Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
Aie, aie, le film démarre 3ème avec seulement 5 850 000 $.
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
1er week-end aux alentours de 20 millions de dollar...c'est la branlée, comme on dit.
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
Arf...
Je m'y attendais, mais les scores sont très décevant.
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
D'une manière générale, le box-office US est très décevant en ce moment (seulement deux films à avoir dépassé les 100 millions de dollars depuis le début de l'année). En ce moment, ce sont plus les films à petit budget qui tirent leur épingle du jeu.Jericho a écrit :Arf...
Je m'y attendais, mais les scores sont très décevant.
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
Dernière modification par mannhunter le 2 juin 08, 09:28, modifié 1 fois.
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
...commence bien leur critique, avec ce ramassis de condescendance de merde...
Et même si ça valide leur texte, quand je lis ça:
Mais bon, c'était inévitable qu'un film pareil crée un tel fossé.
On se serait juste passé du ton péremptoire de gros beauf.
Et même si ça valide leur texte, quand je lis ça:
Je me dis effectivement que les types n'ont pas compris le film.Là on se croirait juste, mais alors juste un petit peu, revenu aux premiers essais des incrustes sur fonds verts.
Mais bon, c'était inévitable qu'un film pareil crée un tel fossé.
On se serait juste passé du ton péremptoire de gros beauf.
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
Pas vu le film, mais cette introduction de critique est en effet bien gerbante...
Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser car il ne jouit plus d'aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l'écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d'un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s'est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma.
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
Pas vu non plus mais c'est du gros n'importe quoi en effet.
J'apprécie particulièrement le...
J'apprécie particulièrement le...
Tron étant un de mes films cultes, je ne sais pas si je dois rire ou pleurer de cette phrase contenant un jeu de mot des plus scatos et nazes.Rendez-vous dans 20 ans alors, le temps qu'il a fallu à Tron pour être digéré.
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
Je me suis contenté de lire l'introduction et la conclusion... Que de mépris... Il se lache le type, à croire qu'il avait besoin de faire son caca nerveux de manière publique.mannhunter a écrit :la critique de filmsactu :
http://www.filmsactu.com/critique-cine- ... r-2874.htm
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
Les frangins ont même invité Super Mario.
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
Dans l’ensemble, c’est une heureuse surprise. Je dois avouer que je n’attendais plus grand-chose de la part des Wachowski entre deux suites matrixienne qui ressemblaient à une parodie du film original, un V pour vendetta aussi manichéen qu’impersonnel et surtout l’affaire invasion simplement honteuse de la part des scénaristes d’assassins. Or à défaut de remettre en question leur nouveau statut, les compères ont décidé de l’assumer. Oui ils sont devenus des fonctionnaires bêtes et méchants, oui ils sont désormais des techniciens compétents mais des auteurs sans grande teneur, oui ils ne font plus que du divertissement de masse. En cela, speed racer est nettement plus convaincant à mes yeux que leurs précédents travaux. Le traitement des thématiques exprime parfaitement mon appréciation de ce point de vu. On retrouve tous les thèmes chers aux Wachowski (le danger des institutions, l’importance des choix individuels) mais à l’étalage prétentieux d’un matrix reloaded (toujours pas remis du verbiage de l’architecte), il opte pour un emballage dans un spectacle décomplexé où la légèreté prédomine ainsi que les bons sentiments avec les valeurs hollywoodiennes classiques (respect, honneur, intégrité familiale).
Pour autant, speed racer n’est pas un film sans ambition. Loin du formatage à la transformers, les Wachowski veulent affirmer leur fidélité au matériau d’origine. Sans connaître la série de base, j’ai été charmé par le charme nostalgique qui se dégage de l’œuvre (le terme suicide commercial déjà employé reste néanmoins on ne peut plus adéquat). L’intrigue et les enjeux sont aussi simples que naïf (la longueur du film est par contre excessif par rapport à ça), certains effets de mise en scène obsolètes sont aussi inattendues qu’attachants et l’humour enfantin est rafraîchissant (j’avoue sans honte que les pitreries du gamin et du singe m’ont fait rire).
