Le Nouveau monde (Terrence Malick - 2005)
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Ca n'arrive que très peu fréquemment, tous les dix ans environ, la sortie d'un nouveau film de Terrence Malick est en soi un petit évènement, ne serait-ce que par sa rareté. N'ayant découvert La Ligne Rouge que très récemment, je triche dont un peu pour la sortie de ce Nouveau Monde, vu que je n'ai pas eu à attendre sept ans comme les fans purs et durs
Alors, qu'en penser ? Tout d'abord qu'une seule vision du film ne permet assurément pas d'en saisir toutes les subtilités. Le Nouveau Monde est d'une densité telle qu'on se retrouve face aux films comme les colons dans les hautes herbes des côtes américaines. On reconnaît immédiatement le style Malick : voix off, paysages naturels de toute beautés, cadrages de troncs d'arbres, de ruisseaux. Talent indéniable de la mise en scène et du montage.
L'histoire, connue, de l'indienne Pocahontas et du capitaine John Smith, est ici prétexte à une réflexion sur l'homme, son rapport à la nature, son rapport aux autres hommes (l'opposition entre indiens "primitifs" et colons "civilisés", où la violence est bien évidemment plus présente). Le film est très contemplatif, évidemment, il ne faut pas s'attendre à une intrigue haletante, mais ce n'est évidemment pas le but. On reste captivé, envoûté par la magie de la mise en scène de Malick. Les acteurs sont très convaincants, en premier lieu la jeune Q'Orianka Kilcher, extrêmement talentueuse, au jeu très frais (normal vu son age). Colin Farrell est également très bon, et le court rôle de Christian Bale confirme qu'il est l'un des hommes en forme du moment. La bande originale du film souligne magnifiquement les images, James Horner ayant été bien aidé en cela par deux maîtres, Wagner avec l'ouverture de L'Or Du Rhin (frissons assurés) et Mozart avec un concerto pour piano qui ponctue les moments de bonheur de John Smith et de la jeune indienne.
Qu'il est difficile de retranscrire en quelques lignes toutes les subtilités de ce splendide film. Je n'ai qu'une envie, c'est de le revoir pour en saisir d'autres subtilités. 5,5/6, en attendant un autre visionnage
Alors, qu'en penser ? Tout d'abord qu'une seule vision du film ne permet assurément pas d'en saisir toutes les subtilités. Le Nouveau Monde est d'une densité telle qu'on se retrouve face aux films comme les colons dans les hautes herbes des côtes américaines. On reconnaît immédiatement le style Malick : voix off, paysages naturels de toute beautés, cadrages de troncs d'arbres, de ruisseaux. Talent indéniable de la mise en scène et du montage.
L'histoire, connue, de l'indienne Pocahontas et du capitaine John Smith, est ici prétexte à une réflexion sur l'homme, son rapport à la nature, son rapport aux autres hommes (l'opposition entre indiens "primitifs" et colons "civilisés", où la violence est bien évidemment plus présente). Le film est très contemplatif, évidemment, il ne faut pas s'attendre à une intrigue haletante, mais ce n'est évidemment pas le but. On reste captivé, envoûté par la magie de la mise en scène de Malick. Les acteurs sont très convaincants, en premier lieu la jeune Q'Orianka Kilcher, extrêmement talentueuse, au jeu très frais (normal vu son age). Colin Farrell est également très bon, et le court rôle de Christian Bale confirme qu'il est l'un des hommes en forme du moment. La bande originale du film souligne magnifiquement les images, James Horner ayant été bien aidé en cela par deux maîtres, Wagner avec l'ouverture de L'Or Du Rhin (frissons assurés) et Mozart avec un concerto pour piano qui ponctue les moments de bonheur de John Smith et de la jeune indienne.
Qu'il est difficile de retranscrire en quelques lignes toutes les subtilités de ce splendide film. Je n'ai qu'une envie, c'est de le revoir pour en saisir d'autres subtilités. 5,5/6, en attendant un autre visionnage
- You know, just simple lines intertwining, you know, very much like - I'm really influenced by Mozart and Bach, and it's sort of in between those, really. It's like a Mach piece, really. It's sort of...
