Peter Venkman a écrit :Un film absolument magnifique. La comparaison avec le Curtis Hanson (que j'aime par ailleurs beaucoup, dans un style tout autre) ouvre des champs de réflexion passionnants sur la représentation d'Ellroy au cinéma, et donne dans le même geste des nouvellles rassurantes sur l'état de forme de De Palma - qu'on ne me parle de grand film malade et autres conneries : le Dahlia Noir est un grand film, qui pète la santé.
N'oublions pas, dans un style différent, les trés bon "Cop" et "Dark blue" !!!

Peter Venkman a écrit : La manière dont de Palma joue du contre-pied risque bien, pour ce que j'en ai vu dans ma salle, de laisser pas mal de monde sur le carreau. Son dernier film, c'est un bonbon au poivre, une friandise dont les premiers attraits (chromos jusqu'aux clichés, servis par Vilmos Zsigmond et Dante Ferretti au sommet de leur art) sont peu à peu pervertis par un cinéaste aux accents Lynchiens (incroyable personnage de Ramona Linscott, d'abord dans une scène de repas dantesque, puis dans l'escalier, quelque part entre Sunset Boulevard et Sailor et Lula).
Rester sur le carreau, je l'ai été et non pas à cause d'une soi-disante étrangeté du film mais plutôt par rapport au manque d'inventivité, à la paresse de la mise en scène (les tours de passe-passe de palmien commencent à être sérieusement usés). Et, puis, le côté galérie de personnages excentriques est un peu un lieu commun lorsque un film aborde Hollywood.
Des items propres à faire tourner la tête des cinéphiles !!!Peter Venkman a écrit : Je souscris complétement aux analyses de Simone Choule et Swan, quitte à passer pour le dernier des snobs : le dernier de Palma est un grand film sur l'illusion, sur le cinéma, sur Hollywood... sur de Palma. C'est brillant (jusque dans ses figures de style : la découverte du corps dans un long travelling, les retrouvailles avec Bobby De Witt dans une scène très "escalier des Incorruptibles"), souvent bouleversant, et d'une profonde intelligence.