Les Fraises sauvages (Ingmar Bergman - 1957)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Les Fraises sauvages (Ingmar Bergman - 1957)
Le cycle Bergman se poursuit avec la mise en ligne de la chronique de l'un de ses films les plus émouvants.
Sont comparées ici les éditions zone 1 Criterion et Z2 opening. A la manoeuvre : Jack Sullivan.
Les Fraises sauvages
Sont comparées ici les éditions zone 1 Criterion et Z2 opening. A la manoeuvre : Jack Sullivan.
Les Fraises sauvages
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On regarde le film ce soir.
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Je pense que je suis passé à côté de ce film lorsque je l'ai vu. Il faut dire que j'ai commencé à découvrir Bergman; de son oeuvre, on m'avait fait une description dantesque, façon Bosch. Ceci peut expliquer ma relative déception. Certes, les séquences oniriques ont de la gueule, mais ça ne m'a pas remué plus que ça.
Je pense le retenter un jour. La chronique de Jack m'a donné envie.
Je pense le retenter un jour. La chronique de Jack m'a donné envie.
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- Boubakar
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Ils donnent matière à discuter, analyser, c'est sûr. Mais je pense qu'on peut les voir (et les apprécier) sans nécessairement plonger en profondeur dans leurs niveaux d'interprétation. C'est notamment vrai pour Les fraises sauvages, ainsi que pour L'attente des femmes, sur lequel j'ai également écrit un article.Boubakar a écrit : Mais à en lire les critiques, on dirait que ces films sont "compliqués", et très analytiques
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C'est une belle chronique, Jack, pédagogique, toute en sensibilité et en empathie pour le vieil homme. Cette empathie, je la ressens aussi et c'est pourquoi je suis toujours perturbé par la "cruauté" de Bergman vis-à-vis de ses personnages (je sais que tu n'es pas d'accord avec ce terme. ) On voit que cette exigence qu'il a pour lui et son cinéma, il l'a aussi pour ses personnages et les hommes. En fait, Bergman est une sorte de 'juge pénitent". C'est le Jean-Baptiste Clamence du cinéma.
De tous les films de Bergman, Les Fraises Sauvages est celui où son influence sur Woody Allen est la plus patente.
Tu m'as donné envie de revoir la toute fin, en tout cas.
De tous les films de Bergman, Les Fraises Sauvages est celui où son influence sur Woody Allen est la plus patente.
Tu m'as donné envie de revoir la toute fin, en tout cas.
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Pour abonder dans ce sens, je trouve qu'à quelques exceptions près, son cinéma me semble tendre vers la simplicité...Jack Sullivan a écrit :Ils donnent matière à discuter, analyser, c'est sûr. Mais je pense qu'on peut les voir (et les apprécier) sans nécessairement plonger en profondeur dans leurs niveaux d'interprétation.Boubakar a écrit : Mais à en lire les critiques, on dirait que ces films sont "compliqués", et très analytiques
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Tout à fait, ses films n'ont pas besoin d'être analysés pour être appréciés. On peut très bien se contenter de la pure émotion esthétique procurée par la forme.Jack Sullivan a écrit :Ils donnent matière à discuter, analyser, c'est sûr. Mais je pense qu'on peut les voir (et les apprécier) sans nécessairement plonger en profondeur dans leurs niveaux d'interprétation. C'est notamment vrai pour Les fraises sauvages, ainsi que pour L'attente des femmes, sur lequel j'ai également écrit un article.Boubakar a écrit : Mais à en lire les critiques, on dirait que ces films sont "compliqués", et très analytiques
- ed
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ed a écrit :J'ai pas vu les fraises sauvages, mais je l'ai : je lis ta critique d'abord, ou je regarde le film en priorité, sachant que ça risque de trâiner ? je crois que je devine la réponse mais bon
Ce serait dommage de lire ma chronique d'abord. Dans mes papiers je ne me suis fixé aucune limite quant aux spoilers, il ne m'était tout simplement pas possible d'analyser les personnages, les intrigues, sans entrer dans les détails (ç'aurait un peu été comme d'emmener les lecteurs en haut de la piste noire et de leur dire "Bon ben maintenant, vous vous dépatouillez tous seuls, hein!").
Maintenant tu peux essayer de faire traîner le visionnage du film... mais alors tu t'exposes à un harcèlement textuel vigoureux de ma part