E.T. l'extraterrestre (Steven Spielberg - 1982)
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Vu 4 ou 5 fois assez jeune mais le film ne m'a jamais transporté même si je reconnais qu'il s'agit d'une oeuvre majeure du cinéaste. J'aime néanmoins pour ses diverses qualités mais c'est un film qui me frappe moins au coeur qu'"intellectuellement".
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Un de mes plus grands souvenirs et le film devant lequel j`ai versé le plus de larmes (j`ai toujours eu la larme facile au ciné, et meme dans la vie en général..mais bon). Gamine j`étais une vraie fan d`ET et je me souviens encore avoir eu toutes sortes de badges à son effigie, et aussi les bonbons Pez avec le distributeur ET. Et cette inoubliable cassette avec petit livret d`illustrations (tournez la page quand vous entendez la clochette ). Ca rendait mes parents dingues tellement je l`écoutais. Et ca commencait comme ca : "Bonjour, je m`appelle Gertie..."
Même si c’est la centième fois, il faut aborder chaque chose comme si on ne l’avait encore jamais rencontrée. Peu importe combien de fois, ce doit toujours être la première. Ce qui est pratiquement impossible, je m’en rends bien compte, mais c’est une règle absolue.
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Un souvenir sans grande importance mais bon: j'attendais dans un café de prendre mon train quand trois jeunes femmes s'installèrent à côté de moi. La conversation portait sur le cinéma et l'une des trois évoqua une amie commune et son dernier achat dvd. Au moment de dire le titre (E.T), elles rirent toutes les trois aux éclats...
Le jugement commun sur ce film est négatif, ne nous en cachons pas: c'est un film mièvre pour enfants et cela ne peut que faire rire quand un adulte l'achète pour lui.
Moi je m'en fous, j'ai acheté l'édition collector : si ça continue, je vais la planquer sous le matelas (non mais et puis quoi encore).
Le jugement commun sur ce film est négatif, ne nous en cachons pas: c'est un film mièvre pour enfants et cela ne peut que faire rire quand un adulte l'achète pour lui.
Moi je m'en fous, j'ai acheté l'édition collector : si ça continue, je vais la planquer sous le matelas (non mais et puis quoi encore).
Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.
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Je ne dois vraiment pas être comme tout le monde parce que je ne pense absolument pas ça.Star Maker a écrit :Un souvenir sans grande importance mais bon: j'attendais dans un café de prendre mon train quand trois jeunes femmes s'installèrent à côté de moi. La conversation portait sur le cinéma et l'une des trois évoqua une amie commune et son dernier achat dvd. Au moment de dire le titre (E.T), elles rirent toutes les trois aux éclats...
Le jugement commun sur ce film est négatif, ne nous en cachons pas: c'est un film mièvre pour enfants et cela ne peut que faire rire quand un adulte l'achète pour lui.
Moi je m'en fous, j'ai acheté l'édition collector : si ça continue, je vais la planquer sous le matelas (non mais et puis quoi encore).
Et ça ne m'a jamais fait rire d'entendre un adulte parler de ce film. Et si je l'achète, j'aurais aucune honte a le mettre sur une étagère à côté des autres.
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Pour une fois que le SM était compréhensibleMartin Quatermass a écrit :Je ne dois vraiment pas être comme tout le monde parce que je ne pense absolument pas ça.Star Maker a écrit :Un souvenir sans grande importance mais bon: j'attendais dans un café de prendre mon train quand trois jeunes femmes s'installèrent à côté de moi. La conversation portait sur le cinéma et l'une des trois évoqua une amie commune et son dernier achat dvd. Au moment de dire le titre (E.T), elles rirent toutes les trois aux éclats...
Le jugement commun sur ce film est négatif, ne nous en cachons pas: c'est un film mièvre pour enfants et cela ne peut que faire rire quand un adulte l'achète pour lui.
Moi je m'en fous, j'ai acheté l'édition collector : si ça continue, je vais la planquer sous le matelas (non mais et puis quoi encore).
Et ça ne m'a jamais fait rire d'entendre un adulte parler de ce film. Et si je l'achète, j'aurais aucune honte a le mettre sur une étagère à côté des autres.
Everybody's clever nowadays
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E.T. L'extra-terrestre : Je ne l'avais pas vu depuis des années, j'ai été absolument enchanté. Je ne pensais pas que le film fonctionnerait toujours aussi bien sur moi mais dès le debut j'ai été totalement (re)conquis par la féerie de la réalisation de Spielberg. Aucune mièvrerie pour moi dans ce film. J'adore.
