Le Dahlia Noir (Brian De Palma - 2006)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Kevin95
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Vu hier, l'objet de toutes les théories ou "le symbole de la banalité de De Palma" (dixit un critique sur canal+) et j'en suis sortie doublement surpris (je rappel je ne n'ai pas lu le bouquin d'origine).
Surpris d'une part, car loin du navet que certains clament, j'y ai vu un agréable néo film-noir, où De Palma rendait à la fois hommage de façon humble et jamais donneur de leçon, à des oeuvres cultes du genre (La Dame du lac ou La Femme au portrait, référence pour le dernier déjà utilisé pour Femme Fatale) et une mise en scène élégante et virtuose (quelques plans sont réellement ingénieux) qui rendirent le film plutôt pas mal.
Mais surpris dans un deuxième temps, car parmi les défauts notables (on ne va pas se leurrer, le film est sympa, mais le scénario est confus au possible et un casting est franchement à coté de la plaque), je remarque qu'il y a un coté carton-pâte, voir carte postale des Etats-Unis des 40's, assez déstabilisant sur la durée (dérive négative à l'élégance de la mise en scène). En cela, Le Dahlia Noir se rapproche d'un autre film, doté des même défauts (sauf casting) mais s'en sortant pas si mal que ça, The Two Jakes. Car comme le film de Nicholson, on prend plaisir à suivre l'intrigue du film, en côtoyant des personnages clichés du genre, mais on à un recul regrettable en tant que spectateur à cause du décor trop tape à l’œil, et donc on ne croit jamais totalement au film, contrairement à un autre film qui filme l'époque comme n'importe quel décor et non comme un touriste, Chinatown.
Surpris d'une part, car loin du navet que certains clament, j'y ai vu un agréable néo film-noir, où De Palma rendait à la fois hommage de façon humble et jamais donneur de leçon, à des oeuvres cultes du genre (La Dame du lac ou La Femme au portrait, référence pour le dernier déjà utilisé pour Femme Fatale) et une mise en scène élégante et virtuose (quelques plans sont réellement ingénieux) qui rendirent le film plutôt pas mal.
Mais surpris dans un deuxième temps, car parmi les défauts notables (on ne va pas se leurrer, le film est sympa, mais le scénario est confus au possible et un casting est franchement à coté de la plaque), je remarque qu'il y a un coté carton-pâte, voir carte postale des Etats-Unis des 40's, assez déstabilisant sur la durée (dérive négative à l'élégance de la mise en scène). En cela, Le Dahlia Noir se rapproche d'un autre film, doté des même défauts (sauf casting) mais s'en sortant pas si mal que ça, The Two Jakes. Car comme le film de Nicholson, on prend plaisir à suivre l'intrigue du film, en côtoyant des personnages clichés du genre, mais on à un recul regrettable en tant que spectateur à cause du décor trop tape à l’œil, et donc on ne croit jamais totalement au film, contrairement à un autre film qui filme l'époque comme n'importe quel décor et non comme un touriste, Chinatown.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Vu ce soir, voici mon avis:
Le Dahlia noir
7/10
Ambiance, ambiance… Ce film nous replonge de façon convaincante dans l’ambiance des années 40 : vêtements, décors, attitudes, musiques, extraits de films en noir et blanc, cigarettes à tout les coins de bouches… tout y est ! Même les acteurs se fondent (du moins physiquement) dans cette univers d’après-guerre. Un univers que finalement je ne connais qu’a travers le cinéma et les clichés... et qui me plait énormément!
Bon, l’histoire est fort confuse (bonjour les neurones fatigués) et la fin est d’une rapidité foudroyante. Cependant, le film est rythmé et ne m’a pas ennuyé une minute.
Le casting n’est ni excellent ni mauvais. En fait, il m’est difficile de juger les acteurs, car aussi bien Josh Hartnett que Scarlett Johansson héritent de personnages qui semble vidés de toute personnalité. Seul Hillary Swank, Mia Kirshner et, à la rigueur Aaron Eckhart, ont l’occasion d’enrichir quelques-peu leurs rôles.
Mais dans l’ensemble j’ai passé un bon moment devant ce film.
