Ingmar Bergman (1918-2007)
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Ce topic me rappelle que j'ai appris par le Mad du mois dernier que Alex Fridolinski aka Bo Arne Vibenius dans la vraie réalité de la vie a été l'assistant du Maître sur Persona et L'Heure du Loup.
J'ai d'ailleurs vu son très réussi (mais vraiment crados) Crime à Froid, rape and vengeance d'un sadisme et d'une méchanceté qui aujourd'hui encore, retournent bien comme il faut.
J'ai d'ailleurs vu son très réussi (mais vraiment crados) Crime à Froid, rape and vengeance d'un sadisme et d'une méchanceté qui aujourd'hui encore, retournent bien comme il faut.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Cathwoman a écrit :Je viens de voir Vers la joie. Faut que je m'en remette.
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Je ne connais pas encore vraiment le cinéma de Bergman, mais je commence à m'y mettre et j'aime vraiment ça !
J'ai visionné Monika, qui pour l'instant est celui qui me touche le plus. J'ai adoré l'histoire, les différentes péripéties, la façon de montrer les personnages au spectateur ...
Persona, que j'avoue ne pas vraiment avoir compris ... Mais qui dégage ce quelque chose qui me plait.
Et Cris et Chuchotements, qui lui en revanche m'a laissé un peu de marbre ...
J'ai visionné Monika, qui pour l'instant est celui qui me touche le plus. J'ai adoré l'histoire, les différentes péripéties, la façon de montrer les personnages au spectateur ...
Persona, que j'avoue ne pas vraiment avoir compris ... Mais qui dégage ce quelque chose qui me plait.
Et Cris et Chuchotements, qui lui en revanche m'a laissé un peu de marbre ...
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SPOILER pour Jack Sullivan
De ce film je n'ai vu que la scène de l'auto-mutilation sexuelle, mais quelle scène.tite bouh a écrit :Et Cris et Chuchotements, qui lui en revanche m'a laissé un peu de marbre ...
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MODÉRATION : image explicite
Et apres, on trouve Fight Club subversif
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C'est de Persona que vient cette image ?Profiler a écrit :MODÉRATION : image explicitePERSONA, 1966 !!!!!!!
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Deux Bergman pour le prix d'un:
Ville Portuaire
Fait partie des tous premiers films du Maître et c'est encore assez hésitant. On y décèle une vision très noire de la famille et du groupe comme de l'individu, caractéristique du cinéaste, mais on ne ressent toutefois pas encore cette patte si personnelle qui caractérisera et donnera ensuite sa force à son oeuvre. Niveau influence ça va du cinéma américain à la qualité française, en passant par le néo-réalisme, un beau mélange qui, du coup, fait perdre beaucoup de cohérence au film, sorte de gloubiboulga mal geré.
Les acteurs sont parfois très justes et parfois très crispants, à l'image du film qui altèrne le meilleur
Rythme branlant, scénario qui manque d'aboutissement (la conclusion est bien faiblarde, à croire qu'au départ le concept n'était qu'une atmosphère), toutefois on recèle déjà une grande modernité dans le traitement et certains passages sont assez osés
Un film maladroit, remplis d'erreurs et d'incidences mais qui annonce déjà à bien des égards le génie de son auteur. Un film utile à la compréhension du personnage, et encourageant quand on pense que trente-cinq ans plus tard le même gars accouchait de Fanny et Alexandre, film plus grand que le cinéma lui-même.
Le Septième Sceau
L'agneau qui ouvre le septième sceau, le jugement qui descend sur Terre, Det Sjunde Inseglet est un film placé sous le sceau de l'inéluctable, bercé d'une atmosphère fin du monde (le ton crépusculaire sera d'ailleurs repris par Verhoeven pour son Flesh and Blood autre grand chef-d'oeuvre sur le Moyen-Âge, ouvertement inspiré de ce Bergman).
