Robert Altman (1925-2006)
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Un grand cinéaste, qui était très singulier dans le cinéma américain d'aujourd'hui (notamment par le choix de ses scénarios, toujours de très grande qualité), dont je n'ai pas vu assez de films (je me souviens avoir été ébloui par Short Cuts, et plus récemment, j'avais beaucoup apprécié son Gosford Park). MASH avait par contre été une petite déception.
- Geoffrey Firmin
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Des oeuvres immenses au sein d'une filmographie assez bizarre (qui empêchait, à tort, certains de ne pas le placer à sa juste place, c'est-à-dire très haute).
Un artiste qu'on pensait voir éternellement jeune tant ses films affichaient une santé et une sagacité rares. Du coup, la nouvelle de sa mort tombe, et l'on se rend compte qu'il avait certes un âge avancé mais était toujours aussi alerte et brillant sur un plan cinématographique.
J'avais eu la chance de le croiser une fois et de m'entretenir quelque minutes avec cet ogre plutôt bougon.
RIP
Un artiste qu'on pensait voir éternellement jeune tant ses films affichaient une santé et une sagacité rares. Du coup, la nouvelle de sa mort tombe, et l'on se rend compte qu'il avait certes un âge avancé mais était toujours aussi alerte et brillant sur un plan cinématographique.
J'avais eu la chance de le croiser une fois et de m'entretenir quelque minutes avec cet ogre plutôt bougon.
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Je connais assez mal Robert Altman, dont j'ai cependant apprécié certains films (John McCabe, Short Cuts, plus récemment Gosford Park ) sans défricher véritablement son oeuvre.
Cela ne m'empêche pas de le remercier pour ce qu'il a apporté au cinéma. Et je ne l'imaginai finalement pas aussi âgé, tant sa production régulière témoigne, comme l'évoque Roy, d'une brillante santé.
Cela ne m'empêche pas de le remercier pour ce qu'il a apporté au cinéma. Et je ne l'imaginai finalement pas aussi âgé, tant sa production régulière témoigne, comme l'évoque Roy, d'une brillante santé.
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Un grand cinéaste, que je pensais inoxydable et dont je n'imaginais pas la mort . L'acuité de son regard sur la société était parfois perçue (à tort) comme de la froideur et du mépris envers ses personnages. Il est vrai que certains de ses films sont impitoyables envers certains milieux : celui du cinéma dans l'excellent The player, de la mode dans Prêt-à-porter (film dont je ne raffole pas trop)...
Mais on sent une sympathie réelle pour les personnages excentriques (l'incroyable Brewster McCloud et sa chute prodigieuse), décalés (The long goodbye) et une compassion pour les perdants (La fin de Gosford Park, déchirante...)
Et quand les deux coexistent, quel bonheur ! Comme dans Cookie's fortune, Short cuts, Gosford Park
Le regret aussi de n'avoir pas (encore) vu Images, Three women, Nashville, Un mariage...
Une chose est sûre, j'irai voir son dernier opus A Prairie Home Companion qui, selon les premiers posts, semble être un chant du signe à la hauteur de ses meilleures oeuvres.
Une image souriante de Short cuts, pour lever le verre à son souvenir :
Mais on sent une sympathie réelle pour les personnages excentriques (l'incroyable Brewster McCloud et sa chute prodigieuse), décalés (The long goodbye) et une compassion pour les perdants (La fin de Gosford Park, déchirante...)
Et quand les deux coexistent, quel bonheur ! Comme dans Cookie's fortune, Short cuts, Gosford Park
Le regret aussi de n'avoir pas (encore) vu Images, Three women, Nashville, Un mariage...
Une chose est sûre, j'irai voir son dernier opus A Prairie Home Companion qui, selon les premiers posts, semble être un chant du signe à la hauteur de ses meilleures oeuvres.
Une image souriante de Short cuts, pour lever le verre à son souvenir :
- cinephage
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J'ai toujours eu un rapport ambigu avec ce cinéaste. Il a tendance à laisser une grande marge de manoeuvre aux acteurs et aux personnages, au détriment de l'intrigue.mynameisfedo a écrit :un réalisateur prolifique qui privilégiait énormément les dialogues dans ses films, parfois un peu trop (Buffalo Bill and the Indians) mais parfois à juste titre dans de très bons films (the long goodbye, short cuts)...
Ca a pu donner des films que j'adore, comme Le privé, The Player, Short Cuts (que j'ai dû voir 10 fois) ou Gosford Park, mais aussi des films flanant trop longtemps pour me passionner, comme Kansas City ou Pret à porter.
Pour moi, son film le plus caractéristique de son style (pas forcément son meilleur, mais le plus caractéristique de ses atouts et faiblesses) est Cookie's Fortune. L'intrigue policière est constamment minée, avance peu voire pas, mais les personnages, la bonne ambiance et la vérité humaine des situations fait du film une oeuvre forte et touchante.
Sa disparition fait assurément un grand trou dans le monde du cinéma.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Short Cuts, Mc Cabe, The Long Goodbye, The Player, voila mes 4 préférés du maitre.
Mais je voulais surtout citer Popeye, une séance ciné de quand j'avais 9/10 ans et que je n'ai jamais oublié. Je n'ai jamais revu le film mais j'avais adoré et en garde tout plein d'images en tete, c'est aussi ca le cinéma.
Mais je voulais surtout citer Popeye, une séance ciné de quand j'avais 9/10 ans et que je n'ai jamais oublié. Je n'ai jamais revu le film mais j'avais adoré et en garde tout plein d'images en tete, c'est aussi ca le cinéma.
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