Le cinéma japonais

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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bruce randylan
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Message par bruce randylan »

Return of the Street Fighter ( Shigehiro Ozawa - 1975 )
2ème épisode bien plus généreux au niveau combats que le premier ! C'est simple c'est quasiment une suite ininterrompu d'affrontements où Sonny Chiba se révèle doté d'une agilité surprenante. Le rythme soutenu permet d'oublier un peu le manque de détail croustillant qui faisait le charme du 1er (et surtout du trois, assez délirant). Peu d'effet gore ringard excepté une hilarante attaque qui fait sortir les yeux de la tête.
Mais bon, le festival de coups fait bien passer le temps.


Sister Streetfighter
(Kazuhiko Yamaguchi - 1974 )
On change pas une équipe qui casse des bras et on reste dans la baston quasi non stop avec ce 1er volet (sur 4) des aventures d'une karatéka qui croise Sonny Chiba et des méchants en tout genres.
Le scenario est en mode coton tige et tout le monde se bat pour un oui ou pour un non (c'est mieux pour un non, quand même). C'est tellement n'importe quoi que certains personnages sont même oublié en court de route (la tueuse venue d'Australie !!)
Et niveau combats c'est toujours aussi pêchu et assez dynamique et même plus efficace que le précédent. En tout cas, les méchants permettent de découvrir une galléries de Bad guys pour le coup fort gratiné qui offrent quelques bonnes crises de rire (le tueur à la sarbacane ou les tueuses thaïlandaises). Gros four rire sur quelques attaques mortelles au "bis" irrésistible comme la tête à l'envers. Ce genre de détail bien idiots permettent d'éviter aux films la répétition devant des combats souvent très ressemblant.
Dernier bon point, Etsuko Shihomi se révèle doter d'un certain charisme et efface d'ailleurs Sonny Chiba qui vient se battre à quelques reprises.

A noter que la bande-annonce montre une nouvelle fois de nombreux plans et scènes absents du montage final. C'est dommage quelques unes avaient l'air bien fun (ces tueuses Thai décidement)
Dernière modification par bruce randylan le 15 sept. 17, 01:38, modifié 1 fois.
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k-chan
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Re: Topic naphtalinippon

Message par k-chan »

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Hideko Takamine. Elle à 84 ans. Avec le décalage horaire, je suis un peu en retard, mais je souhaite un bon anniversaire à l'une de mes actrices préférés. :D :oops:

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Et il y a 2 jours, c'était celui de Machiko Kyo, qui à le même âge que Hideko. Un joyeux anniversaire en retard, à une autre de mes actrices préférés, donc.

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:mrgreen:
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-Kaonashi-
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Re: Topic naphtalinippon

Message par -Kaonashi- »

C'est vrai que Machiko Kyo est toujours là ! :o
Un tanjôbi omedetô symbolique (sans blague :mrgreen: ) à ces deux actrices!
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Joe Wilson
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Joe Wilson »

Hitokiri (Gosha)

Gosha évoque ici une période trouble et chaotique de l'histoire de Japon, les années précédant la restauration Meiji qui marque le transfert du pouvoir militaire shogunal vers l'autorité impériale, mettant fin à la domination des Tokugawa.
Les clans Tosa, Satsuma et Choshû, anti-shogun, tentent de provoquer les conditions d'un basculement en faisant régner à Kyoto un climat de terreur par des assassinats réguliers. Izo Okada, humble paysan, rêvant d'un prestige symbolique, d'un bonheur ilusoire, s'illustre sous les ordres de Takechi Hampei de Tosa, jusqu'à entretenir la réputation d'un tueur craint et impitoyable. Il est fasciné par le statut du samourai, par le rite de la mise à mort (le cri "Tenchu", châtiment) pourtant Gosha nous le montre dès les premiers instants comme une bête blessée, pathétique, enchaînée. La figure du samourai n'est plus à déconstruire (comme dans Goyokin), elle est déjà morte, anachronique dans une époque ou les enjeux la dépassent. Katsu donne une interprétation à l'outrance qui lui permet de rendre touchant son personnage, il est littéralement un "chien" battu, un homme incapable de comprendre des réalités politiques, idéalisant simplement des espoirs d'un bonheur utopique (une femme...du personnage magnifique, lucide, de la prostituée à la fascination pour la princesse, de l'argent, un statut). Les assassinats ne sont pas grotesques dans les effusions de sang tant ils reflètent une sorte de transe, un état second, un moyen naif et auto-destructeur de chercher une reconnaissance. Son maître, Takechi, est joué par un Nakadai habité (encore une fois pourrait-on dire)...quel regard, quel pâleur statique dans l'expression d'un visage froid et quasi effrayant. C'est un jeu minimaliste, à l'opposé de celui de Katsu, ce qui rend leur relation d'autant plus forte...Takechi aspire à une position politique, c'est un manipulateur rigide, lui-aussi enfermé par ses actes, ses alliances passagères et tordues. Mais tous ces personnages semblent portés puis ensevelis par l'histoire, leur quête violente se heurte à l'échec, l'oubli, à la mort. Yukio Mishima, dans un rôle pourtant très court, exprime par son charisme, et ses mouvements posés, calmes, secs, une figure du passé...sa tenue et sa clairvoyance l'oppposent à Izo, pourtant leur dernière rencontre est un des rares paisibles moments du film. Il y a une conscience de sa fragilité, de sa finitude derrière la fierté et la fidélité, consacrée par un seppuku étouffé, déchirant, retenu dans un geste d'une détermination brutale (l'écrivain se donnera la mort par ce rituel, l'année suivant la production du film de Gosha).
Izo Okada ne peut pas être un personnage sacrificiel, et Gosha n'est jamais misérabiliste, ou même cynique ou détaché, il montre un parcours sans début ni fin, une quête absurde, cruelle. La restauration impériale, quelques années plus tard, abolit le système féodal et consacre la fin des samourais. Hitokiri montre une lutte passéiste, minée par l'incompréhension.
Si la réalisation se caractérise par des ruptures assez nettes...des passages statiques et lancinants, des mises à mort outrancières dans leur chaos et leur démesure visuelle, de brèves notes épiques (la course effrénée d'Izo), elle reste d'une grande cohérence et Gosha montre une grande maîtrise dans la composition, le maintien d'un ton pessimiste, sourd et amer, malgré d'incessants changements de rythme.
Dernière modification par Joe Wilson le 5 avr. 08, 12:44, modifié 1 fois.
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Mama Grande!
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Mama Grande! »

EROS+MASSACRE

Vous souvenez-vous de la pub Crunch qui passait dans les années 90 avec le couple qui regardait un film chiant?
On a trouvé le film qu'ils regardaient, c'était Eros+Massacre! Mais d'où ce film tient-il sa réputation de chef-d'oeuvre de la nouvelle vague japonaise? Malgré des moments fascinants, avouons-le, nous sommes le plus souvent dans la caricature du film "pseudo-intello-chiant": photo surexposée, dialogues de philo de comptoir 60s décriés sur un ton monocorde... Ca donne même lieu à des répliques mémorables: "-Je t'ai vu coucher avec plein d'hommes, mais jamais avec moi! -C'est l'impuissance psychogène". Si pendant la première partie, malgré cet aspect grotesque et terriblement mal vieilli, on arrive à être plus ou moins captivé par la forme et les moments purement visuels, après l'entre-acte, impossible de se replonger dedans. On suit donc d'un oeil distrait l'agonie interminable d'un anarchiste, qui finit en rire nerveux dans presque toute la salle, où les déboires sans intérêt d'un couple d'étudiants rebelles qui cherchent à fuir la vacuité de l'existence.
Jusqu'à maintenant, j'avais pu endurer des calvaires au cinéma. Là, ça tient de la torture. Le soi-disant chef-d'oeuvre de Kiju Yoshida est un pensum interminable, vide de toute humanité, dont les aspects philosophiques sont devenus risibles. Vaguement intrigant au début, il finit par donner envie de se pendre avec la pellicule (comme le personnage du film). Je suis d'habitude plutôt friand de cinéma japonais nouvelle vague, mais là je vais faire une pose pendant quelques temps. N'empêche, les scènes de sexe et de couteau m'ont rendu nostalgique de l'Empire des sens (dont je ne suis pourtant pas fan) et de La Femme des sables, films ô combien vibrants.
Bref, on est toujours un peu gêné d'être cassant vis-à-vis d'un film bénéficiant d'une telle aura, mais j'ai bien envie de parler de nanar :?
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Re: Topic naphtalinippon

Message par 2501 »

Assez d'accord avec tout ça... sur les 45 minutes que j'ai vu... :roll:

Ca doit être la deuxième fois que je sors d'une salle avant la fin d'un film. Mais là c'était trop pénible. Trop poseur, arty, sans queue ni tête pour le plaisir de l'auteur. Vraiment abscons. Et ironiquement, parler de masturbation intellectuelle ne dédouane pas le film de ce genre d'inclinaison...

Je lui redonnerai sans doute une chance un jour tranquillement installé à la maison. Parce que c'est la première fois que je fais un tel rejet sur un film japonais de cette période.

Pas rancunier, j'ai continué ma découverte du cinéma de Yoshida avec La Source thermale d'Akitsu, et j'ai bien fait.


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La Source thermale d’Akitsu est un très beau mélodrame flamboyant dans la plus grande tradition du genre. Avec sa splendide photographie en scope aux couleurs fanées, et sa musique inhabituellement présente pour un film japonais, il se rapproche des œuvres de Douglas Sirk, illustrant la sourde mélancolie et le fatalisme engendré par un amour miné par les conventions sociales.

L’actrice Mariko Okada, à l’origine du projet, s’offre là un rôle en or pour sa centième apparition sur grand écran, le portrait d’une femme enjouée et moderne, engoncée dans des mœurs rigides. Sa fuite en avant rappelle le motif des belles héroïnes de Satoshi Kon. Elle est une Millennium Actress lancée dans une course folle, imprimant le mouvement, poussant le cadre, par à-coups, mais en vain (il est intéressant de constater à quel point c’est elle qui commande la caméra dans chaque moment lyrique). Filmée par son mari et collaborateur régulier Kiju Yoshida, son girond visage est magnifié, ses moindres expressions captées, le caractère de son personnage sublimé, ce qui tend à rendre encore plus transparent un être aimé indécis qui ne fonctionne que par allers-retours, n’arrivant pas à assumer l’amour qu’il porte à cette femme forte et hors du commun. Ce double mouvement forme sur les deux heures de film une étrange structure narrative redondante, renforcée par deux splendides thèmes musicaux répétés en boucle. Pas d’obstacles clairement établis ici, pas d’adversaire(s) concrets, les non-dits sociaux règnent, les rôles sont inversés pour le malheur des deux amants.

Une grande maîtrise plastique tant dans l’utilisation des décors que dans la composition des cadres, ou le placement de la musique, ainsi qu’une l’interprétation puissante de Mariko Okada, empêchent le film de sombrer dans le piège d’une redondance agaçante qui le guette souvent dans sa dernière partie. Ce dispositif narratif et le récit elliptique poussés à l’extrême donnent une forme moins classique qu’il n’y paraît de prime abord, expression idéale du tourbillon inlassable entre amour et mort d’une relation ultimement contrariée.

8/10
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k-chan
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Re: Topic naphtalinippon

Message par k-chan »

2501 a écrit :
Mama Grande! a écrit :EROS+MASSACRE

*gros cassage*
Assez d'accord avec tout ça... sur les 45 minutes que j'ai vu... :roll:
Ouch !
Vous me faite peur... :? :?
Helward
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Helward »

k-chan a écrit :Ouch !
Vous me faite peur... :? :?
+1
Je crains le gros supplice... :?
Mais de toute façon ce sera après la Source thermale d'Akitsu.
shaman
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Re: Topic naphtalinippon

Message par shaman »

Helward a écrit : Mais de toute façon ce sera après la Source thermale d'Akitsu.
ça ma fait penser à la femme de seisaku, mais en moins bien (la musique pompeuse casse tout, pourtant c'est du hikaru hayashi).
vide de toute humanité
ce constat se retrouve dans ses films des années 1965-1969
Helward
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Helward »

shaman a écrit :ça ma fait penser à la femme de seisaku, mais en moins bien (la musique pompeuse casse tout, pourtant c'est du hikaru hayashi).
C'est moche ce que tu me fais shaman.
Parce que déjà les mélo et moi...
En plus la musique pompeuse (et omniprésente à ce que j'ai pu lire ailleurs)...
Mais je tenterai vaillament, avec mes petits poings serrés, dussais-je en crever d'exaspération :mrgreen:
shaman
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Re: Topic naphtalinippon

Message par shaman »

Helward a écrit : C'est moche ce que tu me fais shaman.
Parce que déjà les mélo et moi...
En plus la musique pompeuse (et omniprésente à ce que j'ai pu lire ailleurs)...
Mais je tenterai vaillament, avec mes petits poings serrés, dussais-je en crever d'exaspération :mrgreen:
:mrgreen:
le placement de la musique est très mal géré, pourtant à l'écoute des premières notes je me suis dis "cool, voilà un thème classique" !

