...Et le boss de Navarro en directeur du grand hotel!Kevin95 a écrit :
En plus, y'a l'instit dans le film !
Frantic (Roman Polanski - 1988)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- O Captain! my Captain!
- Messages : 7107
- Inscription : 27 janv. 05, 20:55
- Localisation : à l'abordage
Re: Frantic... hypnotique
C'est pour un forumeur en particulier que tu dis ça ?AchaB a écrit : des acteurs de telefilms français dans une Bonne histoire,
-
- Invité
- Messages : 4865
- Inscription : 6 avr. 05, 11:41
Re: Frantic... hypnotique
?Ballin Mundson a écrit :C'est pour un forumeur en particulier que tu dis ça ?AchaB a écrit : des acteurs de telefilms français dans une Bonne histoire,
- Joshua Baskin
- ambidextre godardien
- Messages : 11625
- Inscription : 13 avr. 03, 20:28
- Localisation : A la recherche de Zoltar
J'ai le dvd et de mémoire il est très correct !Kevin95 a écrit :+1Sergius Karamzin a écrit :Je suis un inconditionnel de ce film, hommage à Hitchcock à peine voilé. Pour moi un des 3 plus grands films de Polanski, un véritable chef d'oeuvre dont je ne me lasse pas. Two big thumbs up on a stool !
Ce que j'aime aussi dans ce film, c'est l'ambience tres 80's et le fait que Polanski ait évité les clichés sur les français et plus particulierement sur les parisiens.
Mon reve (un reve utopique certes, vu l'impopularité de film) c'est de revoir ce film dans une édition dvd de qualité !
En plus, y'a l'instit dans le film !
Intersections Global Corp.
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18363
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
Un peu viellot, non ?Joshua Baskin a écrit :J'ai le dvd et de mémoire il est très correct !Kevin95 a écrit :
+1
Ce que j'aime aussi dans ce film, c'est l'ambience tres 80's et le fait que Polanski ait évité les clichés sur les français et plus particulierement sur les parisiens.
Mon reve (un reve utopique certes, vu l'impopularité de film) c'est de revoir ce film dans une édition dvd de qualité !
En plus, y'a l'instit dans le film !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
-
- Invité
- Messages : 5977
- Inscription : 14 avr. 03, 11:54
- AlexRow
- The cRow
- Messages : 25590
- Inscription : 27 mars 05, 13:21
- Localisation : Granville (50)
- Contact :
Frantic (Roman Polanski, 1987). Sur l'un des plus mauvais scénarios des années 1980 [SPOILER : une histoire de composant électronique servant à la fabrication de détonateurs nucléaires, volé et convoité par les arabes et les israéliens] Roman Polanski signe pourtant l'un des tous meilleurs polars de la décennie. C'est que derrière la trame narrative, il y a la vision d'un réalisateur qui a soif de nous jeter à la figure toute sa désillusion sur le vieux continent. Un sentiment d'estrangement nous glace dès le premier plan du film. Qu'est devenu le Paris éternel, capitale des arts et du bon temps ? L'éclairage blafard des néons, les petits matins blêmes où les éboueurs accomplissent leur tâche ingrate, les escaliers décomposés des anciens immeubles de rapport, les toitures zinguées qui évoquent plus la décrépitude que la nostalgie, l'architecture moderne et déshumanisée des parkings de Beaubourg et de Roissy Charles de Gaulle.. autant de tableaux désabusés et pourtant prenants par la vitalité qui leur est propre. L'ancien monde n'est plus mais derrière tout ça il y a la vie, parfois glauque comme dans ces boîtes de nuit mal famées, parfois plus conviviale comme dans ces repères communautaires où triomphe la World Music... Paris est plus cosmopolite que jamais et continue d'être une source d'inspiration comme le prouve la lancinante chanson de Grace Jones et son accordéon synthétique.
Excellent
Excellent
Petit Up
Je ne l'avais pas revu depuis sa sortie au cinéma à l'époque (1988) et il ne m'en restait que quelques souvenirs diffus, le début dans l'hôtel, la scène du toit, la fin. 17 ans, si loin si proche, Gérard Klein pas encore instit', Yves Rénier en moule-burnes, Dominique Pinon et Artus de Penguern sans Jeunet... Le film a un côté madeleine de Proust qui joue pour lui aujourd'hui, les cabines téléphoniques à piéces, les R25, Grace Jones dans les walkman et Dim sur les murs, tout ça, c'est assez troublant, pour ne pas dire émouvant.
La première heure du film est un modèle, notamment tout le début dans l'hôtel, la parano qui s'installe, les décalages, le jeu sur la profondeur de champ dans la scène de la douche. La mise en scène de Polanski atteint là une sorte de maitrise formelle qui louche sans ridicule vers le meilleur Hitchcock. Et puis Paris par Polanski, c'est heureusement pas James Ivory. Périph, Roissy glauque by night, métaphore filée des éboueurs, péniches pas glop. Polanski s'y connait en ambiances et en décors, certaines scènes sont même implacables. Mais ça s'enlise un chouia, lentement. Seigner est tantôt excellente, tantôt limite. La révélation scénaristique déçoit, on se croirait presque dans Charade. Ce qui n'est pas un défaut, Charade c'est bien... mais bon, quand je m'embarque dans un "thriller" haut de gamme, j'ai quand même un peu les boules que le mcguffin soit finalement un petit bidule nucléaire reluqué par trois/quatre terroristes d'opérette. Quelques scènes plombent peu à peu la belle machine, dans le parking, dans la boite de nuit (quelle photo, merde... ) et surtout dans une scène finale un peu cheap, limite torchée, en tous cas indigne des promesses du début.
On ne devrait pas revoir certains films. Ou alors juste leur (géniale) première heure.
DVD Warner tout pourri.
Je ne l'avais pas revu depuis sa sortie au cinéma à l'époque (1988) et il ne m'en restait que quelques souvenirs diffus, le début dans l'hôtel, la scène du toit, la fin. 17 ans, si loin si proche, Gérard Klein pas encore instit', Yves Rénier en moule-burnes, Dominique Pinon et Artus de Penguern sans Jeunet... Le film a un côté madeleine de Proust qui joue pour lui aujourd'hui, les cabines téléphoniques à piéces, les R25, Grace Jones dans les walkman et Dim sur les murs, tout ça, c'est assez troublant, pour ne pas dire émouvant.
La première heure du film est un modèle, notamment tout le début dans l'hôtel, la parano qui s'installe, les décalages, le jeu sur la profondeur de champ dans la scène de la douche. La mise en scène de Polanski atteint là une sorte de maitrise formelle qui louche sans ridicule vers le meilleur Hitchcock. Et puis Paris par Polanski, c'est heureusement pas James Ivory. Périph, Roissy glauque by night, métaphore filée des éboueurs, péniches pas glop. Polanski s'y connait en ambiances et en décors, certaines scènes sont même implacables. Mais ça s'enlise un chouia, lentement. Seigner est tantôt excellente, tantôt limite. La révélation scénaristique déçoit, on se croirait presque dans Charade. Ce qui n'est pas un défaut, Charade c'est bien... mais bon, quand je m'embarque dans un "thriller" haut de gamme, j'ai quand même un peu les boules que le mcguffin soit finalement un petit bidule nucléaire reluqué par trois/quatre terroristes d'opérette. Quelques scènes plombent peu à peu la belle machine, dans le parking, dans la boite de nuit (quelle photo, merde... ) et surtout dans une scène finale un peu cheap, limite torchée, en tous cas indigne des promesses du début.
On ne devrait pas revoir certains films. Ou alors juste leur (géniale) première heure.
DVD Warner tout pourri.
Je crois vraiment que Polanski se foutait complètement de l'intrigue policière et de son macguffin (la scène finale avec ses méchants ridicules le démontrent à mes yeux). Seuls l'atmosphère oppressante et le parcours cauchemar vécu par Harrison Ford l'intéressaient, et à ce niveau la réussite est vraiment au rendez-vous. Ce qu'il y a aussi d'intéressant au niveau du style c'est qu'il commence par donner l'impression qu'il applique une leçon hitchcockienne pour ensuite vite en venir à son style si caractéristique. Car Polanski et Hitchcock sont des cinéastes ayant une approche assez radicalement différente de la mise en scène. Frantic c'est du Hitchcock "contaminé" par Polanski, c'est génial ça ! J'aime énormément ce film, malgré ses quelques défauts, et sur plus d'une heure.
-
- Invité
- Messages : 5977
- Inscription : 14 avr. 03, 11:54
-
- H.I.P.H.O.P.
- Messages : 684
- Inscription : 15 avr. 03, 16:29
J'adore Frantic.
Ce film me plonge dans un état de mélancolie totale...
Ce film me plonge dans un état de mélancolie totale...
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Je ne suis pas Simone Choule, je suis Trelkovsky...
-
- Invité
- Messages : 5977
- Inscription : 14 avr. 03, 11:54
- Zelda Zonk
- Amnésique antérograde
- Messages : 14743
- Inscription : 30 mai 03, 10:55
- Localisation : Au 7e ciel du 7e art
-
- H.I.P.H.O.P.
- Messages : 684
- Inscription : 15 avr. 03, 16:29
-
- Invité
- Messages : 5977
- Inscription : 14 avr. 03, 11:54