Kinji Fukasaku (1930-2003)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Shin Cyberlapinou
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par Shin Cyberlapinou »

If you were young a été restauré par l'American Cinematheque, il existe d'ailleurs un DVD Z1 pas cher que je viens de commander.

Il faudrait que je revoie Le cimetière de la morale, j'étais un peu passé à côté du film il ya 10 ans, et je dois dire que les polars de Fukasaku finissent un peu par se confondre dans mon esprit. Une révision s'impose...
bruce randylan
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par bruce randylan »

Oui, j'ai ce DVD Z1 aussi ; je l'avais pris via un coffret comprenant la demeure de la rose noire ainsi que Blackmail is my life (soit le Kamikaze sorti chez wild side). J'ai jamais pris le temps de regarder à quoi ressemblaient les copies. :|
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bruce randylan
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par bruce randylan »

Le blason ensanglanté (1970)
:D
Du très grand cru que voilà. C'est vraiment le film somme de sa période 1966-1971, celui où Fukasaku synthétise tous ses films, sa vision et sa sensibilité. Même s'il ré-utilise de nombreuses scènes, musique ou intrigues de cette période, ça n'a rien d'une compilation ou d'un best-o. Au contraire, c'est un bilan mature faisant preuve d'une maîtrise formidable pour une histoire à la limite du désespoir remplis de séquences mémorables. Dans le procédé, ça ferait presque penser aux derniers westerns de Boetticher dans cette façon de refaçonner un genre d'intrigue pour se rapprocher le plus possible d'une certaine perfection.


Et par ailleurs, la Cinémathèque a mis en ligne la conférence de Jean-François Rauger plutôt bien faite même si en 70 minutes, ca reste un survol de son oeuvre (et qui occulte sa carrière après 1975 alors qu'on y trouve toujours quelques titres qui méritent vraiment le détour). Et c'est l'occasion de voir plusieurs extraits pertinents dont le sensationnel Chantage

http://www.cinematheque.fr/fr/dans-sall ... v,797.html
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par bruce randylan »

La rivière dotonbori (1983)

Une comédie dramatique qui met un peu de temps à se mettre en place entre chronique sociale, portrait de marginaux (travestis, joueurs de billards, geishas etc...) mais le film possède sa petite musique qui finit par prendre avant d'offrir une seconde moitié très prenante quand les enjeux et les relations se cristallisent autour du billard (un p'tit côté pré-couleur de l'argent qu'il faudrait que je revoie). Là, c'est même passionnant mais la scène finale tombe dans les pires travers du mélodrame gratuit et injuste. Ca m'a vraiment foutu en rogne et gâché l'appréciation d'un petit film attachant même si c'est largement mineur dans la carrière de Fukasaku. Très bonne interprétation dans l'ensemble.
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par Tutut »

Quelqu'un a vu Crest of Betrayal ?
Ce serait un mélange des 47 Ronins et d'Histoire de fantômes japonais si j'ai bien compris.
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par bruce randylan »

Tutut a écrit :Quelqu'un a vu Crest of Betrayal ?
Ce serait un mélange des 47 Ronins et d'Histoire de fantômes japonais si j'ai bien compris.
Yep, c'est tout à fait ça.

Non, pas vu, le film ne passe qu'une fois.
Il semble que le film soit devenu très rare. J'ai cru comprendre que les japonais n'ont pas mis la main sur de copie 35 mm... Du coup, c'est le DVD de Jean-François Rauger qui sera projeté :o :mrgreen:
Je sais pas ce que ça vaut mais Mr Rauger aime bien je crois.
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par bruce randylan »

