John Cassavetes (1929-1989)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Ouf Je Respire
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Message par Ouf Je Respire »

Sergius Karamzin a écrit :Ce serait difficile de garder mon calme pour parler de Cassavetes. C'est juste à mes yeux l'un des 10 plus grands cinéastes de tous les temps.
Copain! :D
Sergius Karamzin a écrit :J'aime d'amour presque tous ses films, avec un sentiment d'amour irrationnel pour "Faces" "Husbands" "Meurtre d'un bookmaker chinois" et "Opening night" qui valent pour moi 10/10.
Copain, copain!! :D :D
Sergius Karamzin a écrit :Quant à "Une femme sous influence" c'est le film le plus émotionnelement fort que j'ai jamais vu. Vu une seule fois, j'ai du mal à le revoir tant il m'a profondément bouleversé.
Copain, copain, copain!!! :D :D :D
Sergius Karamzin a écrit :Cassavetes est un maître absolu à mes yeux, et l'un des plus fascinants directeurs d'acteurs.
Sergius, tu veux m'épouser? :D :oops:
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« Toutes choses sont dites déjà ; mais comme personne n’écoute, il faut toujours recommencer. » André Gide
Sergius Karamzin
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Message par Sergius Karamzin »

Ouf, es-tu une femme, un homme, une loutre ? Dis m'en plus.
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Ouf Je Respire
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Message par Ouf Je Respire »

Mi-homme, mi-femme, mi-loutre, mi-cafard. :mrgreen:
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Message par Sergius Karamzin »

ça m'intéresse, mais une question me taraude : aimes-tu nager sur le dos derrière de vieux placards ?
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Roy Neary
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Message par Roy Neary »

Sergius Karamzin a écrit :ça m'intéresse, mais une question me taraude : aimes-tu nager sur le dos derrière de vieux placards ?
Depuis qu'il a vu Meurtre d'un Bookmaker chinois, il pratique la brasse coulée...
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Ouf Je Respire
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Message par Ouf Je Respire »

Viens, Sergius, allons nous en bras dessus, bras dessous, Roy n'aime pas les belles choses... Roy, t'as pas de goût. :mrgreen:

Et pis je préviens tout le monde, le premier qui dit du mal de la filmo de Cassavetes, jelui pète la gueule... :twisted: :mrgreen:

Ouf,
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Message par David Locke »

Ouf Je Respire a écrit :Et pis je préviens tout le monde, le premier qui dit du mal de la filmo de Cassavetes, je lui pète la gueule... :twisted: :mrgreen:

Ouf,
un vrai mec, donc :lol:

Sinon, de Cassavetes, j'ai vu Un enfant attend, Faces, Minnie et Moskowitz, Une femme sous influence, Opening night et Gloria : que du bon!

Je ne crois pas qu'il existe un autre réalisateur qui soit capable de rendre avec une telle intensité la difficile adéquation de l'homme (en fait, surtout de la femme) moderne avec son environnement et ses semblables.

Il sait nous montrer notre existence dans ce qu'elle a de plus intime. Il s'attache à montrer les gens au moment où le vernis se craquelle, où les masques de la bienséance et de la tyrannie du bon goût tombent. Ce que nous voyons alors, c'est la vie humaine elle-même.

Cela pourrait donner lieu à des films froids, des films d'entomologiste où les humains seraient décortiqués tels des insectes. Mais l'empathie de Cassavetes pour ses personnages est immense : il les accepte dans leur intégralité, quels que soient leur appartenance sociale ou raciale, leurs défauts, leur actes... Ils les aime, et nous les offre.

Alors, cette empathie gagne peu à peu le spectateur : ce qui arrive aux personnages, aux gens à part entière devrais-je dire, qui peuplent ses films nous remue jusqu'au plus profond de nous-même.

Seule Barbara Loden est pervenue à approcher cette proximité avec un destin humain dans Wanda.

Je rappelle au passage qu'il existe un DVD zone 1 (Columbia) de bonne qualité de Gloria (image et son au top, pas de bonus...).[/b]
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Message par Breezy »

Shadows de John Cassavetes

C'est le premier Cassavetes que je vois.Assez desorienté au depart mais je suis tres vité rentré dans cette galerie de portraits.J'ai remarqué beaucoup de similutudes avec la Nouvelle Vague,beaucoup de plans(et la musique nottament) m'ont fait penser a A bout de souffle.
J'ai beaucoup aimé donc,vivement les autres Cassavetes(meme si Jeremy Fox aime que celui ci,je risque d'accrocher aux autres?)

8/10
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Requiem
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Message par Requiem »

breezy a écrit :Shadows de John Cassavetes

C'est le premier Cassavetes que je vois.Assez desorienté au depart mais je suis tres vité rentré dans cette galerie de portraits.J'ai remarqué beaucoup de similutudes avec la Nouvelle Vague,beaucoup de plans(et la musique nottament) m'ont fait penser a A bout de souffle.
J'ai beaucoup aimé donc,vivement les autres Cassavetes(meme si Jeremy Fox aime que celui ci,je risque d'accrocher aux autres?)

