+10000 !!AtCloseRange a écrit :La Canonnière du Yang-Tse - Robert Wise
Enfin vu ce grand film en VO grâce à un DVD vraiment impeccable (image et son au diapason).
Je ne me rappelais pas que le film passait à la télé avec une "ouverture" musicale.
Superbe musique de Jerry Goldsmith, un des meilleurs rôles de Steve McQueen et le talent de Robert Wise à la réalisation.
Robert Wise (1914-2005)
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Il n'y avait pas d'ouverture musicale quand il passait à la TV, mais par contreAtCloseRange a écrit :La Canonnière du Yang-Tse - Robert Wise
Enfin vu ce grand film en VO grâce à un DVD vraiment impeccable (image et son au diapason).
Je ne me rappelais pas que le film passait à la télé avec une "ouverture" musicale.
la version que l'on voyait faisait au moins 15 minutes de plus que celle du DVD dans laquelle il manque plusieurs scènes.
- AtCloseRange
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En investigant un peu, je vois diverses durées indiquées pour le film (179 ou 193).Geoffrey Firmin a écrit :Il n'y avait pas d'ouverture musicale quand il passait à la TV, mais par contreAtCloseRange a écrit :La Canonnière du Yang-Tse - Robert Wise
Enfin vu ce grand film en VO grâce à un DVD vraiment impeccable (image et son au diapason).
Je ne me rappelais pas que le film passait à la télé avec une "ouverture" musicale.
la version que l'on voyait faisait au moins 15 minutes de plus que celle du DVD dans laquelle il manque plusieurs scènes.
Tu pourrais m'en dire plus? Je en trouve pas d'infos sur ces scènes manquantes.
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La malédiction des hommes-chats de Robert Wise (1944)
Pas grand chose à dire, le film est divertissant, la petite fille est attachante, mais ses parents sont d'une platitude accablante, sans aucune énergie, surtout le père, (je ne m'en étais pas rendu compte à ce point dans le premier film, "La féline"). La fin instaure un climat angoissant, typique des films fantastiques de la RKO. Pas de surprise, mais c'est bien fait (voir la femme monter lentement l'escalier dans l'obscurité, le regard mauvais, avec le tempête au dehors et les plans sur le visage effrayé de la fillette, c'est classique mais ça fait toujours son petit effet). Cependant le grand hic, c'est... Simone Simon, qui est décidément trop peu présente dans le film. Elle illumine chacune des trop rares scènes où elle apparaît, telle la bonne fée des contes. Son chant de Noël, et en français s'il vous plaît, est délicieux de fraîcheur. Tout comme la jeune Amy, on n'a plus qu'à écouter et se laisser bercer. 5/10
Two for the seesaw / Deux sur la balançoire
Robert Wise (1962) :
Une comédie qui n'en est pas vraiment une. Son ton est beaucoup plus grave qu'elle ne le laisse supposer au premier abord, et en ce sens, elle m'a légèrement fait penser à "The Apartment" de Billy Wilder. Les deux films sont d'ailleurs contemporains et réunissent Shirley MacLaine, ici accompagnée de Robert Mitchum dans un rôle très différent des personnages qu'il incarne dans les westerns ou les films noirs. Ce couple atypique est en tout cas très réussi. Faire tomber amoureux deux personnes que tout semble opposer n'a rien d'inhabituel dans un film : là, une jeune femme évoluant dans les milieux pseudo-artistiques new-yorkais et un avocat austère du Nebraska. Le traitement des personnages s'éloigne ensuite des poncifs habituels, jusqu'à une fin amère et très peu optimiste.