Retour au tout début de sa carrière avec le dyptique Le type au drôle de chapeau et sa suite le type au drôle de chapeau : le bras à 20 millions de Yen tournés en 1961 dans la foulée des 2 épisodes du Policier Vagabond : toujours Sonny Chiba en acteur principal par contre si l'ambiance film noir est toujours décontracté et légère, on n'est plus vraiment dans la parodie/pastiche. Par contre avec des durées plus courtes de 10 minutes (soit 52 minutes au compteur), les films possèdent un rythme bien plus soutenu surtout le 1er qui ne s'arrête jamais.
C'est vraiment dynamique, bourré d'idées de montage (ellipse/raccord) jubilatoires. C'est pas du grand cinéma, ça cabotine à fond, le scénario est bourré de raccourcis (très rigolos celà dit), ça se prend jamais au sérieux mais c'est vraiment fun et rafraîchissant. Bref, ça donne la pêche ! Et si en plus y-a Hitomi Nakahara :oops:
Le deuxième est un peu moins réussi, un peu moins soutenu mais un peu plus varié dans l'action et toujours aussi farfelu (un p'tit côté screwball comedy avec la rivalité Hitomi/Sonny)

et pour ceux qui n'auraient pas pu découvrir le diamant noir de noar Hommes, porcs et loups, un des gros chef d'oeuvre de Fukasaku
Spoiler (cliquez pour afficher)
(Je précise qu'il n'existe qu'un DVD japonais sans sous-titres)
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par bruce randylan »

Nouveau combat sans code d'honneur 2 : la tête du boss (1975)
On sort cette fois du spin-off de la saga d'origine pour un univers vraiment indépendant même si fondamentalement, il n'y rien de nouveau. Mais le scénario est bien ficelé et évoque cette fois les conflits purement internes à un clans. La forme reste quant à elle à peu près identique aux précédents opus mais en plus musclée avec notamment un longue escapade motorisée qui se finit en stock-car / fusillade bien hargneuse.
Dans l'ensemble, un (très) bon cru mais qui n'apporte rien de neuf à la mythologie.

Nouveau combat sans code d'honneur 3 : les derniers jours du boss (1976)
Le dernier signé par Fukasaku (plusieurs épisodes seront faits sans lui) et un nette baisse de qualité. L'ouverture; un apocalyptique règlement de compte entre camion de chantier-voitures, le final sauvent les meubles. Pour le reste, c'est plus que basique, plein d'excellentes pistes mal exploitées, de trous dans le scénario. On sent que Fukasaku en a un peu marre et fait son job sans trop se fouler. C'est loin d'être mauvais mais après 7 films, on tourne cette vraiment beaucoup trop en rond (là, où le précédent s'en sortait pas trop mal).

Encore 3 films cet après-midi et c'est presque la fin !
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par cinephage »

Petite piqure de rappel aux intéressés : deux des films parmi les plus formidables de la rétro Fukasaku repasseront ce week-end à la Cinémathèque :

- La maison des geishas, vendredi soir à 21h45. J'en ai fait mon film du mois, il s'agit d'une chronique qui retrace le quotidien d'une maison de geisha en 1958, juste avant la loi interdisant la prostitution. Drole, triste, mémorable, le film suit le parcours d'une jeune fille qui passe de jeunette à tout faire à jeune Maiko (apprentie geisha). Ni yakuzas, ni violence dans ce film atypique dans le parcours de Fukasaku, qui évoque un temps révolu avec une nostalgie certaine. On pense beaucoup à la rue de la honte, de Mizoguchi, auquel le film rend indirectement hommage...

- Chantage, dimanche à 14h30... Un film de Fukasaku dans sa première manière assez stylisée, très brutal, psychologiquement très juste, une remarquable variation sur La maison aux otages, avec ambiance de huis-clos étouffant et suspense haletant maintenu tout au long du film. Un petit bijou que je recommande fortement.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par bruce randylan »

cinephage a écrit :Petite piqure de rappel aux intéressés : deux des films parmi les plus formidables de la rétro Fukasaku repasseront ce week-end à la Cinémathèque :

- La maison des geishas, vendredi soir à 21h45. J'en ai fait mon film du mois, il s'agit d'une chronique qui retrace le quotidien d'une maison de geisha en 1958, juste avant la loi interdisant la prostitution. Drole, triste, mémorable, le film suit le parcours d'une jeune fille qui passe de jeunette à tout faire à jeune Maiko (apprentie geisha). Ni yakuzas, ni violence dans ce film atypique dans le parcours de Fukasaku, qui évoque un temps révolu avec une nostalgie certaine. On pense beaucoup à la rue de la honte, de Mizoguchi, auquel le film rend indirectement hommage...

