Wile E. wrote: ↑9 Aug 21, 12:00
David Fincher : néo-noir
J'ai commencé, je suis allé jusqu'à Panic Room pour l'instant. L'objet est joli, Rocky Rama oblige, mais on n'apprend pas grand chose, pour ne pas dire rien, si on s'est déjà un minimum intéressé au cinéma de Fincher.
Et le livre passe très très vite sur certains films, 3 pages seulement pour The Game (idem pour Fight Club et Panic Room). C'est trop concis.
L'interview de Kyle Cooper, créateur du générique de Se7en est étrange. Le bonhomme semble en mode je suis poli je répond, le strict minimum, mais vite que ça finisse j'ai autre chose à faire.
L'interviewer s'est d'ailleurs senti obligé de le préciser en préambule : "Ciselées, rapides, efficaces, les réponses de Cooper sont à l'image de son travail : épurées et définitives."
Epuré, c'est le sentiment général qui resort de ma lecture des textes qui concernent pourtant déjà 5 films plus un texte sur les clips
A voir le reste, mais ce n'est pas fou pour le moment. Peut-être que la conversation entre David Fincher et Mark Romanek qui date de 2010 sera plus interessante.
J'avais le bouquin dans mon viseur après l'avoir consulté très rapidement à la boutique Potemkine (c'est le seul endroit du reste où j'ai vu l'ouvrage). Je me demandais justement si le contenu était à la hauteur de la forme, plutôt séduisante, merci donc pour ce retour et l'économie faite
Arn wrote: ↑20 Aug 21, 17:35
Ah ça m'intéresse. Par contre c'est vraiment axé que horreur ?
Je vois un seul essai sur un autre sujet (tensions des nerfs et torsions des intrigues dans les thrillers psychologiques britanniques post-Psychose) , ça a l'air plutôt centré sur l'horreur en effet
Jean-François Rauger, « Pourquoi devrait-on aimer les films de Terence Fisher ? »
Nicolas Stanzick, « Et les Français découvrirent Frankenstein, Dracula & Co »
Xavier Daverat, « Les classes sociales dans l’horreur de la Hammer »
II. Le design de l’horreur
Jean-Michel Durafour, « Terence Fisher avec Paysage Lacustre »
Pierre Jailloux, « Pas du sang : du rouge. Les débordements colorés de la Hammer »
Cécile Carayol, « La figure du vampire : principes récurrents dans la musique symphonique de film de la Hammer à Twilight: New Moon »
Florence Chéron, « Le Feuilleton Hammer : les lieux du crime »
Simon Daniellou, « Le Regard de Méduse : les visages horrifiques de la Hammer comme autant d’attractions spectaculaires »
Stella Louis, « Love That Horror ! La Hammer et ses vampires ou la photogénie de l’horreur »
III. Frankenstein : Etude de cas
Michel Porret, « Frankenstein. Le moment Hammer »
Isabelle Labrouillère, « La défiguration comme force de re/création : figures en miroir et trouble des formes dans The Curse of Frankenstein (1957) »
Raphaëlle Costa de Beauregard, « Le premier film couleur du studio Hammer après le noir et blanc : The Curse of Frankenstein (Terence Fisher, 1957) »
Jean-Marie Lecomte, « Forme, discours et “para-doxa” dans The Curse of Frankenstein (1957). Le modernisme au cinéma et le film gothique des années 50 ».
IV. A la loupe
Jean-Pierre Naugrette, « Pourquoi Sherlock Holmes (Peter Cushing) prend-il la tour noire du Dr Mortimer dans The Hound of the Baskervilles (1959) de Terence Fisher ? »
Tristan Grunberg, « Les Trois Visages de Carmilla : le désir féminin au prisme de la Hammer »
Gaïd Girard, « Le déclin du héros masculin britannique dans le cinéma d’horreur et de science-fiction du studio Hammer : la trilogie Quatermass ».
Hélène Valmary, « Christopher Lee/Peter Cushing : l’horreur (c’est mieux) à deux »
V. Mutations, Hybridations, Résurrection
Jean-François Baillon, « ‘Hammer Motel’ : tensions des nerfs et torsions des intrigues dans les thrillers psychologiques britanniques post-Psychose »
David Roche, « Les complications politiques de la réécriture du canon de l’horreur : The Vampire Lovers (Baker, 1970), Dr. Jekyll & Sister Hyde (Baker, 1971), Dracula A.D. 1972 (Gibson, 1972) et The Satanic Rites of Dracula (Gibson, 1973) »
Christian Chelebourg, « La Belle est la Bête. L’horreur selon John Gilling »
Philippe Met, « Les enfants de la Hammer, entre visualité et auralité »
Sophie Mantrant, « La Dame en Noir (James Watkins, 2012): un retour à l’âge d’or? »
Post-face
Alain Chareyre-Méjan, « Note sur L’Ethos Hammer (Pourquoi nous sommes les amis du Comte Dracula) »
Il y a une logique qui m'échappe : la version luxe est limitée à 50 exemplaires mais il y a déjà 56 +13 contributeurs soit 69 au total et on peut toujours en acheter plein ! Il y a un blem quelque part
Attaqué aujourd'hui suite à un emprunt en bibliothèque, comme les trois précédents opus.
Alors j'aime le concept, je découvre des choses, le fond n'est pas un problème mais Dieu que la maquette est à chier. L'éditeur Distorsion semble se réclamer d'une esthétique punk/fanzinat/do it yourself mais la lecture des textes demande un effort réel tant la police est mal assortie aux fonds, toujours changeants et pas avares en illustrations outrées (j'aime moyen mais cet élément n'est pas en soi gênant). Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un problème aussi prégnant (et persistant) dans une publication à peu près professionnelle, la collection semble marcher et l'initiative reste louable mais un peu de lisibilité, est-ce vraiment trop demander??
Last edited by Shin Cyberlapinou on 22 Aug 21, 09:58, edited 1 time in total.
Attaqué aujourd'hui suite à un emprunt en bibliothèque, comme les trois précédents opus.
Alors j'aime le concept, je découvre des choses, le fond n'est pas un problème mais Dieu que la maquette est à chier. L'éditeur Distorsion semble se réclamer d'une esthétique punk/fanzinat/do it yourself mais la lecture des textes demande un effort réel tant la police est mal assortie aux fonds, toujours changeants et pas avares en illustrations outrées (j'aime moyen mais cet élément n'est pas en soi gênant). Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un problème aussi prégnant (et persistant) dans une publication à peu près professionnelle, la collection semble marcher et l'initiative reste louable mais un peu de lisibilité, est-ce vraiment trop demander??
Ne voyant pas l'image on ne sait pas de quoi tu parles
Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.
- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !