t'es pire que moi, toi.Ratatouille a écrit :...adejo...Ouf le distendu a écrit :
Stalker, un film "Albal".
Stalker (Andrei Tarkovski - 1979)
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Ben tu me diras ce que c'est alors, parce que si ce n'est pas du sépia (et ce n'en est pas), et si c'est pas de la couleur (et c'en est encore moins), il ne reste pas grand-chose...Colqhoun a écrit :Ce n'est pas du N/B non plus.John Anderton a écrit : Lorsque la mère laisse la petite dehors pour venir à l'intérieur du bar... désolé, mais ce plan-là, c'est pas du sépia...
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Des couleurs pâles un peu désaturées mais pas suffisamment pour en faire du N/B.John Anderton a écrit :Ben tu me diras ce que c'est alors, parce que si ce n'est pas du sépia (et ce n'en est pas), et si c'est pas de la couleur (et c'en est encore moins), il ne reste pas grand-chose...
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On n'a pas vu la même version du film dans ce cas...Colqhoun a écrit :Des couleurs pâles un peu désaturées mais pas suffisamment pour en faire du N/B.John Anderton a écrit :Ben tu me diras ce que c'est alors, parce que si ce n'est pas du sépia (et ce n'en est pas), et si c'est pas de la couleur (et c'en est encore moins), il ne reste pas grand-chose...
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Après deuxième vision, comme dit sur un autre topic, je vois désormais Stalker comme un chef d'oeuvre. Mes reserves sont parties, et je pense bientôt me procurer l'enfance d'Ivan ou Andrei Roublev ( j'ai peur que les autres soient un peu trop hermétiques ).
Sinon j'ai dit une énormité, la scène avant l'arrivée dans la zone n'est pas encore avec des couleurs vives comme après l'arrivée dans la Zone.
Content de ne pas être réfractaire au Tarko comme je le suis face à beaucoup de cinéastes
Sinon j'ai dit une énormité, la scène avant l'arrivée dans la zone n'est pas encore avec des couleurs vives comme après l'arrivée dans la Zone.
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Bah je pense que tu peux tout voir ; à mon humble avis, effectivement L'enfance d'Ivan est le plus accessible avec peut être Andrei Roublev, mais j'avoue que pour moi, tous les autres sont au même niveau "d'accessibilité". Donc si tu as apprécié Stalker, tu aurais tort de te cantonner à Roublev et à l'enfance d'Ivan. Même si pour moi ce sont les deux que je préferre, les autres sont tout aussi indispensables.Borislehachoir a écrit :Après deuxième vision, comme dit sur un autre topic, je vois désormais Stalker comme un chef d'oeuvre. Mes reserves sont parties, et je pense bientôt me procurer l'enfance d'Ivan ou Andrei Roublev ( j'ai peur que les autres soient un peu trop hermétiques )
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011
Stalker de A. Tarkovski
Je vais sans doute me griller, mais tant pis, je me lance.
Mon premier Tarkovski, et fort probablement mon premier film russe. Jusqu'ici, je n'avais jamais cru dans tous les clichés véhiculés autour du cinéma des pays de l'est, ils n'étaient qu'une exagération de certains tics de réalisateurs pointus. Là j'ai, à ma grande surprise, cru avoir une sorte de compilation de tous ces clichés, d'un coup. Austérité comme finalité, longueurs et silences interminables, métaphysique sans vie, plans rapprochés claustrophobiques, etc etc.
Pourtant, je suis un adepte du cinéma contemplatif, j'ai une grande habitude de la lenteur, des plans fixes etc. Mais là, rien n'y a fait.
Je ne peux pas nier la maitrise, quelques plans bien jolis, mais encore vus les décors, j'ai l'impression qu'il nous ne donne qu'une petite partie de ce qu'on aurait pu voir, et surtout ressentir, car le film m'a laissé totalement froid.
Brrr
Je vais quand même voir Solaris un jour prochain, pour infirmer ou confirmer ce ressenti.
Ho, et il est étonnant que personne d'autre ne se soit lancé dans l'adaptation du roman original (à moins que je me trompe ?), ça ferait quand même un bon film
Je vais sans doute me griller, mais tant pis, je me lance.
Mon premier Tarkovski, et fort probablement mon premier film russe. Jusqu'ici, je n'avais jamais cru dans tous les clichés véhiculés autour du cinéma des pays de l'est, ils n'étaient qu'une exagération de certains tics de réalisateurs pointus. Là j'ai, à ma grande surprise, cru avoir une sorte de compilation de tous ces clichés, d'un coup. Austérité comme finalité, longueurs et silences interminables, métaphysique sans vie, plans rapprochés claustrophobiques, etc etc.
Pourtant, je suis un adepte du cinéma contemplatif, j'ai une grande habitude de la lenteur, des plans fixes etc. Mais là, rien n'y a fait.
Je ne peux pas nier la maitrise, quelques plans bien jolis, mais encore vus les décors, j'ai l'impression qu'il nous ne donne qu'une petite partie de ce qu'on aurait pu voir, et surtout ressentir, car le film m'a laissé totalement froid.
