparaison me parait intéressante. Dans le même genre, il y avait eu aussi un film français d'anticipation réalisé un an avant, par Jean Pourtalé : Demain les Mômes dont le film de Serrador pourrait presque être la suite. Dans un style lent et anti-spectaculaire, le film décrit un monde post-apocalyptique où les enfants ne descendent plus de leurs parents et forment une communauté sans langage, sans partage et sans affect, avec ses codes et son organisation.

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Boubakar
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Re: Les Révoltés de l'an 2000

Message par Boubakar »

bruce randylan a écrit :Je l'attendais avec hâte mais en fait je vais encore attendre jusqu'à l'édition pockett à 12.99 ( comme les Gosha ) :oops:
J'aimerais déjà qu'ils sortent les Kudo et les Shinoda à l'unité ! :x
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nobody smith
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Re: Notez les films - juillet 2008

Message par nobody smith »

LES REVOLTES DE L’AN 2000 de Narciso Ibanez Serrador
Statut culte par contre tout à fait justifié dans ce cas. Pour être troublant, c’est fichtrement troublant. Serrador ne nous épargne rien de la descente aux enfers de ce couple isolés sur une île peuplée de gamins meurtriers. Le malaise s’installe immédiatement lors du long générique d’ouverture avec ses éprouvantes images d’archives et ne fait que se prolonger tout le long du film. Il faut dire que Serrador maintient jusqu’au bout l’ambiguïté de son récit en refusant de prendre partie pour l’un des deux camps. Les conflits des adultes ont toujours fait comme première victime les enfants et dans la vie courante, ils les traitent avec une suffisance méprisante (les adultes leurs parlent pratiquement toujours à l’impératif). Néanmoins, difficile de prendre forcément le parti des enfants dont l’insouciance criminelle est aussi insupportable que cruelle. Ça prend méchamment aux tripes. Je suis toutefois peu convaincu par certains choix comme l’incursions des rires d’enfants lors du générique et surtout l’apport du fantastique qui est certes extrêmement minimisé mais qui à mon goût aurait du être complètement absent. Mais ça reste très bon à part ça.
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Re: Notez les films du mois - août 2008

Message par Colqhoun »

Les révoltés de l'an 2000 || Narciso Ibanez Serrador
Oubliez le titre français complètement crétin, ce film parle d'un couple d'anglais qui vient faire des vacances sur une petite île au large de l'Espagne. Arrivée sur place, tout le monde a disparu, sauf les gamins qui semblent un peu étranges...

Flemme de développer, mais ça m'a vraiment retourné. Le film adopte un rythme assez lent au début, distille gentiment son suspens, avant de s'enfoncer dans l'horreur pure dans sa dernière partie. La revanche de ces gamins, représentation iconique des victimes de tant de conflits du 20ème siècle, est implacable, sauvage et effrayante au possible. Le final m'a fait froid dans le dos comme rarement.

NB: ne pas montrer ce film à une femme enceinte.
Dernière modification par Colqhoun le 11 août 08, 08:32, modifié 1 fois.
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Re: Les Révoltés de l'an 2000

Message par Akrocine »

Quand je lis toutes ses éloges, je me demande si j'ai vu le même film :?

L'histoire est une belle trouvaille, le réalisateur arrive à crée une atmosphère angoissante jusqu'a la moitié du film, mais on ne peu pas en dire autant pour la seconde moitié. Le rôle de la femme enceinte est complètement antipathique en plus d'être mal écrit (le moment ou elle tourne le volant pour éviter les enfants!!). Le suspense ne prend plus la faute à des codes du genre mainte fois utilisé dans d'autres films : le coup de la voiture qui démarre plus pendant 2min, pour ensuite démarrer du 1er coup 10min plus tard :roll: Je trouve qu'il manque des scènes de meurtres et un peu plus de violence pour rendre le film plus fort. Cependant la fin remonte le niveau et m'a bien plus
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j'ai beaucoup pensé à des enfants Zombie
Déçu donc par ce film qui ne m'a pas spécialement marqué mais qui reste un bonne découverte.

(Je ne vais pas garder le DvD, si ca intéresse quelqu'un?)
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Re: Les Révoltés de l'an 2000

Message par hellrick »

Akrocine a écrit :Quand je lis toutes ses éloges, je me demande si j'ai vu le même film :?

