La Soif du mal (Orson Welles - 1958)
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La Soif du mal (1957) DVD Universal : Film à l'esthétique fabuleux (la séquence du début en est la démonstration parfaite) le réalisateur utilise avec grand art le noir et blanc, renforçant la galerie de ses personnages marquants et charismatiques.
Outre Charlton Heston, loin de ses rôles habituels, le casting se compose : Orson Welles (méconnaissable), Janet Leigh, Akim Tamiroff, Zsa Zsa Gabor et Marlène Dietrich dont les plans rapprochés évoquent le cinéma de son Pygmalion, Josef Von Sternberg.
Un dernier mot pour saluer la musique du compositeur Henri Mancini
Outre Charlton Heston, loin de ses rôles habituels, le casting se compose : Orson Welles (méconnaissable), Janet Leigh, Akim Tamiroff, Zsa Zsa Gabor et Marlène Dietrich dont les plans rapprochés évoquent le cinéma de son Pygmalion, Josef Von Sternberg.
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- Zelda Zonk
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Je viens de revoir La soif du mal, de Welles, en salle, et je suis encore sous le choc.
PRO-DI-GIEUX de bout en bout.
Ma première vision datait d'une quinzaine d'années. J'en gardais un très bon souvenir, mais pas au point de le classer parmi les plus grand chefs-d'oeuvre du 7ème art. C'est désormais chose faite, et bien faite. Ce film entre maintenant dans mon TOP 5, easily.
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Ma première vision datait d'une quinzaine d'années. J'en gardais un très bon souvenir, mais pas au point de le classer parmi les plus grand chefs-d'oeuvre du 7ème art. C'est désormais chose faite, et bien faite. Ce film entre maintenant dans mon TOP 5, easily.
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- Euphémiste
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Je suis jaloux... merde pourquoi je ne peux pas voir de classique au ciné moi aussi.Memento a écrit :Je viens de revoir La soif du mal, de Welles, en salle, et je suis encore sous le choc.
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Ma première vision datait d'une quinzaine d'années. J'en gardais un très bon souvenir, mais pas au point de le classer parmi les plus grand chefs-d'oeuvre du 7ème art. C'est désormais chose faite, et bien faite. Ce film entre maintenant dans mon TOP 5, easily.
Top 20 actuel
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Mes dvd
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- Zelda Zonk
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Fabuleuse expérience que de voir ce film en salle.someone1600 a écrit :Je suis jaloux... merde pourquoi je ne peux pas voir de classique au ciné moi aussi.Memento a écrit :Je viens de revoir La soif du mal, de Welles, en salle, et je suis encore sous le choc.
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Ma première vision datait d'une quinzaine d'années. J'en gardais un très bon souvenir, mais pas au point de le classer parmi les plus grand chefs-d'oeuvre du 7ème art. C'est désormais chose faite, et bien faite. Ce film entre maintenant dans mon TOP 5, easily.
Bon, j'y reviens à tête reposée. Un jour a passé et hier soir, sur le coup de l'émotion, je ne pouvais pas analyser le film, mais seulement exprimer le choc ressenti, vous savez, un de ces ébahissements cinématographiques comme on en ressent 1 ou 2 par décénnie et qui vous font dire que seul le 7e art peut vous transporter aussi loin et aussi fort. Et pourtant, encore une fois, je connaissais déjà le film, vu en VHS il y a 15 ans environ.
D'abord il y a les premières images du générique, sans doute l'un des plus prodigieux de l'histoire du cinéma, un plan-séquence époustouflant dont la beauté donne le vertige. Mais la maestria de Welles ne s'arrête pas à cette séquence d'ouverture, comme on a parfois tendance à réduire le film. Non, durant 1h50, toute l'oeuvre est baignée de cette splendeur, dans chaque plan, dans chaque éclairage, dans chaque mouvement d'appareil, dans chaque idée de mise en scène. Formellement parlant, on se trouve là devant un monument digne de cotoyer les plus grandes réussites du genre (je pense notamment aux oeuvre de Laughton, Lang ou Kurosawa). Je le dis d'autant mieux que je ne suis pas fan de Citizen Kane, loin de là, un film qui a une fâcheuse tendance à m'ennuyer et où, je trouve, l'approche formelle tourne quelque peu à vide. Ici, on se trouve devant un film fait de chair et de sang, où la moiteur de la nuit transpire littéralement de la pellicule, où l'agitation fievreuse de la ville jaillit de l'écran pour tenailler le spectateur et ne plus le lâcher jusqu'au générique de fin.
