Ken Russell (1927-2011)
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Tommy
Passée les 15 premières minutes qui font très peur avec une musique assez naze au passage, le film démarre vraiment avec le traumatisme de Tommy.
A partir de là, c'est la lancée de 90 minutes de pures folies visuelles complètement barrées et baroques signé par un Russel qui livre une nouvelle fois une succession de délires et d'inventions visuelles donnant le tournis par leur vitalité et leurs absence de complexe.
Russel fonce partout, tout le temps à 88 miles à l'heure... qu'il fonce dans le mur, enfonce des portes ouverte ou se rue dans les brancard, on ne peut qu'être impressionné par sa débauche d'imagination.
N’empêche le film est parvenu à rester intemporel, ce qui l’empêche de vieillir (à l'inverse de The Wall voire même se s’avérer prophétique avec sa vision de la société de consommation ou sa critique de toutes les religions.
Les scènes mémorables sont légions, servis par des guest-stars mémorables, une musique géniale (loin d'être le meilleur du groupe celà dit) et des acteurs épatants.
et pendant que j'y suis, j'avais adoré les Diables qui m'avait bien fait halluciné ; The Boyfriend est une délicieuse pastiche des comédie musicales à la Bubsy Berkeley, quelques longueurs mais c'est trés frais.
Le repaire du ver blanc est plus dispensable mais le coté parodie assumé aide à faire passer la pillule.
Passée les 15 premières minutes qui font très peur avec une musique assez naze au passage, le film démarre vraiment avec le traumatisme de Tommy.
A partir de là, c'est la lancée de 90 minutes de pures folies visuelles complètement barrées et baroques signé par un Russel qui livre une nouvelle fois une succession de délires et d'inventions visuelles donnant le tournis par leur vitalité et leurs absence de complexe.
Russel fonce partout, tout le temps à 88 miles à l'heure... qu'il fonce dans le mur, enfonce des portes ouverte ou se rue dans les brancard, on ne peut qu'être impressionné par sa débauche d'imagination.
N’empêche le film est parvenu à rester intemporel, ce qui l’empêche de vieillir (à l'inverse de The Wall voire même se s’avérer prophétique avec sa vision de la société de consommation ou sa critique de toutes les religions.
Les scènes mémorables sont légions, servis par des guest-stars mémorables, une musique géniale (loin d'être le meilleur du groupe celà dit) et des acteurs épatants.
et pendant que j'y suis, j'avais adoré les Diables qui m'avait bien fait halluciné ; The Boyfriend est une délicieuse pastiche des comédie musicales à la Bubsy Berkeley, quelques longueurs mais c'est trés frais.
Le repaire du ver blanc est plus dispensable mais le coté parodie assumé aide à faire passer la pillule.
Dernière modification par bruce randylan le 20 avr. 20, 16:38, modifié 1 fois.
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Je ne peux trop te conseiller de voir Lisztomania, qui malheureusement n'existe pas en DVD (et pour longtemps semble-t'il, le sujet avait abordé dans le dernier chat Warner). Après avoir vu Mahler (qui m'a fort ennuyé) je croyais en avoir terminé avec Russell, quelle erreur ! Alors effectivement Daltrey joue comme un cochon, mais la musique de Rick Wakeman est loin d'être mauvaise ! Dansbruce randylan a écrit : The Boyfriend est une délicieuse pastiche des comédie musicales à la Bubsy Berkeley, quelques longueurs mais c'est trés frais.
Le repaire du ver blanc est plus dispensable mais le coté parodie assumé aide à faire passer la pillule.
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J'aime beaucoup Mahler, totalement imprégné de "Mort à Venise" et qui est surtout un grand film sur l'identité, et le refoulement.Tarkus1975 a écrit :Je ne peux trop te conseiller de voir Lisztomania, qui malheureusement n'existe pas en DVD (et pour longtemps semble-t'il, le sujet avait abordé dans le dernier chat Warner). Après avoir vu Mahler (qui m'a fort ennuyé) je croyais en avoir terminé avec Russell, quelle erreur ! Alors effectivement Daltrey joue comme un cochon, mais la musique de Rick Wakeman est loin d'être mauvaise ! Dansbruce randylan a écrit : The Boyfriend est une délicieuse pastiche des comédie musicales à la Bubsy Berkeley, quelques longueurs mais c'est trés frais.
Le repaire du ver blanc est plus dispensable mais le coté parodie assumé aide à faire passer la pillule.elle ressemble d'ailleurs beaucoup à celle du début de Shining ! Lisztomania est un film complètement anachronique, très rigolo par moments, dans lequel il rend aussi un bel hommage à Chaplin dans une scène, ou aux classiques de l'Universal* dans une autre. J'ai aussi remarqué que
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*A "Nosferatu" de Murnau, aussi.
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Une façon cultivée de dire "le bruit et l'odeur".Sergius Karamzin II a écrit :J'aime beaucoup Mahler, totalement imprégné de "Mort à Venise" et qui est surtout un grand film sur l'identité, et le refoulement.
