Nos Meilleures Années (Marco Tullio Giordana - 2003)
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ressucitons ce topic.
Nos Meilleures Années est un défi, et cela à plusieurs niveaux. Très rapidement, il semble évident que Marco Tullio Giordana a eu l'ambition de faire de cette oeuvre autre chose qu'une simple saga télévisuelle, mais au contraire un grand film fleuve, un véritable oeuvre cinématographique.
D'abord dans son écriture : faire coexister l'Histoire italienne de ces quarante dernières années et l'histoire de deux frères et de leur entourage, sans trop négliger une intrigue au profit d'une autre et sans faire un film carte postal comme pouvait l'être Forrest Gump (film que j'aime bien sans plus) ou des films de Guitry. Le tout avec des personnages profonds, chacun possédant des zones d'ombre qui font qu'on s'attache facilement à eux. Ainsi le personnage de Matteo est au début légèrement irritant, mais il intrigue par son caractère imprévisible et mystérieux, et en devient peu à peu le personnage essentiel et principal du film ; il est le fil conducteur de tout ce qui arrive aux autres protagonistes. C'est en partie grâce à cela que le film se regarde avec une facilité étonnante.
La caméra de Marco Tullio Giordana capte les sentiments et humeurs subtilement, sans les appuyer, faisant ressortir les émotions avec retenue ; et donne ainsi dans un registre cinématographique qui nie d'emblée tout attachement à la platitude d'une production télévisuelle lambda. La disparition d'un personnage est un choc qui se distille doucement dans tout le reste du film, et accompagne ensuite un sentiment de mélancolie que l'on ressent longtemps encore après la fin de la projection. D'ailleurs la fin semble trop rapide (paradoxe pour un film de 6 heures 10), on a encore envie de suivre ces personnages si touchants, si humains ; si bien écrits et interprêtés par une galerie de jeunes acteurs italiens bouleversants de justesse (en tête Alessio Boni, Luigi Lo Cascio et Jasmine Trinca, vu dans le rôle de la fille de Moretti dans La Chambre du fils)
L'Italie est présente dans sa variété ; d'abord ses peuples (différents accents), et dans ces régions, sans effet anecdotique : que l'action se passe à Palerme, Turin, Rome, Stromboli ou encore en Toscane, il y a toujours une importance thématique et pour l'évolution des personnages.
Par cet aspect le film rappelle très vite le cinéma de Visconti, et avant tout Rocco et ses frères, mais aussi Rosellini pour la dimension sociale, Pasolini pour la représentation de la jeunesse et la mélancolie (d'ailleurs La Meglio Gioventù est le titre d'un recueil de poèmes de Pasolini), et Rosi pour le côté politique (là je suppute, je n'ai vu aucun de ses films).
Une très grande réussite, qui ne mérite pas le mépris de certains ("ça reste un téléfilm", n'importe quoi).
On pourra regretter quelques défauts d'étalonnage, à trois ou quatre reprises, mais pas de quoi fuir le film.
Nos Meilleures Années est un défi, et cela à plusieurs niveaux. Très rapidement, il semble évident que Marco Tullio Giordana a eu l'ambition de faire de cette oeuvre autre chose qu'une simple saga télévisuelle, mais au contraire un grand film fleuve, un véritable oeuvre cinématographique.
D'abord dans son écriture : faire coexister l'Histoire italienne de ces quarante dernières années et l'histoire de deux frères et de leur entourage, sans trop négliger une intrigue au profit d'une autre et sans faire un film carte postal comme pouvait l'être Forrest Gump (film que j'aime bien sans plus) ou des films de Guitry. Le tout avec des personnages profonds, chacun possédant des zones d'ombre qui font qu'on s'attache facilement à eux. Ainsi le personnage de Matteo est au début légèrement irritant, mais il intrigue par son caractère imprévisible et mystérieux, et en devient peu à peu le personnage essentiel et principal du film ; il est le fil conducteur de tout ce qui arrive aux autres protagonistes. C'est en partie grâce à cela que le film se regarde avec une facilité étonnante.