c'est le gros défaut du film, cette musique vient détruire les rares effusions émotionnelles de l'histoire, et trouvant que yoshida est déjà pas très généreux côté émotions humaines, ça a tendance à devenir encore plus agaçant.

mais je conseille akitsu, c'est l'un des meilleurs (et plus accessibles ?) de yoshida. :wink:
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Fatalitas »

Mama Grande! a écrit :EROS+MASSACRE

Vous souvenez-vous de la pub Crunch qui passait dans les années 90 avec le couple qui regardait un film chiant?
On a trouvé le film qu'ils regardaient, c'était Eros+Massacre! Mais d'où ce film tient-il sa réputation de chef-d'oeuvre de la nouvelle vague japonaise? Malgré des moments fascinants, avouons-le, nous sommes le plus souvent dans la caricature du film "pseudo-intello-chiant": photo surexposée, dialogues de philo de comptoir 60s décriés sur un ton monocorde... Ca donne même lieu à des répliques mémorables: "-Je t'ai vu coucher avec plein d'hommes, mais jamais avec moi! -C'est l'impuissance psychogène". Si pendant la première partie, malgré cet aspect grotesque et terriblement mal vieilli, on arrive à être plus ou moins captivé par la forme et les moments purement visuels, après l'entre-acte, impossible de se replonger dedans. On suit donc d'un oeil distrait l'agonie interminable d'un anarchiste, qui finit en rire nerveux dans presque toute la salle, où les déboires sans intérêt d'un couple d'étudiants rebelles qui cherchent à fuir la vacuité de l'existence.
Jusqu'à maintenant, j'avais pu endurer des calvaires au cinéma. Là, ça tient de la torture. Le soi-disant chef-d'oeuvre de Kiju Yoshida est un pensum interminable, vide de toute humanité, dont les aspects philosophiques sont devenus risibles. Vaguement intrigant au début, il finit par donner envie de se pendre avec la pellicule (comme le personnage du film). Je suis d'habitude plutôt friand de cinéma japonais nouvelle vague, mais là je vais faire une pose pendant quelques temps. N'empêche, les scènes de sexe et de couteau m'ont rendu nostalgique de l'Empire des sens (dont je ne suis pourtant pas fan) et de La Femme des sables, films ô combien vibrants.
Bref, on est toujours un peu gêné d'être cassant vis-à-vis d'un film bénéficiant d'une telle aura, mais j'ai bien envie de parler de nanar :?
pas loin de penser la meme chose, et je n'ai vu que la version courte (sur Cineclassic), j'ai pu tenir au bout car j'ai par contre été subjugué par l'aspect formel du film, mais ce qui se raconte est passé au-dessus de ma tete, trop intello pour moi. Abscons, comme l'a souligné 2501, est le terme approprié

Par contre, les deux autres films vu sur le cable, plus classiques dans leur forme et leur narration (melodrame flamboyant un peu ennuyeux mais fort beau pour Akitsu, et un Vitelloni japonais tres nouvelle vague pour Bon à rien) m'ont donné envie d'explorer les autres films des coffrets (je les emprunterai à la mediatheque, car 100 euros les deux coffrets, c'est trop pour moi en ce moment)
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-Kaonashi-
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Re: Topic naphtalinippon

Message par -Kaonashi- »

Merci pour les avis sur Eros + Massacre, dont je ne savais rien il y a encore trois semaines (en-dehors du titre).
Je commençais à me dire que, vu comme ça a l'air exigeant, il vaudrait mieux que je le vois au ciné...
Mais en fait je crois que je vais passer mon chemin.
Et essayer d'autre Yoshida (Onimaru).
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Emergency »

Mama Grande! a écrit :Mais d'où ce film tient-il sa réputation de chef-d'oeuvre de la nouvelle vague japonaise?
Film doté d'une ambition thématique et formelle démesurée. Ca peut être suffisant pour lui donner cette réputation :wink:
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Mama Grande! »

Emergency a écrit :
Mama Grande! a écrit :Mais d'où ce film tient-il sa réputation de chef-d'oeuvre de la nouvelle vague japonaise?
Film doté d'une ambition thématique et formelle démesurée. Ca peut être suffisant pour lui donner cette réputation :wink:
C'est sûr qu'on ne peut pas lui nier son manque d'ambition.
Je viens de voir que je n'ai vu que la version courte :shock: :lol:
Si vous voulez me tuer, enfermez moi dans une salle avec la version longue, ça sera le crime parfait :idea:
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