Le film se permet néanmoins des séquences de courses poursuites aussi gigantesques qu'incroyables. Sur des pistes au tracé digne du jeu vidéo wipeout, les scènes de courses se font monstrueuse par leurs extravagances et leurs sens constant du spectaculaire. Les effets spéciaux tiennent sacrément le coup même si on pointera des soucis au niveau des incrustations et les couleurs pétantes sont hypnotisantes (dommage que la photographie hors numérique tiennent moins le coup malgré la composition bariolée des décors). Néanmoins, j’ai trouvé que le montage était loin d’assurer une lisibilité maximale des hallucinantes chorégraphies comme lors du final où la scène s’étiole entre le parcours du héros et l’excitation de l’audience. Un peu regrettable même si mon excitation elle n’est pas redescendue.
Mené par l’alléchant BO 60’s de Michael Giacchino, le film pour enfants des Wachowski m’a donc contre toute attente séduit. Les bonhommes assument ce qu’ils sont devenus et je dois dire que ça me convient même si j’espère qu’ils reviendront un jour vers un cinéma plus intimiste et réflexif.
Pour autant, speed racer n’est pas un film sans ambition. Loin du formatage à la transformers, les Wachowski veulent affirmer leur fidélité au matériau d’origine. Sans connaître la série de base, j’ai été charmé par le charme nostalgique qui se dégage de l’œuvre (le terme suicide commercial déjà employé reste néanmoins on ne peut plus adéquat). L’intrigue et les enjeux sont aussi simples que naïf (la longueur du film est par contre excessif par rapport à ça), certains effets de mise en scène obsolètes sont aussi inattendues qu’attachants et l’humour enfantin est rafraîchissant (j’avoue sans honte que les pitreries du gamin et du singe m’ont fait rire).
Le film se permet néanmoins des séquences de courses poursuites aussi gigantesques qu'incroyables. Sur des pistes au tracé digne du jeu vidéo wipeout, les scènes de courses se font monstrueuse par leurs extravagances et leurs sens constant du spectaculaire. Les effets spéciaux tiennent sacrément le coup même si on pointera des soucis au niveau des incrustations et les couleurs pétantes sont hypnotisantes (dommage que la photographie hors numérique tiennent moins le coup malgré la composition bariolée des décors). Néanmoins, j’ai trouvé que le montage était loin d’assurer une lisibilité maximale des hallucinantes chorégraphies comme lors du final où la scène s’étiole entre le parcours du héros et l’excitation de l’audience. Un peu regrettable même si mon excitation elle n’est pas redescendue.
Mené par l’alléchant BO 60’s de Michael Giacchino, le film pour enfants des Wachowski m’a donc contre toute attente séduit. Les bonhommes assument ce qu’ils sont devenus et je dois dire que ça me convient même si j’espère qu’ils reviendront un jour vers un cinéma plus intimiste et réflexif.
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
En préambule, j’aimerai préciser que c’est déplorable qu’il y ait aucune salle dans l’hexagone diffusant le film sous format numérique alors qu’il a été conçu justement pour ça.
Passé ce détail, qui a tout de même son importance, je reviens alors au dernier opus des Wachowski et je l’ai trouvé de très bonne facture. Je suis aucunement déçu du résultat final, j’ai eu ce que je voulais, à savoir : être émerveillé devant cet OVNI bariolé et de ce fait, retourner en enfance durant 2h15.
Au-delà de son visuel jusqu’au boutiste caractérisé par les codes du manga, le mouvement pop-art et le design rétro-futuriste , le plus surprenant est bel et bien le scénario (d’ailleurs l’exposition des protagonistes principaux basé sur des flash-back est un modèle de fluidité). En effet, contrairement aux apparences, les deux cinéastes ne se sont pas cantonné uniquement sur l’élaboration de la mise en scène et de leur technique particulière appelée la 2D 1/2. Ils ont donc crée un univers attachant et cohérent où les personnages vivent à travers l’écran (je me suis surpris à être ému par la relation fraternelle de cette famille) et rien ne laisse à penser que tout est prétexte à une succession de scènes d’actions toutes plus spectaculaires les unes que les autres. Ce qui est une qualité au regard des blockbusters actuels. Je ne dis pas pour autant que le script est renversant ou original, il est juste bon et se voit agrémenté de thématiques profondes et humanistes.