Le Dahlia noir
7/10
Ambiance, ambiance… Ce film nous replonge de façon convaincante dans l’ambiance des années 40 : vêtements, décors, attitudes, musiques, extraits de films en noir et blanc, cigarettes à tout les coins de bouches… tout y est ! Même les acteurs se fondent (du moins physiquement) dans cette univers d’après-guerre. Un univers que finalement je ne connais qu’a travers le cinéma et les clichés... et qui me plait énormément!
Bon, l’histoire est fort confuse (bonjour les neurones fatigués) et la fin est d’une rapidité foudroyante. Cependant, le film est rythmé et ne m’a pas ennuyé une minute.
Le casting n’est ni excellent ni mauvais. En fait, il m’est difficile de juger les acteurs, car aussi bien Josh Hartnett que Scarlett Johansson héritent de personnages qui semble vidés de toute personnalité. Seul Hillary Swank, Mia Kirshner et, à la rigueur Aaron Eckhart, ont l’occasion d’enrichir quelques-peu leurs rôles.
Mais dans l’ensemble j’ai passé un bon moment devant ce film.
- Flol
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Une adaptation d'Ellroy ratée, mais un bon film de De Palma. Voilà ce que je retiens avant tout de ce film, qui ressemble davantage à un exercice de style (non dénué d'intérêt) plutôt qu'à un véritable film.
En fait, j'ai surtout eu l'impression que De Palma s'est amusé à travers ce film, mais qu'au fond, il n'en avait un peu rien à faire de son intrigue.
Intéressant, quoi. Complètement bancal (quasiment tout le casting est à côté de la plaque, mention spéciale à Aaron Eckhart jouant comme une patate lorsqu'il s'agit de mimer la colère), contenant son lot de scènes grotesques ("De Palma style" oblige)...mais vraiment intéressant, quand on y repense.
PS : vous aurez compris quel est le maître-mot de ce message...
En fait, j'ai surtout eu l'impression que De Palma s'est amusé à travers ce film, mais qu'au fond, il n'en avait un peu rien à faire de son intrigue.
Intéressant, quoi. Complètement bancal (quasiment tout le casting est à côté de la plaque, mention spéciale à Aaron Eckhart jouant comme une patate lorsqu'il s'agit de mimer la colère), contenant son lot de scènes grotesques ("De Palma style" oblige)...mais vraiment intéressant, quand on y repense.
PS : vous aurez compris quel est le maître-mot de ce message...
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- Paulie Pennino
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Je viens de le voir très en retard et je suis attéré par la médiocrité du film. Je n'arrive même pas à croire que De Palma ait pu livrer un film aussi anonyme et vide. Quand je lis qu'on a l'impression qu'il s'est beaucoup amusé, je crois qu'on n'a pas vu le même film tellement son filmage est mort et chiant (et vas-y que je t'enchaîne des champs/contrechamps sans intérêt) et sa construction est sans malice, sans rythme, sans... rien.
Les acteurs sont tous plus mauvais les uns que les autre (Hartnett probablement l'erreur de casting de l'année et la mère de Swank ridicule à chacune des ses apparitions).
La reconstitution est plutôt chiche et la direction artisitique est sans âme, absolument anodine (palme pour la photo, totalement banale).
Et puis De Palma en voulant trop faire son film noir à lui tombe dans une caricature limite gênante, la Femme Fatale et son fume-cigarette, la lutte Blonde/Brune, bref s'en est embarassant de tant de maladresses et de grossieretés.
J'ai presque vu tout les De Palma (sauf la comédie avec De Vito et Raising Cain) et ce film est de très loin ce qu'il a fait de pire. Vraiment je n'arrive même pas à croire que c'est le même homme qui a réalisé Les Incorruptibles, film qui enchaîne sans temps mort les scènes anthologiques avec un aspect ludique de tout les instants, alors que là on s'ennuie juste ferme, à moitié perdu dans une intrigue loin d'être passionante.
Plus qu'une déception, je suis sincèrement dégouté...
Les acteurs sont tous plus mauvais les uns que les autre (Hartnett probablement l'erreur de casting de l'année et la mère de Swank ridicule à chacune des ses apparitions).
La reconstitution est plutôt chiche et la direction artisitique est sans âme, absolument anodine (palme pour la photo, totalement banale).