- Chantage, dimanche à 14h30... Un film de Fukasaku dans sa première manière assez stylisée, très brutal, psychologiquement très juste, une remarquable variation sur La maison aux otages, avec ambiance de huis-clos étouffant et suspense haletant maintenu tout au long du film. Un petit bijou que je recommande fortement.
Bon rappel. Dans la petite semaine restant, je conseille aussi dimanche la marche de Kamata très belle comédie dramatique qui commence dans une douce l'euphorie sur les coulisses du cinéma avant de verser dans la réflexion existentialiste avec une réelle intensité. De loin le meilleur drame de son auteur.

La société des gangsters (samedi) est une oeuvre de jeunesse mais un formidable film noir qui tend vers le western avec déjà de beaux moment de tensions psychologiques.
et ceux qui ne travaille pas vendredi après-midi peuvent aussi voir le dragon sauvage d'hokkaido chouette film où des pêcheurs essayent de lutter contre des Yakuzas.


Sinon, dimanche j'ai donc pu en voir 3 autres

Tombe de Yakuza et fleur de gardénia (1976)
Dans la lignée de policiers contre syndicat du crime mais en un peu moins âpre quand même. Fukasaku renoue avec un certain romantisme Melvillien de la fin des années 60, en bien plus cru. D'excellentes idées de réalisations (notamment l'éclairage) mais le scénario est un peu elliptique par moment (avec une Kaiji Meiko bien trop en retrait). Très bon dans l'ensemble et DVD dispo en zone 1

Okita le pourfendeur (1972)
Après Guerre des gangs à Okinawa, Fukasaku commence vraiment à dépeindre pleinement les Yakuzas comme des êtres sans foi ni loi, prêt à tout pour maintenir leurs pouvoirs tout en faisant un portrait d'un héros (Bunta Sungawara) très ambigu qui est le premier à écrire ses propres règles et moralité annonçant le cimetière de la morale.

Okita le pourfendeur (les trois frères chiens fous (1972)
Tout sauf une suite ; plutôt une lointaine variation, un film très curieux qui commence comme un pastiche avec son duo immature avant de devenir de plus en plus sombre pour une pas dire dérangeant avec un très étonnant personnage féminin dont on ne sait quoi penser. C'est à la fois la force et la faiblesse d'un film qui manque clairement d'unité. Mais il y a quelques séquences stupéfiantes comme un formidable règlement de compte sous la pluie et un final génial en forme de mise en abîme.

Plus qu'un à voir samedi ! 8)
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par bruce randylan »

et voilà, c'est fini :(

Histoire de fantômes à Yotsuya (1994)

Drôle de film que voilà avec son mix entre (comme son nom l'indique) Histoire de fantômes à Yotsuya et les 47 ronins (que Fukasaku avait déjà adapté en 1978). Visuellement c'est très soigné avec une très belle photographie, des couleurs resplendissantes et un gros travail sur l'image (flous, filtres, déformations, nombreux travellings compensés etc). Malheureusement, le mélange ne prend qu'à moitié. le point culminant se trouve au 2/3 du récit avec une sensationnelle séquence de l'empoisonnement monté en parallèle avec la trahison du héros. Mais après ça, les choses retombent rapidement comme un pétard mouillé. Celà dit dans l'ensemble, ca mérite quand même un coup d'oeil. :)
Et l'actrice est plus que ravissante.

Pour pas être en manque, on se programme avec mes potes cette semaine Tora, Tora, Tora en blu-ray dans sa version longue japonaise :D
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par Spike »

Samouraï Réincarnation (Makai tenshô) (1981)

Tout comme Les Guerriers de l'Apocalypse (ainsi que Virus et La Légende des huit samouraïs, également réalisés par Fukasaku), Samouraï Réincarnation est une (co)production Kadokawa à relativement gros budget fondée sur un concept fantastique/SF alléchant, en l'occurrence tiré d'un roman de Fūtarō Yamada (malheureusement non traduit en français) : le meneur de la minorité chrétienne japonaise massacrée lors de la bataille de Shimabara revient d'entre les morts et ressuscite des figures historiques nippones célèbres (notamment Musashi Miyamoto) afin d'aller tuer le Shogun. Un seul homme peut arrêter cette légion de morts-vivants : le fameux bretteur borgne Jūbei Yagyū.

