Le cinéma suisse
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Re: Le cinéma suisse
Trois autres superbes parmi cette liste : La Salamandre, Les petites fugues, Charles mort ou vif
- cinephage
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Re: Le cinéma suisse
Je suis encore plus lamentable, je n'en ai vu que 3... Et pas ceux que mentionne Jeremy. 

I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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- Jeremy Fox
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Re: Le cinéma suisse
https://www.dvdclassik.com/critique/les ... ues-yersinbeb a écrit : ↑2 juin 22, 18:57Je connais les Tanner, mais pour les petites fugues ....Jeremy Fox a écrit : ↑2 juin 22, 18:51 Trois autres superbes parmi cette liste : La Salamandre, Les petites fugues, Charles mort ou vif
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- Alexandre Angel
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Re: Le cinéma suisse
Il y a quelques titres que je connais depuis longtemps mais sans pour autant avoir fréquenté les films correspondant (toujours pas vu La Dentellière).
Vu L'Ame sœur, deux fois en salle. Je conseille le très intéressant L'Invitation, de Claude Goretta.
Vu L'Ame sœur, deux fois en salle. Je conseille le très intéressant L'Invitation, de Claude Goretta.
Dernière modification par Alexandre Angel le 2 juin 22, 19:05, modifié 1 fois.
- Courleciel
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Re: Le cinéma suisse
Grace à la Cinémathèque Française j'ai pu en voir une vingtaine dans la liste.beb a écrit : ↑2 juin 22, 18:36 Dans mes recherches de TOP nationaux, je suis tombé sur la Suisse, et les topics sur ce pays ne sont pas légion![]()
J'ai trouvé cette liste de 2016 ici :https://interaktiv.tagesanzeiger.ch/2016/100filme/
Avec la version reformattée, plus facile à utiliserBon quand je regarde le nombre de films que j'ai vu, ça fait peur
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Seulement 7
Et c'est dommage parce que certains sont magnifiques, je pense à Fredi Murer et Daniel Schmid
Du boulot pour la retraite![]()

"- Il y avait un noir a Orly, un grand noir avec un loden vert. J'ai préféré un grand blond avec une chaussure noire a un grand noir avec un loden vert
- Dites-moi, mon petit vieux, pour faire de la littérature, attendez la retraite. Bonne appétit."
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Re: Le cinéma suisse
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Re: Le cinéma suisse
Merci pour la liste, cela donne des idées, d'autant que je n'ai vu que les 3 Tanner et la dentellière. J'aime beaucoup la salamandre d'ailleurs, et la belle interprétation de Bulle Ogier.
« Better a life like a falling star, brief and bright across the dark, than the long, long waiting of the immortals, loveless and cheerlessly wise » - The Broken Sword - Poul Anderson
« Que sommes nous, tous autant que nous sommes, sinon des spectres disparaissant dans la nuit ?» - Le Crépuscule du Dieu Gris - R.E. Howard
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Re: Le cinéma suisse
Le cinéma suisse n'est en effet pas très connu, mais je m'étais amusée à faire une liste chronologique de films marquants y ayant été tournés, y compris par des réalisateurs non suisses (je n'avais pas résisté à même y intégrer Frankenstein), et on ne peut nier que la Suisse est un territoire de cinéma : Ça s'est passé en plein jour, Phenomena, Sils Maria, Godard aussi, etc.
https://www.icheckmovies.com/lists/swit ... +quintero/
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Re: Le cinéma suisse
Pour aller au-delà de Tanner (& Goretta), ou les côtes du Léman vues par JLG, quelques cinéastes que j'aime de ce territoire dont il me reste bcp de filmographies à découvrir : Michel Soutter (j'ai un attachement particulier à Signé Renart, vu qu'il a été tourné dans un village désindustrialisé où j'ai entre autres vécu), Patricia Plattner, Francis Reusser ; côté alémanique Murer mais aussi Richard Dindo (enfin, c'est plutôt un cinéaste francophone in fine).
Bref, faut regarder du côté des vieux, parce que malgré une bonne production documentaire (quoique souvent animée d'une tiédeur très dans l'esprit du pays), depuis la génération Bande à Part et celles qui suivent c'est de mon point de vue quand même moins tranchant (même si Bron peut trouver une certaine ampleur par moments et que Baier a le mérite d'avoir plus d'humour qu'une Ursula Meier). Le meilleur de la production de ce pays est quand même très lié à l'émergence d'une certaine modernité cinématographique et le sort qui a été faite à celle-ci dans le monde entier se ressent particulièrement dans un paysage comme celui-ci. Au vu de cette mollesse généralisée, c'était bienvenu que Paulo Branco chie sur Fernand Melgar (puis ayant déjà travaillé entre certains des murs qu'il filme, ce genre de cinéma du constat n'aurait même pas un cachet de curiosité malsaine me concernant).
Je crois que c'est Murer qui disait dans les années 2010 qu'il n'avait plus envie d'essayer de faire de films dans un contexte où on lui demande d'envoyer son C.V. à des fonctionnaires de la Confédération, ça résume assez bien le problème.
Bref, faut regarder du côté des vieux, parce que malgré une bonne production documentaire (quoique souvent animée d'une tiédeur très dans l'esprit du pays), depuis la génération Bande à Part et celles qui suivent c'est de mon point de vue quand même moins tranchant (même si Bron peut trouver une certaine ampleur par moments et que Baier a le mérite d'avoir plus d'humour qu'une Ursula Meier). Le meilleur de la production de ce pays est quand même très lié à l'émergence d'une certaine modernité cinématographique et le sort qui a été faite à celle-ci dans le monde entier se ressent particulièrement dans un paysage comme celui-ci. Au vu de cette mollesse généralisée, c'était bienvenu que Paulo Branco chie sur Fernand Melgar (puis ayant déjà travaillé entre certains des murs qu'il filme, ce genre de cinéma du constat n'aurait même pas un cachet de curiosité malsaine me concernant).
Je crois que c'est Murer qui disait dans les années 2010 qu'il n'avait plus envie d'essayer de faire de films dans un contexte où on lui demande d'envoyer son C.V. à des fonctionnaires de la Confédération, ça résume assez bien le problème.
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
- Alexandre Angel
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Re: Le cinéma suisse
J'avais été impressionné à l'époque (1991-1992) par Arthur Rimbaud, une biographie, que j'aimerais beaucoup revoir.