Remarquons aussi la photographie noir et blanc plutôt élégante et un cadrage en Cinémascope idéal pour New York, deux aspects, qui en plus de l'histoire, rendent ce film très agréable à suivre. 7/10
Pas grand chose à dire, le film est divertissant, la petite fille est attachante, mais ses parents sont d'une platitude accablante, sans aucune énergie, surtout le père, (je ne m'en étais pas rendu compte à ce point dans le premier film, "La féline"). La fin instaure un climat angoissant, typique des films fantastiques de la RKO. Pas de surprise, mais c'est bien fait (voir la femme monter lentement l'escalier dans l'obscurité, le regard mauvais, avec le tempête au dehors et les plans sur le visage effrayé de la fillette, c'est classique mais ça fait toujours son petit effet). Cependant le grand hic, c'est... Simone Simon, qui est décidément trop peu présente dans le film. Elle illumine chacune des trop rares scènes où elle apparaît, telle la bonne fée des contes. Son chant de Noël, et en français s'il vous plaît, est délicieux de fraîcheur. Tout comme la jeune Amy, on n'a plus qu'à écouter et se laisser bercer. 5/10
Two for the seesaw / Deux sur la balançoire
Robert Wise (1962) :
Une comédie qui n'en est pas vraiment une. Son ton est beaucoup plus grave qu'elle ne le laisse supposer au premier abord, et en ce sens, elle m'a légèrement fait penser à "The Apartment" de Billy Wilder. Les deux films sont d'ailleurs contemporains et réunissent Shirley MacLaine, ici accompagnée de Robert Mitchum dans un rôle très différent des personnages qu'il incarne dans les westerns ou les films noirs. Ce couple atypique est en tout cas très réussi. Faire tomber amoureux deux personnes que tout semble opposer n'a rien d'inhabituel dans un film : là, une jeune femme évoluant dans les milieux pseudo-artistiques new-yorkais et un avocat austère du Nebraska. Le traitement des personnages s'éloigne ensuite des poncifs habituels, jusqu'à une fin amère et très peu optimiste.
Remarquons aussi la photographie noir et blanc plutôt élégante et un cadrage en Cinémascope idéal pour New York, deux aspects, qui en plus de l'histoire, rendent ce film très agréable à suivre. 7/10
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NE POUR TUER
Découvert ce 6e film de Wise, et très dispensable pour ma part. Ca ne m'a pas beaucoup intéressé, malgré le jeu très convaincant de certains acteurs (coincidence des visionnages j'ai retrouvé Walter Slezak, croisé hier dans LIFEBOAT). Par contre le méchant du film est, à mon goût, très mauvais, trop monolithique, se contentant de froncer les sourcils. J'ai été très surpris d'entendre Bromberg citer RESERVOIR DOGS, car Lawrence Tierney joue effectivement dans les deux films. Heureusement pour lui il a fait de sacrés progrès, et est beaucoup plus convaincant chez Tarantino...
Mis à part la source NTSC, l'édition pocket Montparnasse est de très bonne qualité. Le master est visiblement récent, très propre, aux contrastes bien gérés et à la définition honnête.
Découvert ce 6e film de Wise, et très dispensable pour ma part. Ca ne m'a pas beaucoup intéressé, malgré le jeu très convaincant de certains acteurs (coincidence des visionnages j'ai retrouvé Walter Slezak, croisé hier dans LIFEBOAT). Par contre le méchant du film est, à mon goût, très mauvais, trop monolithique, se contentant de froncer les sourcils. J'ai été très surpris d'entendre Bromberg citer RESERVOIR DOGS, car Lawrence Tierney joue effectivement dans les deux films. Heureusement pour lui il a fait de sacrés progrès, et est beaucoup plus convaincant chez Tarantino...
Mis à part la source NTSC, l'édition pocket Montparnasse est de très bonne qualité. Le master est visiblement récent, très propre, aux contrastes bien gérés et à la définition honnête.
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West side story, est l'arbre qui cache la foret, dans l'oeuvre de ce realisateur; il faut voir des films comme NOUS AVONS GAGNE CE SOIR avec R Ryan ou LE COUP DE L ESCALIER pour mesurer tout le talent de Wise, sa superbe photographie, sa superbe plastique; les scène nocturnes de bar, un classique du polar americain, n'ont jamais ete mieux filmées que par lui .
