The Thing (John Carpenter - 1982)
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The Thing (John Carpenter - 1982)
The Thing de John Carpenter
Un très très bon Carpenter. Une ambiance angoissante et oppressante le tout servi par un scénario bien ficelé et riche en rebondissements. Une sorte de "chacun pour soi" sous forme apocalyptique derrière des décors enneigés assez vide qui renforcent cette ambiance pesante dans ce coin coupé du monde. Et la créature ...brrrrrrrr..c'est vrai qu'elle est bien terrifiante. Sinon la musique de Morricone superbe qui accentue de manière considérable l'ambiance dégagé par la réalisation sans faille de Carpenter.. Bref une très agréable surprise. Du tout bon.
8/10
Un très très bon Carpenter. Une ambiance angoissante et oppressante le tout servi par un scénario bien ficelé et riche en rebondissements. Une sorte de "chacun pour soi" sous forme apocalyptique derrière des décors enneigés assez vide qui renforcent cette ambiance pesante dans ce coin coupé du monde. Et la créature ...brrrrrrrr..c'est vrai qu'elle est bien terrifiante. Sinon la musique de Morricone superbe qui accentue de manière considérable l'ambiance dégagé par la réalisation sans faille de Carpenter.. Bref une très agréable surprise. Du tout bon.
8/10
"Du chaos naît une étoile". Charles Chaplin
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The Thing (John Carpenter - 1982)
1982. L'année de Vidéodrome de David Cronenberg. Celle aussi de The Thing, film d'horreur réalisé par John Carpenter, auteur dénigré aux U.S.A mais qui commence à être célébré comme un véritable auteur en France et en Europe à l'époque. Le film est présenté à Avoriaz. Une étrange créature qui a la faculté de se mouvoir dans les organismes est au centre du film filmé en Scope. Kurt Russel échappé de New York 1997, trouve là peut-être son meilleur rôle. La musique angoissante faite de rythmes synthétiques, minimaliste comme la plupart des BO de Big John ( Halloween doit compter trois accords mais ils restent en mémoire par leur implacable efficacité) les cadrages précis, mais surtout les époustoufflants trucages et effets spéciaux réalisés à même le plateau par le génie de Rob Bottin terrorisent les spectateurs dans des séquences devenues inoubliables. Les effets numériques n'existent pas encore, d'où la modernité et l'implacable effet de terreur qu'ils produisent.
Le réalisateur dans plusieurs de ses interviews avouera que The Thing est peut-être son film préféré. On ressent dans le commentaire audio du DVD en collaboration avec Kurt Russel que le tournage ne fut pas facile tous les jours, mais qu'il en résulte un sentiment d'accomplissement qui en fit un des plus gros succès du cinéaste, bien loin devant Jack Burton par exemple.
Ni plus ni moins qu'un des chef-d'oeuvre de l'épouvante.
Le réalisateur dans plusieurs de ses interviews avouera que The Thing est peut-être son film préféré. On ressent dans le commentaire audio du DVD en collaboration avec Kurt Russel que le tournage ne fut pas facile tous les jours, mais qu'il en résulte un sentiment d'accomplissement qui en fit un des plus gros succès du cinéaste, bien loin devant Jack Burton par exemple.
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- harry callahan
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C'est l'un des seuls films que je revois régulièrement et qui arrive encore à me foutre la pétoche, mal à l'aise. L'ambiance claustrophobe - parano avec la créature la plus épouvantable jamais surgie de l'imaginaire d'un cinéaste en fait un film magistral de bout en bout. The thing prend à la gorge dès le départ, pour ne jamais relâcher l'étreinte. Le film, même fini, laisse une vrai sensation de malaise. Quant au effets spéciaux Mac Gyver, même aujourd'hui ils restent impressionnants d'efficacité. Il s'agit là aussi d'un sommet dans ce domaine.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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....et de l'imaginaire d'un génie des SFX : Rob Bottin, alors âgé d'une petite vingtaine d'années !!harry callahan a écrit :L'ambiance claustrophobe - parano avec la créature la plus épouvantable jamais surgie de l'imaginaire d'un cinéaste
Un des plus grands films de SF/horreur...un des plus grands films tous genres confondus, d'ailleurs.
Rarement je n'ai vu un film dans lequel le sentiment paranoïaque était aussi palpable et terrifiante.
Un classique.
9.5/10
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Mon préféré de Carpenter et le meileur avec Kurt Russel. Angoissant, dérangeant, inoubliable. La scène du chien qui se transforme est une des plus terrifiantes que j'ai vues. La musique d'Ennio Morricone est en effet proche des autres Carpenter par l'utilisation du synthétiseur. Le son de la basse reprenant le rythme cardiaque est incroyablement inquiétant...
10/10
10/10
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Bon je rectifie : le film n'a pas été présenté à Avoriaz en 82. J'en étais pourtant persuadé, mais j'ai vérifié l'info et ce n'est pas le cas.
