Non cela s'appelle analyser l'utilisation de la couleur dans un film ! Par contre, Eyes Wide Shut une grosse daube, c'est vraiment n'importe quoi !julien a écrit :En tout cas, Watkinssien ferait un fameux décrypteur de film pour la revue "Psychologie". Je suis sûr qu'ils l'embaucherait.Watkinssien a écrit :C'est un film qui montre également la supériorité de la femme sur l'homme en général !
Oui il y a un sens, à la fois esthétique et symbolique, qui est une des plus grandes qualités du film.
Une oeuvre majeure !!!
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Moi par contre, j'ai toujours pensé que ce film était une grosse daube. Le film de trop de Kubrick.
Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick - 1999)
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A ce point là! Je ne pensais vraiment pas que c'était une pratique aussi ancienne.Max Schreck a écrit :En effet, on en trouve dans pratiquement toutes les VF des films d'Hitchcock, avec souvent des mains ou des bouts de doigts en caoutchouc tenant le livre/journal/lettre pour assurer la fixité du plan (ça pourrait donner lieu à un topic).AtCloseRange a écrit :En fait, c'est au contraire une pratique très ancienne (notamment pour les artciles de journaux) et qui s'était raréfiée.
Petite question: le dvd français de Eyes wide shut contient-il cette modification ou faut-il que je me tourne vers le zone 1 (qui ressortira prochainement sans la censure) ?
Ah oui c'est vrai.Bugsy Siegel a écrit :Shining (le manuscrit de Jack Torrance, "All work and no play makes Jack a dull boy"devenant "Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras").
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Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un mauvais film, mais c'est un Kubrick décevant, même après revisionnage en DVD. Effectivement l'ambiance est assez prenante, mais j'ai senti un vide, et que ce film n'allait pas au bout (je ne sais pas comment expliquer autrement ce sentiment d'inachevé).
J'avais parfaitement compris que Kubrick n'a jamais cherché à choquer, d'où la déception de certains qui s'attendaient à du Verhoeven puissance 10000. Au contraire, le postulat de base de la banalité quotidienne conjugale était pour moi intéressant.
Cronenberg avec une histoire en apparence convenue pour "History of violence" m'a beaucoup passionnée que Kubrick et son "EWS".
Mais j'ai vraiment trouvé l'interprétation de Tom Cruise catastrophique, c'est ce qui m'a le plus gênée. Je veux bien admettre l'interprétation faite dans les pages précédentes des amoureux du film qui voient un quidam qui a réussit "revivre vraiment", ce cheminement vers le retour à la sensualité, mais l'acteur n'arrive jamais à me passionner, à me faire partager dans ses doutes. Par contre, Kidman en une sorte de guide qui ramène son époux à la sensualité, est impec'. Que beaucoup se demandent si de nos jours, un homme se mettrait autant en pétard pour le simple aveu d'un fantasme d'adultère de sa femme n'est pas anodin, ça vient bien de l'acteur qui n'arrive pas à le rendre proche de nous et vulnéable.
J'avais parfaitement compris que Kubrick n'a jamais cherché à choquer, d'où la déception de certains qui s'attendaient à du Verhoeven puissance 10000. Au contraire, le postulat de base de la banalité quotidienne conjugale était pour moi intéressant.
Cronenberg avec une histoire en apparence convenue pour "History of violence" m'a beaucoup passionnée que Kubrick et son "EWS".
Mais j'ai vraiment trouvé l'interprétation de Tom Cruise catastrophique, c'est ce qui m'a le plus gênée. Je veux bien admettre l'interprétation faite dans les pages précédentes des amoureux du film qui voient un quidam qui a réussit "revivre vraiment", ce cheminement vers le retour à la sensualité, mais l'acteur n'arrive jamais à me passionner, à me faire partager dans ses doutes. Par contre, Kidman en une sorte de guide qui ramène son époux à la sensualité, est impec'. Que beaucoup se demandent si de nos jours, un homme se mettrait autant en pétard pour le simple aveu d'un fantasme d'adultère de sa femme n'est pas anodin, ça vient bien de l'acteur qui n'arrive pas à le rendre proche de nous et vulnéable.
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franchement j'ai la drole d'impression que si ce film n'etait pas signé Kubrick; il aurait sombré dans l'indifférence générale ...Banane a écrit :Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un mauvais film, mais c'est un Kubrick décevant, même après revisionnage en DVD.
Mais j'ai vraiment trouvé l'interprétation de Tom Cruise catastrophique, c'est ce qui m'a le plus gênée.
on est a mille lieux du Kubrick qui a réalisé Barry Lyndon ou Dr Strangelove ...
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hansolo a écrit :
franchement j'ai la drole d'impression que si ce film n'etait pas signé Kubrick; il aurait sombré dans l'indifférence générale ...
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Non puisque la patte et le style de Kubrick se sentent et se retrouvent présents à chaque seconde.
Décidément on est loin d'en avoir fini avec cette rengaine et que ce soit avec n'importe quel cinéaste un tant soi peut réputé.
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+1, j'en ai par-dessus la tête de cet argument qui ne veut rien dire !Jeremy Fox a écrit :hansolo a écrit :
franchement j'ai la drole d'impression que si ce film n'etait pas signé Kubrick; il aurait sombré dans l'indifférence générale ...
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Non puisque la patte et le style de Kubrick se sentent et se retrouvent présents à chaque seconde.
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A croire, pour ne prendre l'exemple que de ce seul film, que les fans de Kubrick se sont forcés à adorer son testament. Et bien non, m'attendant au contraire à être déçu, j'en suis ressorti bouleversé et non seulement parce qu'il était signé Kubrick. Depuis sa sortie (en 8 ans donc), je n'ai été à nouveau ému à ce point que deux fois en tout et pour tout. Ne pourrions nous plus, s'agissant d'un film d'un réalisateur célébré, trouver sincèrement géniale un des ses oeuvres sans que certains y voit une quelconque arrière pensée ?Watkinssien a écrit :+1, j'en ai par-dessus la tête de cet argument qui ne veut rien dire !Jeremy Fox a écrit :
Non puisque la patte et le style de Kubrick se sentent et se retrouvent présents à chaque seconde.
Décidément on est loin d'en avoir fini avec cette rengaine et que ce soit avec n'importe quel cinéaste un tant soi peut réputé.
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yaplusdsaisons a écrit :"...mais aussi -(suite de la phrase?)"Jeremy Fox a écrit : Et bien non, m'attendant au contraire à être déçu, j'en suis ressorti bouleversé et non seulement parce qu'il était signé Kubrick
Et hop, je ressors un de mes anciens conseils TV, ça ira plus vite
mais aussi ...
Que ce soit chez les fans ou les détracteurs de Stanley Kubrick, ce n’est aucunement de l’aveuglement de part et d’autre mais c’est très sincèrement qu’ils ont soit adoré soit détesté le testament du réalisateur mythique. Ce n’était d’ailleurs pas nouveau car quasiment tous les films du cinéaste ont inspiré de tels rejets ou adorations, ont divisé pour la plupart du temps sans juste milieu. Faisant partie des louangeurs de la première heure, je dois avouer que, après l’avoir vu réaliser des œuvres phares et ultimes dans chacun des grands genres abordés (SF, film de guerre, film historique, péplum, film d’horreur, film noir…), l’angoisse de le voir se lancer dans un projet plus ‘européen’ dans l’âme était réelle, l’intention semblant être moins ‘Bigger than Life’ qu’habituellement. La déception redoutée n’avait pas lieu d’être surtout en repensant après coup à Lolita ! Adaptant avec Frederic Raphaël une nouvelle de l’écrivain autrichien Arthur Schnitzler, Kubrick nous livrait en fait, en guise d’adieu, non moins que l’un des films les plus fascinants de l’histoire du cinéma, clôturant on ne peut mieux une filmographie magistrale. Il nous offre dans ce film inclassable, esthétiquement