Ensuite il y a Welles acteur, sa présence écrasante à l'écran, inspecteur boîteux qui s'incrit dans la pure lignée des anti-héros décadants et accablés du Film Noir : alcool, déchéance, corruption, passé douloureux, destin tragique et inéluctable. Il y a aussi Charlton Heston, un acteur que je n'apprécie pas spécialement, mais qui ici, je dois le reconnaître, est parfaitement crédible et touchant dans le rôle du mexicain intègre pris dans un engrenage infernal. Sans oublier Janet Leigh, décidémment abonnée aux motels perdus et sordides, et aux gérants inquiétants, deux ans avant Psychose. Enfin, comment oublier Marlène Dietrich, son pianola mécanique et ses cartes qui ne lisent plus aucun avenir à l'inspecteur désabusé : "Your future is all used up". Petit rôle certes, mais très marquant.
Le cinéphile, au gré de ses découvertes ou redécouvertes, se montre parfois difficile, trop peut-être, et il est finalement assez rare d'avoir le sentiment d'avoir affaire à film parfait en tous points, qu'il s'agisse de la distribution technique ou artistique, du scénario, de la mise en scène ou même de la musique (ici, une partition très réussie de Henry Mancini vient compléter le tableau).
Pour reprendre l'affirmation de Jean Domarchi (Les Cahiers du cinéma) « Welles remplit pour nous, hommes du XXe siècle, la même fonction que Shakespeare pour ceux du XVIè siècle ». Que cette affirmation s'applique ou non à toute sa filmographie, je ne saurais le dire, mais à La soif du mal, oui, assurément.
- Zelda Zonk
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Tiens, je suis tombé sur ces phrases de Truffaut, à propos du film, dans Les films de ma vie (Ed. Flammarion) :Memento a écrit :Fabuleuse expérience que de voir ce film en salle.someone1600 a écrit :
Je suis jaloux... merde pourquoi je ne peux pas voir de classique au ciné moi aussi.
Bon, j'y reviens à tête reposée. Un jour a passé et hier soir, sur le coup de l'émotion, je ne pouvais pas analyser le film, mais seulement exprimer le choc ressenti, vous savez, un de ces ébahissements cinématographiques comme on en ressent 1 ou 2 par décénnie et qui vous font dire que seul le 7e art peut vous transporter aussi loin et aussi fort. Et pourtant, encore une fois, je connaissais déjà le film, vu en VHS il y a 15 ans environ.
D'abord il y a les premières images du générique, sans doute l'un des plus prodigieux de l'histoire du cinéma, un plan-séquence époustouflant dont la beauté donne le vertige. Mais la maestria de Welles ne s'arrête pas à cette séquence d'ouverture, comme on a parfois tendance à réduire le film. Non, durant 1h50, toute l'oeuvre est baignée de cette splendeur, dans chaque plan, dans chaque éclairage, dans chaque mouvement d'appareil, dans chaque idée de mise en scène. Formellement parlant, on se trouve là devant un monument digne de cotoyer les plus grandes réussites du genre (je pense notamment aux oeuvre de Laughton, Lang ou Kurosawa). Je le dis d'autant mieux que je ne suis pas fan de Citizen Kane, loin de là, un film qui a une fâcheuse tendance à m'ennuyer et où, je trouve, l'approche formelle tourne quelque peu à vide. Ici, on se trouve devant un film fait de chair et de sang, où la moiteur de la nuit transpire littéralement de la pellicule, où l'agitation fievreuse de la ville jaillit de l'écran pour tenailler le spectateur et ne plus le lâcher jusqu'au générique de fin.
Ensuite il y a Welles acteur, sa présence écrasante à l'écran, inspecteur boîteux qui s'incrit dans la pure lignée des anti-héros décadants et accablés du Film Noir : alcool, déchéance, corruption, passé douloureux, destin tragique et inéluctable. Il y a aussi Charlton Heston, un acteur que je n'apprécie pas spécialement, mais qui ici, je dois le reconnaître, est parfaitement crédible et touchant dans le rôle du mexicain intègre pris dans un engrenage infernal. Sans oublier Janet Leigh, décidémment abonnée aux motels perdus et sordides, et aux gérants inquiétants, deux ans avant Psychose. Enfin, comment oublier Marlène Dietrich, son pianola mécanique et ses cartes qui ne lisent plus aucun avenir à l'inspecteur désabusé : "Your future is all used up". Petit rôle certes, mais très marquant.
Le cinéphile, au gré de ses découvertes ou redécouvertes, se montre parfois difficile, trop peut-être, et il est finalement assez rare d'avoir le sentiment d'avoir affaire à film parfait en tous points, qu'il s'agisse de la distribution technique ou artistique, du scénario, de la mise en scène ou même de la musique (ici, une partition très réussie de Henry Mancini vient compléter le tableau).