A l'arrivée, le film est un chambara dark fantasy fleurant bon les années 80 (des décors en dur, des incrustations, de la brume fréquente, une fin abrupte), où un soin tout particulier a été apporté aux décors, aux costumes, aux effets spéciaux, à la musique (pas de chanson anglophone, contrairement à La Légende des huit samouraïs et à Shogun Shadow !) et à la distribution (Sonny Chiba, Kenji Sawada, Ken Ogata, Hiroyuki Sanada, Tomisaburô Wakayama et Tetsurô Tamba).

Fukasaku, qui nous avait habitués à son style semi-documentaire, nous présente une œuvre où tout respire le "studio" (les décors, les effets spéciaux, les premières scènes qui évoquent le kabuki), mais c'est approprié pour un film où "l'enfer est sur la terre". Certains passages marquent également durablement la rétine (l'ouverture sur le champ de bataille de Shimabara, le duel sur la plage, la séquence finale dans le château en flammes). On ne se trouve pas dans du kitsch façon La Légende des huit samouraïs, donc.

Et la vision cynique du réalisateur (tous pourris !) transparait dans le scénario : les personnages historiques irréprochables acceptent sans broncher de devenir des démons pervertis (on mettra en exergue l'épouse chrétienne fidèle d'un seigneur qui devient la maîtresse du Shogun - parfaitement interprétée par Akiko Kana - et le moine bouddhiste qui peut enfin laisser libre cours à ses pulsions de viol/meurtre) cherchant à tuer le Shogun, Shogun qui passe le plus clair de son temps à forniquer et à prendre des paysans surtaxés pour des cerfs qu'il abat à coups de flèches, sans oublier le forgeron aux sabres malfaisants.

Néanmoins, tout est loin d'être rose : le film est long (2 h) et lent (une demi-heure de recrutement d'affilée pour les antagonistes, des scènes qui s'étirent à l'envi). La construction narrative est tout aussi étrange que dans Les Guerriers de l'Apocalypse (Jūbei Yagyū laissé de côté pendant une bonne partie de l'intrigue ; la jacquerie laisse augurer quelque chose d'intéressant, mais on enchaine presque sur l'ultime séquence dans le château incendié). Les combats, conçus par Sonny Chiba, sont bons, mais fort brefs. Chiba qui, s'il est totalement à l'aise dans les scènes d'action, joue mal en dehors (alors qu'il était impeccable dans le rôle du même rônin dans Shogun Samouraï de Fukasaku 3 ans auparavant).

On se prend à rêver de ce à quoi aurait ressemblé le film s'il avait été réalisé comme prévu au départ par Hideo Gosha, remplacé suite à son arrestation pour possession illégale d'arme.

En définitive, un film décevant au vu de la prémisse et de sa réputation (il est parfois mentionné comme faisant partie des meilleurs chambaras !), mais supérieur aux trois autres chambaras fantastiques en prise de vues réelle que j'ai pu voir (Le Démon du Mont Oé, La Légende des huit samouraïs et le 47 Ronin avec Keanu Reeves).

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[EDIT] L'éditeur britannique Arrow demande actuellement sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) des suggestions quant aux titres de Kinji Fukasaku à éditer à l'avenir.
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par Rick Blaine »

Ca m'intrigue, malgré ta deception relative, tu l'as vu comment ?

Je vais me pencher sur la question d'arrow également :)
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par Spike »

Rick Blaine a écrit : 18 janv. 21, 15:21 Ca m'intrigue, malgré ta deception relative, tu l'as vu comment ?
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Re: Kinji Fukasaku (1930-2003)

Message par Rick Blaine »

Merci ;)
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