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Bon, bah pareil que tout le monde ou presque: chef d'oeuvre (voilà, ça sera plus simple, ça m'économise une critique qui de toute façon sera semblable aux vôtres). Avec une recherche sur le montage pas vue depuis des lustres, qui me semble un bon moyen de perdre le spectateur pour mieux l'envouter.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
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On ne l'a tout simplement pas tous vu. J'ai peur d'un trop gros choc.
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Un film magnifique où Malick exploite dans le bon sens, le thème de l'homme et de la nature. Les images sont magnifiques, Farrell et Bale sont habités par leur personnage. La révélation, c'est l'actrice qui joue Pocahontas, dont on va entendre parler. C'est lent, mais pas long, d'accord faut entrer dans cet univers, mais j'y suis entré sans problème. Le retour en Angleterre, m'a beaucoup fait penser au GREYSTOKE avec Lambert et Horner qui arrange des airs célèbres, ça m'a fait penser à 2001. Bref, je comprends pas trop, pourquoi beaucoup de critiques semblent faire la fine bouche devant ce très beau film, bien plus réussit que LA LIGNE ROUGE selon moi.
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(il s'agit plus des sentiments ressenti devant le film qu'une veritable critique)
Le Nouveau Monde, c'est d'abord un sentiment de pureté. Normal me direz vous pour l'arrivé de colon dans un monde encore vierge, où les hommes vivent dans un état d'harmonie avec la nature toute puissante et omniprésente dans la première partie du film. Cette première partie est magistrale, elle respire la pureté, la simplicité, l'épure. Ce sentiment né bien sur de la beauté des lieus, mais également de l'absence total d'artifice de la part de Malick (à part le Colin Farrell glam, et les dents blanches de pocahontas...mais ça reste limité), chose qui mérite d'être souligné dans le cinéma américain actuel. Tout est tellement vrai.
Et puis, peut être est-ce le choc culturel, vient la 2e partie dont je ne me souviens presque de rien. Un grand creux en plein milieu du film pendant lequel je me suis ennuyé, le film tourne en rond, les voix-off deviennent énervantes. Il manque peut être un peu de caractère à l'actrice principale pour que l'ont s'intéressent plus à son sort.
Enfin vient l'arrivé à Londres, un autre moment magique que nous offre Malick est cette dernière partie. Il ne change rien à sa réalisation, ce qui fait de nous des indigènes aussi étonné que Rebecca ou ses compatriotes. Les arbres, les pelouses ont des formes géométriques. La nature, toujours belle, semble ici altérée, soumise.
C'est donc bien la nature le sujet principal du film, peut être est-ce pourquoi quand elle disparaît au milieu du film pour laisser place à l'histoire de Rebecca, le film perd quelque chose.
Le Nouveau Monde, c'est d'abord un sentiment de pureté. Normal me direz vous pour l'arrivé de colon dans un monde encore vierge, où les hommes vivent dans un état d'harmonie avec la nature toute puissante et omniprésente dans la première partie du film. Cette première partie est magistrale, elle respire la pureté, la simplicité, l'épure. Ce sentiment né bien sur de la beauté des lieus, mais également de l'absence total d'artifice de la part de Malick (à part le Colin Farrell glam, et les dents blanches de pocahontas...mais ça reste limité), chose qui mérite d'être souligné dans le cinéma américain actuel. Tout est tellement vrai.
Et puis, peut être est-ce le choc culturel, vient la 2e partie dont je ne me souviens presque de rien. Un grand creux en plein milieu du film pendant lequel je me suis ennuyé, le film tourne en rond, les voix-off deviennent énervantes. Il manque peut être un peu de caractère à l'actrice principale pour que l'ont s'intéressent plus à son sort.
Enfin vient l'arrivé à Londres, un autre moment magique que nous offre Malick est cette dernière partie. Il ne change rien à sa réalisation, ce qui fait de nous des indigènes aussi étonné que Rebecca ou ses compatriotes. Les arbres, les pelouses ont des formes géométriques. La nature, toujours belle, semble ici altérée, soumise.
C'est donc bien la nature le sujet principal du film, peut être est-ce pourquoi quand elle disparaît au milieu du film pour laisser place à l'histoire de Rebecca, le film perd quelque chose.
"le bon goût est l'ennemi de la créativité"
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Je viens de le voir.
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