Et....Ouf je suis un âne a écrit :Je viens de le voir.
Le Nouveau monde (Terrence Malick - 2005)
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En deux mots: pas le choc attendu (je précise que la vision de "La Ligne Rouge" a été un véritable changement dans ma vie). Très très beau, à pleurer même, mais voilà, c'est un peu mou au milieu. Fait chier de dire ça. Je pense que ce film jour sur le fil: il semble toujours tomber du côté naïf, et finalement au dernier moment il tombe de l'autre côté, celui où naissent les moments miraculeux.
En bref: je pensais me reprendre une branlée comme avec son film précédent, je suis juste émerveillé et ému. Je pense cependant ce grand film vieillira bien dans ma tête.
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Je suis quand même vert: un film tourné en 65 mm, et une partie de l'image était floue!
Ca n'a pas aidé à mon visionnage.
Avec un peu de recul, c'est un très très grand film.

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Ah. L'image était quand même floue! 

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Ben pour être honnête, un peu pareil que Monsieur Ouf.Ouf je suis un âne a écrit :En deux mots: pas le choc attendu (je précise que la vision de "La Ligne Rouge" a été un véritable changement dans ma vie). Très très beau, à pleurer même, mais voilà, c'est un peu mou au milieu. Fait chier de dire ça. Je pense que ce film jour sur le fil: il semble toujours tomber du côté naïf, et finalement au dernier moment il tombe de l'autre côté, celui où naissent les moments miraculeux.
En bref: je pensais me reprendre une branlée comme avec son film précédent, je suis juste émerveillé et ému. Je pense cependant ce grand film vieillira bien dans ma tête.
Si je devais faire un top Malick, DAYS OF HEAVEN serait en premier et celui là en dernier (bon c'est vrai qu'avec 4 films, ce n'est pas très parlant non plus). Attention on a affaire à un très grand film, mais je n'ai peut être pas été aussi porté que je l'aurais souhaité à l'image de cette séquence musicale sublime au début quand Pocahontas fait un sorte de danse de charme dans les hautes herbes.
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Fascinating...
Terrence "Ellipse-Man" Mallick a frappé fort. Avec Le Nouveau Monde, le cinéaste a poussé jusqu'à ses limites son système de mise en scène. Autant dire que si le spectateur ne rentre pas dès le tout début dans le film, il ne le fera jamais. Quand ça marche, c'est du bonheur, l'arrivée des Anglais sur cette terre vierge, soutenue par la musique est magnifique (la score est d'ailleurs excellent, les compositions de Horner se mélangeant parfaitement avec les emprunts à Mozart et autres). Ce film s'adresse plus à nos sens qu'à notre intellect. Le montage, tout en ellipses fluides - qui dans presque chaque scène fait débuter celle-ci par des plans contemplatifs de la nature pour aller vers l'humain avant de revenir vers les premiers - crée une réel envoûtement. Il y a un parfum de paradis perdu (qui n'exclue en rien la violence) qui baigne ce film parfois un peu naïf (au sens pictural du terme). J'ai été surpris par la photographie naturaliste du film (pas de couleurs saturées, contrastes non poussées, aucun effet), vectrice d'intemporalité, qui donne l'impression que l'aventure contée est contemporaine (un figurant en T-Shirt/jeans/basket pouvait surgir à l'arrrière-plan, on aurait trouvé ça naturel). Le film suit le même rythme du début à la fin, contrairement à La Ligne Rouge, et pourra donc encore plus dérouter. J'ai l'impression de raconter des trucs sans intérêt mais c'est plus l'émotion que mon esprit qui a été sollicité. Le film développe un thème ou deux mais il reste assez simple dans son propos (je ne dis pas cela de façon péjorative) et ne cherche pas à créer une réflexion poussée mais sinon d'apporter une vision utopiste d'un monde qui pour un temps a su montrer que la symbiose entre l'homme et la nature fut possible.