Et puis De Palma en voulant trop faire son film noir à lui tombe dans une caricature limite gênante, la Femme Fatale et son fume-cigarette, la lutte Blonde/Brune, bref s'en est embarassant de tant de maladresses et de grossieretés.
J'ai presque vu tout les De Palma (sauf la comédie avec De Vito et Raising Cain) et ce film est de très loin ce qu'il a fait de pire. Vraiment je n'arrive même pas à croire que c'est le même homme qui a réalisé Les Incorruptibles, film qui enchaîne sans temps mort les scènes anthologiques avec un aspect ludique de tout les instants, alors que là on s'ennuie juste ferme, à moitié perdu dans une intrigue loin d'être passionante.
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- Paulie Pennino
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Si, si regarde : http://imdb.com/title/tt0092226/
Mais personne ne connait ce film et j'ai bien l'impression que ça arrange De Palma qui doit pas en être très fier. Pourtant j'ai lu ici ou là que c'était assez sympa.

Mais personne ne connait ce film et j'ai bien l'impression que ça arrange De Palma qui doit pas en être très fier. Pourtant j'ai lu ici ou là que c'était assez sympa.
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- Ophely, no soucy
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Art Core a écrit :Je viens de le voir très en retard et je suis attéré par la médiocrité du film. Je n'arrive même pas à croire que De Palma ait pu livrer un film aussi anonyme et vide. Quand je lis qu'on a l'impression qu'il s'est beaucoup amusé, je crois qu'on n'a pas vu le même film tellement son filmage est mort et chiant (et vas-y que je t'enchaîne des champs/contrechamps sans intérêt) et sa construction est sans malice, sans rythme, sans... rien.
Les acteurs sont tous plus mauvais les uns que les autre (Hartnett probablement l'erreur de casting de l'année et la mère de Swank ridicule à chacune des ses apparitions).
La reconstitution est plutôt chiche et la direction artisitique est sans âme, absolument anodine (palme pour la photo, totalement banale).
Et puis De Palma en voulant trop faire son film noir à lui tombe dans une caricature limite gênante, la Femme Fatale et son fume-cigarette, la lutte Blonde/Brune, bref s'en est embarassant de tant de maladresses et de grossieretés.
J'ai presque vu tout les De Palma (sauf la comédie avec De Vito et Raising Cain) et ce film est de très loin ce qu'il a fait de pire. Vraiment je n'arrive même pas à croire que c'est le même homme qui a réalisé Les Incorruptibles, film qui enchaîne sans temps mort les scènes anthologiques avec un aspect ludique de tout les instants, alors que là on s'ennuie juste ferme, à moitié perdu dans une intrigue loin d'être passionante.
Plus qu'une déception, je suis sincèrement dégouté...
100 % d'accord.

D'ailleurs, je ne comprends pas trop l'emballement de certains pour ce tout tout petit De Palma. On le rattrape par la manche avec ce côté référentiel:"l'homme qui rit", "Chinatown", Huston...etc
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et puis Les Incorruptibles, c'est quand même très loin d'être le meilleur de Palma, du De Palma light.Jeremy Fox a écrit :Ca ne peut être que par pur snobisme.tronche de cuir a écrit : D'ailleurs, je ne comprends pas trop l'emballement de certains pour ce tout tout petit De Palma. On le rattrape par la manche avec ce côté référentiel:"l'homme qui rit", "Chinatown", Huston...etc
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Jeremy Fox a écrit :Ca ne peut être que par pur snobisme.tronche de cuir a écrit : D'ailleurs, je ne comprends pas trop l'emballement de certains pour ce tout tout petit De Palma. On le rattrape par la manche avec ce côté référentiel:"l'homme qui rit", "Chinatown", Huston...etc
"J'suis snob... J'suis snob
C'est vraiment l'seul défaut que j'gobe
Ça demande des mois d'turbin
C'est une vie de galérien
Mais lorsque je sors à son bras
Je suis fier du résultat
J'suis snob... Foutrement snob
Tous mes amis le sont
On est snobs et c'est bon !"
Boris Vian
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Je n'aurais jamais osé.tronche de cuir a écrit :Art Core a écrit :Je viens de le voir très en retard et je suis attéré par la médiocrité du film. Je n'arrive même pas à croire que De Palma ait pu livrer un film aussi anonyme et vide. Quand je lis qu'on a l'impression qu'il s'est beaucoup amusé, je crois qu'on n'a pas vu le même film tellement son filmage est mort et chiant (et vas-y que je t'enchaîne des champs/contrechamps sans intérêt) et sa construction est sans malice, sans rythme, sans... rien.