Pour reprendre l'affirmation de Jean Domarchi (Les Cahiers du cinéma) « Welles remplit pour nous, hommes du XXe siècle, la même fonction que Shakespeare pour ceux du XVIè siècle ». Que cette affirmation s'applique ou non à toute sa filmographie, je ne saurais le dire, mais à La soif du mal, oui, assurément.
« C'est un film qui nous humilie un peu parce qu'il est celui d'un homme qui pense beaucoup plus vite que nous, beaucoup mieux et qui nous jette à la figure une image merveilleuse alors que nous sommes encore sous l'éblouissement de la précédente. D'où cette rapidité, ce vertige, cette accélération, cette ivresse.
Qu'il nous reste toutefois suffisamment de goût, de sensibilité et d'intuition pour admettre que cela est grand et que cela est beau. Si des confrères critiques s'avisent de chercher des preuves contre ce fim qui est une évidence d'art et rien d'autre, nous assisterons au spectacle grotesque de lilliputiens critiquant Gulliver. »
Je dois dire qu'une semaine après la revoyure de ce diamant brut, le film me hante toujours.
- Profondo Rosso
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La Soif du Mal de Orson Welles
Un film noir tres intense, la realisation de Welles est exeptionnelle 'entre autres le mythique plan séquence d'ouverture) toute comme l'interpretation de heston et de Welles monstrueux en policier raciste et manipulateur. Le film fait preuve d'un grand sadisme et d'une incroyable violence pour l'époque (la femme de Heston livré en pature à un gang de drogués pour une orgie ) et le scenario est particulierement tortueux et ambigu comme le montre une révélation finale qui fait bien reflechir à tout les évènements qui se sont déroulés. 6/6
Un film noir tres intense, la realisation de Welles est exeptionnelle 'entre autres le mythique plan séquence d'ouverture) toute comme l'interpretation de heston et de Welles monstrueux en policier raciste et manipulateur. Le film fait preuve d'un grand sadisme et d'une incroyable violence pour l'époque (la femme de Heston livré en pature à un gang de drogués pour une orgie ) et le scenario est particulierement tortueux et ambigu comme le montre une révélation finale qui fait bien reflechir à tout les évènements qui se sont déroulés. 6/6
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A Touch of Evil / La Soif du mal (Orson Welles, 1958). Murnau avait inventé la caméra déchaîné, Welles inventa la caméra déjantée. Un film noir audacieux tant par son thème que par son traitement formel reposant sur un parti pris extrême : ne jamais laisser une seconde de répis au spectateur. Angles bizarres, mouvements de grue complexes, travellings saisissants, caméra portée, éclairages violents, enchevêtrement constant des actions et des dialogues... et bien je me suis senti agressé pendant presque deux heures par des personnages sans consistance réelle dans des situations improbables au long d'une intrigue décousue. La version que j'ai regardée est la reconstitution récente, affligée d'une post-synchronisation affreuse et sûrement mixée par un apprenti bûcheron cocaïnomane. Vite, un alka Setzer.
Le film d'Orson Welles : ?
Le remontage Universal : 0/10
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J'adore le Criminel. J'ai encore Citizen Kane et le Procès sur mes étagères. Pourvu qu'ils ne soient pas post-synchronisés de la sorte, ça devrait aller beaucoup mieux.Jack Griffin a écrit :Tu aimes d'autres films de Welles ? Il m'est arrivé parfois devant ses oeuvres d'être assez déconcerté. Pour la soif du mal, j'ai beaucoup plus apprécié à la seconde vision (je ne sais pas si je suis seul dans ce cas).
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Certainement l'une des plus belles scènes d'ouverture (en long plan séquence) de l'histoire.AlexRow a écrit :A Touch of Evil / La Soif du mal (Orson Welles, 1958). Murnau avait inventé la caméra déchaîné, Welles inventa la caméra déjantée. Un film noir audacieux tant par son thème que par son traitement formel reposant sur un parti pris extrême : ne jamais laisser une seconde de répis au spectateur. Angles bizarres, mouvements de grue complexes, travellings saisissants, caméra portée, éclairages violents, enchevêtrement constant des actions et des dialogues... et bien je me suis senti agressé pendant presque deux heures par des personnages sans consistance réelle dans des situations improbables au long d'une intrigue décousue. La version que j'ai regardée est la reconstitution récente, affligée d'une post-synchronisation affreuse et sûrement mixée par un apprenti bûcheron cocaïnomane. Vite, un alka Setzer.
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