Il est sorti en france en novembre 1982. Le budget du film était de 10 millions de dollars, et il n'en a rapporté que 13 sur le sol américain. Autant dire un flop. Le problème de The Thing est sa sortie parallèle avec le film de Spielberg E.T. Là où E.T est un conte parabolique merveilleux destiné au jeune public, The Thing propose une créature belliqueuse qui n'a pas su trouver son public. L'échec a été cinglant, mais du côté des spectateurs il a eu un franc succès surtout dans les vidéo-club.
Il est sorti en france en novembre 1982. Le budget du film était de 10 millions de dollars, et il n'en a rapporté que 13 sur le sol américain. Autant dire un flop. Le problème de The Thing est sa sortie parallèle avec le film de Spielberg E.T. Là où E.T est un conte parabolique merveilleux destiné au jeune public, The Thing propose une créature belliqueuse qui n'a pas su trouver son public. L'échec a été cinglant, mais du côté des spectateurs il a eu un franc succès surtout dans les vidéo-club.
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Je me joins aux louanges faites à The Thing, huit clos terrifiant et classique incontournable de SF.
Quand la paranoia se mêle à la claustrophobie, où le sentiment de crainte domine sur tout le reste. L'arrivée de la chose entrainant alors un jeu de piste où chacun voit en son voisin le coupable idéal. Le spectateur se retrouve dérouté, happé par une totale apréhenssion. Le climat que réussit à installer Carpenter y est formidable : oppressant, angoissant...
Le film aujourd'hui n'a rien perdu de sa capacité à surprendre le spectateur et certaines scènes sont toujours aussi dérangeante et angoissante (tel la scène du test sanguin où certains y verront une certaine anticipation chez Carpenter à appréhender le virus du sida alors tout juste découvert).
Les FX n'ont pas pris une ride. Russell y trouve un de ses meilleurs rôles. Et Carpenter signe ce qui me semble le summum du film paranoique. Peut être son film le plus réussi avec NY 97 (même si le reste de sa filmo est tout aussi conséquent).
Quand la paranoia se mêle à la claustrophobie, où le sentiment de crainte domine sur tout le reste. L'arrivée de la chose entrainant alors un jeu de piste où chacun voit en son voisin le coupable idéal. Le spectateur se retrouve dérouté, happé par une totale apréhenssion. Le climat que réussit à installer Carpenter y est formidable : oppressant, angoissant...
Le film aujourd'hui n'a rien perdu de sa capacité à surprendre le spectateur et certaines scènes sont toujours aussi dérangeante et angoissante (tel la scène du test sanguin où certains y verront une certaine anticipation chez Carpenter à appréhender le virus du sida alors tout juste découvert).
Les FX n'ont pas pris une ride. Russell y trouve un de ses meilleurs rôles. Et Carpenter signe ce qui me semble le summum du film paranoique. Peut être son film le plus réussi avec NY 97 (même si le reste de sa filmo est tout aussi conséquent).
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P'tit gars a écrit :Je me joins aux louanges faites à The Thing, huit clos terrifiant et classique incontournable de SF.
Quand la paranoia se mêle à la claustrophobie, où le sentiment de crainte domine sur tout le reste. L'arrivée de la chose entrainant alors un jeu de piste où chacun voit en son voisin le coupable idéal. Le spectateur se retrouve dérouté, happé par une totale apréhenssion. Le climat que réussit à installer Carpenter y est formidable : oppressant, angoissant...
Le film aujourd'hui n'a rien perdu de sa capacité à surprendre le spectateur et certaines scènes sont toujours aussi dérangeante et angoissante (tel la scène du test sanguin où certains y verront une certaine anticipation chez Carpenter à appréhender le virus du sida alors tout juste découvert).
Les FX n'ont pas pris une ride. Russell y trouve un de ses meilleurs rôles. Et Carpenter signe ce qui me semble le summum du film paranoique. Peut être son film le plus réussi avec NY 97 (même si le reste de sa filmo est tout aussi conséquent).
Je suis d'accord avec toi pour les grandes lignes. En revanche je ne pourrais corroborer dans ton sens concernant New York 1997 auquel je n'accroche pas malgré deux ou trois visions. Nul doute que c'est un grand film mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans, et cela me fait le même effet avec The Fog qui est le Carpenter que j'aime le moins.
Mais en définitive, malgré tous les points négatifs que je peux porter au crédit de ce film, il n'y aucun Carpenter que je déteste. The Thing est juste au sommet d'une carrière où se mêlent intelligence du propos et maestria de la réalisation, souvent accompagnée d'un Scope rigoureux.
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Je n'accroche pas vraiment, peut-être parcequ'il s'agit d'un film d'un genre trop visité (on pense beaucoup à Alien quand même), et la prestation de certains acteurs me laissent perplexe. Les effets spéciaux ont également un côté grotesque qui part un peu dans tous les sens .
