Moi non plus, ce n'est pas Dogville et ses persos pantins de la vision du cinéaste: ceux du Loach sont drôles, touchants, humains (les personnages de patrons ne sont d'ailleurs pas diabolisés ou caricaturés). Enfonçage de portes ouvertes? J'y vois plutôt du désenchantement, un constat d'un certain échec de la lutte militante, constat qui colle à l'époque.Jeremy Fox a écrit :Mécaniques, je ne vois pas trop : les personnages sont bien senties, humains et la critique de ces abus mérite qu'on s'y attarde un peuPancake a écrit : Ca commence à sentir le manque d'inspiration et les coups de bélier dans les portes ouvertes chez Loach je trouve...surtout avec ce film là. Parmi les derniers, je trouve Sweet Sixteen beaucoup plus touchant, ces Navigators sont beaucoup trop mécaniques à mes yeux.
Ken Loach
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Vic Vega
- Roi du BITE
- Messages : 3700
- Inscription : 15 avr. 03, 10:20
- Localisation : South Bay
- Zelda Zonk
- Amnésique antérograde
- Messages : 14743
- Inscription : 30 mai 03, 10:55
- Localisation : Au 7e ciel du 7e art
Just a kiss : Un Ken Loach grand cru. Le réalisateur délaisse quelque peu ses thèmes de prédilection (trame sociale, classe ouvrière...) pour s'attaquer (ou plutôt s'attacher) à une histoire d'amour simple et belle.
Certes, tout n'est pas rôse, loin de là : elle est irlandaise catholique, il est musulman d'origine pakistanaise. Tous les deux vivent à Glasgow et s'aiment, au nez et à la barbe des conventions, des traditions religieuses et du racisme ambiant.
Just a kiss prend quelque peu le contre-pied du Ken Loach précédent, Sweet Sixteen, plus dur et moins fleur bleue dans son approche scénaristique.
Ici, l'alchimie fonctionne parfaitement entre les deux acteurs, épatants de vérité. Les scènes d'amour, filmées au corps à corps, sont à la fois simples et très troublantes.
La musique est magnifique, notamment les partitions au piano jouées par l'héroïne (elle est prof de musique).
Bref, une excellente surprise pour cette énième variation d'un Roméo et Juliette moderne à l'accent écossais.
8,5/10
Certes, tout n'est pas rôse, loin de là : elle est irlandaise catholique, il est musulman d'origine pakistanaise. Tous les deux vivent à Glasgow et s'aiment, au nez et à la barbe des conventions, des traditions religieuses et du racisme ambiant.
Just a kiss prend quelque peu le contre-pied du Ken Loach précédent, Sweet Sixteen, plus dur et moins fleur bleue dans son approche scénaristique.
Ici, l'alchimie fonctionne parfaitement entre les deux acteurs, épatants de vérité. Les scènes d'amour, filmées au corps à corps, sont à la fois simples et très troublantes.
La musique est magnifique, notamment les partitions au piano jouées par l'héroïne (elle est prof de musique).
Bref, une excellente surprise pour cette énième variation d'un Roméo et Juliette moderne à l'accent écossais.
8,5/10
-
- David O. Selznick
- Messages : 12124
- Inscription : 13 avr. 03, 10:37
- Localisation : In the veins of the Dragon
Des petites lourdeurs deça delà, un petit côté démonstratif de temps à autre, mais quelle belle mise en scène !Memento a écrit :Just a kiss : Un Ken Loach grand cru. Le réalisateur délaisse quelque peu ses thèmes de prédilection (trame sociale, classe ouvrière...) pour s'attaquer (ou plutôt s'attacher) à une histoire d'amour simple et belle.
Certes, tout n'est pas rôse, loin de là : elle est irlandaise catholique, il est musulman d'origine pakistanaise. Tous les deux vivent à Glasgow et s'aiment, au nez et à la barbe des conventions, des traditions religieuses et du racisme ambiant.
Just a kiss prend quelque peu le contre-pied du Ken Loach précédent, Sweet Sixteen, plus dur et moins fleur bleue dans son approche scénaristique.