Terrence "Ellipse-Man" Mallick a frappé fort. Avec Le Nouveau Monde, le cinéaste a poussé jusqu'à ses limites son système de mise en scène. Autant dire que si le spectateur ne rentre pas dès le tout début dans le film, il ne le fera jamais. Quand ça marche, c'est du bonheur, l'arrivée des Anglais sur cette terre vierge, soutenue par la musique est magnifique (la score est d'ailleurs excellent, les compositions de Horner se mélangeant parfaitement avec les emprunts à Mozart et autres). Ce film s'adresse plus à nos sens qu'à notre intellect. Le montage, tout en ellipses fluides - qui dans presque chaque scène fait débuter celle-ci par des plans contemplatifs de la nature pour aller vers l'humain avant de revenir vers les premiers - crée une réel envoûtement. Il y a un parfum de paradis perdu (qui n'exclue en rien la violence) qui baigne ce film parfois un peu naïf (au sens pictural du terme). J'ai été surpris par la photographie naturaliste du film (pas de couleurs saturées, contrastes non poussées, aucun effet), vectrice d'intemporalité, qui donne l'impression que l'aventure contée est contemporaine (un figurant en T-Shirt/jeans/basket pouvait surgir à l'arrrière-plan, on aurait trouvé ça naturel). Le film suit le même rythme du début à la fin, contrairement à La Ligne Rouge, et pourra donc encore plus dérouter. J'ai l'impression de raconter des trucs sans intérêt mais c'est plus l'émotion que mon esprit qui a été sollicité. Le film développe un thème ou deux mais il reste assez simple dans son propos (je ne dis pas cela de façon péjorative) et ne cherche pas à créer une réflexion poussée mais sinon d'apporter une vision utopiste d'un monde qui pour un temps a su montrer que la symbiose entre l'homme et la nature fut possible.

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Vu, et mi-ravis, et mi-déçus !
Il est vrai, que lorsque que l'on va voir un film de Malick au cinéma (ce qui est un événement pour un cinéphile) on s'attend à un film parfait, poétique et sublime, pour sortir du cinéma qu'avec nos yeux pour pleurer. Il est évident que l'on soit déçu en fin de compte, Malick nous ayant trop fait poiroté, et nous ayant laissé sur les rotules après sa Ligne Rouge, que c'est histoire de Pocahontas, ne pouvait pas devenir le monument auquel nous nous attendions.
Allons, tout de suite au plus important, OUI, Malick n'a rien perdu de son talent, de son génie, et filme comme personne la nature et la pauvreté de l'homme face à celle ci. Chaque plan est magnifique, chaque mouvement de camera, calculé, pour toucher à près de 100 % dans le mile. Nuls doutes, que Malick est aujourd'hui (aux cotés de Michael Mann), un magicien de l'image, un poète de la mise en scène tout droit héritier d'un Kubrick.
Alors, pourquoi le film n'est pas un chef d’œuvre ? D’une part, à cause d'un scénario très voir trop pauvre, pour captiver 2H30 sans que l'ennui vienne pointer le bout de son nez, et la mise en scène de Malick n'y fera rien. D'autre part, c'est cette même mise en scène qui ne me fait pas totalement adorer le film. Malick, comme aveuglé par les éloges que les spectateurs et les critiques lui adressaient au point de lui coller l'étiquette : "Malick, réalisateur de la nature", entama Le Nouveau Monde, en se disant "je vais faire DU Malick !". Bref, Malick use et abuse des plans contemplatifs sur le décor naturel, sans réelle pertinence dans la narration de l'histoire (contrairement à ses films précédents, en particulier La Ligne Rouge). Et, dernière critique (je m'en excuse d'avance), constat choquant, mais je l'espère non définitif, Malick, ne sait pas filmer, avec la même poésie que la nature, les rapports humains (pour ce film, car il suffit de voir La Ballade Sauvage, pour s'en persuader du contraire).
Au final, même si en partie inégale, Le Nouveau Monde est un très grand film, d'une beauté sidérante, qui est bien partie pour bien vieillir dans mon esprit et auquel une révision au calme en dvd chez moi, sera bénéfique, en attendant, je le conseil tout de même à tout le monde.
Il est vrai, que lorsque que l'on va voir un film de Malick au cinéma (ce qui est un événement pour un cinéphile) on s'attend à un film parfait, poétique et sublime, pour sortir du cinéma qu'avec nos yeux pour pleurer. Il est évident que l'on soit déçu en fin de compte, Malick nous ayant trop fait poiroté, et nous ayant laissé sur les rotules après sa Ligne Rouge, que c'est histoire de Pocahontas, ne pouvait pas devenir le monument auquel nous nous attendions.
Allons, tout de suite au plus important, OUI, Malick n'a rien perdu de son talent, de son génie, et filme comme personne la nature et la pauvreté de l'homme face à celle ci. Chaque plan est magnifique, chaque mouvement de camera, calculé, pour toucher à près de 100 % dans le mile. Nuls doutes, que Malick est aujourd'hui (aux cotés de Michael Mann), un magicien de l'image, un poète de la mise en scène tout droit héritier d'un Kubrick.
