Quo Vadis (Mervyn LeRoy - 1951)
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Quo Vadis (Mervyn LeRoy - 1951)
Le film de Melvyn LeRoy, inédit en DVD, est diffusé en ce début d'année sur TCM.
Je ne l'ai plus revu depuis des années et ces diffusions vont me donner l'occasion de le revoir pour m'en faire une idée plus précise que dans mes souvenirs.
Je ne l'ai plus revu depuis des années et ces diffusions vont me donner l'occasion de le revoir pour m'en faire une idée plus précise que dans mes souvenirs.
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Re: Quo Vadis (Melvyn LeRoy, 1951)
« N’oublie pas que tu n’es qu’un mortel »
Néron dont les excès sont plus ou moins contenus par Pétrone flatteur rationnel se morfond de ne briller que pour le peuple et non pour lui.
« Le monde est à moi, j’en suis le maître absolu ».
Rome considérée comme une immonde populace est rongée dans ses palais par le complot et la flatterie protectrice pendant que l’obscurité construit dans la douleur un symbole aquatique logo d’une religion entamant son troisième millénaire.
Certains composants de la ville éternelle s’éloignent lentement du joug d’une divinité impériale pour basculer dans l’adoration d’un Charpentier, des idées nouvelles offertes à un peuple passant de la soumission à la chrétienté en conservant le concept de l’adoration contrainte ou choisie.
Une maquette en puissance s’étale sur les tables, une nouvelle ville éternelle se profile épurant la vision d’une cité obsolète promise aux flammes.
La démesure d’un irresponsable manipulé par ses proches s’acharne sur un peuple microcosmique uniquement contemplé d’un balcon surélevé.
Néron chantant et jouant de la lyre devant Rome en feu est une vision presque métaphysique.
Clairons, combats de lutteurs, danses exotiques, cérémonies somptueuses, banquets fastueux, couleurs chatoyantes, jeux du cirque, ville en flamme, esclave dévouée sont au menu de cette fresque grandiose démontrant avec éclat les pouvoirs illimitées d’un septième art en pleine santé financière d’avoir la possibilité de retranscrire les prestations romanesques, guerrières et religieuses d’une cité palpitant sous l’influence de sa propre histoire.
Les décors sont sublimes, les mouvements de foules impressionnants.
D W Griffith a laissé des traces dans ces festivités vues du ciel ou une grappe humaine gérée au cordeau active un principe de reconnaissance se devant à un héros retour de guerre.
« Quo Vadis » magnifique spectacle virtuel d’une épopée historique lointaine et méconnue filme un principe intemporel. Des hommes bons ou mauvais ont la possibilité de se réaliser pleinement dans le contexte tourmenté de leur époque.
Néron dont les excès sont plus ou moins contenus par Pétrone flatteur rationnel se morfond de ne briller que pour le peuple et non pour lui.
« Le monde est à moi, j’en suis le maître absolu ».
Rome considérée comme une immonde populace est rongée dans ses palais par le complot et la flatterie protectrice pendant que l’obscurité construit dans la douleur un symbole aquatique logo d’une religion entamant son troisième millénaire.
Certains composants de la ville éternelle s’éloignent lentement du joug d’une divinité impériale pour basculer dans l’adoration d’un Charpentier, des idées nouvelles offertes à un peuple passant de la soumission à la chrétienté en conservant le concept de l’adoration contrainte ou choisie.
Une maquette en puissance s’étale sur les tables, une nouvelle ville éternelle se profile épurant la vision d’une cité obsolète promise aux flammes.
La démesure d’un irresponsable manipulé par ses proches s’acharne sur un peuple microcosmique uniquement contemplé d’un balcon surélevé.
Néron chantant et jouant de la lyre devant Rome en feu est une vision presque métaphysique.