somptueux, une plongée hallucinante, émouvante et envoutante dans les affres des chimères, marivaudages et jalousies d’un couple heureux et aisé d’un New York fantasmé et génialement intemporel. Toujours aussi doué quant il s’agit de choisir la musique à coller sur ses images (saluons au passage la partition étrange et captivante de Jocelyn Pook qui côtoie aussi bien Chostakovitch, Ligeti ou Chris Isaak), toujours aussi pointilleux dans ses choix de mise en scène qui se révèle parfaite de bout en bout, toujours aussi avisé dans le choix de ses collaborateurs artistiques (la photo, les décors, les costumes sont beaux à pleurer), Kubrick nous émerveille aussi par la splendeur de ses mouvements de caméra et nous lâche au bout de deux heures et demi jamais ennuyeuses en nous laissant complètement retourné devant un final qui ne nous aura pas dévoilé quelle était la part de rêve ou de réalité dans cette affaire d’adultère. Le 07 mars 1999, juste avant la sortie en salles de son film, Kubrick décédait en nous offrant cette dernière preuve de son génie : savourons ce chef-d’œuvre aux multiples richesses jusqu’à plus soif ! J'assume le côté sincèrement dithyrambique de ce conseil et vous invite instamment à aller vérifier s'il ne pourrait pas en être de même pour vous au niveau du ressenti, à savoir une expérience inoubliable !
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Le vide fait partie intégrante du film. Il est en grande partie volontairement déceptif et c'est peut-être ce qui le rend aussi fascinant.Banane a écrit :Effectivement l'ambiance est assez prenante, mais j'ai senti un vide, et que ce film n'allait pas au bout (je ne sais pas comment expliquer autrement ce sentiment d'inachevé).
Argument irrecevable pour la simple et bonne raison qu'il EST signé Kubrick.hansolo a écrit :franchement j'ai la drole d'impression que si ce film n'etait pas signé Kubrick; il aurait sombré dans l'indifférence générale
Ps Jeremy: Respect.
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Bon, il serait séant de ma part de dire enfin quelque chose de ressenti par rapport à ce film très aimé donc suspect.
Mais (cela a été très bien dit quelque part dans ce topic -à moins que je ne confonde avec l'un de ceux consacrés à Lynch? ) la part du subjectif est essentielle pour apprécier Kubrick dans la mesure où celui-ci mieux qu'un autre, non seulement pose des questions (c'est à la portée de n'importe qui) mais en plus de cela donne très envie d'y répondre. Comme par miracle, chaque film de Kubrick correspond à ma préoccupation du moment lorsque j'en vois un.
A l'époque où j'ai vu Eyes Wide Shut, je tentais de lire un bouquin imbitable de Pierre Boutang qui s'appelait "Ontologie du secret"; et alors devant le Kubrick, le "secret" s'est mis à briller fugitivement de mille feux même si j'ai cru un temps être à côté de la plaque, sous le coup d'une espèce d'alcool de la pensée.
Par contre je ne me gaverais pas de ses films: je trouve ça parfois trop intellectuel et géométrique, et il y a en effet des scènes ridicules chez Kubrick comme dans "Les Sentiers de la gloire" où sa femme chante devant un parterre de soldats adverses et ébahis, comme si la compassion ou la spontaneité le mettent mal à l'aise. Pour terminer sur une image un peu hardie: un Ford ou un Renoir vous convient à une pêche à la grenouille; Kubrick est aussi amical mais à condition que vous aimiez comme lui les parties d'échecs et l'humour pète-sec.
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yaplusdsaisons a écrit :
Par contre je ne me gaverais pas de ses films: je trouve ça parfois trop intellectuel et géométrique, et il y a en effet des scènes ridicules chez Kubrick comme dans "Les Sentiers de la gloire" où sa femme chante devant un parterre de soldats adverses et ébahis, comme si la compassion ou la spontaneité le mettent mal à l'aise.
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