Sinon je ne parle surtout pas de naturalisme

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Ok je note.Gounou wrote:Si troisieme tentative il y a, autant tenter un film de sa première période (au hasard, Turning Gate ou La Vierge...) !
Si je ne dis pas de bêtise, elle (s')incarne en employée/guide "au parapluie" que l'on retrouve en arrière plan des trois récits... Après, le prélude m'est également apparu comme laborieux et un peu obligé.bruce randylan wrote:Une présentation vraiment maladroite avec des dialogues affligeants et qui finalement n'aboutit sur rien puisqu'elle disparaît même du récit !
Tu ne dis pas de bétises. Il y a un côté "hors films" que j'aime bien là dedans, l'impression que la matière du film surgit d'un contexte totalement autre, puis le personnage de Jung Yu-mi fait le lien avec le dernier sketch d'"Oki's Movie", auquel le dispositif de ce film répond un peu.Gounou wrote:Si je ne dis pas de bêtise, elle (s')incarne en employée/guide "au parapluie" que l'on retrouve en arrière plan des trois récits... Après, le prélude m'est également apparu comme laborieux et un peu obligé.bruce randylan wrote:Une présentation vraiment maladroite avec des dialogues affligeants et qui finalement n'aboutit sur rien puisqu'elle disparaît même du récit !
C'est moins l'idée en soi que son "énonciation" sur laquelle j'étais réservé, avec cette façon qu'avait la mère de planter de façon cash un background à mon sens assez dispensable.Ben Castellano wrote:Il y a un côté "hors films" que j'aime bien là dedans, l'impression que la matière du film surgit d'un contexte totalement autre
Oui, je l'avais bien reconnu avec son parapluie.Gounou wrote:Si je ne dis pas de bêtise, elle (s')incarne en employée/guide "au parapluie" que l'on retrouve en arrière plan des trois récits... Après, le prélude m'est également apparu comme laborieux et un peu obligé.bruce randylan wrote:Une présentation vraiment maladroite avec des dialogues affligeants et qui finalement n'aboutit sur rien puisqu'elle disparaît même du récit !
Je trouve ça intéressant au contraire, que ces trois récits soient à la fois montrés d'emblée comme issu d'un processus créatif, et qu'en même temps ils ne servent pas à symboliser ou démontrer quoi que ce soit sur le créateur en question, comme s'il fallait que tout fasse sens avec une formule ou une chute particulière, un décryptage psychologique : "ah, ça voulait dire ça"... Je ne vois pas en quoi c'est méprisant à l'écran pour le personnage de Jung Yu-mi, bien au contraire, puisqu'on explicite pas bêtement sa "création" qui se fait en "live". C'est un acte de liberté pour elle, et il en part d'autant plus d'une situation très prosaïque et sèche qui est totalement à l'opposé de ce qui se passe à l'écran (deux femmes et un oncle qui les a endettés, des trucs dont on reprocherait à HSS de ne pas faire de filmsbruce randylan wrote: Ce que je voulais dire, c'est la situation posée dans la séquence introductive n'aboutit sur rien. Le personnage de scénariste/réalisatrice qui a des problèmes avec ses parents est totalement évacué du récit qui se conclut sur Huppert sans revenir sur elle. Pourquoi en avoir parlé dans ce cas ? Je trouve ça toujours méprisant pour un personnage de prendre "vie" seulement parce que ça arrange le scénariste à un moment donné. Il aurait très bien pu s'en passer dans ce cas (surtout que le procédé "ah je me réveille, j'avais imagé tout ça", le permettait très facilement).
Par rapport à The Day He Arrives ?Jack Griffin wrote:Hill of freedom : 10/10
Je laisserai Jack donner sa réponse mais c'est bien à celui-là que ce dernier ressemble le plus, je trouve. Le jeu sur l'exiguité et le faible nombre de lieux notamment m'y a fait penser.Supfiction wrote:Par rapport à The Day He Arrives ?Jack Griffin wrote:Hill of freedom : 10/10