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011
Le problème vient peut-être du fait que tu considères Stalker comme un film contemplatif. M'est d'avis que ce n'est absolument pas la cas. On est plus dans un cheminement personnel. On suit trois personnages, l'un croit, l'autre ne croit plus, et le dernier ne veut absolument pas croire. J'ai toujours trouvé ce film absolument fascinant. Outre la maîtrise évidente de Tarkosvki, le travail qui est fait de rendre l'imperceptible visible est une prouesse rare dans le septième art. Le tout porté par Artémiev dont le score est l'exact pendant de l'image: invitant à la méditation et au voyage.
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011
Tu n'as pas commencé par le plus facile : Stalker est avec Le Miroir le film le plus difficile d'accès de Tarkovski à mon avis. Cela dit, tu as bien saisi une caractéristique de Tarkovski : il ne nous donne à dessein qu'une "petite partie" des informations que les autres cinéastes nous donnent habituellement sur leurs histoires et leurs thèmes, même si cette petite partie est sublime. Tarkovski attend des spectateurs qu'ils comblent, par leur imagination, leurs émotions, leur amour des personnages, les vides, qu'ils relient les points, intègrent cette petite partie dans un plus grand ensemble qui figure dans le hors champs de ses films. "L'essentiel est invisible pour les yeux".monk a écrit :Stalker de A. Tarkovski
Je vais sans doute me griller, mais tant pis, je me lance.
Mon premier Tarkovski, et fort probablement mon premier film russe. Jusqu'ici, je n'avais jamais cru dans tous les clichés véhiculés autour du cinéma des pays de l'est, ils n'étaient qu'une exagération de certains tics de réalisateurs pointus. Là j'ai, à ma grande surprise, cru avoir une sorte de compilation de tous ces clichés, d'un coup. Austérité comme finalité, longueurs et silences interminables, métaphysique sans vie, plans rapprochés claustrophobiques, etc etc.
Pourtant, je suis un adepte du cinéma contemplatif, j'ai une grande habitude de la lenteur, des plans fixes etc. Mais là, rien n'y a fait.
Je ne peux pas nier la maitrise, quelques plans bien jolis, mais encore vus les décors, j'ai l'impression qu'il nous ne donne qu'une petite partie de ce qu'on aurait pu voir, et surtout ressentir, car le film m'a laissé totalement froid.
Brrr
Je vais quand même voir Solaris un jour prochain, pour infirmer ou confirmer ce ressenti.
Ho, et il est étonnant que personne d'autre ne se soit lancé dans l'adaptation du roman original (à moins que je me trompe ?), ça ferait quand même un bon film
Je t'invite à poursuivre avec Andrei Roublev, qui est un chef-d'oeuvre absolu et pour moi le plus beau Tarkovski.
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011
Pour répondre à Père Jules:
Pour moi, un film contemplatif invite, de fait, à la méditation et au voyage (surtout intérieur). Bon, c'est de la réthorique, hein. Toujours est il que je ne me suis pas senti invité justement. J'ai bien compris ce qui opposait les trois personnages, mais au final, rien n'a changé.
M'est d'avis qu'il propose là une réflexion (un rien hermétique ?) sur la Foi avec la Zone comme prétexte. J'adore le concept de la Zone, elle me fascine dans le livre, et j'avoue avoir été frustré de sa sous utilisation par rapport à ce qu'elle aurait offrir, même sans jouer la carte de la SF plein pot.
En gros, le film m'a laissé au bord de la route, et j'ai picniqué tout seul
Pour moi, un film contemplatif invite, de fait, à la méditation et au voyage (surtout intérieur). Bon, c'est de la réthorique, hein. Toujours est il que je ne me suis pas senti invité justement. J'ai bien compris ce qui opposait les trois personnages, mais au final, rien n'a changé.
M'est d'avis qu'il propose là une réflexion (un rien hermétique ?) sur la Foi avec la Zone comme prétexte. J'adore le concept de la Zone, elle me fascine dans le livre, et j'avoue avoir été frustré de sa sous utilisation par rapport à ce qu'elle aurait offrir, même sans jouer la carte de la SF plein pot.
En gros, le film m'a laissé au bord de la route, et j'ai picniqué tout seul
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011
C'est une partie de ma frustration car je n'attends pas d'un film qu'il m'explique tout, clairement, en long et en large, j'aime que les choses soient aussi suggérées et qu'il y ait une place pour l'imagination, le ressenti. Je n'aurais pas dû être mis de coté à cause. Et pourtant...Strum a écrit : Tarkovski attend des spectateurs de combler, par leur imagination, leurs émotions, leur amour des personnages, les vides, de relier les points, d'intégrer cette petite partie dans un plus grand ensemble qui figure dans le hors champs de ses films. "L'essentiel est invisible pour les yeux".
La théorie, la réflexion, la métaphysique m'ont aussi litéralement assomé.
Ce film fascine beaucoup, et c'est rageant de passer à coté malgré toute la meilleure volonté du monde.
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011
J'ai bien peur qu'en définitive tu ne passes à côté de la filmographie de Tarkovski, hormis peut-être L'enfance d'Ivan.
Et j'en suis désolé.
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011
ArfPère Jules a écrit :J'ai bien peur qu'en définitive tu ne passes à côté de la filmographie de Tarkovski, hormis peut-être L'enfance d'Ivan.
Je ne compte pas m'arrêter là pour autant, mais tes mots ne sont pas très encourageants
On verra bien, je reste ouvert (jusqu'à 19H). Merci pour l'échange.