La caméra de Marco Tullio Giordana capte les sentiments et humeurs subtilement, sans les appuyer, faisant ressortir les émotions avec retenue ; et donne ainsi dans un registre cinématographique qui nie d'emblée tout attachement à la platitude d'une production télévisuelle lambda. La disparition d'un personnage est un choc qui se distille doucement dans tout le reste du film, et accompagne ensuite un sentiment de mélancolie que l'on ressent longtemps encore après la fin de la projection. D'ailleurs la fin semble trop rapide (paradoxe pour un film de 6 heures 10), on a encore envie de suivre ces personnages si touchants, si humains ; si bien écrits et interprêtés par une galerie de jeunes acteurs italiens bouleversants de justesse (en tête Alessio Boni, Luigi Lo Cascio et Jasmine Trinca, vu dans le rôle de la fille de Moretti dans La Chambre du fils)
L'Italie est présente dans sa variété ; d'abord ses peuples (différents accents), et dans ces régions, sans effet anecdotique : que l'action se passe à Palerme, Turin, Rome, Stromboli ou encore en Toscane, il y a toujours une importance thématique et pour l'évolution des personnages.
Par cet aspect le film rappelle très vite le cinéma de Visconti, et avant tout Rocco et ses frères, mais aussi Rosellini pour la dimension sociale, Pasolini pour la représentation de la jeunesse et la mélancolie (d'ailleurs La Meglio Gioventù est le titre d'un recueil de poèmes de Pasolini), et Rosi pour le côté politique (là je suppute, je n'ai vu aucun de ses films).
Une très grande réussite, qui ne mérite pas le mépris de certains ("ça reste un téléfilm", n'importe quoi).
On pourra regretter quelques défauts d'étalonnage, à trois ou quatre reprises, mais pas de quoi fuir le film.
J'ai dit que ça restait un téléfilm de grande qualité.-Kaonashi Yota- a écrit :Une très grande réussite, qui ne mérite pas le mépris de certain ("ça reste un téléfilm", n'importe quoi).
Mais essaie de me citer au moins une vraie idée originale de mise en scène dans ces six heures, c'est quasiment impossible.
Le point fort, ce sont avant tout les personnages.
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Oh t'inquiète pas, je ne te visais pas spécialement.Bill Harford a écrit :J'ai dit que ça restait un téléfilm de grande qualité.
Pourquoi vouloir trouver à tout prix une idée originale de réalisation dans un film ?!Bill Harford a écrit :Mais essaie de me citer au moins une vraie idée originale de mise en scène dans ces six heures, c'est quasiment impossible.
Le point fort, ce sont avant tout les personnages.
D'ailleurs j'ai plusieurs exemples en tête pour ce film (pas de trucs super novateurs, mais très bien trouvés) : la scène où Giulia s'enfuit de nuit, de chez les parents de Nicola & cie ; jeu sur les éclairages, Nicola ouvrant la porte à le visage parsemé d'ombres, la porte laisse entrer un faisceau de lumière limite aveuglante, soulignant la fausse route que prend Giulia. D'ailleurs la scène où Matteo s'en va de la soirée de la Saint-Sylvestre se passe au même endroit avec Nicola également, et ça crée un parallèle troublant. Je trouve aussi assez original et pas niais pour un sou l'apparition surprise de Matteo à la fin : cette séquence en un seul plan est longue, laisse les sentiments de Nicola et Mirella s'installer, et l'intervention surprenante de Matteo les aide subtilement à se décider (j'ai été très touché par cette scène).
Sinon c'est vrai que le film vaut aussi énormément pour ses acteurs.
NB : j'ai modifié un peu mon message précédent.
