Amarcord a écrit :NotBillyTheKid a écrit :Je verrais mieux un "Passion" ou un "Soigne ta droite", ça pèterai bien en blu-ray...
Moi, je verrais bien des blu de
2 ou 3 choses que je sais d'elle,
Weekend, ou même, dans les plus récents,
Sauve qui peut (la vie) ou
Nouvelle Vague... Un faible aussi pour
Alphaville !
leux yeux de Marina Vlady imposaient une édition blu-ray (pour le caméo de Annie Duperey également 
) (2 ou 3 choses que je sais d'elle) - quel dommage que Critrion n'ait sorti qu'
une édition DVD!
Alphaville; - ce film est génial et nécessité en priorité
une édition blu-ray - l'édition Criterion SD a un transfert tout juste (je me demande si le StudioCanal n'est pas meilleur sur ce coup); donc il vaut mieux finalement pour Criterion de perdre les droits pour les avoir à nouveau un jour pour
une édition digne de ce nom.... en blu-ray
au
Commissaire : j'avais compris l'histoire du shampooing pour Bande à Part (à ce propos, Tarantino en pense quoi de ce film) ?
ce que je préfère dans ce film (même si j'aime bien Sami Frey, Brasseur et Anna Karina, même avec un retard de shampooing), en dehors de la scène du Madison tout à coup suspendus (avec les commentaire...) c'est comment la voix off chevrotante, le timbre si particulier de
Godard vient insuffler un aspect tragédique et poétique à ce film
coup de génie, car beaucoup de séquences (la lecture du journal...) sont parfois interminables sans cette dimension
Anna Karina : dans
une femme est infâme, elle est superbe. Si leur blu-ray était du même calibre que Pierrot le Fou, Criterion rattraperait leur édition DVD SD un peu juste.
Masculin-Féminin : c'est un de mes
Godard préférés. Parfait équilibre à mon avis, avec ce qu'il fera par la suite (2 ou 3 choses que je sais d'elle reprend la même structure). On a encore
une structure narrative à travers ces saynètes. Mais jamais
Godard ne tire à blanc, surtout quand on voit le film aujourd'hui. La critique sociale, de consommation (et qu'est-ce qu'on en voit au fait des catalogue dans
Une Femme Mariée (mais ce sont des catalogues de lingeries donc ce sera plus supportable pour certains...

), l'urbanité... Entre la séquence surréaliste dans le métro, la fête forraine, où il préfigure l'humour noir de Buffet Froid, le questionnaire pas très fair-play de Mlle âge tendre "voilaaaaa" 16ème arrondissement, Chantal Goya excellente actrice, même avec
une oreillette, mignonne (qui peut le croire? les bonus Criterion nous rappelle son parcours)
et le personnage incarné par Léaud; romantique qui s'est trouvé téléporté à la mauvaise époque... qui va gueuler devant le projectionniste (je partage ton avis sur le film Suédois que j'ai vu peu de temps après)
beaucoup de séquences d'anthologies... Truffaut avait d'ailleurs adressé à
Godard une lettre en expliquant combien il avait été affecté par la tristesse du personnage de Léaud, (je n'ai malheureusment plus la citation exacte, merci si vous savez où je peux la trouver) mais il disait à
Godard (qu'il lui en voulait) d'avoir transformé Léaud en clown triste et qu'il n'avait jamais vu l'acteur jamais aussi triste dans un film.
si StudioCanal possède encore
Prénom Carmen, qu'ils fassent les fous et nous le sorte en blu-ray (étonnamment, le DVD zone 1 qui s'ouvre sur le logo studiocanal a la plus belle image de toutes les éditions). En dehors de la nécessité absolue de voir Marushka Detmers en HD, ce film est bô. Les plans sur la mer, la musique (d'ailleurs
Godard l'utilise déjà dans
une Femme Mariée), il préfigure Videodrome avec cette scène magnifique, et la dispute dans l'appartement sur fond de Tom Waits- magistral- ça m'a fait penser à Bad Timing, sans compter pas mal de scènes cultes dont celle des slurps de Jacques Villeret devant les W.C de la station service.
Le répliques sont soit tantôt hilarantes, soit au vitriol, soit tout simplement (comme chantait Bibi) magnifiques et poétiques
Et que dire de
Godard, acteur. Tout le début de l'hôpital est génial. J'ai rarement vu mieux, à part Woody Allen.