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E.T. ancienne version (en VHS et en VF hélas)
J'l'avais jamais vu
Intéressant, surtout dans la première partie, avec les allusions à La Guerre des Étoiles (le thème détourné des forces de l'Empire pour les adultes chasseurs d'E.T.) ou à Jaws. L'ambiance et les jeux de lumière annoncent (ou rappellent, je ne sais plus) Rencontres du 3e type. Sur les atmosphères brumeuses et les OVNI dans les forêts, X-Files doit beaucoup à Spielberg.
J'ai moins aimé la 2e partie, quand E.T. se met à parler, que les méchants deviennent gentils, qu'on tombe dans le mélo et le film pour enfants.
Rencontres du 3e type me semble plus abouti.
J'l'avais jamais vu
Intéressant, surtout dans la première partie, avec les allusions à La Guerre des Étoiles (le thème détourné des forces de l'Empire pour les adultes chasseurs d'E.T.) ou à Jaws. L'ambiance et les jeux de lumière annoncent (ou rappellent, je ne sais plus) Rencontres du 3e type. Sur les atmosphères brumeuses et les OVNI dans les forêts, X-Files doit beaucoup à Spielberg.
J'ai moins aimé la 2e partie, quand E.T. se met à parler, que les méchants deviennent gentils, qu'on tombe dans le mélo et le film pour enfants.
Rencontres du 3e type me semble plus abouti.
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E.T - Version originale 1982.
Pas revu depuis 15 ans au moins, donc mon premier commentaire sur le topic valait à l'époque ce qu'il valait et l'occasion était plus belle que jamais surtout en DVD. Et avec les années, on s'aperçoit que le film est loin d'être simple et offre beaucoup de lectures possibles. Pour les décrire il faudrait lui consacrer un article entier ce que je ne ferai pas là, non je vais juste donner mon sentiment.
Force est de constater que ça marche toujours aussi bien voire mieux que dans mon souvenir un peu nébuleux où je n'arrivais pas trop à restituer telle ou telle séquence-clé ( je ne me rappelais pas du tout de cette histoire de congélation suite au "faux" décès de E.T). Ca file à toute vitesse, l'heure quarante cinq m'a paru bien moins longue tant tout est d'une grande fluidité. Spielberg a le don de raconter des histoires, peut-être plus que n'importe quel cinéaste de sa génération et de cinéastes tout court, mais c'est bien sa mise en scène qui le distingue d'un opus qui aurait pu être lambda.
Science du hors-champs ( au début), science du visuel, de la dynamique des cadrages, jeu constant sur l'attente du public ( c'est quoi ? C'est qui ? Où ?). Si bien qu'il n'y a pas de temps morts alors qu'à l'écran il n'y a aucune scène d'action si ce n'est les deux envolées en vélo. Le reste du temps, tout est calme et posé, mais ce sont les dialogues, excellents et le jeu des acteurs qui le portent au sommet. Ainsi Henry Thomas est inouïe pour son jeune âge, de même que Drew Barrymore. Et puis quelle facilité à montrer la peur, l'attente, l'émotion ou le dépit. Des acteurs nés !
E.T est bien un film de pur metteur en scène et de conteur, qui raconte l'extraordinaire au sein de l'ordinaire, mais c'est aussi une histoire déchirante sur la séparation et le divorce, divulgué en filigrane dans une scène au début à la fin d'un dîner. Film sur la communication ( comme dans Rencontres du troisième type, mais ce dernier est plus ambitieux), il est surtout un film sur l'enfance, ses joies et ses peurs, ses tristesses et ses espoirs. Je comprends qu'il ait pu parler à autant de mômes. On rêve tous de rencontrer E.T en étant gamin.
Au final, ça a fonctionné du tonnerre sur moi, plus que je ne l'imaginais encore et il est trop dur de ne pas verser une larme lors des adieux. Je n'ai pas pû m'en empêché perso, je dirais même que ça atteint une sorte de catharsis à ce moment-là.
Saluons enfin l'excellente BO de John Williams sans lequel E.T ne serait pas E.T.
Je ne le dis pas souvent, mais ça reste et c'est un chef-d'oeuvre.
Je tenterais la version de 2002 mais l'originale restera je crois toujours comme celle qui est la plus importante.
