La copie bien que un peu trop contrastée peut-être, était très correcte dans l'ensemble, à part deux ou trois changements de bobines pas terribles pendant 2 ou 3 secondes (nombreux scratchs et même palissement et voile de la copie avec des bandes verticales traversant l'écran, pendant ces fameux changements)Fatalitas a écrit :Jack Lemmon est un acteur immense et ce film est l'un des meilleurs Blake EdwardsMajordome a écrit :Day of Wine and Roses (Le jour du vin et des roses - 1962 - Blake Edwards)
vu sur TCM ce jour 20H45
le dvd est superbe.
Comment etait la copie TCM, Majordome ??
Le jour du vin et des roses (Blake Edwards - 1962)
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Days of Wine and Roses de Blake Edwards : si je m'attendais à ça ! 
Moi qui pensais voir une comédie sur le thème de l'alcoolisme, j'ai été bien surpris !? Mais loin d'être une mauvaise surprise, le ton résolument désenchanté qu'arbore le film lui confère ce côté triste et désabusé.
Car finalement, à quoi assiste-t-on si ce n'est à la lente déchéance de 2 personnes amoureuses l'une de l'autre, mais cherchant malgré tout du réconfort (ou un échappatoire) dans l'alcool ?
Jack Lemmon et Lee Remick (vraiment radieuse) sont formidables, tout comme la mise en scène d'Edwards, toute en sobriété et délicatesse (superbe fin, anti-happy end au possible).
Blake Edwards m'a donc surpris, pour le coup (et pourtant, c'était là mon 15ème de ce réalisateur).

Moi qui pensais voir une comédie sur le thème de l'alcoolisme, j'ai été bien surpris !? Mais loin d'être une mauvaise surprise, le ton résolument désenchanté qu'arbore le film lui confère ce côté triste et désabusé.
Car finalement, à quoi assiste-t-on si ce n'est à la lente déchéance de 2 personnes amoureuses l'une de l'autre, mais cherchant malgré tout du réconfort (ou un échappatoire) dans l'alcool ?
Jack Lemmon et Lee Remick (vraiment radieuse) sont formidables, tout comme la mise en scène d'Edwards, toute en sobriété et délicatesse (superbe fin, anti-happy end au possible).
Blake Edwards m'a donc surpris, pour le coup (et pourtant, c'était là mon 15ème de ce réalisateur).
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Le jour du vin et des roses, de Blake Edwards.
Le récit d'une longue déchéance, d'une descente aux enfers et de la rédemption (?) au bout du tunnel, à travers l'histoire d'un couple heureux et follement amoureux que l'alcool - et la dépendance qu'il entraîne - va détruire. La mise en scène est d'une sobriété exemplaire, tendue, sèche, et pourtant vibrante et le film porté par un casting remarquable, Charles Bickford, superbe, Lee Remick magnifique et poignante, et Jack Lemmon é-pous-tou-flant, totalement bouleversant, confondant, hallucinant.
Comme souvent avec les films qui me touchent et me bouleversent, je n'arrive pas en parler. C'est un film d'une telle puissance, mon Dieu, la scène dans la pépinière, la première crise de delirium tremens... Et le profond engagement des acteurs dans le film, leur implication, la sincérité de Blake Edwards sont terriblement sensibles, tangibles.
Bref, c'est un chef-d'oeuvre.
Le récit d'une longue déchéance, d'une descente aux enfers et de la rédemption (?) au bout du tunnel, à travers l'histoire d'un couple heureux et follement amoureux que l'alcool - et la dépendance qu'il entraîne - va détruire. La mise en scène est d'une sobriété exemplaire, tendue, sèche, et pourtant vibrante et le film porté par un casting remarquable, Charles Bickford, superbe, Lee Remick magnifique et poignante, et Jack Lemmon é-pous-tou-flant, totalement bouleversant, confondant, hallucinant.
Comme souvent avec les films qui me touchent et me bouleversent, je n'arrive pas en parler. C'est un film d'une telle puissance, mon Dieu, la scène dans la pépinière, la première crise de delirium tremens... Et le profond engagement des acteurs dans le film, leur implication, la sincérité de Blake Edwards sont terriblement sensibles, tangibles.
Bref, c'est un chef-d'oeuvre.
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- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
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Je l'ai découvert il y a peu également, et j'abonde dans ton sens, ce qui me fait encore réévaluer (si c'est possible) Blake Edwards à la hausse.Holly Golightly a écrit :Le jour du vin et des roses, de Blake Edwards.
Le récit d'une longue déchéance, d'une descente aux enfers et de la rédemption (?) au bout du tunnel, à travers l'histoire d'un couple heureux et follement amoureux que l'alcool - et la dépendance qu'il entraîne - va détruire. La mise en scène est d'une sobriété exemplaire, tendue, sèche, et pourtant vibrante et le film porté par un casting remarquable, Charles Bickford, superbe, Lee Remick magnifique et poignante, et Jack Lemmon é-pous-tou-flant, totalement bouleversant, confondant, hallucinant.
Comme souvent avec les films qui me touchent et me bouleversent, je n'arrive pas en parler. C'est un film d'une telle puissance, mon Dieu, la scène dans la pépinière, la première crise de delirium tremens... Et le profond engagement des acteurs dans le film, leur implication, la sincérité de Blake Edwards sont terriblement sensibles, tangibles.
Bref, c'est un chef-d'oeuvre.
Et Jack Lemmon est incroyable.
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A voir, pour ceux qui penseraient que Lemmon était limité à la comédie. Une performance d'acteur, au sens le plus noble du terme, qui porte le film de bout en bout.Holly Golightly a écrit :Le jour du vin et des roses, de Blake Edwards.
...et Jack Lemmon é-pous-tou-flant, totalement bouleversant, confondant, hallucinant.
...
Bien Môsieur... Il sera fait comme vous désirez, Madâme.
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Un drame poignant sur un couple sombrant dans l'alcoolisme. Encore meilleur que "Le Poison" de Billy Wilder et plus réaliste car on traite ici de l'alcoolisme quotidien à travers la lente déchéance physique et morale du couple Jack Lemmon/Lee Remick qui tout deux livrent des performances hallucinantes. Quelques scenes qui mettent bien mal à l'aise comme une scene d'ivresse joyeuse de Lemmon qui vire soudain au glauque absolu ou encore Lee remick totalement paumé dans une sordide chambre de motel. Autre point positif le film evite le happy end pour une fin pessimite et douce amère. 5/6
Le jour du vin et des roses (Blake Edwards - 1962)
Joe est un alcoolique, cela l'aide à supporter ses déceptions professionnelles et affectives. Il rencontre une jeune femme, Kirsten, qu'il épouse. Grâce à elle et à la naissance d'une petite fille, Joe s'arrête de boire. Mais très vite, il retombe dans l'alcool, entraînant son épouse avec lui.

