Ben là dans tes nouvelles images il y a déjà beaucoup plus de choses que je trouve vraiment belles.
Mais ces trucs fantaisy machin, j'trouve limite ringard.
Un peu comme les t-shirts de camioneurs avec des loups, un aigle et une lune.
Le truc de beauf quoi.
Philippe de Champaigne. La Vierge de douleur au pied de la Croix. Paris, Musée du Louvre.
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
AlexRow a écrit :Ah, splendide . Ça me donne envie de retourner voir Champaigne au Louvre.
Le Louvre possède quelques uns des plus beaux Champaigne :
Et plein d'autres, dont le magnifique portrait de l'abbesse de Port-Royal, qui me scotche à chaque fois...
J'adore de Champaigne, c'est un peintre absolument fascinant...
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
La présence sculpturale de ces personnages, amplifiée par ces drapés aux replis minéraux et à la texture soyeuse, a la particularité de remplir un espace qui se conforme aux dimensions de l'homme. C'est vraiment remarquable. Lors de l'exposition Philippe de Champagne dans les granges de Port Royal, j'en avais des frissons.
"Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti" (Albert Camus)
AlexRow a écrit :Lors de l'exposition Philippe de Champagne dans les granges de Port Royal, j'en avais des frissons.
C'était quand ça ? J'ai raté ça !!
En tout cas, je comprends bien ces frissons ; je les éprouve moi-même lorsque je m'attarde devant les Champaigne au Louvre. D'autant qu'ils sont fort bien entourés...
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
Holly Golightly a écrit :
C'était quand ça ? J'ai raté ça !!
1996 je crois.
Ah, j'avais 13 ans... Ma môman avait pas beaucoup le temps de m'emmener aux expos à cette époque. Zut.
- Seriez-vous lâche. Je connais vos griffes puissantes. Accrochez-les dans la vie. Défendez-vous! Effrayez la mort.
- Belle, si j'étais un homme, sans doute je ferais les choses que vous me dites. Mais les pauvres bêtes qui veulent prouver leur amour ne savent que se coucher par terre et mourir.
La puissance du non finito est saisissante. Au XVIe siècle, si mes souvenirs sont bons, ils étaient placés dans les niches de l'une des façades sur cour du château d'Écouen.
"Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti" (Albert Camus)
AlexRow a écrit :La puissance du non finito est saisissante. Au XVIe siècle, si mes souvenirs sont bons, ils étaient placés dans les niches de l'une des façades sur cour du château d'Écouen.
Tes souvenirs sont bons. Il me semble qu'il y a toujours des copies à Ecouen.