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Ce que je voulais dire c'est que WEST .... est plus un film Bernstein/ Robbins, qu'un film typiquement Wise; ce dernier, dans ce film, n'a ete qu'un technicien, (au demeurant excellent!), un metteur en images; les films que j'ai cités plus haut sont plus perso...Kevin95 a écrit :Mais quel arbre ! :wink:andrino a écrit :West side story, est l'arbre qui cache la foret,
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La loi de la prairie (Robert Wise)
Gros coup de coeur pour ce western à la tendresse renversante mais pourtant non dénué d'intensité, avec une rage latente dans certaines séquences qui nous scotche litteralement à l'écran. Les protagonistes sont attachants et interessants à plus d'un titre dès lors que l'on creuse sous leur carapace, l'histoire toute simple se suit pourtant avec grand plaisir, et James Cagney campe un superbe personnage pour une prestation qui vaut le coup d'oeil !
Les décors sont magnifiques, la réalisation est au poil. Bref, du tout bon.
Gros coup de coeur pour ce western à la tendresse renversante mais pourtant non dénué d'intensité, avec une rage latente dans certaines séquences qui nous scotche litteralement à l'écran. Les protagonistes sont attachants et interessants à plus d'un titre dès lors que l'on creuse sous leur carapace, l'histoire toute simple se suit pourtant avec grand plaisir, et James Cagney campe un superbe personnage pour une prestation qui vaut le coup d'oeil !
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Un film que j'aime beaucoup! Tout les éléments y sont pour en faire un western vraiment très très bon.Best a écrit :La loi de la prairie (Robert Wise)
Gros coup de coeur pour ce western à la tendresse renversante mais pourtant non dénué d'intensité, avec une rage latente dans certaines séquences qui nous scotche litteralement à l'écran. Les protagonistes sont attachants et interessants à plus d'un titre dès lors que l'on creuse sous leur carapace, l'histoire toute simple se suit pourtant avec grand plaisir, et James Cagney campe un superbe personnage pour une prestation qui vaut le coup d'oeil !
Les décors sont magnifiques, la réalisation est au poil. Bref, du tout bon.
Tiens, mon oeil avisé de féministe (que je ne suis pas ) remarque que tu n'as pas cité l'excellente (et bien jolie) Irene Papas... Pour moi, elle fait certainement partie des points forts du film!
Mais bon, c'est vrai qu'on ne peut pas tout citer!
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En fait c'est plus que je ne connaissais pas son nom et que j'avais la flemme de chercher mais tu faits bien de le signaler car elle joue en effet remarquablement bien et apporte toute sa beauté, son intelligence et sa sensibilité au film !Judyline a écrit :Tiens, mon oeil avisé de féministe (que je ne suis pas ) remarque que tu n'as pas cité l'excellente (et bien jolie) Irene Papas... Pour moi, elle fait certainement partie des points forts du film!Best a écrit :La loi de la prairie (Robert Wise)
Gros coup de coeur pour ce western à la tendresse renversante mais pourtant non dénué d'intensité, avec une rage latente dans certaines séquences qui nous scotche litteralement à l'écran. Les protagonistes sont attachants et interessants à plus d'un titre dès lors que l'on creuse sous leur carapace, l'histoire toute simple se suit pourtant avec grand plaisir, et James Cagney campe un superbe personnage pour une prestation qui vaut le coup d'oeil !
Les décors sont magnifiques, la réalisation est au poil. Bref, du tout bon.
Mais bon, c'est vrai qu'on ne peut pas tout citer!