Mon Carpenter préféré reste Assaut.
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lowtek a écrit :Je n'accroche pas vraiment, peut-être parcequ'il s'agit d'un film d'un genre trop visité (on pense beaucoup à Alien quand même), et la prestation de certains acteurs me laissent perplexe. Les effets spéciaux ont également un côté grotesque qui part un peu dans tous les sens .
Mon Carpenter préféré reste Assaut.
Là je peux pas laisser passer. Un côté "grotesque" dans les effets spéciaux ? J'avoue que je n'arrive pas à comprendre. Ceux du film étant tout bonnement incroyables pour l'époque. Je préfère ce genre de trucages à certains effets digitaux réalisés par ordinateur, même si je n'ai pas d'a priori concernant les CGI.
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Je n'employai pas le terme "grotesque" d'une manière péjorative mais plutot pour qualifier un genre en soi. Ils ne sont pas ridicules, mais, à mon avis, volontairement outrés, avec anamorphies et déformations physiologiques excessives. Je cautionne le parti pris esthétique mais c'est une des raisons pour lesquelles je n'accroche pas au film.Jordan White a écrit :lowtek a écrit :Je n'accroche pas vraiment, peut-être parcequ'il s'agit d'un film d'un genre trop visité (on pense beaucoup à Alien quand même), et la prestation de certains acteurs me laissent perplexe. Les effets spéciaux ont également un côté grotesque qui part un peu dans tous les sens .
Mon Carpenter préféré reste Assaut.
Là je peux pas laisser passer. Un côté "grotesque" dans les effets spéciaux ? J'avoue que je n'arrive pas à comprendre. Ceux du film étant tout bonnement incroyables pour l'époque. Je préfère ce genre de trucages à certains effets digitaux réalisés par ordinateur, même si je n'ai pas d'a priori concernant les CGI.
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salut,
je viens joindres les rangs des admirateurs de The Thing le meilleur film de Carpenter avec In the Mouth of Madness.
Du vrai fantastique sérieux qui ne cherche pas le second degré mais plutôt à faire stresser son spectateur et il y réussit fichtrement bien.
Si les effets spéciaux sont grotesques c'est voulu, c'est lié à la nature même du monstre.
Stef
je viens joindres les rangs des admirateurs de The Thing le meilleur film de Carpenter avec In the Mouth of Madness.
Du vrai fantastique sérieux qui ne cherche pas le second degré mais plutôt à faire stresser son spectateur et il y réussit fichtrement bien.
Si les effets spéciaux sont grotesques c'est voulu, c'est lié à la nature même du monstre.
Stef
- harry callahan
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- Localisation : Dans un snack de San Francisco, d'où il vaut mieux que je ne sorte pas
Y a une certaine incompatibilité entre :
- ça "on pense beaucoup à Alien quand même"
- et ça "Les effets spéciaux ont également un côté grotesque qui part un peu dans tous les sens. Ils ne sont pas ridicules, mais, à mon avis, volontairement outrés, avec anamorphies et déformations physiologiques excessives."
Alien, que ce soit le premier ou même la série entière, ne donne pas du tout dans ce type de transformations. On a deux, trois types d'aliens, point. Le climat y est beaucoup moins oppressant par ailleurs : même si tout le monde ne veut pas les mêmes choses, ils n'en sont pas à se regarder d'un sale oeil pour savoir si le collègue d'à côté ne va se transformer en sale bête et les bouffer, à se menacer d'armes ou à se flinguer entre eux.
Enfin, combien y a-t-il eu de films sur des extraterrestres hostiles entre le premier Alien et The thing ? Pas des tonnes, désolé, et si on excepte la présence d'extraterrestre menaçant et les dissensions dans les groupes humains, ils n'on pas grand chose en commun.
- ça "on pense beaucoup à Alien quand même"
- et ça "Les effets spéciaux ont également un côté grotesque qui part un peu dans tous les sens. Ils ne sont pas ridicules, mais, à mon avis, volontairement outrés, avec anamorphies et déformations physiologiques excessives."
Alien, que ce soit le premier ou même la série entière, ne donne pas du tout dans ce type de transformations. On a deux, trois types d'aliens, point. Le climat y est beaucoup moins oppressant par ailleurs : même si tout le monde ne veut pas les mêmes choses, ils n'en sont pas à se regarder d'un sale oeil pour savoir si le collègue d'à côté ne va se transformer en sale bête et les bouffer, à se menacer d'armes ou à se flinguer entre eux.
Enfin, combien y a-t-il eu de films sur des extraterrestres hostiles entre le premier Alien et The thing ? Pas des tonnes, désolé, et si on excepte la présence d'extraterrestre menaçant et les dissensions dans les groupes humains, ils n'on pas grand chose en commun.
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