Le principal défaut de ce manga "live", c'est qu'il a le cul entre deux chaises: dialogues trop nombreux pour les moutards et ambiance trop enfantine pour les adultes.
A ce propos, le côté naïf qui se dégage du long métrage n’est pas un défaut rédhibitoire, au contraire ça a son charme, puisque cela ne sombre jamais dans la niaiserie.
Concernant les scènes de courses, on en prend évidemment plein les mirettes, les Wachowski n'ont plus rien à prouver dans ce domaine là. Les cadres sont lisibles en dépit du montage frénétique (l'impression de vitesse des bolides est bien présente) et de la surcharge d'éléments que ce soit au premier ou à l'arrière plan. D'ailleurs, La poursuite finale prend tout son sens -la conduite est un art ?- et atteint son apogée avec des effets visuels osés et psychédéliques.
Pour conclure, c'est un divertissement "familial" de haute tenue. L'été dernier il y a eu Ratatouille, cette année c'est Speed Racer !
Passé ce détail, qui a tout de même son importance, je reviens alors au dernier opus des Wachowski et je l’ai trouvé de très bonne facture. Je suis aucunement déçu du résultat final, j’ai eu ce que je voulais, à savoir : être émerveillé devant cet OVNI bariolé et de ce fait, retourner en enfance durant 2h15.
Au-delà de son visuel jusqu’au boutiste caractérisé par les codes du manga, le mouvement pop-art et le design rétro-futuriste , le plus surprenant est bel et bien le scénario (d’ailleurs l’exposition des protagonistes principaux basé sur des flash-back est un modèle de fluidité). En effet, contrairement aux apparences, les deux cinéastes ne se sont pas cantonné uniquement sur l’élaboration de la mise en scène et de leur technique particulière appelée la 2D 1/2. Ils ont donc crée un univers attachant et cohérent où les personnages vivent à travers l’écran (je me suis surpris à être ému par la relation fraternelle de cette famille) et rien ne laisse à penser que tout est prétexte à une succession de scènes d’actions toutes plus spectaculaires les unes que les autres. Ce qui est une qualité au regard des blockbusters actuels. Je ne dis pas pour autant que le script est renversant ou original, il est juste bon et se voit agrémenté de thématiques profondes et humanistes.
Le principal défaut de ce manga "live", c'est qu'il a le cul entre deux chaises: dialogues trop nombreux pour les moutards et ambiance trop enfantine pour les adultes.
A ce propos, le côté naïf qui se dégage du long métrage n’est pas un défaut rédhibitoire, au contraire ça a son charme, puisque cela ne sombre jamais dans la niaiserie.
Concernant les scènes de courses, on en prend évidemment plein les mirettes, les Wachowski n'ont plus rien à prouver dans ce domaine là. Les cadres sont lisibles en dépit du montage frénétique (l'impression de vitesse des bolides est bien présente) et de la surcharge d'éléments que ce soit au premier ou à l'arrière plan. D'ailleurs, La poursuite finale prend tout son sens -la conduite est un art ?- et atteint son apogée avec des effets visuels osés et psychédéliques.
Pour conclure, c'est un divertissement "familial" de haute tenue. L'été dernier il y a eu Ratatouille, cette année c'est Speed Racer !
Dernière modification par Jericho le 16 juin 08, 12:07, modifié 1 fois.
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
Euh... Pour l'instant y'a aucune salle dans l'hexagone qui diffuse le film tout court !!! Il ne sort que mercredi 18, vous avez fait comment pour le voir ?Jericho a écrit :En préambule, j’aimerai préciser que c’est déplorable qu’il y ait aucune salle dans l’hexagone diffusant le film sous format numérique alors qu’il a été conçu justement pour ça.
Quand à la projection en numérique, il me semble que la seule salle de Montpellier équipée pour, annonçait la sortie de ce film en numérique... Je vous en dis plus dès mercredi !
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Re: Speed Racer (Wachowski Brothers - 2008)
Un projectionniste l'a dit sur un forum, me semble t-il...