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Film du mois. ♥

♠ Films vus. ♠
* We are four lions - 5/6. Des terroristes décident de faire péter Londres. Humour grinçant et british bienvenue.
A ranger près de Shaun of the dead et Severance.
* Raiponce - 4,5/6. Rapundzel des frères Grimm revisité Disney. Avec
du chewal, de la poële, un caméléon et
du cheveux tout plein. Mignon, adorable, sympa, frais.
Pas un grand Disney mais un Disney sacrément attachant. La séquence aux lanternes est magnifique. :fan:
* Scott Pilgrim vs the world - 5,5/6. Où l'on s'approche d'une certaine idée de fusion comics-cinéma-jeuxvidéos telle qu'on l'espérait (enfin moi plus ou moins). Dommage que ce qui fait la richesse
du comics à travers tous les à-côtés de la relation Scott/Ramona (et ce qui tourne autour) est évacué, manque de place oblige (sinon on aurait un
film de près de 3h). Mais en l'état, l'adaptation est assez réussie et ce, même si la chronologie et certains détails ne sont pas forcément respectés (Roxie arrive un peu avant Envy et Todd dans l'ordre des ex par exemple, certains personnages secondaires qui font l'intérêt d'un tome --exemple Lynette la bassiste à lunettes
du tome 3-- sont évacués ou inexistants. Mouais).
* Harry Potter et les reliques de la mort - part 1. - 5/6. Enfin on prend le temps de se poser et d'appliquer plus de profondeur à ce qui est l'ultime Potter. La séquence animée est vraiment très belle.
* Chantons sous la pluie. - 6/6. Je l'avais jamais vu. C'est énorme.
Comme quoi, rien ne sert de courir, il suffit de se faire rattraper par un bon film un jour de pluie... en chantant...
* Le Boucher. - 6/6. Jean Yann est énorme. Et Chabrol qui ne filme presque qu'en plans-séquences. Ce truc à pas vieilli d'un poil, immense
film.
* Le sang des innocents. - 2,5/6. Au moins
La terza madre c'était rigolo, sincère et ça se prenait pas au sérieux, on voyait bien qu'Argento voulait finir cette foutue trilogie qu'on lui râbache toujours aux oreilles tout en s'amusant. Là, il avait tenté un retour au Giallo et se vautrait un peu les pieds dans le plat. Quelques bons moments mais on se rendort vite devant une image un peu télé
film (sorry mon Manny), des acteurs qui s'en foutent --quand Max Von Sydow n'est pas dirigé par Spielberg, Woody Allen ou Bergman, on voit qu'il y a
du relâchement.

--, un suspense... soporifique (très gros problèmes de rythme après 20 premières minutes qui bougent bien). Restent des meurtres violents et malsains où le gars Argento en remontre encore à certaines productions cheap et des morceaux bien sympa des fidèles Goblins qui doivent se demander ce qu'ils sont venus foutre là par moments.

Bon, ça se regarde. Mais Dario a fait mieux et refis mieux ensuite après (
Jenifer c'est bien).
* Que la bête meure - 5/6. Jean Yanne en véritable salopard ça le fait.
* The Killer - 6/6. John Woo en relecture
du Samouraï de Melville fait péter les codes
du polar. Souvent copié, jamais égalé.
* The front page (Spéciale première) - 4/6. Un Wilder qui m'a moins fait sourire. Sur le sujet de la peine de mort, je grince un peu même si le
film se termine un peu trop bien. J'ai connu Wilder plus sarcastique tout en étant plus subtil. Est-ce parce que lui et I.A.L Diamond reprennent une pièce de théâtre de Ben Hecht déjà existante (même cas de figure pour
7 ans de reflexion qui était aussi repris d'une création existante et s'avérait un Wilder sympa mais faiblard) ? Allez savoir. De bonnes idées, des comédiens qu'on sait enjoués mais, quelque part, ça ne passe pas si bien. Bizarre.
* Vanishing point - 3/6. Tarantino cite le
film comme l'une de ses deux inspirations (avec
Mary la garce) pour
Boulevard de la mort. C'est vrai que les courses poursuites sont superbes. C'est vrai aussi qu'il y a pas de scénario, que certains personnages (le noir, Super Soul qui tient une radio) sont des caricatures assez horripilantes, que le personnage principal ne connaît comme Keanu Reeves que les fonctions "
sourire", "
pas sourire" et qu'il n'y a aucune moralité ni finalité. Tout au plus sait-on que la liberté c'est bien, faut la défendre à tout prix, les flics sont méchants et qu'il faut rouler coûte que coûte pour sa vie man, et prendre
du coke mec, et se prendre le mur à 250 miles dans une fin archi convenue. Je préfère
Duel et
Sugarland Express de Spielberg sur ce point, vrai drame en road movie avec moments frôlant le sublime et déjà une noirceur palpable pour ce dernier malgré parfois des passages que le jeune Spielby aurait pu alors éviter.
* I want to go home - 2/6. Oui, moi aussi j'ai eu envie de rentrer à la maison pendant que je visionnais ce Resnais. Le cinéaste a deux facettes et parfois, à force d'en faire, il bascule dans sa moins recommendable. A trop vouloir faire dans le cérébral, le
film en devient très ennuyeux avec des personnages antipathiques (le héros, geignard au possible) ou caricaturaux (Depardieu). Dommage, l'idée de rendre hommage à la bande dessinée était une très belle idée (on navigue de Corto Maltese à Al Kapp en passant par Snoopy), elle n'est qu'une toile de fond à peine traitée au final. Pourtant de beaux moments surnagent (la séance de dédicaces à la fin, la scène finale), mais perdus au sein
du film.
* A toute épreuve - 5/6. Woo au maximum de sa puissance, préparant sa carte de visite pour les U.S.A. Rien à redire. Dommage que certains petits tics sont ici encore plus poussés. Comme le méchant, quasiment invulnérable, qui met trois plombes à se faire buter là où les héros tuent n'importe qui facilement durant tout le
film, là, même pas foutus de l'avoir, ils tirent et visent d'un coup comme des trous. Impression de boss de fin de niveau de jeux vidéos désagréable au possible, faut pas pousser John non plus.
♣ Films revus. ♣
* E.T. - 6/6. Redécouverte totale. Magique, beau, tout l'art de Spielberg ici contenus. Ch'est beau.
* Inception - 5/6.
Demi-Lune fan club.
* The ghost writer - 6/6. Comme
Inception, revoyure de Noyel, pur plaisir.
* Chromosome 3 (aka
The brood) - 6/6. Ce doit être le Cronenberg que j'ai le plus vu et sans doute le moins connu pour beaucoup. L'un de mes préférés de sa première période. L'un des plus frontaux, violent, durs et personnels (Cronenberg était en plein divorce et se battait pour la garde de sa fille, ça se répercute à la puissance 1000 dans le scénario).
Bonne année à tous !