Les acteurs sont tous plus mauvais les uns que les autre (Hartnett probablement l'erreur de casting de l'année et la mère de Swank ridicule à chacune des ses apparitions).
La reconstitution est plutôt chiche et la direction artisitique est sans âme, absolument anodine (palme pour la photo, totalement banale).
Et puis De Palma en voulant trop faire son film noir à lui tombe dans une caricature limite gênante, la Femme Fatale et son fume-cigarette, la lutte Blonde/Brune, bref s'en est embarassant de tant de maladresses et de grossieretés.
J'ai presque vu tout les De Palma (sauf la comédie avec De Vito et Raising Cain) et ce film est de très loin ce qu'il a fait de pire. Vraiment je n'arrive même pas à croire que c'est le même homme qui a réalisé Les Incorruptibles, film qui enchaîne sans temps mort les scènes anthologiques avec un aspect ludique de tout les instants, alors que là on s'ennuie juste ferme, à moitié perdu dans une intrigue loin d'être passionante.
Plus qu'une déception, je suis sincèrement dégouté...
100 % d'accord.![]()
D'ailleurs, je ne comprends pas trop l'emballement de certains pour ce tout tout petit De Palma. On le rattrape par la manche avec ce côté référentiel:"l'homme qui rit", "Chinatown", Huston...etc
- Jeremy Fox
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Dire que je risque d'aimer moi aussi le dernier De Palma. Bah, être pédant, présomptueux et snob la même semaine, je m'en remettrais certainement.Simone Choule a écrit :Jeremy Fox a écrit :
Ca ne peut être que par pur snobisme.
"J'suis snob... J'suis snob
C'est vraiment l'seul défaut que j'gobe
Ça demande des mois d'turbin
C'est une vie de galérien
Mais lorsque je sors à son bras
Je suis fier du résultat
J'suis snob... Foutrement snob
Tous mes amis le sont
On est snobs et c'est bon !"
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Je te propose de monter le CPP : Club du Parfait Pédant.Jeremy Fox a écrit :
Dire que je risque d'aimer moi aussi le dernier De Palma. Bah, être pédant, présomptueux et snob la même semaine, je m'en remettrais certainement.
1. On y projetterait des sériez Z à l'envers en mangeant du caviar arrosé de Coca
2. On y brûlerait des dvds de Citizen Kane en hurlant : "Vive Orson Welles !"...
3. On y finirait toujours à poil, dissertant sur le dispositif Lacanien de Bad Boys 2 ou de la surévaluation insupportable de ce navet qu'est La Nuit du Chasseur.
Qui nous aime, ne nous suive pas !
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C'est tentantSimone Choule a écrit :Je te propose de monter le CPP : Club du Parfait Pédant.Jeremy Fox a écrit :
Dire que je risque d'aimer moi aussi le dernier De Palma. Bah, être pédant, présomptueux et snob la même semaine, je m'en remettrais certainement.
1. On y projetterait des sériez Z à l'envers en mangeant du caviar arrosé de Coca
2. On y brûlerait des dvds de Citizen Kane en hurlant : "Vive Orson Welles !"...
3. On y finirait toujours à poil, dissertant sur le dispositif Lacanien de Bad Boys 2 ou de la surévaluation insupportable de ce navet qu'est La Nuit du Chasseur.
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J'en suis!Simone Choule a écrit :Je te propose de monter le CPP : Club du Parfait Pédant.Jeremy Fox a écrit :
Dire que je risque d'aimer moi aussi le dernier De Palma. Bah, être pédant, présomptueux et snob la même semaine, je m'en remettrais certainement.
1. On y projetterait des sériez Z à l'envers en mangeant du caviar arrosé de Coca
2. On y brûlerait des dvds de Citizen Kane en hurlant : "Vive Orson Welles !"...
3. On y finirait toujours à poil, dissertant sur le dispositif Lacanien de Bad Boys 2 ou de la surévaluation insupportable de ce navet qu'est La Nuit du Chasseur.
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