Notez les films naphtalinés (Décembre 2005)

[Jullien Robert]

[ Heres the sidewalk end/Mark Dixon détective (quel titre français !) du même Preminger par exemple, qui est terrible.[/quote]

J'ai vu que le DVD Zone 2 sortait début Janvier, ça va être l'occasion de le découvrir [/quote]
Bien moi ,je l'ai acheté l'année derniere chez "carlotta" ! amitiés ROBERT

[k-chan]

J'ai vu que le DVD Zone 2 sortait début Janvier, ça va être l'occasion de le découvrir

Bien moi ,je l'ai acheté l'année derniere chez "carlotta" ! amitiés ROBERT

Tu sais pas quoter !!

Joyeuses fêtes à Robert et à tout les classikens !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[Kevin95]

Merci k-chan et joyeux noel à toi aussi et à tout les autres !

[Best]

Bien moi ,je l'ai acheté l'année derniere chez "carlotta" ! amitiés ROBERT

Ca doit être une réedition alors

Le visuel sur amazon (édition 2 DVD)

[Jullien Robert]

Pour répondre à "K.CHAN " ; non seulement ,je ne sais pas "quoter" mais en plus ,je ne savais même pas ce que celà voulait dire ! j'ai fait une recherche sur internet , excusez moi mais j'essai d'apprendre .

Pour en revenir à nos moutons , ce n'est pas de "laura" que je voulais parler , car je ne sais pas pour son édition , de toute façon , je l'ai déjà gravé sur dvd+r et en vost et en vf lors de son passage tv ,mais de "mark,dixon detective" que j'ai acheté l'année dernière aux éditions "carlotta" ! avec toutes mes excuses .
Joyeux noel à tous . ROBERT

[Nestor Almendros]

IL PLEUT TOUJOURS LE DIMANCHE de Robert Hamer

Je me suis fait offrir le coffret Ealing pour Noël un petit peu au pif, n'ayant vu que NOBLESSE OBLIGE et L'HOMME AU COMPLET BLANC il y a quelques années. Je n'ai pas perdu de temps, on a regardé cet aprèm ce film de Robert Hamer, et c'est une très bonne surprise. Tout ce que j'ai aimé est en fait indiqué sur la jaquette (citation de Tatave), à savoir "recherche du réalisme, regard ironique sur le contexte social...".

Ici on a plusieurs intrigues qui se croisent dans une unité de temps (une journée - dimanche) et de lieu (un quartier de Londres). Cette "photographie" de l'époque a aujourd'hui beaucoup de charme, et le film reste assez passionnant. Les dernières minutes sont, à mon goût, limite hors sujet (poursuite digne d'un polar) alors que tout le reste du film baigne dans le drame. Il n'en reste pas moins que j'ai beaucoup aimé, et qu'il me tarde presque de le revoir (mais ce sera dans quelques années, le temps de l'oublier).

Master dvd de très bonne facture. Je m'attendais à beaucoup moins bien, en fait. Ici les contrastes sont bien gérés, l'image est stable et bien définie (sauf, comme souvent, les plans truqués - fondus, etc...- qui apparaissent un peu plus flou). Bonus avec Tavernier très intéressant. L'extrait d'AU COEUR DE LA NUIT je le garde pour plus tard, j'ai déjà vu le film cette année...


autre cadeau déjà consommé:

LE FLEUVE SAUVAGE d'Elia Kazan

Je me suis trop précipité pour le voir, après vos commentaires très positifs. Je pense que je n'étais pas tout à fait prêt. J'ai bien apprecié quand même, mais je m'attendais (j'espérais) à être plus remué. Il faut vous dire que je garde un souvenir énorme de LA FIEVRE DANS LE SANG, que je n'ai pas vu depuis 10 ans de peur d'être déçu. J'aurais dû attendre...

Quoiqu'il en soit c'est quand même un très beau film qui brasse plein de sujets (très bien résumé dans le bonus avec Florence Colombani). Le master est en plus de très très bonne qualité, ça fait plaisir. Je repense à Lee Remick, lorsque j'ai appris sa mort. A l'époque j'avais fait le rapprochement avec LA GRANDE MENACE avec Lino Ventura. Je ne savais pas encore qu'elle avait accumulé les grands films et les grands réalisateurs. Elle a ici un très beau rôle, secondé par Mr Clift toujours aussi troublant. Ce film-là c'est sûr je le revois d'ici... disons 2 ans!