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Robert Wise, un tres grand ,et dans tous les genres; je ne connaissais pas son intrusion western ,mais je te crois sur parole!Best a écrit :La loi de la prairie (Robert Wise)
Gros coup de coeur pour ce western à la tendresse renversante mais pourtant non dénué d'intensité, avec une rage latente dans certaines séquences qui nous scotche litteralement à l'écran. Les protagonistes sont attachants et interessants à plus d'un titre dès lors que l'on creuse sous leur carapace, l'histoire toute simple se suit pourtant avec grand plaisir, et James Cagney campe un superbe personnage pour une prestation qui vaut le coup d'oeil !
Les décors sont magnifiques, la réalisation est au poil. Bref, du tout bon.
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Les Récupérateurs de Cadavres de Robert Wise (1945)
Finalement plus un drame psychologique qu'un film d'épouvante. Un film bourré d'ambiguité puisque les actes les plus abjects sont commis avec un objectif nobe. Loin d'être montré tel un savant fou, le docteur Mc Farlane souhaite sincèrement faire progresser la medecine et aider les gens mais l'horreur de ses actes va néanmoins le faire sombrer. Boris Karloff en fossoyeur cupide est le seul personnage réellement négatif tandis que le jeune assistant s'avere plutot fade. On retrouve l'efficacité des procductions Val Newton à la RKO, une utilisation admirable du hors (le fabuleux meurtre de la chanteuse de rue) et une irruption du fantastique pur toujours à propos et à double interprétation (la scène finale qui relève autant de la folie que du récit de fantôme). Robert Wise emballe le tout avec son efficacité habituelle et ça se suit avec plaisir malgré de petites longueurs. 4/6
Finalement plus un drame psychologique qu'un film d'épouvante. Un film bourré d'ambiguité puisque les actes les plus abjects sont commis avec un objectif nobe. Loin d'être montré tel un savant fou, le docteur Mc Farlane souhaite sincèrement faire progresser la medecine et aider les gens mais l'horreur de ses actes va néanmoins le faire sombrer. Boris Karloff en fossoyeur cupide est le seul personnage réellement négatif tandis que le jeune assistant s'avere plutot fade. On retrouve l'efficacité des procductions Val Newton à la RKO, une utilisation admirable du hors (le fabuleux meurtre de la chanteuse de rue) et une irruption du fantastique pur toujours à propos et à double interprétation (la scène finale qui relève autant de la folie que du récit de fantôme). Robert Wise emballe le tout avec son efficacité habituelle et ça se suit avec plaisir malgré de petites longueurs. 4/6
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- Décorateur
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Curse of the Cat People
Etrange film... il faut d'abord pouvoir s'enlever de la bouche le sentiment de voir un scénario réecrit opportunément pour juste y inclure les personnages du film de Tourneur, parce que pour le reste ça n'a strictement rien à voir. N'étant pas prévenu, ça m'a tout de même frustré tout du long. Curse of the Cat People est une oeuvre sur le monde imaginaire de l'enfance, et sa solitude. Pas de peur et de réelle angoisse mais une certaine tristesse. Le film n'est pas forcément une grande réussite pourtant à ce niveau, il manque sans doute de personnalité même s'il est de bonne tenue, et ne donne pas forcément l'impression de rendre suffisemment crédible et troublant l'univers de la petite fille pour qu'on se laisse emporter par un véritable mystère.
Etrange film... il faut d'abord pouvoir s'enlever de la bouche le sentiment de voir un scénario réecrit opportunément pour juste y inclure les personnages du film de Tourneur, parce que pour le reste ça n'a strictement rien à voir. N'étant pas prévenu, ça m'a tout de même frustré tout du long. Curse of the Cat People est une oeuvre sur le monde imaginaire de l'enfance, et sa solitude. Pas de peur et de réelle angoisse mais une certaine tristesse. Le film n'est pas forcément une grande réussite pourtant à ce niveau, il manque sans doute de personnalité même s'il est de bonne tenue, et ne donne pas forcément l'impression de rendre suffisemment crédible et troublant l'univers de la petite fille pour qu'on se laisse emporter par un véritable mystère.