Clairons, combats de lutteurs, danses exotiques, cérémonies somptueuses, banquets fastueux, couleurs chatoyantes, jeux du cirque, ville en flamme, esclave dévouée sont au menu de cette fresque grandiose démontrant avec éclat les pouvoirs illimitées d’un septième art en pleine santé financière d’avoir la possibilité de retranscrire les prestations romanesques, guerrières et religieuses d’une cité palpitant sous l’influence de sa propre histoire.
Les décors sont sublimes, les mouvements de foules impressionnants.
D W Griffith a laissé des traces dans ces festivités vues du ciel ou une grappe humaine gérée au cordeau active un principe de reconnaissance se devant à un héros retour de guerre.
« Quo Vadis » magnifique spectacle virtuel d’une épopée historique lointaine et méconnue filme un principe intemporel. Des hommes bons ou mauvais ont la possibilité de se réaliser pleinement dans le contexte tourmenté de leur époque.
- Watkinssien
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Un excellent péplum, propice à des affrontements spectaculairement intimes, qui fait partie des réussites du genre.
Le défilé de stars ne fait aucunement oublier la dramaturgie de l'histoire et nous donne au contraire une galerie de personnages typés mais intéressants, qui incarnent chacun un élément de la Rome antique.
La mise en scène de LeRoy est d'une très belle efficacité et les comédiens sont convaincants en particulier Robert Taylor et Peter Ustinov !
J'aime !
Le défilé de stars ne fait aucunement oublier la dramaturgie de l'histoire et nous donne au contraire une galerie de personnages typés mais intéressants, qui incarnent chacun un élément de la Rome antique.
La mise en scène de LeRoy est d'une très belle efficacité et les comédiens sont convaincants en particulier Robert Taylor et Peter Ustinov !
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Mother, I miss you
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"Quo Vadis"... dépassé ?
Comme beaucoup de cinéphiles, je n'avais pas revu ce film depuis plusieurs lustres !... Grâce à TCM j'ai pu me remettre dans la peau de l'enfant que j'étais lorsque j'ai vu ce péplum pour la première fois...
Glabalement déçu... et je m'en explique : ce n'est pas la technique qui en est la cause (bien que le cinémascope soit apparu 2 ans après la sortie du film)... ni le son, ni les couleurs (fidèles à celles de l'époque), mais bien la direction des acteurs, leur jeu de scène... sans compter les longueurs empruntes de soliloques !... Tout cela fait "carton-pâte"...
Il faut attendre les années 60 pour voir plus de "liberté" et de "naturel" dans la fluidité des mouvements (Spartacus - Barrabas)... pour en arriver fin du siècle dernier à une sorte de "live" comme dans "Gladiator"...
Il en restera un film qui a marqué l'histoire du cinéma par le faste déployé et le casting retenu... Mention particulière à Peter Ustinov qui montrait déjà à l'époque ses talents d'acteur... fascinant ! très théâtral...
Une bonne nouvelle toutefois : la sortie DVD en Zone II
Glabalement déçu... et je m'en explique : ce n'est pas la technique qui en est la cause (bien que le cinémascope soit apparu 2 ans après la sortie du film)... ni le son, ni les couleurs (fidèles à celles de l'époque), mais bien la direction des acteurs, leur jeu de scène... sans compter les longueurs empruntes de soliloques !... Tout cela fait "carton-pâte"...
Il faut attendre les années 60 pour voir plus de "liberté" et de "naturel" dans la fluidité des mouvements (Spartacus - Barrabas)... pour en arriver fin du siècle dernier à une sorte de "live" comme dans "Gladiator"...
Il en restera un film qui a marqué l'histoire du cinéma par le faste déployé et le casting retenu... Mention particulière à Peter Ustinov qui montrait déjà à l'époque ses talents d'acteur... fascinant ! très théâtral...
Une bonne nouvelle toutefois : la sortie DVD en Zone II
La "petite lucarne" ne remplacera jamais la "Grande Toile" !
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Sûr, sûr, sûr ?bogart a écrit :Film qui sortira en mai en zone 2.
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"And Now Mr Serling"
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Une impression désagréable d'être à un cour de catéchisme (et la mise en scène plan plan n'aide pas) !
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Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)