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Pour ma part, j'adore (fan de Wakeman, surtout depuis qu'il a quitté le groupe YES). Et je suis ravi d'avoir pu racheter le CD (qui ne reprend pas toutes les musiques du 33 tours, et qui est mal remixé, mais c'est déjà ça !)Tarkus1975 a écrit :...Lisztomania... la musique de Rick Wakeman est loin d'être mauvaise !
Fabuleux !Tarkus1975 a écrit :Lisztomania[/b] est un film complètement anachronique, très rigolo par moments, dans lequel il rend aussi un bel hommage à Chaplin dans une scène, ou aux classiques de l'Universal* dans une autre...
AïeTarkus1975 a écrit :...Lisztomania, qui malheureusement n'existe pas en DVD ...
Savez-vous où l'on peut acheter la VHS ?
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C'est le moins que l'on puisse dire.Lord Henry a écrit :Les arrangements sont très différents pour un résultat qui s'avère contestable.
Sans compter que les contributions vocales sont loin d'être convaincantes.
C'est pas loin du massacre.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Le premier que je découvre du cinéaste... Je ne sais pas si c'est le fond signé D.H Lawrence qui m'a pas plus emporté que la forme qui me laisse un peu circonspect même si le film est intéressant à plusieurs points de vue en ce domaine, evidemment assez excessif à plusieurs moments. Le fameux combat de lutte reste assez incroyable comme le passage avec le troupeau de buffle, et le final en montagne assez tendu, le reste etant parfois comme egaré dans des passages obligés d'adaptation un peu plus plat. Les morceaux de danse d'Hermionne n'ont pas trop été ma tasse de thé, donc je ne sais pas ce que me fera pour le reste de la filmo du cinéaste. L'interprétation est incroyable, enfin surtout Glanda Jackson, Oliver Reed et Alan Bates, j'ai été moins convaincue par Jennie Linden.
Le premier que je découvre du cinéaste... Je ne sais pas si c'est le fond signé D.H Lawrence qui m'a pas plus emporté que la forme qui me laisse un peu circonspect même si le film est intéressant à plusieurs points de vue en ce domaine, evidemment assez excessif à plusieurs moments. Le fameux combat de lutte reste assez incroyable comme le passage avec le troupeau de buffle, et le final en montagne assez tendu, le reste etant parfois comme egaré dans des passages obligés d'adaptation un peu plus plat. Les morceaux de danse d'Hermionne n'ont pas trop été ma tasse de thé, donc je ne sais pas ce que me fera pour le reste de la filmo du cinéaste. L'interprétation est incroyable, enfin surtout Glanda Jackson, Oliver Reed et Alan Bates, j'ai été moins convaincue par Jennie Linden.
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Je viens de voir Gothic (1986), excellent Z2 UK avec s/t français.
Ken Russell a-t-il fait un film plus over the top que celui-là ? Tout est trop : le scénario, les effets, le jeu des acteurs, le montage, la musique. Mais si on accepte le défi, le film est loin d'être inregardable et quelques scènes sont même franchement réussies : le début, la scéance de spiritisme, la cave aux squelettes... Je ne pense jamais avoir vu un film dans lequel les personnages courent autant (courses, fuites, poursuites...). L'une des premières scènes - l'arrivée de Shelley sur la propriété de Byron - est géniale : tout le monde court après tout le monde sur une bande son endiablée et on passe à tout autre chose, sans explication. Délirant, à l'image de la nuit de 1816 que le film évoque.
Ken Russell a-t-il fait un film plus over the top que celui-là ? Tout est trop : le scénario, les effets, le jeu des acteurs, le montage, la musique. Mais si on accepte le défi, le film est loin d'être inregardable et quelques scènes sont même franchement réussies : le début, la scéance de spiritisme, la cave aux squelettes... Je ne pense jamais avoir vu un film dans lequel les personnages courent autant (courses, fuites, poursuites...). L'une des premières scènes - l'arrivée de Shelley sur la propriété de Byron - est géniale : tout le monde court après tout le monde sur une bande son endiablée et on passe à tout autre chose, sans explication. Délirant, à l'image de la nuit de 1816 que le film évoque.
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Revu pas plus tard que la semaine derniere (en meme temps, c'est un de mes films de chevet)Art Core a écrit :Tommy
Entierement d'accord sur l'aspect barré du bonhomme, des plans completement megalo et mythomanes (le double plan de debut et fin pere-fils en contre jour sur la montagne alors que le soleil se couche/leve)
sur la musique grandiloquante de Townsend (god bless him!).
C'etait de la vraie demesure 70s.
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Ouhlà, j'ai pas tenu bien longtemps devant celui là (pourtant j'en avait envie). Le jeu plus qu'hystérique des acteurs, les éclairages moches m'ont vite énervé. Mais je suis bien d'accord avec toi, c'est un parti pris qu'il faut accepter et qui devrait ravir les fans du style.Tom Peeping a écrit :Je viens de voir Gothic (1986), excellent Z2 UK avec s/t français.
Ken Russell a-t-il fait un film plus over the top que celui-là ? Tout est trop : le scénario, les effets, le jeu des acteurs, le montage, la musique. Mais si on accepte le défi, le film est loin d'être inregardable et quelques scènes sont même franchement réussies :