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...très joli film, mais qui, pour le coup, méritait bien moins d'être mis en valeur par la critique que des films comme Juste un baiser, Les Cent Pas, Le Sourire de ma mère ou les films d'Ozpetek..., qui me semblent nettement plus intéressants.David Locke a écrit :Ayant vraiment bien aimé Les Cent Pas, précédent film de Marco Tullio Giordana, également avec Enrico Lo Cascio (une vraie découverte), je vais foncer voir celui-ci.
Luigi Lo Cascio... Oui, c'est un acteur magnifique, lumineux, gracieux et puissant à la fois. Il a déjà glané toute une pluie de prix et récompenses (dont la Coupe Volpi), alors qu'il n'a fait que 5 ou 6 films. Il était vraiment remarquable dans le beau Les Cent Pas. Moi aussi, j'ai beaucoup aimé ce film, plein de défauts, mais tout de même très intéressant : très bons acteurs, belle photo, belle réalisation...
Et c'est un film engagé, il n'y en a plus tant que ça maintenant en Italie (malgré paradoxalement, l'engagement politique très marqué de quasiment tous les artistes italiens).
En espérant que le succès commercial sera au rendez-vous cette fois-ci, malgré la forte tendance des français (le public et surtout la critique) à snober le cinéma italien contemporain...
Apparemment, ça marche pas mal... Faut dire aussi que c'est un des seuls films italiens à ne pas être boudé justement par le public et la critique.
EDIT : à l'exception du petit film sicilien Respiro...
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- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
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nos meilleures années
Film italien (2003). Drame. Durée : 6h 06mn.
Date de sortie : 09 Juillet 2003
Avec Alessio Boni, Luigi Lo Cascio, Adriana Asti, Sonia Bergamasco, Fabrizio Gifuni
Réalisé par Marco Tullio Giordana
le pitch
A la fin des années soixante, deux frères d'une famille italienne, Nicol et Matteo, partagent les mêmes rêves, les mêmes espoirs, les mêmes lectures et les mêmes amitiés, jusqu'au jour où la rencontre avec Giorgia, une jeune fille souffrant de troubles psychiques, détermine le destin de chacun : Nicola décide de devenir psychiatre, alors que Matteo abandonne ses études et entre dans la police. Leur parcours ainsi que celui du reste de leur famille s'inscrit en parallèle avec les événements qui ont joué un rôle crucial dans l'histoire de l'Italie : l'inondation de Florence, la lutte contre la mafia en Sicile, les grands matchs de football de l'équipe nationale... (allocine)
l'affiche:
Mon avis
Il est très difficile de parler de cette saga de 6 heures sans oublier forcément quelquechose, cependant un mot me vient à l'esprit pour caracteriser ce film, c'est une fresque.
Une fresque en ce sens que c'est long et méticuleux, mais que le resultat est forcement beau, touchant et agréable à contempler
La première partie à commencé par m'ennerver car comme on suit 2 frêres de 1966 à 2003, ce sont les mêmes acteurs du début à la fin, donc voir un acteur au cheveux longs qui a 30 ans, et qui joue un gars de 18/20 c'est chiant, puis l'histoire s'impose et on oublie cette gene!
La seule gene qui reste, c'est que c'est fait à la base pour la télévision, et que ça se voit dans la qualité de l'image (souvent dégueulasse) et dans la réalisation (gros plans, gros plans, y'a rarement + de 2 personnes dans la cadre)! Mais les personnages sont tellement bien écrits, le acteurs jouent tellement bien que finalement la magie opère quand même!
Donc revenons à la première partie qui nous présente cette famille, avec tous les rebondissements de la vie, sans pour autant sombrer dans le pathos, tout est bien, tout est juste, et tout semble trop vrai.
chaque personnage à ses ambiguités, ses secrets, et il n'en fait pas étalage devant la camera, et c'est ça à la limite qui donne toute cette justesse de sentiments humains; Toute cette saga est traversée par l'histoire Italienne qu'on connait assez peu (sauf les brigades rouges), et malgrès la deuxième partie beaucoup plus triste et moins axée sur les rebondissements, mais plus sur les sentiments humains, on a envie de dire comme nicola "tout est beau"..... Bref cette saga sur la vie est d'une précision et d'une telle justesse qu'on en ressort forcément ému et changé
J'ai adoré à tel point que je me demande si je ne vais pas me taper les 6 heures à nouveau
j'en rajouterai plus quand des éléments me reviendront!
le problème est que je ne peux pas trop en parler sans dévoiler les intrigues du scénario, mais il nempêche que dans ce film, le réa arrive à faire passer quelquechose qu'aucun film ne m'avait fait ressentir, c'est cette impression de manque qu'on ressent quand quelqu'un disparait trop tot et brutalement; dans la 2° partie on partage ce sentiment avec eux et c'est très fort !!!
bref je vous le conseille vivement, et j'attends sa sortie en janvier avec impatience
(ps j'ai recopié mon post qui était sur mon forum, car je tenais à vous conseiller vivement ce film)
Date de sortie : 09 Juillet 2003
Avec Alessio Boni, Luigi Lo Cascio, Adriana Asti, Sonia Bergamasco, Fabrizio Gifuni
Réalisé par Marco Tullio Giordana
le pitch
A la fin des années soixante, deux frères d'une famille italienne, Nicol et Matteo, partagent les mêmes rêves, les mêmes espoirs, les mêmes lectures et les mêmes amitiés, jusqu'au jour où la rencontre avec Giorgia, une jeune fille souffrant de troubles psychiques, détermine le destin de chacun : Nicola décide de devenir psychiatre, alors que Matteo abandonne ses études et entre dans la police. Leur parcours ainsi que celui du reste de leur famille s'inscrit en parallèle avec les événements qui ont joué un rôle crucial dans l'histoire de l'Italie : l'inondation de Florence, la lutte contre la mafia en Sicile, les grands matchs de football de l'équipe nationale... (allocine)
l'affiche:
Mon avis
Il est très difficile de parler de cette saga de 6 heures sans oublier forcément quelquechose, cependant un mot me vient à l'esprit pour caracteriser ce film, c'est une fresque.
Une fresque en ce sens que c'est long et méticuleux, mais que le resultat est forcement beau, touchant et agréable à contempler
La première partie à commencé par m'ennerver car comme on suit 2 frêres de 1966 à 2003, ce sont les mêmes acteurs du début à la fin, donc voir un acteur au cheveux longs qui a 30 ans, et qui joue un gars de 18/20 c'est chiant, puis l'histoire s'impose et on oublie cette gene!
La seule gene qui reste, c'est que c'est fait à la base pour la télévision, et que ça se voit dans la qualité de l'image (souvent dégueulasse) et dans la réalisation (gros plans, gros plans, y'a rarement + de 2 personnes dans la cadre)! Mais les personnages sont tellement bien écrits, le acteurs jouent tellement bien que finalement la magie opère quand même!
Donc revenons à la première partie qui nous présente cette famille, avec tous les rebondissements de la vie, sans pour autant sombrer dans le pathos, tout est bien, tout est juste, et tout semble trop vrai.
chaque personnage à ses ambiguités, ses secrets, et il n'en fait pas étalage devant la camera, et c'est ça à la limite qui donne toute cette justesse de sentiments humains; Toute cette saga est traversée par l'histoire Italienne qu'on connait assez peu (sauf les brigades rouges), et malgrès la deuxième partie beaucoup plus triste et moins axée sur les rebondissements, mais plus sur les sentiments humains, on a envie de dire comme nicola "tout est beau"..... Bref cette saga sur la vie est d'une précision et d'une telle justesse qu'on en ressort forcément ému et changé
J'ai adoré à tel point que je me demande si je ne vais pas me taper les 6 heures à nouveau
j'en rajouterai plus quand des éléments me reviendront!