Alors, pourquoi le film n'est pas un chef d’œuvre ? D’une part, à cause d'un scénario très voir trop pauvre, pour captiver 2H30 sans que l'ennui vienne pointer le bout de son nez, et la mise en scène de Malick n'y fera rien. D'autre part, c'est cette même mise en scène qui ne me fait pas totalement adorer le film. Malick, comme aveuglé par les éloges que les spectateurs et les critiques lui adressaient au point de lui coller l'étiquette : "Malick, réalisateur de la nature", entama Le Nouveau Monde, en se disant "je vais faire DU Malick !". Bref, Malick use et abuse des plans contemplatifs sur le décor naturel, sans réelle pertinence dans la narration de l'histoire (contrairement à ses films précédents, en particulier La Ligne Rouge). Et, dernière critique (je m'en excuse d'avance), constat choquant, mais je l'espère non définitif, Malick, ne sait pas filmer, avec la même poésie que la nature, les rapports humains (pour ce film, car il suffit de voir La Ballade Sauvage, pour s'en persuader du contraire).
Au final, même si en partie inégale, Le Nouveau Monde est un très grand film, d'une beauté sidérante, qui est bien partie pour bien vieillir dans mon esprit et auquel une révision au calme en dvd chez moi, sera bénéfique, en attendant, je le conseil tout de même à tout le monde.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Un poème serein, d'une naïveté surprenante, d'une grande beauté, dans lequel on entre comme en prenant une barque pour longer une rivière. J'ai moins accroché à la deuxième partie(jusqu'à la rencontre...), mais le reste rattrappe largement.
Si cette naïveté peut déconcerter, elle ne tombe jamais dans le simplisme, et en avançant sur un fil tendu, sans toujours éviter des maladresses, Malick atteint son but, à savoir de nous évoquer la nature, la vie, cycle naturel comme les autres, l'amour(dans une évocation qui m'a parfois semblé presque plus "religieuse" que dramatique), le paradis perdu...mais il ne vaut mieux pas y mettre de mots, et écouter encore le souvenir de ces sons de la nature(en les remixant pour enlever le bruit des popcorns
), car ils en disent finalement beaucoup plus. Un journaliste de Première (ouah la référence!) a une fois qualifié le cinéma de Malick de panthéiste. Je suis assez d'accord.
Je pense que le film grandira dans mes souvenirs.
PS: Les popcorns devraient être interdits...ou alors une nouvelle variété silencieuse. Je suis plus patient qu'avant, je m'énerve moins facilement pour des spectateurs pas complètement silencieux, mais mélanger le bruit des popcorns à la bande son du film, c'est de l'abus!
Et les remarques du style "oh putain c'est chiant!" dès que ya une scène romantique, les ricannements quand ya une voix off, et les "Je comprends rien, j'ai envie de dormir", c'est des claques qui se perdent! 
Si cette naïveté peut déconcerter, elle ne tombe jamais dans le simplisme, et en avançant sur un fil tendu, sans toujours éviter des maladresses, Malick atteint son but, à savoir de nous évoquer la nature, la vie, cycle naturel comme les autres, l'amour(dans une évocation qui m'a parfois semblé presque plus "religieuse" que dramatique), le paradis perdu...mais il ne vaut mieux pas y mettre de mots, et écouter encore le souvenir de ces sons de la nature(en les remixant pour enlever le bruit des popcorns


Je pense que le film grandira dans mes souvenirs.
PS: Les popcorns devraient être interdits...ou alors une nouvelle variété silencieuse. Je suis plus patient qu'avant, je m'énerve moins facilement pour des spectateurs pas complètement silencieux, mais mélanger le bruit des popcorns à la bande son du film, c'est de l'abus!


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Souvent magnifique, mais parfois chiant (même si c'était au Max Linder)
J'en ressors donc un peu déçu comme certains ici. La première partie est celle où Malick semble le plus inspiré. Presque muet mais magnifique, c'est souvent contemplatif mais Malick sait garder l'intérêt du spectateur.
Ce qui n'est pas le cas dans la 2e partie. Après le vert de la forêt, place au marron et au gris du fort dans la boue et la maladie. L'histoire se noircit, le malaise s'installe. Et parfois presque l'ennui. En tout cas j'ai légèrement décroché à ce moment-là.
Heureusement l'intérêt revient avec l'apparition de Christian Bale (décidément quelle filmographie!). L'histoire repart dans un nouvel élan, mais avec quand même un petit malaise, quand la jeune indienne s'occidentalise.
Globalement très intéressant quand même, ne boudons pas notre plaisir ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir un film américain comme ça. Et puis quel final, là encore (dans WALK THE LINE aussi j'ai aimé le final).
Par contre j'ai senti quelques coupes sévères pendant le film. Au moins 2: d'abord la courte séquence où le 1er indien est tué. Ca passe pfffft comme ça, hop réaction de Plummer, ellipse, je ne sais plus... Le 2e moment que j'ai senti incongru: quand un soldat annonce qu'il a rencontré l'oncle de la princesse (chez qui elle a été envoyée) et qu'il veut la vendre contre une marmite. Ici, d'un coup on a une entente entre indiens et anglais qui vient un peu brutalement. Je n'y ai pas cru.
Est-ce la succession de scènes lentes et contemplatives avec des moments très ellipsés qui m'a déstabilisé? J'ai lu je crois qu'un director's cut paraitrait en dvd. Ca ne m'étonne pas.
Bref, pas mon Malick préféré mais il y a quand même de très belles séquences...
EDIT: à la fin du film, les spectateurs ne se sont pas levés tout de suite. Ambiance, ambiance...
J'en ressors donc un peu déçu comme certains ici. La première partie est celle où Malick semble le plus inspiré. Presque muet mais magnifique, c'est souvent contemplatif mais Malick sait garder l'intérêt du spectateur.
Ce qui n'est pas le cas dans la 2e partie. Après le vert de la forêt, place au marron et au gris du fort dans la boue et la maladie. L'histoire se noircit, le malaise s'installe. Et parfois presque l'ennui. En tout cas j'ai légèrement décroché à ce moment-là.
Heureusement l'intérêt revient avec l'apparition de Christian Bale (décidément quelle filmographie!). L'histoire repart dans un nouvel élan, mais avec quand même un petit malaise, quand la jeune indienne s'occidentalise.
Globalement très intéressant quand même, ne boudons pas notre plaisir ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir un film américain comme ça. Et puis quel final, là encore (dans WALK THE LINE aussi j'ai aimé le final).
Par contre j'ai senti quelques coupes sévères pendant le film. Au moins 2: d'abord la courte séquence où le 1er indien est tué. Ca passe pfffft comme ça, hop réaction de Plummer, ellipse, je ne sais plus... Le 2e moment que j'ai senti incongru: quand un soldat annonce qu'il a rencontré l'oncle de la princesse (chez qui elle a été envoyée) et qu'il veut la vendre contre une marmite. Ici, d'un coup on a une entente entre indiens et anglais qui vient un peu brutalement. Je n'y ai pas cru.
Est-ce la succession de scènes lentes et contemplatives avec des moments très ellipsés qui m'a déstabilisé? J'ai lu je crois qu'un director's cut paraitrait en dvd. Ca ne m'étonne pas.
Bref, pas mon Malick préféré mais il y a quand même de très belles séquences...
EDIT: à la fin du film, les spectateurs ne se sont pas levés tout de suite. Ambiance, ambiance...
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- Paulie Pennino
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Je suis d'accord avec toi sur ces deux séquences, on sent vraiment la coupe. D'autant que lors de cette deuxième séquence que tu décris je n'arrive pas à comprendre comment le soldat anglais et l'indien ont bien pu se communiquer autant d'informations. Problème de crédibilité sur ce point. Pareillement l'apprentissage de l'anglais de Pocahontas est très très rapide. Colin Farrel lui apprend deux mots et la séquence d'aprés elle est bilingue.Nestor Almendros a écrit : Par contre j'ai senti quelques coupes sévères pendant le film. Au moins 2: d'abord la courte séquence où le 1er indien est tué. Ca passe pfffft comme ça, hop réaction de Plummer, ellipse, je ne sais plus... Le 2e moment que j'ai senti incongru: quand un soldat annonce qu'il a rencontré l'oncle de la princesse (chez qui elle a été envoyée) et qu'il veut la vendre contre une marmite. Ici, d'un coup on a une entente entre indiens et anglais qui vient un peu brutalement. Je n'y ai pas cru.
Mais c'est vrai que le film vieillit très bien et se bonifie avec le temps. Et l'envie de le revoir pointe le bout de son nez ce qui est plutôt bon signe.