Le Nouveau monde (Terrence Malick - 2005)

[Jack Sullivan]

J'attendais un tel film depuis 7 ans.

7 ans ? La Ligne Rouge ?

Rhô l'autre hé, il est organisateur du frcd en plus

http://akas.imdb.com/title/tt0120863/

[kayman]

Rhô l'autre hé, il est organisateur du frcd en plus

http://akas.imdb.com/title/tt0120863/

et bein quoi j'avais bien deviné c'est ca non ? chuis largué, m'en faut pas beaucoup

[Jack Sullivan]

et bein quoi j'avais bien deviné c'est ca non ? chuis largué, m'en faut pas beaucoup

C'est vrai qu'avec son précédent film 20 ans plus tôt, la confusion était possible

[Alfred Kralik]

Il y a une volonté commerciale d'exploitation de ce "tube" du génial compositeur semble-t-il : je cherche une explication...

Je ne pense pas que ce soit une "volonté d'exploitation commerciale" délibérée, mais c'est simplement l'un de ses plus beaux concertos, sinon le plus beau (à mon sens), notamment l'adagio, et il n'est pas étonnant qu'il soit si souvent utilisé au cinéma.
Un peu comme la symphonie de Malher.

Oui, mais je disais que je trouvais l'oeuvre mal utilisée.
Malher, pillé aussi, a beaucoup influencé les musiciens de cinéma.
En tout cas, ma seule réserve quant à ce très beau filmest ici.

[MJ]

Mallick m'a tué.
J'ai pleuré du début à la fin. La musique, les images, les acteurs, les larmes coulaient sans que je me force, au fur et à mesure que la salle se vidait tant les gens s'ennuyaient (je renonce à comprendre).
L'accomplissement et l'aboutissement du cinéma de ce grand monsieur.
Quand Trelkovsky parle de film de peintre c'est exactement ça, tout le propos est dans l'image et l'émotion qu'elle procure. Une partie de moi est restée dans la salle de cinéma et a été remplaçée par une nouvelle.
Si j'avais été seul, j'aurais répété tel Chaplin face à Barry Lyndon (la comparaison du petit père cuir est tout à fait à propos, d'ailleurs) "Que c'est beau...".
Je suis sorti du cinéma avec une seule pensée: C'est ça que je veux faire plus tard.

[Alfred Kralik]

Je suis sorti du cinéma avec une seule pensée: C'est ça que je veux faire plus tard.

J'a-pplau-dis !

[-Kaonashi-]

Mallick m'a tué.
J'ai pleuré du début à la fin. La musique, les images, les acteurs, les larmes coulaient sans que je me force, au fur et à mesure que la salle se vidait tant les gens s'ennuyaient (je renonce à comprendre).
L'accomplissement et l'aboutissement du cinéma de ce grand monsieur.
Quand Trelkovsky parle de film de peintre c'est exactement ça, tout le propos est dans l'image et l'émotion qu'elle procure. Une partie de moi est restée dans la salle de cinéma et a été remplaçée par une nouvelle.

Faut quand même pas oublier le travail sur le son, absolument démentiel ! Entre la musique originale, les citations de classique (Wagner & Mozart), les voix-off, les différentes couches de bruitages, le bruit du vent, des feuilles, des branches, de l'eau, etc.
Muet, le film perdrait de sa force.

Et je ne suis pas d'accord avec le rapprochement que tu fait. Pour moi, si l'on devait comparer Le Nouveau monde à un film de Kubrick, ce serait plutôt avec 2001, qui fait encore plus appel aux sens, au ressenti, dansune forme beaucoup plus brut.

[-Kaonashi-]

En tout cas, ma seule réserve quant à ce très beau filmest ici.

Tu n'as pas mis le lien.

[MJ]

Et je ne suis pas d'accord avec le rapprochement que tu fait. Pour moi, si l'on devait comparer Le Nouveau monde à un film de Kubrick, ce serait plutôt avec 2001, qui fait encore plus appel aux sens, au ressenti, dansune forme beaucoup plus brut.

Le rapprochement est tout aussi plausible, oui. C'est probablement des facteurs simples comme les costumes, l'époque, la lumière, qui font que ce film évoque quand même plus pour moi Barry Lyndon.

[Boubakar]

Vous parlez souvent du côté "viscéral" du film, mais qu'en est-il de l'interprétation de Colin Farrell ?

[Flol]

Vous parlez souvent du côté "viscéral" du film, mais qu'en est-il de l'interprétation de Colin Farrell ?

Pour ma part, je l'ai trouvé excellent. Mais évidemment, ses détracteurs habituels n'en pensent pas la même chose...

[Boubakar]

Dommage que je ne peux pas voir ce film, vous me donnez envie avec vos critiques.
Saloperie de boulot

[Ouf Je Respire]

J'attendais un tel film depuis 7 ans.

7 ans ? La Ligne Rouge ?

voui.

[Art Core]

Vous parlez souvent du côté "viscéral" du film, mais qu'en est-il de l'interprétation de Colin Farrell ?

Il a une présence trés forte. Un regard noir absolument envoûtant qui incarne à n'en pas douter le regard de Malick sur ce "nouveau monde". A la manière de Jim Caviezel dans The Thin Red Line ses grands yeux ébahis portent à eux-seuls la vénération mêlée d'incompréhension de l'homme pour ce monde. Tout le travail de Farrel est dans cette attitude, détachée et spirituelle. Un homme qui a déjà partiellement quitté son corps. Tout est là, dans son attitude. Dans les contours et les lignes de son corps et de son visage. Colin Farrel est beau comme un Dieu dans Le Nouveau Monde (c'est d'ailleurs une espèce d'incarnation déifique animiste) et je crois que c'est dans cette beauté profonde et universelle que réside tout son talent.

[MJ]

Vous parlez souvent du côté "viscéral" du film, mais qu'en est-il de l'interprétation de Colin Farrell ?

Mallick m'a redonné foi en cette acteur auquel je ne croyais plus vraiment même si au départ de sa carrière je plaçais pas mal d'espoir en lui.