Ici, l'alchimie fonctionne parfaitement entre les deux acteurs, épatants de vérité. Les scènes d'amour, filmées au corps à corps, sont à la fois simples et très troublantes.
La musique est magnifique, notamment les partitions au piano jouées par l'héroïne (elle est prof de musique).
Bref, une excellente surprise pour cette énième variation d'un Roméo et Juliette moderne à l'accent écossais.
8,5/10
- Zelda Zonk
- Amnésique antérograde
- Messages : 14743
- Inscription : 30 mai 03, 10:55
- Localisation : Au 7e ciel du 7e art
C'est aussi ce que j'avais lu dans certaines critiques, mais je ne l'ai pas vraiment ressenti. Peut-être la scène du curé un peu trop appuyée ou certaines réactions des parents pakistanais, mais je pense qu'on n'est pas loin de la vérité, et au bout du compte l'émotion l'a emporté en ce qui me concerne.Requiem a écrit :Des petites lourdeurs deça delà, un petit côté démonstratif de temps à autre, mais quelle belle mise en scène !Memento a écrit :Just a kiss : Un Ken Loach grand cru. Le réalisateur délaisse quelque peu ses thèmes de prédilection (trame sociale, classe ouvrière...) pour s'attaquer (ou plutôt s'attacher) à une histoire d'amour simple et belle.
Certes, tout n'est pas rôse, loin de là : elle est irlandaise catholique, il est musulman d'origine pakistanaise. Tous les deux vivent à Glasgow et s'aiment, au nez et à la barbe des conventions, des traditions religieuses et du racisme ambiant.
Just a kiss prend quelque peu le contre-pied du Ken Loach précédent, Sweet Sixteen, plus dur et moins fleur bleue dans son approche scénaristique.
Ici, l'alchimie fonctionne parfaitement entre les deux acteurs, épatants de vérité. Les scènes d'amour, filmées au corps à corps, sont à la fois simples et très troublantes.
La musique est magnifique, notamment les partitions au piano jouées par l'héroïne (elle est prof de musique).
Bref, une excellente surprise pour cette énième variation d'un Roméo et Juliette moderne à l'accent écossais.
8,5/10
J'ai oublié de mentionner la petite soeur du héros, qui est remarquable de justesse (très belle scène d'ouverture).
-
- Passe ton bac d'abord
- Messages : 8028
- Inscription : 13 avr. 03, 17:30
- Last.fm
- YMDB
- Localisation : Brigadoon
Un Ken Loach bon cru accompagné d'un regard subtil et intelligent sur cette confrontation entre deux milieux radicalement opposés.tite bouh a écrit :Just a Kiss
9/10
Un film sublime et merveilleusement bien mis en scène. Des acteurs peu connu qui jouent parfaitement bien. Une histoire touchante au possible. Un beau mélange qui donne un film réussit.
Le scenario est somme toute assez classique mais quelle mise en scène
Un très beau et joli moment!
-
- Déçu
- Messages : 24313
- Inscription : 12 oct. 04, 00:42
- Localisation : dans les archives de Classik
RAINING STONES de Ken Loach
Pas de surprises dans ce film typique de Loach: des chomeurs dans la mouise essayent de s'en sortir. Malgré tout, leur sympathie me fait adhérer au film. La fin est un peu en deça du reste, ainsi que la musique (cheap est souvent exagérément mélodramatique ou à suspense alors que la scène ne s'y prête pas beaucoup... enfin c'est mon avis!).
Master moyen, surtout à cause du télécinéma bizarre qui fait apparaitre comme des défauts de compressions alors que ça vient du traitement du grain omniprésent (on dirait presque du bruit vidéo d'ailleurs). On est loin des masters des films actuels de Loach...
Pas de surprises dans ce film typique de Loach: des chomeurs dans la mouise essayent de s'en sortir. Malgré tout, leur sympathie me fait adhérer au film. La fin est un peu en deça du reste, ainsi que la musique (cheap est souvent exagérément mélodramatique ou à suspense alors que la scène ne s'y prête pas beaucoup... enfin c'est mon avis!).