Pas revu depuis 15 ans au moins, donc mon premier commentaire sur le topic valait à l'époque ce qu'il valait et l'occasion était plus belle que jamais surtout en DVD. Et avec les années, on s'aperçoit que le film est loin d'être simple et offre beaucoup de lectures possibles. Pour les décrire il faudrait lui consacrer un article entier ce que je ne ferai pas là, non je vais juste donner mon sentiment.
Force est de constater que ça marche toujours aussi bien voire mieux que dans mon souvenir un peu nébuleux où je n'arrivais pas trop à restituer telle ou telle séquence-clé ( je ne me rappelais pas du tout de cette histoire de congélation suite au "faux" décès de E.T). Ca file à toute vitesse, l'heure quarante cinq m'a paru bien moins longue tant tout est d'une grande fluidité. Spielberg a le don de raconter des histoires, peut-être plus que n'importe quel cinéaste de sa génération et de cinéastes tout court, mais c'est bien sa mise en scène qui le distingue d'un opus qui aurait pu être lambda.
Science du hors-champs ( au début), science du visuel, de la dynamique des cadrages, jeu constant sur l'attente du public ( c'est quoi ? C'est qui ? Où ?). Si bien qu'il n'y a pas de temps morts alors qu'à l'écran il n'y a aucune scène d'action si ce n'est les deux envolées en vélo. Le reste du temps, tout est calme et posé, mais ce sont les dialogues, excellents et le jeu des acteurs qui le portent au sommet. Ainsi Henry Thomas est inouïe pour son jeune âge, de même que Drew Barrymore. Et puis quelle facilité à montrer la peur, l'attente, l'émotion ou le dépit. Des acteurs nés !
E.T est bien un film de pur metteur en scène et de conteur, qui raconte l'extraordinaire au sein de l'ordinaire, mais c'est aussi une histoire déchirante sur la séparation et le divorce, divulgué en filigrane dans une scène au début à la fin d'un dîner. Film sur la communication ( comme dans Rencontres du troisième type, mais ce dernier est plus ambitieux), il est surtout un film sur l'enfance, ses joies et ses peurs, ses tristesses et ses espoirs. Je comprends qu'il ait pu parler à autant de mômes. On rêve tous de rencontrer E.T en étant gamin.
Au final, ça a fonctionné du tonnerre sur moi, plus que je ne l'imaginais encore et il est trop dur de ne pas verser une larme lors des adieux. Je n'ai pas pû m'en empêché perso, je dirais même que ça atteint une sorte de catharsis à ce moment-là.
Saluons enfin l'excellente BO de John Williams sans lequel E.T ne serait pas E.T.
Je ne le dis pas souvent, mais ça reste et c'est un chef-d'oeuvre.
Je tenterais la version de 2002 mais l'originale restera je crois toujours comme celle qui est la plus importante.
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- David O. Selznick
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Merveille-de-chef-d'oeuvre-aussi-poignant-que-libérateur-réalisé-avec-une-sincérité-de-tous-les-instants-et-illuminé-aussi-bien-par-la-photographie-éblouissante-au-sens-propre-d'Allen-Daviau-que-par-la-musique-tourneboulante-richissime-et-aérienne-de-monsieur-Williams-que-moi-aussi-je-pleure-toutes-les-larmes-de-mon-corps-devant-cette-enfance-si-complice-et-ces-adultes-qui-croient-encore-à-l'espoir-et-même-que-j'ai-du-y-retourner-au-moins-deux-fois-le-voir-à-sa-sortie-quand-j'étais-môme-parce-que-les-tous-premiers-plans-me-terrifiaient (le souvenir est très précis : il s'agit du travelling dévoilant les espèces végétales à l'intérieur du vaisseau extra-terrestre).
Ouf !
C'est aussi avec ce film que j'ai appris comment fausser la température du thermomètre et faire croire à mes parents que j'avais la fièvre pour pas aller à l'école.
Je me souviens aussi d'un jeu de société E.T., avec un E.T. en plastoc qu'on pouvait recouvrir de son déguisement de fantôme.
Ouf !
C'est aussi avec ce film que j'ai appris comment fausser la température du thermomètre et faire croire à mes parents que j'avais la fièvre pour pas aller à l'école.
Je me souviens aussi d'un jeu de société E.T., avec un E.T. en plastoc qu'on pouvait recouvrir de son déguisement de fantôme.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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