8/10
Le rapprochement avec la Nouvelle Vague est bien sûr évident puisque c'est un film directement issu du Free Cinema même si Cassavetes a édulcoré cet aspect de son film en rajoutant vingt minutes de métrages car il n'aimait pas l'idée que le film plaise aux tenants du mouvement sus-nommé. Difficile de dire si tu risque d'accrocher aux autres Cassavetes si tu n'as vu que celui-ci car il est très très différent des suivants. Moi qui suis béat d'admiration devant des Opening Night ou encore Une Femme sous Influence, j'ai eu beaucoup plus de mal à rentrer dans ce film. Je pense qu'il est bien difficile de juger de si l'on aime Cassavetes avant de voir quelques films comme ceux que je cite plus haut, Husbands ou Love Streams. Pour moi son style personnel commence seulement à se mettre en place avec Faces.
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Message par Breezy »

Requiem a écrit :
breezy a écrit :Shadows de John Cassavetes

C'est le premier Cassavetes que je vois.Assez desorienté au depart mais je suis tres vité rentré dans cette galerie de portraits.J'ai remarqué beaucoup de similutudes avec la Nouvelle Vague,beaucoup de plans(et la musique nottament) m'ont fait penser a A bout de souffle.
J'ai beaucoup aimé donc,vivement les autres Cassavetes(meme si Jeremy Fox aime que celui ci,je risque d'accrocher aux autres?)

8/10
Le rapprochement avec la Nouvelle Vague est bien sûr évident puisque c'est un film directement issu du Free Cinema même si Cassavetes a édulcoré cet aspect de son film en rajoutant vingt minutes de métrages car il n'aimait pas l'idée que le film plaise aux tenants du mouvement sus-nommé. Difficile de dire si tu risque d'accrocher aux autres Cassavetes si tu n'as vu que celui-ci car il est très très différent des suivants. Moi qui suis béat d'admiration devant des Opening Night ou encore Une Femme sous Influence, j'ai eu beaucoup plus de mal à rentrer dans ce film. Je pense qu'il est bien difficile de juger de si l'on aime Cassavetes avant de voir quelques films comme ceux que je cite plus haut, Husbands ou Love Streams. Pour moi son style personnel commence seulement à se mettre en place avec Faces.
Merci pour ces conseils :wink:
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Jake Scully
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Message par Jake Scully »

MEURTRE D'UN BOOKMAKER CHINOIS

Je sais enfin d'où vient ce pseudo de Cosmo Vitelli! :mrgreen:

Et bin Cassavetes réalisateur c'est pas tout-à-fait ce à quoi je m'attendais. J'ai apprécié certains passages, la réalisation, l'inerprétation... mais où est le scénario??? :lol: nan mais, c'est un peu "difficile" à regarder, en un mot c'est lourd. Désolé. J'ai du mal... Je le re-dis, j'aime certains passages... :wink:

3/6
Cosmo Vitelli
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Message par Cosmo Vitelli »

Jake Scully a écrit :MEURTRE D'UN BOOKMAKER CHINOIS

Je sais enfin d'où vient ce pseudo de Cosmo Vitelli! :mrgreen:

Et bin Cassavetes réalisateur c'est pas tout-à-fait ce à quoi je m'attendais. J'ai apprécié certains passages, la réalisation, l'inerprétation... mais où est le scénario???
3/6
Y'a pas que le scénario dans la vie non plus. Des fois le cinéma ne se résume pas uniquement au récit.
Le cinéma a plus de cent ans, il serait peut être tant d'accepter que tous les fils n'obéissent pas aux mêmes schémas narratifs hérités du cinéma hollywoodiens classique.

Cassavetes part souvent de canevas pour dérouler son sens de la narration bien particulier.
Ce qui est remarquable, notamment, dans ce film, c'est qu'on peut le prendre comme une métaphore géante du rapport que Cassavetes entretient avec Hollywood.
On le sait, il se servait des salaires qu'il percevait en tant qu'acteur bien introduit dans le système, pour financer ces projets en marge du cinéma américain "traditionnel'. Or ici, Vitelli est une sorte d'artisan qui va devoir trahir ses principes (en acceptant un boulot pour des maffieux, des requins de la finance...) pour sauver son affaire qu'il gère comme un père de famille s'occupe des siens (voir la très belle séquence ou il remonte le moral de ses troupes, alors qu'il est gravement blessé).

Sinon j'adore la manière dont il pervertit le genre. On a tous les éléments d'un polar en place, mais Cassavetes ne s'intéresse pas à l'intrigue qui aurait dû se développer autour des personnages mais aux personnages eux-mêmes, à leurs états d'âmes.
J'adore aussi le rythme, les césures, les digressions...sans parler de Ben Gazzara qui est splendide (les séquences du meurtre et l'ultime séquence sur le trottoir sont pour moi de très grands moments de cinéma).
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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Boubakar
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Message par Boubakar »

Je commence mon cycle Cassavetes avec :

Shadows
j'ai beaucoup aimé cette chronique du New-York des années 50, où le jeu des acteurs parait improvisé, on les voit presque se chercher pendant les scènes :lol:
Par contre, leur accent Neww-yorkais fait que c'est pas facile à comprendre, même en lisant les sous-titres anglais.

Selon vous, quel est le meilleur de Cassavetes ?
Lucky
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Message par Lucky »

Boubakar a écrit :Selon vous, quel est le meilleur de Cassavetes ?
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Message par phylute »

Boubakar a écrit :Je commence mon cycle Cassavetes avec :

Shadows
j'ai beaucoup aimé cette chronique du New-York des années 50, où le jeu des acteurs parait improvisé, on les voit presque se chercher pendant les scènes :lol:
Par contre, leur accent Neww-yorkais fait que c'est pas facile à comprendre, même en lisant les sous-titres anglais.

Selon vous, quel est le meilleur de Cassavetes ?
Une femme sous influence
J'aime au plus haut point tous ses films, sauf Gloria auquel je n'arrive pas à accrocher
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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