L'histoire est une belle trouvaille, le réalisateur arrive à crée une atmosphère angoissante jusqu'a la moitié du film, mais on ne peu pas en dire autant pour la seconde moitié. Le rôle de la femme enceinte est complètement antipathique en plus d'être mal écrit (le moment ou elle tourne le volant pour éviter les enfants!!). Le suspense ne prend plus la faute à des codes du genre mainte fois utilisé dans d'autres films : le coup de la voiture qui démarre plus pendant 2min, pour ensuite démarrer du 1er coup 10min plus tard :roll: Je trouve qu'il manque des scènes de meurtres et un peu plus de violence pour rendre le film plus fort. Cependant la fin remonte le niveau et m'a bien plus
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Déçu donc par ce film qui ne m'a pas spécialement marqué mais qui reste un bonne découverte.
Je suis de ton avis pour ce film découvert peut-être trop tard :wink:
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Demi-Lune
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Re: Les Révoltés de l'an 2000 (Narciso Ibáñez Serrador - 197

Message par Demi-Lune »

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SPOILERS. Je rejoindrai pour ma part le concert de louanges... même si j'ai quelques réserves, on va le voir. ¿Quién puede matar a un niño? est un grand film. Cela me donne d'ailleurs envie de découvrir l'autre film de Serrador, La Résidence. Concernant celui qui nous occupe ici, sa réussite provient d'une construction pour ainsi dire quasi parfaite, avec une mise en place d'une longueur idéale qui prend le temps de faire vivre le couple de personnages tout en apportant déjà son lot d'informations-clés, avant de les placer, l'air de rien, dans une situation inextricable. Le talent de Serrador réside alors moins dans sa mise en scène (même si elle est très efficace) que dans sa capacité de maîtrise narrative et d'économie, car bien que son scénario soit d'une redoutable simplicité (une île fantôme de laquelle on ne repart pas), il le rend extrêmement prenant grâce à un tempo d'une fluidité totale, à un sens du timing à toute épreuve. Serrador ne laisse jamais le temps aux longueurs de s'installer ; dès qu'une scène a épuisé toutes les potentialités à suspense qu'elle pouvait offrir, hop, l'air de rien, le réalisateur nous amène vers un nouveau rebondissement ou une nouvelle entrée propice à un nouveau suspense.

Exemple : après la formidable séquence du café désert et de l'exploration de la maison au store baissé, prolonger plus encore cette situation inquiétante reviendrait à tirer sur la corde ; aussi, le réalisateur déplace-t-il au moment idéal son couple, et le fait tomber sur l'écriteau de la pension, ce qui crée ainsi une toute nouvelle situation inquiétante, car la nouveauté du lieu dans l'intrigue le permet, et parce qu'à ce moment de l'histoire, la désertion du village et les attitudes étranges des enfants met le spectateur sur ses gardes. Mine de rien, ce sens narratif est hyper brillant. Et tout le film se bâtit ainsi, sur un principe du "cliffhanger" à importance croissante à la fin de chaque séquence. La trajectoire du film est une longue montée en puissance qui ne laissera jamais le spectateur souffler ; il a toujours une sorte d'épée de Damoclès au-dessus de la tête. Ce sens narratif s'appuie en outre sur une gestion de l'espace remarquable. Le petit port de pêche d'Almanzora mute, au travers de la mise en images de Serrador, d'un cadre pittoresque et reposant à un labyrinthe d'angles plongés dans un hors-champ dangereux. L'utilisation du décor et son exploration (toute la partie centrale du film) sont à ce titre assez jubilatoire car Serrador l'apparente à un terrain de jeu macabre, avec des ruelles dans lesquelles on disparaît, des cours intérieures d'horreur, des chambres d'hôtel ensanglantées.

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Bref, ¿Quién puede matar a un niño? est un grand film de suspense, de fantastique. Mais plus encore : de malaise. Ce film a vraiment quelque chose de particulier qui me séduit énormément, peut-être une sensibilité européenne et plus encore spécifiquement espagnole, ou le fait que son cadre soit d'apparence idyllique, inoffensive et immaculée (la blancheur du crépi des maisons espagnoles est fort bien vue métaphoriquement), qui à mon sens lui permet d'inscrire son originalité dans ce que le genre fantastico-horrifique pouvait donner à la même époque, alors que des films comme Massacre à la tronçonneuse ou Les Dents de la mer ont appliqué avant lui certains ingénieux principes d'angoisse moderne (la pleine luminosité, ou le cadre balnéaire, ou la cruauté envers des jeunes...). En fait, comme l'indiquait julien, le modèle de ¿Quién puede matar a un niño? est sans doute à chercher du côté des Oiseaux. Et c'est là que je vais formuler ma principale réserve : contrairement au film de Hitchcock, le film de Serrador a fondamentalement une explication métaphorique sur le comportement meurtrier des enfants. Le long générique d'ouverture, avec ses images d'archives et ses chiffres, délivre en effet un message sans équivoque et que, personnellement, je regrette, car en plus d'être lourdement appuyé, il enlève au film une partie de sa force mystérieuse. Avec ces clés de compréhension en main, on pré-mâche au spectateur sa capacité à interpréter le phénomène qui se produit dans l'île. On lui un peu ôte la jubilation et dans le même temps l'effroi d'une situation d'apparence inexplicable... en effet, Serrador vient dès le début nous donner un axe de lecture sans ambiguïté. Or, je pense que le film aurait été encore plus fameux s'il s'en était dispensé, parce que le postulat est suffisamment iconoclaste et évocateur en lui-même pour que le spectateur puisse en être troublé et y trouver lui-même sa force métaphorique. Serrador n'a presque pas assez confiance, c'est comme s'il se sentait obligé de faire ce générique pour bien signifier que c'est une vengeance abstraite de l'innocence pervertie. Implicitement, il délivre donc une logique comportementale. Or, dans le film d'Hitchcock, il n'y a aucune explication logique au comportement meurtrier des oiseaux et Hitchcock se garde de donner des pistes métaphoriques. C'est ce qui rend le film si génial, parce qu'en conservant un mystère total, le phénomène fantastique n'en demeure que plus irrévocable et irrépressible. Je regrette donc un peu que Serrador n'ait pas appliqué la recette hitchcockienne jusqu'au bout.

Je regrette également certaines facilités narratives. L'histoire dans son ensemble repose sur une construction diablement efficace, mais au sein de certaines séquences, il existe des facilités qui ont tendance à m'agacer dans le genre, parce qu'elles ne semblent là que pour créer du suspense supplémentaire au détriment de la crédibilité psychologique des personnages. C'est le cas typique du mec qui plante sa nana en plein milieu d'un endroit qu'il sait pertinemment dangereux... on a alors deux suspenses pour le prix d'un (que va-t-il arriver à la femme seule ? que va-t-il arriver au type aventureux ?), mais si ce sont des comportements efficaces à des fins dramatiques, ce ne sont pas des comportements crédibles dans pareilles situations. Il y a plusieurs situations dans le film qui en sont fragilisées (la mort de la nana... on dirait que le moustachu n'en a rien à carrer ! ils ne paraissent jamais vraiment paniqués par ce qui leur arrive ! ils vont toujours vers le danger au lieu de se barrer vite fait !).

Au-delà de ça, l'expérience demeure fort aboutie et marquante... 'tain, il y a des images absolument inoubliables dans ce film. Et cette fin !
jacques 2
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Re: Les Révoltés de l'an 2000 (Narciso Ibáñez Serrador - 197

Message par jacques 2 »

A propos de "la résidence" : c'est clairement la matrice du "Suspiria" d'Argento mais en moins grand guignolesque ...

On est en droit de préférer cette réserve d'ailleurs ...

Malheureusement, ce grand film "fondateur" fait l'objet d'une édition dvd immonde chez René Château : je crois que personne ne me contredira là dessus ...
Pas plus que je ne contredirai - même par malice - l'avis de Demi Lune sur " les révoltés ..." qui est un film très original (surtout dans le contexte de l'époque) et inoubliable :wink:
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Père Jules
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Re: Les Révoltés de l'an 2000 (Narciso Ibáñez Serrador - 197

Message par Père Jules »

Bon et bien tout ceci me donne furieusement envie de le voir. ;)
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