le problème est que je ne peux pas trop en parler sans dévoiler les intrigues du scénario, mais il nempêche que dans ce film, le réa arrive à faire passer quelquechose qu'aucun film ne m'avait fait ressentir, c'est cette impression de manque qu'on ressent quand quelqu'un disparait trop tot et brutalement; dans la 2° partie on partage ce sentiment avec eux et c'est très fort !!!
bref je vous le conseille vivement, et j'attends sa sortie en janvier avec impatience
(ps j'ai recopié mon post qui était sur mon forum, car je tenais à vous conseiller vivement ce film)
Re: nos meilleures années
Tu aurais pu répondre là :
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?t=2796
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?t=2796
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Re: nos meilleures années
Faut être plus aimable avec les nouveaux.Bill Harford a écrit :Tu aurais pu répondre là :
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?t=2796
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Oui je confirme...Margo a écrit :(ceux qui iront voir le film, je vous conseille les 10 dernières minutes, trop ringos !!!).
Pareil...j'ai aucune violence contre, mais bon...Margo a écrit :Je ne comprends toujours pas l'empressement des journalistes à voir un chef d'oeuvre dans ce "petit" film, sympa tout au plus...
Nos meilleures années
Je doute que beaucoup de personnes aient vu ce film italien de 6 heures, mais il m'intérèsse beaucoup et il est sortie dans une belle édition 3 DVDs, c'est donc une bonne occasion pour le voir
A la fin des années soixante, deux frères d'une famille italienne, Nicol et Matteo, partagent les mêmes rêves, les mêmes espoirs, les mêmes lectures et les mêmes amitiés, jusqu'au jour où la rencontre avec Giorgia, une jeune fille souffrant de troubles psychiques, détermine le destin de chacun : Nicola décide de devenir psychiatre, alors que Matteo abandonne ses études et entre dans la police. Leur parcours ainsi que celui du reste de leur famille s'inscrit en parallèle avec les événements qui ont joué un rôle crucial dans l'histoire de l'Italie : l'inondation de Florence, la lutte contre la mafia en Sicile, les grands matchs de football de l'équipe nationale...
Voilà, qui l'a vu ?
A la fin des années soixante, deux frères d'une famille italienne, Nicol et Matteo, partagent les mêmes rêves, les mêmes espoirs, les mêmes lectures et les mêmes amitiés, jusqu'au jour où la rencontre avec Giorgia, une jeune fille souffrant de troubles psychiques, détermine le destin de chacun : Nicola décide de devenir psychiatre, alors que Matteo abandonne ses études et entre dans la police. Leur parcours ainsi que celui du reste de leur famille s'inscrit en parallèle avec les événements qui ont joué un rôle crucial dans l'histoire de l'Italie : l'inondation de Florence, la lutte contre la mafia en Sicile, les grands matchs de football de l'équipe nationale...
Voilà, qui l'a vu ?
- Marcus
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- Localisation : En train de prendre le thé avec Bela Tarr
Moi.
J'ai trouvé que l'histoire italienne était malheureusement traitée trop superficiellement par rapport à ce que j'en attendais. A cause de cette attente déçue, je ne suis jamais rentré dans le film. Les personnages sont pourtant bien vus et bien traités (ce serait un comble qu'il le soit mal sur 6h de film), mais je n'ai par exemple pas cru à l'histoire d'amour.
Que cela ne t'empêche pas de le voir, il est bon de soutenir ce genre de projet.
J'ai trouvé que l'histoire italienne était malheureusement traitée trop superficiellement par rapport à ce que j'en attendais. A cause de cette attente déçue, je ne suis jamais rentré dans le film. Les personnages sont pourtant bien vus et bien traités (ce serait un comble qu'il le soit mal sur 6h de film), mais je n'ai par exemple pas cru à l'histoire d'amour.
Que cela ne t'empêche pas de le voir, il est bon de soutenir ce genre de projet.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
Jean Eustache, La Maman et la Putain