[mynameisfedo]

LE SOUS-MARIN DE L'APOCALYPSE
Voyage to the Bottom of the Sea
USA , 1961

déception en ce qui me concerne, car ce film a vraiment et terriblement vieilli. plus encore par le scénario (un réchauffement soudain de la planête dû à l'apparition de météorites en fusion autour de la terre.. ) que par les effets spéciaux (les 2 pieuvres ou calamars géants font très jules vernes). le film a certainement dû faire son petit effet il y a 45 ans, mais aujourd'hui il fait pâle figure et fait plus marrer qu'autre chose. on y retrouve néanmoins et avec plaisir un peter lorre encore en forme...

dans le genre, mieux vaut revoir l'excellent Destination Zebra avec un scénario nettement plus convainquant.

[Eusebio Cafarelli]

Capitaine de Castille

Long, prévisible, mou du genou et ennuyeux

[Ouf Je Respire]

Capitaine de Castille

Long, prévisible, mou du genou et ennuyeux

Du coup, tu me freines dans la découverte de ce film.

[Best]

Capitaine de Castille

Long, prévisible, mou du genou et ennuyeux

Du coup, tu me freines dans la découverte de ce film.

Pour ma part je me joins aux avis de Jeremy et Gentleman Jim, à savoir que ce Capitaine de Castille est un formidable film d'aventure, certes dans une autre veine que les films de Curtiz notamment, mais diablement efficace et plaisant à suivre.

Un film à l'ambiance et aux décors qui fleurent bon le dépaysement, des personnages sympathiques et suffisament profonds pour être interessants, un rythme tranquille mais jamais ennuyeux, et surtout des séquences sublimes ou le charme des acteurs fait mouche. Le scénario est classique et bien écrit, les personnages bien campés et l'on s'attache suffisament à eux pour que leurs relations aient un impact sur nous, que leur périple nous soit agréables à suivre, et surtout pour que l'on se sente concerné par leur destin.

Et pour ne rien gâcher, l'émotion est présente en de nombreux instants, la dimension dramatique très forte (bien que n'empêchant pas les relations de franche camaraderie ou d'amitié), et les scènes nous exposant aux sentiments et à l'amour réussisent à ne jamais être niaise.

Du tout bon

[AlexRow]

Les Vikings (Richard Fleischer, 1958). Un de mes plus beaux souvenirs de la Dernière séance. La revision est, hélas, très loin de mes espérances. Les paysages magnifiques et le combat final (réalisé sans protection au sommet de la tour de Fort La Latte ) ne relèvent pas le rythme poussif et le manque d'ampleur de l'histoire (un château, un village et de la flotte brumeuse en guise d'océan). Dommage car il y a vraiment une belle galerie de portraits.


Fort La Latte (Côtes-d'Armor)

Bien

[Nestor Almendros]

Du coup, tu me freines dans la découverte de ce film.

Pour ma part (...) Du tout bon

Idem, vous l'auriez deviné... j'ai beaucoup aimé!

[k-chan]

*Crime passionnel/Fallen angel de Otto Preminger (1945)



Un bon film noir, que j'avais commencé à regardé quand je l'ai acheté il y a un moment, mais devant lequel je m'étais endormi. J'ai réparé ça ce soir, mais je ne trouve pas le film aussi beau et jouissif que Laura, que j'adore. Un bon moment quand même, malgré un Dana Andrews franchement fade (il est nettement meilleur dans Where the sidewalk ends du même Preminger).



*Pépé le Moko de Julien Duvivier (1936 ou 37 ?)



Voilà un film que j'aime beaucoup : Gabin est parfait en gangster au bon fond, la Casbah est un décor idéal et l'ambiance est vraiment prenante. Un film qui fait vraiment plaisir. Un petit bijou !



Mes films du mois


edit : ajout photos

[fantomas 2]

Ouf le touboudou écrit:

Alors le vieux sort une phrase qui, à l'époque, était magnifiquement traduite ainsi: "Ah si jeunesse savait et si vieillesse pouvait!", réplique qui du coup est devenue rapidement devenue culte pour moi depuis.

Sur l'édition Paramount, cette réplique est différemment traduite: "Je dis que certains ne méritent pas leur jeunesse!" Ca garde l'esprit, mais la tournure m'a profondément déçu, un mythe s'effondrant pour moi (je ne voulais revoir ce film ne serait-ce que pour cette réplique, imaginez mon dépit).

Comment le traduit le Z1? Je DOIS le savoir.

Je comprends fort bien ta déception, ayant eu aussi quelques déboires de ce genre avec certaines traductions... Deux exemples:

Lorsque le "Frankenstein" de James Whale est ressorti en France en 1958, la plupart des sous-titrages étaient rédigés par une dame nommée Suzanne Flour, qui avait beaucoup de talent et savait capter l'atmosphère des films. A la fin, lorsque le vieux baron, père du savant, porte un toast devant les servantes rassemblées, on pouvait lire: "Au futur héritier de la maison Frankenstein !". Bien des années plus tard, lorsque le film fut diffusé à la télévision, un quelconque scribouillard avait jugé spirituel de traduire par : "A Frankenstein Junior !". Ah ah ah, quel humour

En salles, j'avais toujours vu la magnifique réplique de Gloria Swanson qui rétorque à William Holden, qui lui a dit quelque chose à propos de "sa grandeur passée": "Nous sommes toujours grands!.. ce sont les films qui sont devenus petits! ", je ne sais plus comment la phrase était traduite dans les derniers passages à la télé, mais ce n'était plus çà du tout.

Le fait que les anciens sous-titrages dénotaient du talent est largement démontré - sinon, comment aurions-nous pu, souvent, les garder en mémoire ? toujours de Suzanne Flour, pour "Frankenstein": "La nuit, le vent hurle sur la montagne solitaire... " (la lettre d'Henry, lue à Victor par Elizabeth). Pour Frankenstein Meets the Wolf Man", l'ancienne litanie que récite Maleva la bohémienne (Maria Ouspenskaya):
" Même celui qui a le coeur pur,
Et dit ses prières tous les soirs...
Peut se changer en loup
Quand le tue-loup fleurit
Sous la lune d'automne."

Le pire, dans les sous-titrages de nos jours, c'est qu'en cas de doute, les gens qui s'en chargent ne se donnent même pas le mal de vérifier dans des bouquins de référence l'orthographe des noms propres (par exemple) lorsque ces personnes sont citées lors d'une interview. Combien de fois ai-je vu s'afficher des trucs comme "Randy McDowell", "Lone Chaney", - et dans un récent film sur Jack l'Eventreur, une des victimes (authentique) voyait son nom lui-même écorché par les sous-titres ("Mary Ann Nickels" !!!) alors qu'il est tout de même assez facile de consulter ne serait-ce qu'Internet en cas de doute.

Enfin, le sous-titrage le plus imbécile des ces dernières années, ce n'est pas un dialogue, mais un texte qui s'illustre à l'écran, à la fin du film de Tim Burton, "Ed Wood". On nous explique le destin des protagonistes du film. En ce qui concerne Lugosi, le texte anglais (je traduis de mémoire) nous dit que de nos jours, une sorte de revirement semble s'être produit chez les amateurs, et que la demande de "movie memorabilia" sur l'acteur hongrois est plus forte que sur Karloff. Dans les sous-titres, çà devient "la filmographie de Lugosi l'emporte aujourd'hui sur celle de Karloff"... La "filmographie" !!! ben voyons ! je sais que Bela fut inhumé dans sa cape de roi des vampires, mais de là à ressusciter pour aller bosser au studio, je me demande si finalement, l'éternité vaut le coup...

[héni]

-échec à Borgia d'Henry King.
Un film que j'ai adoré.Welles y est sublime (comme dans tous les films) , il a une classe impériale.
Quand on regarde les premières scènes, on se demande d'ailleurs si Welles n'a pas mis sa patte à la caméra.
Les dialogues, les costumes et le casting sont fabuleux.Par contre la musique n'est pas à mon goût.
Tyrone Power est franchement superbe et Wanda Hendrix est vraiment .
La fin du film par contre m'a vraiment déçu.Je sais pas pourquoi mais j'ai le sentiment qu'elle ne devait pas plaire à Welles.
Il reste tout de même un superbe film qu'il me faudra dans ma dvdthèque.

-Sur la piste des Mohawks de John Ford.
Film très lassant. C'est mon quatrième Ford et c'est ma première décèption.
Même Henry Fonda qui est un de mes acteurs fétiches, est un peu effacé dans le film.
Je trouve le film très banal (ça ne reste que mon avis comme toujours).
note positive: les paysages sont magnifiques et magnifiquement filmé.