Je l'ai visionné cette semaine, et il ne me sort pas de la tête! J'ai été complétement bouleversée par ce film où sont réunis un réalisateur et un acteur que je connaissais surtout pour leur carrière dans le registre de la comédie.
Dans Le jour du vin et des roses Blake Edwards s'attache à filmer le récit d’une déchéance à travers l’histoire d’un couple de jeunes gens amoureux, tout ce qu'il y a de plus normal, qui s’autodétruit par le biais de l'alcool. Un sujet difficile que le réalisateur semble bien maîtriser, il ne tombe à aucun moment dans le piège du discours moralisateur sur les méfaits de l’alcool.
La mise en scène très sobre est pleine de délicatesse.
La direction des acteurs est impressionnante, Jack Lemmon excelle dans ce rôle de composition, je n’ai jamais vu un acteur faire une telle performance, Lee Remick quant à elle est vraiment magnifique et bouleversante, l’interprétation des seconds rôles n’est pas en reste avec notamment Charles Bickford …
Le jour du vin et des roses est un chef-d'oeuvre, un film que je ne suis vraiment pas prête d'oublier.

Je l'ai visionné cette semaine, et il ne me sort pas de la tête! J'ai été complétement bouleversée par ce film où sont réunis un réalisateur et un acteur que je connaissais surtout pour leur carrière dans le registre de la comédie.
Dans Le jour du vin et des roses Blake Edwards s'attache à filmer le récit d’une déchéance à travers l’histoire d’un couple de jeunes gens amoureux, tout ce qu'il y a de plus normal, qui s’autodétruit par le biais de l'alcool. Un sujet difficile que le réalisateur semble bien maîtriser, il ne tombe à aucun moment dans le piège du discours moralisateur sur les méfaits de l’alcool.
La mise en scène très sobre est pleine de délicatesse.
La direction des acteurs est impressionnante, Jack Lemmon excelle dans ce rôle de composition, je n’ai jamais vu un acteur faire une telle performance, Lee Remick quant à elle est vraiment magnifique et bouleversante, l’interprétation des seconds rôles n’est pas en reste avec notamment Charles Bickford …
Le jour du vin et des roses est un chef-d'oeuvre, un film que je ne suis vraiment pas prête d'oublier.
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Comme je ne suis qu'une grosse feignasse, et que Holly avait donné son avis récemment (avis que je partage complétement), je vais au plus simple
:

Dans le topic films naphtas de mai 2006, en page 24, Holly Golightly a écrit :Le jour du vin et des roses, de Blake Edwards.
Le récit d'une longue déchéance, d'une descente aux enfers et de la rédemption (?) au bout du tunnel, à travers l'histoire d'un couple heureux et follement amoureux que l'alcool - et la dépendance qu'il entraîne - va détruire. La mise en scène est d'une sobriété exemplaire, tendue, sèche, et pourtant vibrante et le film porté par un casting remarquable, Charles Bickford, superbe, Lee Remick magnifique et poignante, et Jack Lemmon é-pous-tou-flant, totalement bouleversant, confondant, hallucinant.
Comme souvent avec les films qui me touchent et me bouleversent, je n'arrive pas en parler. C'est un film d'une telle puissance, mon Dieu, la scène dans la pépinière, la première crise de delirium tremens... Et le profond engagement des acteurs dans le film, leur implication, la sincérité de Blake Edwards sont terriblement sensibles, tangibles.
Bref, c'est un chef-d'oeuvre.
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comme je suis une grosse feignasse aussi, je signe des deux mains... (je crois d'ailleurs que j'avais déjà signé à l'époque, ou dans le topic Lemmon, mais je suis tellement feignasse, là, maintenant, que je ne vérifierai pas...)
en tout cas, film étonnant, qui plus est dans les filmos de Lemmon et d'Edwards...
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Comme je ne suis pas une grosse feignasse je copie-colle le post que Ed avait laissé sur le topic consacré à Jack Lemmon

ed a écrit :Je me suis souvent fait la même réflexion, et pour avoir été récemment ému aux larmes par Days of wine and roses, je ne peux empêcher mon imaginaire de prolonger cette comparaison et d'espérer de nombreux rôles forts et poignants dans les années à venir pour Carrey, que j'estime être l'un des plus grands acteurs dramatiques américains actuels...Watkinssien a écrit :J'adore Jack Lemmon que je considère personnellement comme le père spirituel de Jim Carrey.
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ah ben merci
je suis toujours d'accord avec moi, même si je parle finalement assez peu du film
quelques mois plus tard, il me reste deux séquences radicalement opposées en tête, mais qui caractérisent je crois assez bien le film : d'une part, le retour de soirée de Lemmon, ivre mort, qui se prend la porte, puis coince le bouquet de fleurs dans l'ascenseur, scène dans laquelle il exprime son potentiel burlesque avec des grimaces et un sens du timing dignes d'un Jerry Lewis, et d'autre part (et évidemment) la séquence de la pépénière, dans lequelle il répugne et émeut à la fois, avec une intensité dramatique rare...
Un très grand comédien, au service d'un sujet fort, dirigé par un grand cinéaste... ça donne souvent un bon film
Par contre, ghostmuir, il faudrait que je le revoie, mais je ne crois pas que la fin du Poison soit si "angélique"... il me semble que si mieux il y a, l'ambiguité et le soupçon de la rechute demeurent...

je suis toujours d'accord avec moi, même si je parle finalement assez peu du film

quelques mois plus tard, il me reste deux séquences radicalement opposées en tête, mais qui caractérisent je crois assez bien le film : d'une part, le retour de soirée de Lemmon, ivre mort, qui se prend la porte, puis coince le bouquet de fleurs dans l'ascenseur, scène dans laquelle il exprime son potentiel burlesque avec des grimaces et un sens du timing dignes d'un Jerry Lewis, et d'autre part (et évidemment) la séquence de la pépénière, dans lequelle il répugne et émeut à la fois, avec une intensité dramatique rare...
Un très grand comédien, au service d'un sujet fort, dirigé par un grand cinéaste... ça donne souvent un bon film

Par contre, ghostmuir, il faudrait que je le revoie, mais je ne crois pas que la fin du Poison soit si "angélique"... il me semble que si mieux il y a, l'ambiguité et le soupçon de la rechute demeurent...
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j 'ai découvert ce film tres recemment etant une grosse feignasse moi aussi je reposte ce que j'avais mis dans les films de septembre 2006
Le Jour du vin et des roses de Blake Edwards
Un drame poignant sur un couple sombrant dans l'alcoolisme. Encore meilleur que "Le Poison" de Billy Wilder et plus réaliste car on traite ici de l'alcoolisme quotidien à travers la lente déchéance physique et morale du couple Jack Lemmon/Lee Remick qui tout deux livrent des performances hallucinantes. Quelques scenes qui mettent bien mal à l'aise comme une scene d'ivresse joyeuse de Lemmon qui vire soudain au glauque absolu ou encore Lee remick totalement paumé dans une sordide chambre de motel. Autre point positif le film evite le happy end pour une fin pessimite et douce amère. 5/6
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