Bergman a autrefois laissé virevolté sa passion et son enthousiasme à sa guise aboutissant à des joyaux tel que Monika ou Jeux d'Eté. ici il râtisse, il structure, le mot est un peu fort, mais on appelle ça de l'académisme.
Et c'est dans cette minutie qu'il réussit un mélange conceptuellement très difficile: allier un naturalisme sauvage et abrupt à un lyrisme, une poésie bonne ou mauvaise scellée par l'onirisme. Regard direct et impitoyable sur l'une des période les moins glorieuse de l'histoire de Occidentale, Le Septième Sceau se permet une étrangeté et un mysticisme parfois à la limite du bunuellien.
Ville Portuaire
Fait partie des tous premiers films du Maître et c'est encore assez hésitant. On y décèle une vision très noire de la famille et du groupe comme de l'individu, caractéristique du cinéaste, mais on ne ressent toutefois pas encore cette patte si personnelle qui caractérisera et donnera ensuite sa force à son oeuvre. Niveau influence ça va du cinéma américain à la qualité française, en passant par le néo-réalisme, un beau mélange qui, du coup, fait perdre beaucoup de cohérence au film, sorte de gloubiboulga mal geré.
Les acteurs sont parfois très justes et parfois très crispants, à l'image du film qui altèrne le meilleur
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Rythme branlant, scénario qui manque d'aboutissement (la conclusion est bien faiblarde, à croire qu'au départ le concept n'était qu'une atmosphère), toutefois on recèle déjà une grande modernité dans le traitement et certains passages sont assez osés
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Un film maladroit, remplis d'erreurs et d'incidences mais qui annonce déjà à bien des égards le génie de son auteur. Un film utile à la compréhension du personnage, et encourageant quand on pense que trente-cinq ans plus tard le même gars accouchait de Fanny et Alexandre, film plus grand que le cinéma lui-même.
Le Septième Sceau
L'agneau qui ouvre le septième sceau, le jugement qui descend sur Terre, Det Sjunde Inseglet est un film placé sous le sceau de l'inéluctable, bercé d'une atmosphère fin du monde (le ton crépusculaire sera d'ailleurs repris par Verhoeven pour son Flesh and Blood autre grand chef-d'oeuvre sur le Moyen-Âge, ouvertement inspiré de ce Bergman).
Bergman a autrefois laissé virevolté sa passion et son enthousiasme à sa guise aboutissant à des joyaux tel que Monika ou Jeux d'Eté. ici il râtisse, il structure, le mot est un peu fort, mais on appelle ça de l'académisme.
Et c'est dans cette minutie qu'il réussit un mélange conceptuellement très difficile: allier un naturalisme sauvage et abrupt à un lyrisme, une poésie bonne ou mauvaise scellée par l'onirisme. Regard direct et impitoyable sur l'une des période les moins glorieuse de l'histoire de Occidentale, Le Septième Sceau se permet une étrangeté et un mysticisme parfois à la limite du bunuellien.
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Zou, quelques petits nouveaux à mon actif!
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Fait partie des tous premiers films du Maître et c'est encore assez hésitant. On y décèle une vision très noire de la famille et du groupe comme de l'individu, caractéristique du cinéaste, mais on ne ressent toutefois pas encore cette patte si personnelle qui caractérisera et donnera ensuite sa force à son oeuvre. Niveau influence ça va du cinéma américain à la qualité française, en passant par le néo-réalisme, un beau mélange qui, du coup, fait perdre beaucoup de cohérence au film, sorte de gloubiboulga mal geré.
Les acteurs sont parfois très justes et parfois très crispants, à l'image du film qui altèrne le meilleur
Rythme branlant, scénario qui manque d'aboutissement (la conclusion est bien faiblarde, à croire qu'au départ le concept n'était qu'une atmosphère), toutefois on recèle déjà une grande modernité dans le traitement et certains passages sont assez osés
Un film maladroit, remplis d'erreurs et d'incidences mais qui annonce déjà à bien des égards le génie de son auteur. Un film utile à la compréhension du personnage, et encourageant quand on pense que trente-cinq ans plus tard le même gars accouchait de Fanny et Alexandre, film plus grand que le cinéma lui-même.