Master moyen, surtout à cause du télécinéma bizarre qui fait apparaitre comme des défauts de compressions alors que ça vient du traitement du grain omniprésent (on dirait presque du bruit vidéo d'ailleurs). On est loin des masters des films actuels de Loach...
-
- Cadreur
- Messages : 4015
- Inscription : 25 avr. 03, 16:11
- Localisation : Lille 59
je decouvre raining stones que je cherchais à voir depuis longtemps vu sa reputation et bien du coup c'est deçu que j'en ressort, même si l'on ne s'ennuie pas le film tient sur pas grand chose si bien qu'une demi heure aurait peut être suffit, et il y a un truc avec quoi j'ai du mal c'est la determination du type à vouloir que sa gamine soit comme une riche (bref le gars se se satisfait de rien il veut toujours plus, et pour en rajouter à un moment ou les problèmes s'accumulent) bref aussi deçu de ne rien de vraiment mémorable dans le film, je préfère quand même My name is Joe et bien sur Land and freedom mais celui est un peu à part dans sa filmographie.
Mon site: http://mondialcinema.com
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25396
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
"Raining Stones" est un des premiers Ken Loach à m'avoir profondément énervé. C'est à partir de ce film que Loach s'est "radicalisé", peut-être au fur et à mesure que le monde se libéralisait, s'éloignant de son modèle politique et social rêvé.NICOLAS mag a écrit :je decouvre raining stones que je cherchais à voir depuis longtemps vu sa reputation et bien du coup c'est deçu que j'en ressort, même si l'on ne s'ennuie pas le film tient sur pas grand chose si bien qu'une demi heure aurait peut être suffit, et il y a un truc avec quoi j'ai du mal c'est la determination du type à vouloir que sa gamine soit comme une riche (bref le gars se se satisfait de rien il veut toujours plus, et pour en rajouter à un moment ou les problèmes s'accumulent) bref aussi deçu de ne rien de vraiment mémorable dans le film, je préfère quand même My name is Joe et bien sur Land and freedom mais celui est un peu à part dans sa filmographie.
Mais ça n'excuse pas pour moi les excès de "Raining Stones" ou de "Ladybird" au discours révolutionnaire digne d'Arlette. Il y a bien eu quelques exceptions dans sa filmo depuis cette époque ("Sweet Sixteen", "Just A Kiss") mais cette tendance révolutionnaire extrêmement caricaturale (avec justification de la violence) est devenue globalement sa norme depuis.
"Kes", "Family Life", "Looks And Smiles" étaient quand même beaucoup plus subtils.
- murphy
- Ray Charles
- Messages : 14050
- Inscription : 18 août 05, 13:29
Family Life - Ken Loach
Le speech : Une jeune femme fait une dépression après que sa mère l'ait obligé à avorter. Le film raconte l'histoire de cette dépression, de la relation conflictuelle de cette fille avec ses parents (pas commmodes), de son entrée en hopital psy.
Malgré l'aide d'un mèdecin "moderne", elle sera ensuite confier à des toubibs au méthode beaucoup moins douce (électrochocs en série).
Mon avis surtout : je l'ai préféré à Poor Cow (qui est sur le même dvd) mais ca reste quand même hyper glauque par son sujet, et c'est assez dur à voir, je crois pas que je le reverrais de sitôt.
L'actrice est très attachante (contraiement à Poor Cow où le personnage a l'air quand même particulièremment tarte et je me suis très vite désintéressé de son sort) et on a mal pour elle. Et la scène finale est vraiment super super glauque. (Mince, j'ai dit déjà dit qu c'était "glauque" plus haut, ca fait répétitif mais c'est le seul qualificatif que j'ai en tête)
Le dernier film récent que j'ai vu de Loach, c'est "Just a kiss", il s'est drôlement assagi parce que c'est premiers films étaient beaucoup plus rentre dedans.
Maintenant, j'aimerais bien revoir Kess.
Le speech : Une jeune femme fait une dépression après que sa mère l'ait obligé à avorter. Le film raconte l'histoire de cette dépression, de la relation conflictuelle de cette fille avec ses parents (pas commmodes), de son entrée en hopital psy.
Malgré l'aide d'un mèdecin "moderne", elle sera ensuite confier à des toubibs au méthode beaucoup moins douce (électrochocs en série).
Mon avis surtout : je l'ai préféré à Poor Cow (qui est sur le même dvd) mais ca reste quand même hyper glauque par son sujet, et c'est assez dur à voir, je crois pas que je le reverrais de sitôt.
L'actrice est très attachante (contraiement à Poor Cow où le personnage a l'air quand même particulièremment tarte et je me suis très vite désintéressé de son sort) et on a mal pour elle. Et la scène finale est vraiment super super glauque. (Mince, j'ai dit déjà dit qu c'était "glauque" plus haut, ca fait répétitif mais c'est le seul qualificatif que j'ai en tête)
Le dernier film récent que j'ai vu de Loach, c'est "Just a kiss", il s'est drôlement assagi parce que c'est premiers films étaient beaucoup plus rentre dedans.
Maintenant, j'aimerais bien revoir Kess.
-
- Stagiaire
- Messages : 88
- Inscription : 7 juin 05, 21:37
"Je n'aime pas Ken Loach, justement parce qu'il est didactique, idéologique. Il n'est pas primitif, il est primaire. Il n'est pas simple, il est simpliste. Il ne donne pas matière à penser, il est lui-même le reflet , l'illustration d'une idéologie, il ne m'apprend rien, il est redite. D'autre part, l'homme loachien est plat, il n'a que deux dimensions, celles de la surface, il n'est que social: ce qui lui manque, c'est la dimension en profondeur, la dimension métaphysique. Son homme est incomplet et il n'est souvent qu'un pantin. L'être humain chez Loach est conditionné uniquement par le social. (...) Pour lui, il n'y a qu'un problème social: celui du conflit des classes. En réalité, il ne s'agit là que d'un seul aspect du social."AtCloseRange a écrit :"Raining Stones" est un des premiers Ken Loach à m'avoir profondément énervé. C'est à partir de ce film que Loach s'est "radicalisé", peut-être au fur et à mesure que le monde se libéralisait, s'éloignant de son modèle politique et social rêvé.NICOLAS mag a écrit :je decouvre raining stones que je cherchais à voir depuis longtemps vu sa reputation et bien du coup c'est deçu que j'en ressort, même si l'on ne s'ennuie pas le film tient sur pas grand chose si bien qu'une demi heure aurait peut être suffit, et il y a un truc avec quoi j'ai du mal c'est la determination du type à vouloir que sa gamine soit comme une riche (bref le gars se se satisfait de rien il veut toujours plus, et pour en rajouter à un moment ou les problèmes s'accumulent) bref aussi deçu de ne rien de vraiment mémorable dans le film, je préfère quand même My name is Joe et bien sur Land and freedom mais celui est un peu à part dans sa filmographie.
Mais ça n'excuse pas pour moi les excès de "Raining Stones" ou de "Ladybird" au discours révolutionnaire digne d'Arlette. Il y a bien eu quelques exceptions dans sa filmo depuis cette époque ("Sweet Sixteen", "Just A Kiss") mais cette tendance révolutionnaire extrêmement caricaturale (avec justification de la violence) est devenue globalement sa norme depuis.
"Kes", "Family Life", "Looks And Smiles" étaient quand même beaucoup plus subtils.
Ionesco, Notes et contre-notes
J'ai remplacé Brecht par Loach dans son texte trouvant qu'il s'y appliquait si bien...
"Je fais du cinéma parce que je ne veux pas mourir." Andrzej Zulawski
- Boubakar
- Mécène hobbit
- Messages : 52249
- Inscription : 31 juil. 03, 11:50
- Contact :
Re: Notez les films du mois - août 2008
Kes (Ken Loach, 1969)
Merdouille, (légère) déception en vue.
Disons que je trouve les parties entre le jeune garçon et le faucon très intéressantes, malheureusement, elles sont trop rares. Les scènes à l'école, au foot, ou au vestiaire, me semblent superflues, je pense que Loach aurait dû plus resserrer son histoire sur les deux personnages, ce qu'il fait, mais un peu trop tard. (quand l'enfant s'amuse avec un fil dans un pré)
Et le film dispose d'une prise de son épouvantable ; d'une part, on comprend très mal ce qu'ils disent (heureusement que j'ai pu le voir en stf), et d'autre part, le son sature très rapidement, ça en devient assez pénible à écouter, ça m'a un peu gâché le visionnage.
Malgré ces quelques bémols, c'est quand même un très beau film, dans la droite lignée des (quelques) films de Loach que j'ai vu, avec une touche sociale pas déplaisante.
Et cette fin...
Merdouille, (légère) déception en vue.
Disons que je trouve les parties entre le jeune garçon et le faucon très intéressantes, malheureusement, elles sont trop rares. Les scènes à l'école, au foot, ou au vestiaire, me semblent superflues, je pense que Loach aurait dû plus resserrer son histoire sur les deux personnages, ce qu'il fait, mais un peu trop tard. (quand l'enfant s'amuse avec un fil dans un pré)
Et le film dispose d'une prise de son épouvantable ; d'une part, on comprend très mal ce qu'ils disent (heureusement que j'ai pu le voir en stf), et d'autre part, le son sature très rapidement, ça en devient assez pénible à écouter, ça m'a un peu gâché le visionnage.
Malgré ces quelques bémols, c'est quand même un très beau film, dans la droite lignée des (quelques) films de Loach que j'ai vu, avec une touche sociale pas déplaisante.
Et cette fin...
-
- Néo scapulaire
- Messages : 14627
- Inscription : 19 nov. 03, 11:32
- Localisation : Au manoir de Ban
Re: Notez les films du mois - août 2008
C'est sûr que si tu t'attendais à voir un film du genre de "Mon amie Flicka" ou "Jody et le faon", je comprends que tu aies été déçu.Boubakar a écrit :Kes (Ken Loach, 1969)
Merdouille, (légère) déception en vue.
Disons que je trouve les parties entre le jeune garçon et le faucon très intéressantes, malheureusement, elles sont trop rares. Les scènes à l'école, au foot, ou au vestiaire, me semblent superflues, je pense que Loach aurait dû plus resserrer son histoire sur les deux personnages, ce qu'il fait, mais un peu trop tard. (quand l'enfant s'amuse avec un fil dans un pré).
Mais il s'agit d'une chronique sociale, genre récurrent chez Loach, et si on enlève les scènes qui t'ont chagrinées, il n'y a plus de film. Le faucon dans le film est presque accessoire, tant ce qui importe est l'histoire du gamin et ses conditions de vie dans l'Angleterre-Nord de la fin des années 60.
Je pense plutôt que ce qui t'as gêné, c'est l'accent gallois des personnages.Et le film dispose d'une prise de son épouvantable ; d'une part, on comprend très mal ce qu'ils disent (heureusement que j'ai pu le voir en stf), et d'autre part, le son sature très rapidement, ça en devient assez pénible à écouter, ça m'a un peu gâché le visionnage.
J'ai vu ce film pour la première fois au ciné-club de mon lycée, et les profs d'anglais qui y avaient assisté avaient reconnu qu'ils n'auraient rien compris sans les sous-titres.
Voilà.Malgré ces quelques bémols, c'est quand même un très beau film, dans la droite lignée des (quelques) films de Loach que j'ai vu
Encore une fois, il ne s'agit pas de "touche" sociale, mais de l'essentiel du propos de ce film.avec une touche sociale pas déplaisante.
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17063
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
- Boubakar
- Mécène hobbit
- Messages : 52249
- Inscription : 31 juil. 03, 11:50
- Contact :
Re: Notez les films du mois - août 2008
tu le classerais comme un des meilleurs films de Loach ? (j'en ai vu très peu, trois je crois)Watkinssien a écrit :Kes est un grand film, tout simplement !