Le Septième Sceau
L'agneau qui ouvre le septième sceau, le jugement qui descend sur Terre, Det Sjunde Inseglet est un film placé sous le sceau de l'inéluctable, bercé d'une atmosphère fin du monde (le ton crépusculaire sera d'ailleurs repris par Verhoeven pour son Flesh and Blood autre grand chef-d'oeuvre sur le Moyen-Âge, ouvertement inspiré de ce Bergman).
Bergman a autrefois laissé virevolté sa passion et son enthousiasme à sa guise aboutissant à des joyeux tel que Monika ou Jeux d'Eté. ici il râtisse, il structure, le mot est un peu fort, mais on appelle ça de l'académisme.
Et c'est dans cette minutie qu'il réussit un mélange conceptuellement très difficile: allier un naturalisme sauvage et abrupt à un lyrisme, une poésie bonne ou mauvaise scellée par l'onirisme. Regard direct et impitoyable sur l'une des période les moins glorieuse de l'histoire de Occidentale, Le Septième Sceau se permet une étrangeté et un mysticisme parfois à la limite du bunuellien.
Et en retard: La Source
Comment venger le viol de la vierge? Comment exprimer ce que l'on ressent face à l'absence de Dieu?
Violent, subversif, choquant, dérangeant. Le film se suffit à lui-même et le malaise qu'il procure est difficilement descriptible.
Begman invente le rape and revenge, et il s'agit assurément de l'un des films les plus efficace du genre.
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Les acteurs sont parfois très justes et parfois très crispants, à l'image du film qui altèrne le meilleur
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Rythme branlant, scénario qui manque d'aboutissement (la conclusion est bien faiblarde, à croire qu'au départ le concept n'était qu'une atmosphère), toutefois on recèle déjà une grande modernité dans le traitement et certains passages sont assez osés
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Un film maladroit, remplis d'erreurs et d'incidences mais qui annonce déjà à bien des égards le génie de son auteur. Un film utile à la compréhension du personnage, et encourageant quand on pense que trente-cinq ans plus tard le même gars accouchait de Fanny et Alexandre, film plus grand que le cinéma lui-même.
Le Septième Sceau
L'agneau qui ouvre le septième sceau, le jugement qui descend sur Terre, Det Sjunde Inseglet est un film placé sous le sceau de l'inéluctable, bercé d'une atmosphère fin du monde (le ton crépusculaire sera d'ailleurs repris par Verhoeven pour son Flesh and Blood autre grand chef-d'oeuvre sur le Moyen-Âge, ouvertement inspiré de ce Bergman).
Bergman a autrefois laissé virevolté sa passion et son enthousiasme à sa guise aboutissant à des joyeux tel que Monika ou Jeux d'Eté. ici il râtisse, il structure, le mot est un peu fort, mais on appelle ça de l'académisme.
Et c'est dans cette minutie qu'il réussit un mélange conceptuellement très difficile: allier un naturalisme sauvage et abrupt à un lyrisme, une poésie bonne ou mauvaise scellée par l'onirisme. Regard direct et impitoyable sur l'une des période les moins glorieuse de l'histoire de Occidentale, Le Septième Sceau se permet une étrangeté et un mysticisme parfois à la limite du bunuellien.
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Et en retard: La Source
Comment venger le viol de la vierge? Comment exprimer ce que l'on ressent face à l'absence de Dieu?
Violent, subversif, choquant, dérangeant. Le film se suffit à lui-même et le malaise qu'il procure est difficilement descriptible.
Begman invente le rape and revenge, et il s'agit assurément de l'un des films les plus efficace du genre.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum